Nous sommes le mardi 6 Avril, par une journée très ensoleillé les habitants de Volusia vivent leur petit train train quotidien. Ils ne semblent pas penser à ce qui s’est passé la semaine dernière, comme ci de rien était monsieur se rend à son travail tandis que madame conduit les enfants à l’école. Les commerçants ouvrent leurs portes, les restaurateurs préparent le déjeuner, les policiers circulent dans les rues de la ville. Une journée presque banale à Volusia. Mais certains pensent encore aux explosions meurtrières survenus il y a de ça une semaine. Les Attwood n’oublient pas ce qui s’est passé, d’ailleurs comment oublier avec tous les dégâts causés. Le pire pour eux étaient de voir que l’enquête n’avançait pas, la police semblait avoir mit le dossier de côté et le maire était déjà passé à autre chose. Ils étaient certains que les Ferguson y étaient pour quelque chose et que dans le cas inverse l’enquête avancera vite. C’est donc dans un environnement sous haute tension que cette journée commençait.

Le centre commercial du centre avait ouvert ses portes à neuf heures du matin, les femmes au foyer étaient venus de bonne heure pour faire leur plein de course. Venait ensuite en milieu de matinée les étudiants qui n’avaient rien de mieux à faire pendant leur pause. En fin de matinée le centre commercial se remplissait petit à petit, les couples venaient déjeuner ensemble avant de faire les magasins, les meilleures amies se retrouvaient, des familles venaient déjeuner ensemble, des employés prenaient leur travail à cette heure… bref il y avait du monde partout et personne ne pouvait se douter que d’ici quelques minutes tout changerait.

Aujourd’hui était une très belle journée pour Ashley, en effet son cher mari avait accepté de faire les boutiques avec elle. Mieux que ça ils iraient au centre, Ashley n’avait jamais droit d’y aller seule alors là elle allait en profiter. D’habitude il lui tentait la carte et la jeune femme partait dépenser sans compter. Mais Ashley avait réussit à convaincre Chad et c’était donc toute heureuse qu’elle avait commencé sa journée. Les enfants avaient été de vrais petits anges le matin en plus, bon à part à un moment où Ethan avait un prit la tête à tout le monde en demandant à avoir un petit frère. Pour Chad et Ashley ce n’était pas possible car deux enfants s’étaient déjà bien suffisants et puis Ashley n’aimait pas plus que ça d’être enceinte. Même si il y avait des beaux moments elle avait mal vécu le changement de son corps et les deux accouchements avaient été une dure épreuve pour elle. Sarah avait mal prit la demande de son frère, elle aimait être la dernière car toute l’attention était sur elle. La petite fille avait d’ailleurs fait comprendre à son frère qu’elle prenait sa demande comme un manque d’amour de sa part, qu’il ne l’aimait plus et qu’il voulait un frère pour ne plus jouer avec elle. Du coup durant tout le trajet jusqu’à l’école Ashley avait entendu ça, elle laissait les deux petits monstres se débrouillaient tout seuls.

Durant toute la matinée la jeune femme ne pensait qu’à sa petite sortie en amoureux, elle avait laissé son mari tranquille pour qu’il puisse faire ce qu’il voulait. Pendant ce temps là elle avait fait du rangement dans sa buanderie, elle avait tellement de vêtement que beaucoup n’avaient jamais été porté. Autant sans débarrasser car ça ne servait à rien du tout. Ce petit rangement lui prit beaucoup de temps et avant de partir la jeune femme embêta son mari quelques minutes le temps pour lui de descendre les sacs poubelles débordant de fringue.

Une fois près les deux amoureux partirent en direction du centre, Ashley n’arrêtait pas de parler laissant à peine son mari en placer mais au moins il pouvait voir qu’il ne lui fallait pas grand-chose. Une simple sortie entre eux et la jeune femme était heureuse. Une fois à l’intérieur du centre commercial, ils marchaient dans les galeries se rendant au premier étage.

On pourrait manger ici, avant ou après avoir fait les magasins… je n’ai pas très faim pour le moment !

Depuis quelques jours maintenant, le quartier Attwood était en deuil. Les explosions, le nombre de mort et de blessé avaient secoué et choqué les habitants du quartier présent lors de se moment. Le plus dur était de se dire que malgré tout ça, malgré les preuves, les témoignages de personne ayant vu des Fergusons présent sur les lieux, malgré tout ça, la police avait fait le strict minimum pour trouver les coupables et élucider l’affaire. Bien entendu, l’incident avait eu lieu dans un quartier pauvre et qui plus est, le quartier des Attwood. Il n’était donc pas difficile d’en conclure que cela profitait à tous le monde que des personnes faisant parti d’un des quartiers en guerre périssent. Au contraire, cela faisait du nettoyage et rapidement en plus. Je faisais partie des personnes qui voyaient la situation comme ça. Le fait que la maire et la police ne se salissent pas les mains pour nous, les déchets de la société. Cela me répugnais et me mettais en rogne. Une colère et une haine envers eux, en plus des Ferguson, qui grandissait de jour en jour.

Aujourd’hui j’avais décidé d’aller passer la fin de la matinée dans le centre commercial du centre de la ville. Je voulais m’acheter quelques vêtements et j’avais un problème de forfait avec mon opérateur qu’il me fallait régler. C’est pour cela que, vers 11h, j’avais fermé la salle de sport et que j’étais parti directement au centre ville, à pied. La voiture avait reçu quelques petits dégâts depuis la dernière tempête et elle était encore dans mon garage et attendait quelques petites réparations. Bref j’arrivais donc après plusieurs minutes de marche à l’intérieur du centre commerciale et partis rapidement vers le magasin de mon opérateur. Je m’expliquais donc avec le vendeur et lui rappelais rapidement depuis combien de temps j’étais chez eux, qu’il devait arrêter ses discours de vendeur à la noix et surtout qu’il devait arrêter de me prendre pour un c** avec son blabla. Après plus d’une demi-heure de discussion avec des hauts et des bas, nous arrivâmes enfin à trouver le problème, à nous calmer et à régler la situation. Il m’avait quand même énervé mais je m’étais retenue pour ne pas faire de bêtise. Faut dire aussi que tout ça arrivait à un mauvais moment et que les nerfs étaient à fleur de peau.

Après avoir régler le problème avec mon opérateur, je partis en direction de quelques magasins du centre commercial et commença à regarder les articles qu’ils proposaient. Un nouveau costume, une ou deux chemises avec des nouvelles cravates ainsi que des chaussures. Oui, j’achetais des habilles classes et bien habillés. Cela ne me ressemblait pas je le savais mais il fallait toujours avoir de quoi bien s’habiller dans sa penderie. Et puis ils serviraient certainement pour les réunions avec mes fournisseurs et autres contrats que j’avais à passer. Les achats se passèrent pour le mieux, il n’y avait pas trop de monde dans ces magasins et je pu donc trouver mon bonheur et y ressortir rapidement. Midi était passé de peu, je décidais donc d’aller manger quelque chose dans l’un des différents fast-foods du centre. Avec le monde qui commencé à arriver, peut-être allais-je trouver quelqu’un que je connaissais. Je m’installais sur une des petites terrasses qu’il y avait et commander un sandwich avec des frites et une boisson. A cet instant, j’étais encore loin de m’imaginer ce qui allait se passer ici d’ici quelques minutes…

Une journée banale. Une journée sans cours. Et surtout, une journée que Cam passait avec sa petite-amie. Donc, au final, une excellente journée. En fait, la jeune femme était restée dormir chez son petit-ami. Comme toujours lorsqu'elle le faisait, il était ravi de se réveiller près d'elle. Il avait ouvert les yeux avant elle, qui avait posé sa tête sur le torse du jeune homme. Il baissa les yeux sur le visage de la blondinette. Avec sa main libre, il caressa le visage de sa chère et tendre. Il se dit qu'il ne s'était jamais senti aussi bien. Lorsqu'il couchait avec des filles, lorsque c'était sans importance, la fille partait après l'acte accompli ou si elle restait, jamais il n'aurait accepté qu'elle se mette dans la position qu'était Amber en ce moment. Quelques instants plus tard, elle se réveilla et eut un sourire en regardant Cam. Ils restèrent comme ça, sans rien dire, quelques minutes puis ils s'embrassèrent tendrement.

Ils finirent tout de même par se lever et allèrent tous deux dans la douche. Ils en sortirent propres et en riant. Ils s'habillèrent puis chacun fut surpris de l'heure qu'il était. Déjà presque midi. Le jeune homme proposa alors d'aller manger au centre commercial, car il lui semblait qu'il n'avait pas grand chose à manger. Sans doute aurait-elle préféré qu'il reste en amoureux chez lui mais elle accepta. Ils se préparèrent alors à partir, Cam prit les clés de sa voiture et ferma la porte une fois que la jeune femme fut sortie. Ils sortirent du bâtiment pour se diriger vers la voiture de Cam. Une sorte de 4x4 noir que le jeune homme adorait.

Ce fut environ vingt minutes plus tard qu'il se garait sur le parking du centre commercial. Ils entrèrent dans le centre commercial. Centre commercial où les deux clans pouvaient aller puisqu'il se situait dans la zone neutre de Volusia. Cependant, la vie avait repris son cours incroyablement vite malgré le drame qu'il s'était produit quelques jours plus tôt chez les Attwood. Evidemment, ce n'est pas Cam qui allait être triste de ça. Seulement, il n'était en rien dans ces bombes qui avaient explosé chez ses ennemis.

Soit, il attrapa la main de sa petite-amie.


<< Où tu veux qu'on aille manger, ma puce? >>


Il n'avait pas vraiment d'idée lui, et, puis, il voulait l'avis de la jeune femme. Peut-être avait-elle envie de manger quelque chose de spécial? Il attendit sa réponse alors qu'ils continuaient de marcher dans la galerie du centre. Cam remarque des vêtements qu'il irait sans doute voir de plus près après qu'ils aient manger. Puisqu'ils étaient là, autant en profiter.

Amber avait passé sa soirée chez son petit ami, une soirée entre amoureux était très agréable surtout en ce moment. La jeune femme allait plutôt bien à vrai dire mais il y avait une ambiance pesante à l’université et ça commençait à l’énerver. Tout le monde savait comment était la jeune femme, elle n’était pas du genre à laisser passer les choses et se taire. Donc il va falloir s’attendre à un bon coup de gueule de la jolie blonde. Mais en attendant de se faire remarquer la jeune femme passait sa soirée avec son petit ami, ils avaient passés la soirée ensemble et Amber avait beaucoup aimé. Il faut avouer que la jeune femme n’était pas habitué à ce genre de chose, elle était plus relation d’une nuit que quelque chose de sérieux. Mais avec Cam c’était sérieux et pour le moment tout semblait bien marcher entre eux.

Ce matin la jeune femme avait pu se réveiller dans les bras de son chéri, ils avaient traînés un peu dans le lit chose très habituel chez Amber car elle était très longue à se lever. Et Cam avait bien de la chance aujourd’hui car d’ordinaire la jeune femme ne se réveillait pas aussi vite, à vrai dire sa mère montait une dizaine de fois chaque matin ! Prenant un petit déjeuner ils ne semblaient pas pressés par le temps, mais le petit déjeuner c’était sacré pour Amber après tout il lui fallait des forces ! Une fois le petit déj’ avalé les deux tourtereaux prirent une douche ensemble, en faite depuis hier ils faisaient tout ensemble. Traînant sous la douche comme n’importe couple qui se lavent ensemble ils s’aperçurent que l’heure tournait, trop vite au goût de la jeune femme.

N’ayant pas grand-chose dans son frigidaire ils se décidaient tout deux à manger en ville, plus précisément au centre commercial ce n’était pas l’endroit où Amber allait le plus. En effet la jeune femme ne supportait pas faire les magasins, la seule et unique raison à ça était que ça faisait trop fille. Amber aimait bien que les garçons la prennent pour un garçon manqué ainsi il la respectait plus facilement. Bien sur elle faisait les magasins mais ça ne durait jamais longtemps et ce n’était pas chaque semaine. Enfin tout les deux se rendirent au centre commercial pour prendre le déjeuner.

Marchant main dans la main dans les galeries marchandes Amber regardait les gens autour d’elle, la jeune femme se rendit compte qu’elle n’avait pas d’arme sur elle. Son arme était restée dans la boîte à gant de sa voiture, rien qu’à cette pensée elle était énervée car pour elle c’était comme sortir sans portable !

Hum… mac do ou une pizzeria comme tu veux.

Aujourd’hui jour de bonté pour Chad. Il accepta d’accompagner sa femme faire les magasins dans le centre de la ville. En général il n’est pas super fan de ça, enfin faire les magasins en soit ne le dérange pas plus que ça mais les faire avec Ashley c’est autre chose. Quand on sait le nombre de sacs qu’elle peut ramener à chaque viré shopping ça freine tout de suite. Passé des heures dans le même magasin Chad n’aime pas ça et ça peut vite l’énerver. Alors faire les magasins avec lui peut être un risque aussi. Mais bon par moment il faut savoir passer au dessus de tout, et il peut bien faire plaisir à sa bien aimée. Il lui avait promis de faire des efforts c’est maintenant qu’il faut lui montrer qu’il tient sa promesse. Mais avant d’aller la bas Chad avait deux trois trucs a réglé pour son travail, ils peuvent bien y aller sur le temps du midi ça leur laisse le temps quand même de faire un bon nombre de magasins avant d’aller récupérer les enfants à la l’école. C’est les petits bouts qui vont être content de voir leur mère et leur père venir les chercher à l’école parce que ce n’est pas souvent également.

Avant de partir pour le centre commercial, Chad du descendre plusieurs sacs poubelles pleins a craqué de vêtements d’Ashley, c’est la qu’il se dit qu’une sortit Shopping ne sert pas a grand-chose vu tout ce qu’elle a en fringue. Parce que bon malgré ces sacs poubelles descendues il doit rester encore une tonne de fringues dans sa buanderie. Enfin Chad peut parler mais lui aussi a pas mal d’affaires et beaucoup qu’il ne met pas non plus, mais aujourd’hui il a envie lui aussi de dépenser un peu, pour un nouveau costume déjà et après à voir.

Bref ils arrivèrent enfin au centre commercial et une fois en dehors de la voiture, le radar de Chad se mit en route. Et oui comme à chaque fois qu’il va dans un lieu public avec sa femme ou n’importe qui il est toujours à l’affût du petit geste déplacé. Voila pourquoi aussi en général il ne veut pas faire de sortie avec sa femme parce que c’est compliqué dans cette partie de la ville. Mais maintenant ils sont la et ils vont essayer de passer un bon moment quand même. Ils marchaient dans la galerie marchande et Ashley n’arrêtait pas de parler depuis qu’ils sont partis au moins c’est bien Chad n’a pas besoin de dire grand-chose, Ashley parle pour deux. Il sortit son téléphone de sa poche tout en l’écoutant, il venait de recevoir un message de son boulot.

Et bien on mangera après autant commençait tout de suite les magasins. Tu veux commencer par quoi ?

Une petite journée toute à fait normale jusque là. Il faut dire que je m'était quelque peu assagi depuis ma rencontre avec Chris. Comme si il avait eu le don de m'apaiser et de me faire oublier mes vieux démons. Bien sur, je haïssais toujours autant la famille des Ferguson et je ferais tout pour retrouver celui qui a tué ma mère. Mais je ne sais pas, en ce moment, ma priorité était tout autre. Mais que m'arrivait-il ? Ce n'était pas moi ça... Me laisser séduire par un petit blond sexy. Bref, j'étais quelque peu à l'ouest et d'ailleurs, les Atwood l'avaient vite remarqué et m'avaient demandé de me reprendre. Je n'avais eu d'autre choix que de le faire et de ne plus essayer de trop penser à cet étudiant qui m'avait séduit de par son naturel et sa jolie petite gueule d'ange. Encore une fois, c'était à cause de la famille Ferguson. Si je n'étais pas venu au gymnase pour voir Tyler, tout ceci ne serait pas arrivé. Mais bon, passons, maintenant, il fallait que je reprenne ma quête et tout faire pour continuer à traquer les salop qui ont fait de ma vie un enfer. Une vie dénuée de sens et qui était devenu du n'importe quoi. Je n'étais plus que l'ombre de moi-même. Maintenant, le destin était ainsi et ma vie ne tournait plus qu'autour mon désir de vengeance. Mais bon, j'arrête de parler du passé et je reviens un peu au présent.

Ce matin, je m'étais levé avec la tête dans le brouillard. J'avais passé une mauvaise nuit. Toujours ses mêmes cauchemars qui faisaient de mes nuits un véritable enfer. Je voyais ma mère mourir sous mes yeux sans rien pouvoir faire. Je m'étais réveillé en sursaut vers 5h du matin, le visage qui perlait et surtout avec l'envie de ne pas me rendormir. Pourtant, une heure après, le sommeil avait fini par vaincre et je m'étais réveillé vers les coups de 10h. J'étais vraiment dans le flou total. Une bonne douche me fera le plus grand bien. C'est pour cette raison que je me leva nu comme un verre pour me diriger vers la salle de bain. Je finis par prendre une bonne douche froide. Rien de tel pour avoir les idées claires. Après une bonne dizaine de minutes à me laver et me réveiller, je finis par sortir de la cabine pour me sécher. Il ne restait plus qu'à m'habiller et je serais prêt pour cette magnifique journée ensoleillée. Que faire en cette belle journée ? En ouvrant mon frigo, je compris rapidement que je devais aller faire des courses. Je n'avais pratiquement plus rien et même si je ne mange pas énormément chez moi, j'aimais avoir quelques petites choses quand même. Bon bah aller hop, un café, un morceau de pain et direction le centre commercial. J'avais donc pris mes clés de voiture pour prendre la direction de ce centre qui abrite tant de boutiques. Je n'aime pas trop faire les magasins mais quand il faut on a pas trop le choix.

J'avais mis 10 mins à tout casser pour arriver là-bas. Je sortis de ma voiture, la verrouilla et je finis par entrer dans le centre commercial. Je savais très bien ce que j'avais à faire. Mais pourquoi pas ne pas flâner un petit peu. Du coup, je commença à regarder les vitrines des magasins de fringues. Je croisais des personnes mais personnes de connues. Faire les magasins seul peut paraitre déprimant mais pas pour moi. En tout cas, ça ne me dérangeait pas. J'étais tranquille entrain de faire ma petite vie. Entrer et sortir des magasins tranquillement. J'avais fini par craquer et m'acheter quelques fringues. Je m'étais détourné de mon objectif premier. Mais après tout, on a le droit de se faire plaisir non ? Peut être que j'allais croisé des personnes que je connaissais mais je priais pour ne pas tomber nez à nez avec Chris...

En apparence, Chris vivait un matin comme les autres. Il s’était réveiller a 6 heures du matin et avait laisser son réveil jouer la douce mélodie de Wherever you will go, et alla a la douche, chantant en même temps les paroles que The Calling avait du mettre des heures à trouver. Oui, cela peut sembler très étrange quand on connais Chris, car la bonne humeur n’est pas son point fort, mais ce matin, il l’était. Il continuait de chanter en allant dans sa petite cuisine afin d’y prendre une viennoiserie, gentiment déposée par sa mère la veille. Un matin comme les autres, sauf que bizarrement, il avait le sourire, ce qui était vraiment très rare chez lui. La cause devait sûrement être un certain brun, répondant au doux prénom de James. Leur première rencontre, officiellement bien sur car avant, il l’avait déjà croiser sans que celui-ci le remarque. Il avait donc mit un jean noir, ainsi qu’une chemise a manche courte blanche, à laquelle il ne ferma pas tout les boutons. Il faisait trop chaud dehors pour se la jouer intello, et la fermier jusqu’à ne plus voir le cou. Non, ce n’était pas son genre, loin de la. Ce fut donc un croissant dans la bouche qu’il saisit son sac, et qu’il prit la direction de sa voiture, où il balança son sac a l’arrière. La capote étant cassée elle aussi, il allait devoir se contenter d’une voiture brûlante, et dont on ne peux même plus ouvrir les fenêtres.

Une fois au lycée, il suivit ses deux premiers cours, avant de prendre la direction de la sortie de l’établissement. Il n’arrivait a rien, et ça l’énervait profondément car si il voulait réussir ses études, il fallait qu’il travaille et qu’il se garantisse de bons résultats. Il ne reprenait les cours qu’a 15 heures, mais entre temps, il n’avait rien. Il pris alors la décision de ce rendre au centre commercial, afin d’y prendre son déjeuner seul, et de s’acheter de nouveau CD, comme il aimait le faire lors de son temps libre. Étant un garçon assez solitaire, cela ne le dérangeait pas de passer ses après midi seul, et maintenant, il en avait l’habitude. Une fois au centre commercial, il se dirigea directement vers le magasin de CD/DVD, et commença alors a dépenser son argent inutilement. Ainsi,il en sorti après une heure, avec dans son sac le dernier Muse, et plein de CD de groupes de rock aussi divers les un que les autres. Et hop, plus de 100$ de dépenser. Maintenant, il commençait a avoir faim, et chercha alors un endroit qui pourrai lui faire envie, comme par exemple un restaurant de pâte, ou en tout cas, un avec spécialité italienne. Allez savoir pourquoi, il avait des envies, pire qu’une femme enceinte !

Il se dirigea donc vers l’endroit ou il allait manger, et contre tout attente, il vit alors James. Oui, James, l’homme avec qui il avait partagé un baiser il y a maintenant quelques jours. Il ne pouvait pas l’oublier, et c’était cet homme qui lui donnait le sourire. Le problème dans tout ça ? C’est qu’il y avait un autre homme dans l’histoire, mais bon, James lui avait quand même donner un baiser dont il n’arrivait pas a s’en défaire. Il sentait encore le goût de ses lèvres sur les siennes, et a vrai dire, il avait terriblement envie de recommencer. Il s’avança alors d’un pas décidé vers lui, et une fois devant, lui fit un beau sourire. Il avait des sacs dans la main, ce qui signifiait que lui aussi faisait quelques courses, mais il n’était pas assez curieux pour regarder dedans

- Salut…

A ces mots, Chris sourit face a James, et sans vraiment réfléchir, il passa sa main dans le coup de James, et approcha son visage vers lui, pour y déposer un doux baiser, trop content de le revoir. Une fois le baiser terminé, et rougit légèrement. Il n’avait pas l’habitude d’embrasser un homme comme ça, à vrai dire il ne l’avait jamais fait comme ça. Mais bon, maintenant, il attendait la réaction de James, car bon, lui-même n’avait pas prévu cette rencontre, bien qu’il en soit heureux. Il eu alors une idée : il n’avait pas l’air accompagné, et lui aussi était seul, alors pourquoi pas passer la journée ensemble ? Tant pis pour les cours qu’il avait en fin d’après midi, il voulait passer du temps avec James. De plus, il n’avait pas entraînement aujourd’hui, donc il n’allait pas voir Tyler. Une autre raison de sécher les cours…

- Je partais manger la, ça te dit de manger Italien ?

Le mardi... Je n'aimais pas vraiment cette journée. Ce n'était pas parce qu'elle était particulièrement longue ou fatigante non.. Je suis professeur de sport quand même rappelez vous ! Il y a plus fatiguant comme métier. Enfin quoique... Si on s'en réfère à mon précédent entraînement que j'ai donné aux joueurs de basket de l'université... La journée pouvait vite être éreintante... Enfin bref, en fait le mardi était juste pénible car mes horaires étaient pas vraiment optimisés pour... J'avais un trou en plein milieu de la journée entre une petite matinée de cours et une petite soirée d'entrainement... Pas pratique du tout... Il fallait donc que je m'occupes pendant ce temps là, tuer les heures avant que le prochain cours n'arrive et que je retourne enfin à l'université avant de revenir chez moi avec ma soeur adorée pour me poser devant la télévision ou sortir en boîte.

Donc c'était dans l'optique de cette journée assez gênante que je m'étais réveillé ce matin. Autant dire que j'avais l'impression qu'une journée pourrie se profilait devant moi. En plus je m'étais réveillé avec un demi-pied gauche donc bon... Niveau bonne humeur c'était pas trop ça... Et pourtant, il faisait un magnifique temps. J'en avais été particulièrement aveuglé en ouvrant mes rideaux ce matin là... Presque pas de nuage et un soleil éclatant qui réchauffait toute la terre de ses rayons brûlants... Oui mais voilà, c'était là le hic... Il ferait chaud.. Beaucoup trop chaud... Et s'il y avait une chose que je détestais c'était d'avoir chaud... Encore avoir froid ne me posait pas de problème, on pouvait toujours y remédier en mettant quelque chose de chaud, autant la chaleur m'insupportait vraiment... Du coup, mon moral en avait encore pris un coup...

Enfin, heureusement pour moi, j'avais prévu quelque chose de bien aujourd'hui pour meubler mes heures de trou ! Je voyais des amis que je n'avais pas vu depuis quelques temps déjà, trop préoccupé par mon métier de professeur ou les affaires des Ferguson. Et i y avait aussi cette histoire avec mon étudiant qui me torturait quelque pu l'esprit... Je ne l'avais pas revu depuis le dernier entrainement... Non, j'étais censé le voir le lendemain d'ailleurs mais j'étais loin d'être pressé. Enfin non je voulais le voir... Euh... En fait je ne savais pas ce que je voulais faire... Il faut dire que cette affaire était délicate... Faire toutes ces choses avec un de mes élèves... Faire des choses qu'un professeur normal n'était pas censé faire avec un élève en fait... Hum... Bref. Le pire c'est que j'en avais rêvé cette nuit... C'était peut être ça d'ailleurs qui me mettait si mal à l'aise...

Enfin bref, je m'étais réveillé avec un moral au plus bas et j'étais allé directement me laver sous une bonne douche froide qui me changerait les idées et surtout me baisserait la chaleur de mon corps qui avait atteint des sommets cette nuit là... On se demandait pourquoi... Et dès ma sortie de cette douche bien rafraichissante, je m'étais mis tout ce qu'il fallait pour sentir bon bien sûr et aussi pour avoir ce petit look de mec négligé et diablement sexy. J'étais passé maître dans le domaine. Puis direction la chambre, complètement nu, pour aller m'enfiler un boxer blanc bien moulant et un tee-shirt assorti à un short assez court pour me permettre de ne pas avoir trop chaud. Le tout était en blanc bien entendu pour réfléchir au mieux les rayons du soleil... Je mis ensuite quelques minutes pour fourrer rapidement quelques affaires de sport dans un sac, affaires que je mettrais pour mes cours et qui allaient bien pour un gymnase ventilé mais pas pour sortir dehors avec cette chaleur...

Et voilà que j'étais parti ensuite en direction de l'université pour mon premier cours de la journée, passant au passage à l'épicerie pour m'acheter une bonne barquette de fraises que je me suis mis à grignoter sur le chemin et jusqu'au gymnase. Et oui, dès le matin. Je ne pouvais pas m'en empêcher, dès que je voyais que la saison des fraises arrivaient et que les étals se remplissaient de ces superbes fruits rouges, je ne pouvais pas résister à l'envie d'en goûter toute une barquette... Petit péché mignon sûrement... Toujours est il que je suis arrivé à l'université avec la climatisation à fond dans la voiture et surtout en me léchant les babines, récoltant les dernières gouttes sucrées de jus de fraise avec ma langue. Et ça, c'était le truc qui avait remonté singulièrement mon moral du jour. Comme quoi il en fallait bien peu...

La matinée se passa sans trop d'histoires. Mes cours comme les journées de travail de la plupart des gens très certainement avaient un petit goût de litanie... C'était toujours à peu près les mêmes choses sauf que là il faisait chaud. Mais bon ce n'était qu'un bref moment à passer avant de finir enfin les cours et de verrouiller le gymnase pour partir rejoindre mes potes au centre commercial pour passer des heures de rires et surtout voir ce qu'il leur était arrivé depuis tout ce temps. Oui ça pouvait être bien intéressant... C'était comme ça qu'on apprenait les pires histoires sexuelles du monde. Bien sûr, j'évitais de parler de ma récente expérience avec un élève... Par principe... On s'est bien amusé et on a surtout bien mangé. J'ai quand même réussi à me récolter de nouveaux fringues... Mais bon j'en avais bien les moyens alors ça allait... Et chose miraculeuse aussi, je n'avais fait aucune tâche sur mes affaires toutes blanches ! Enfin après, la journée n'était pas finie...

Mes amis ont fini par partir avant que ma pause elle ne soit terminée. Bien avant même je dirais car eux n'avaient pas une pause aussi extensible. Mais bon, ce n'était pas tellement grave. On avait manger tôt et maintenant je me retrouvais seul dans ce grand centre commercial du centre-ville. Alors je m'étais mis à errer sans vraiment avoir de but, regardant les nouvelles modes dans l'habillage masculin et achetant ce qui pouvait me plaire même si mes placards explosaient de toutes sortes de tissus déjà... C'était surtout pour le plaisir d'acheter plutôt... et puis ça me faisait passer le temps agréablement... Enfin jusqu'à ce que je m'arrête net en plein milieu d'une allée.

Mes yeux azurés avaient repéré que quelque chose n'allait pas... Enfin ils avaient plutôt repéré une tignasse blonde comme les blés... Une tignasse que je reconnaissais bien... Et pour cause ! C'était mon élève, Chris ! Ce petit révolutionnaire du peuple. Il fallait que je le croise maintenant... Non bien sûr ça ne pouvait pas attendre demain ce serait trop demander... Heureusement juste qu'il me faisait dos. En tout cas, je n'avais pas pu m'empêcher de me stopper comme si quelqu'un avait appuyé su mon bouton off... Alors je le regardais doucement marché d'un pas rapide et déterminé... Mais ce que je vis ensuite me coupa le souffle... Chris venait juste de s'avancer ainsi pour venir embrasser un mec... Un mec qui m'était totalement inconnu soit dit en passant. Mignon certes...

Là, j'avoue que j'étais complètement sur le cul... Sans trop savoir pourquoi, je serrais déjà les poings de rage. J'avais envie de me ramener et de leur casser la tête à tous les deux ! Comment Chris avait pu faire ça... Comment avait il pu embrasser ce mec et lui faire tous ces sourires ? Après ce qui s'était passé... ou alors pourquoi m'avait il laissé faire sans rien dire s'il était dans une relation avec un autre ? Je ne l'aurais jamais imaginé être aussi manipulateur que ça... En tout cas, j'étais vraiment furieux et là je ne pensais que du mal de ce petit couple devant mes yeux. J'avais envie de les détruire et de tout révéler à l'un qui allait sûrement mal le prendre... Mais c'était un peu le cadet de mes soucis à ce moment là...

Ainsi j'avais fais rageusement un pas dans la direction mais au dernier moment je me stoppais de moi-même. Non c'était ridicule de ma part de réagir comme ça. Je comptais en parler avec Chris le lendemain, voir ce qu'il y avait entre nous mais maintenant, le message était bien clair : j'étais libre comme l'air ! Je pouvais draguer on ne peut mieux ! Pourquoi pas maintenant d'ailleurs ? La drague c'était bien mon fort... Et avec ce temps là, ce serait encore plus dans la poche... C'est donc avec un petit sourire diabolique sur le visage que je m'approchais d'un point d'eau. Vous savez, cette petite colonne de fer surmontés de petits robinets pour permettre aux passants de boire et de se rafraîchir en appuyant sur une pédale bizarre.

Elle était libre donc elle était tout à fait prête pour mon utilisation personnelle. Doucement, je me mis alors à poser mes sacs à côté et j'ai ensuite retiré mon haut pour venir le pendre juste à mon short qui le coinça, le faisant pendouiller contre mes jambes. Ça me libérait les mains comme ça... Ne me demandez pas pourquoi je venais de me mettre torse nu... Il faisait chaud, j'avais besoin de draguer vite fait bien fait et j'avais surtout envie de rendre quelqu'un super jaloux. Alors même si en général on est pas torse nu pour faire les magasins, pourquoi ne pas lancer une espèce de nouvelle mode... Ce que je n'avais pas prévu c'est que Chris était dos à moi. Il y avait juste son mec qui pouvait avoir une belle vue de l'endroit où j'étais...

Enfin, ca ne me gêna pas le moins du monde. Je me suis juste approcher de la colonne d'eau pour boire un coup avant de récolter du précieux liquide argenté et frais dans mes deux mains jointes. Puis, d'un coup rapide, je m'étais aspergé le visage de cette eau fraîche. Mon dieu ce que ça pouvait faire du bien... Tout à coup, tout la lassitude de la chaleur me quittait. C'était divin. Mais là encore je n'avais pas prévu d'entendre ce petit cri de surprise juste derrière moi... Un petit cri de femme soit dit en passant... Rapidement, j'ai donc essuyé mon visage avec mon tee-shirt qui pendouillait sur mon short, constatant d'ailleurs avec plaisir que l'on voyait un peu l'élastique de mon boxer au-dessus de mon short, arme de séduction supplémentaire !

Puis, je m'étais retourné doucement en laissant retomber mon tee-shirt contre mon corps. Mon regard bleu rencontra alors la vue d'un belle femme blonde qui était restée prostrée dans sa position de surprise... Je ne mis pas longtemps à voir ce qui n'allait pas... Sa chemise à carreau était constellée de petites tâches d'eau... Sans compter son visage qui de toute évidence venait de recevoir une bonne dose d'eau... Ah c'était bien ma veine ça... En voulant me rafraîchir, je venais d'asperger la jeune femme des pieds à la tête... Bon certes sur le moment je trouvais ça plutôt comique en fait. Mais je dus étouffer mon sourire dans une tête de désolation extrême. J'avais esquissé un geste de réflexe pour venir l'essuyer mais je m'arrêtais à la dernière minute devant elle, sachant pertinemment que ça ne ferait qu'empirer les choses... Surtout que bon ça ne se faisait pas de tâter les gens comme cela, surtout que je n'avais ni serviette ni mouchoir et que mes mains étaient trempées...

- Oh mince ! Je... Je suis désolé ! Je n'avais pas vu qu'il y avait quelqu'un derrière moi ! Excusez moi... Euh... Je peux faire quelque chose ? Pour vous sécher peut être ?

A vrai dire là, je ne savais pas du tout quoi faire... Je n'avais pas vraiment prévu que mon plan jalousie se trouverais interrompu aussi vite par un accident d'éclaboussure. Surtout que j'avais l'impression que cette jeune femme n'était pas vraiment une femme à draguer... Elle ressemblait plus à une femme mariée qu'autre chose... Donc je restais planté là à brasser doucement l'air de mes mains en n'osant pas la toucher. Non, il ne fallait plus que j'attende qu'un flot de paroles toutes plus désagréables les unes que les autres fonce sur moi... Je le sentais... Hum... Pas bon...

Il était neuf heures piles lorsque les portes du centre commercial s’ouvrirent. Le parking était quasiment désert, il y avait les voitures des employés qui étaient arrivés un peu plus tôt. Se trouvait au fond du parking deux voitures anciennes, qui donnaient l’impression d’être trop abîmés pour rouler. De l’extérieur il était impossible de voir ce qui se passait à l’intérieur grâce à des vitres teintés. A l’intérieur de chaque voiture se trouvait cinq garçons, ils étaient donc dix en tout. Un silence de mort régnait dans la voiture, le poste n’avait même pas été allumé. Ils restèrent ainsi plusieurs heures sans rien dire et en restant enfermés dans les voitures. Personne ne remarqua leur présence, les passants, les employés, les vigiles… personne ne se posa de question.

A onze heures tapante une voiture dans le même style fit son apparition dans le parking, passant devant les deux voitures du fond il eut un appel de phare qui ne signifiait rien pour les gens extérieur mais pour les garçons présents dans les deux voitures ça voulait dire beaucoup. La voiture fit le tour du parking avant de s’arrêter sur une place non loin de l’entrée. Quatre garçons en sortirent, l’un portait un gros sac de sport sur son épaule tandis que les autres avançaient main dans les poches style de rien. A onze heures trente ce fut la même chose, une voiture arriva, elle fit un appel de phare avant de se garer à côté de la première. Quatre garçon descendirent, l’un d’eux avait sur son épaule un gros sac de sport. A onze quarante cinq il se passa une nouvelle fois la même chose.

A midi pile les dix garçons repartis dans les deux voitures sortirent enfin, quatre d’entre eux avaient de grand et gros sac de sport comme les deux autres précédents. Avançant en gardant un silence imposé les dix jeunes hommes sentirent quelques regards se poser sur eux mais n’y prêtèrent pas attention continuant d’avancer. Traversant le rez de chaussée ils empruntèrent l’escalator pour se rendre au premier étage du centre commercial. Une fois au premier étage ils avancèrent tous à la même allure dans les galeries marchandes. Arrivant devant une boutique de lingerie ils s’arrêtèrent, posant leur regard sur les montres à leur poignet ils se regardèrent à tour de rôle se faisant passer ainsi un message. A ce moment précis il était midi six. Les dix hommes se séparèrent partant chacun d’un côté du couloir, se positionnant à chaque fois du côté mur ils se trouvaient à peu près tous dos à une boutique.

Midi neuf, un bruit sourd retentit dans tout le centre commercial. Les alarmes incendies venaient de retentir. Au même moment les douze garçons arrivaient au premier étage rejoignant les autres. Ils se postèrent devant les escalators et les issus de secours. Midi dix ils étaient tous près, ils sortirent chacun une arme planqué jusqu’à là dans la ceinture de leur pantalon. Tirant en même temps, vingt deux coups de feu retentirent dans tout le centre commercial. Les personnes au rez de chaussée couraient vers les sorties, tandis que tout ceux au premier étage étaient prit aux pièges. Certains essayaient de passer de force, des nouveaux coups de feu se firent entendre et des corps tombaient à terre. Une voix prit la parole, résonnant dans tout l’étage. L’un des garçons avait un porte voix en sa possession et prit ainsi la parole alors qu’ici régnait une vraie panique.

Que tout le monde prenne place au sol, je veux tous vous voir assit contre les murs. Le premier qui bouge on le tue. Dépêchez vous !

Dylanne ne séchait pas les cours à proprement dit, elle était toujours sanctionnée pour s’être battue dans l’enceinte de l’université et de plus avec l’attentat dans le quartier Attwood elle n’avait pas vraiment la tête aux études. Cela s’était passé à deux rues de chez elle, à dix minutes près elle se trouvait près de la déflagration. Cet évènement l’avait grandement affecté et d’autant plus qu’aucune autorité ne faisait quoi que ce soit pour les victimes et leurs familles. Si son père n’avait pas gelé tous ses comtes lorsqu’elle avait fuit chez l’ennemi, la brune n’aurait pas hésité un instant à sortir son chéquier et à se battre avec les mêmes armes que les Ferguson. Malheureusement elle ne roulait pas sur l’or et ses moyens modestes ne lui permettraient jamais de corrompre la police.

Apres une petite grasse matinée, un déjeuner rapide et surtout une douche brûlante, Lynn était sortie de son appartement où l’odeur de poudre stagnait comme une réminiscence macabre de l’attentat. Elle était monté dans le premier bus qui passait au premier arrêt qu’elle avait eut sur sa route et n’en descendit qu’en arrivant au centre commercial. Elle n’avait pas spécialement fin aussi montage-t-elle au premier étage pour arpenter les différentes boutiques avec toujours cet air hagards sur son visage. Depuis l’incident, l’étudiante se sentait à côté d’elle-même et pourtant elle n’avait perdu personne de proche, du moins de sa famille puisqu’elle était désormais seule au monde chez les Attwood. Mais des partenaires de combat, des gens qui l’avait couvert lors d’une fusillade ou un enfant qu’elle avait aidé à traversé la rue. En dehors des affrontements de clan Dylanne n’avait plus été confronté à l’atrocité de cette guerre d’aussi près depuis la perte de Devon.

Errant dans les différents couloirs elle ne remarqua absolument pas le jeu d’une bande de garçon et fut aussi paniquée que le reste de la clientèle lorsque les coups de feu retentirent. Par reflexe elle porta la main à sa ceinture en écartant les pants de la chemise d’homme qu’elle portait par-dessus un simple marcel de couleur violet. Mais son pistolet ne se trouvait pas accroché à son short. Comme une idiote, trop perdue dans ses pensées elle l’avait laissé sur sa table de nuit. Sans rien pour se défendre, Lynn tenta de rester calme et de repérer d’où venait l’attaque et fut bousculé par tous ceux qui tentaient de fuir. D’autres coups de feu résonnèrent dans le centre commercial rapidement suivit d’ordre. Tenant à sa peau et ayant bien retenue qu’elle était sans défense Dylanne recula contre le mur ou plutôt contre la vitrine de la boutique et se laissa glisser en sol. Qui était ces gens et à quel clan appartenaient-ils ? Cette question était probablement la plus importante pour elle, en tant que traitre finalement les Attwood pouvaient l’accuser d’avoir aidé à l’attentat et si les Ferguson la trouvaient là, seule, ils n’hésiteraient probablement pas à l’abattre.

Oui tu as raison, si entre temps j’ai faim on ira par contre ! Euh… je crois que je vais commencer par Max Mara… oh et tu me fais penser à acheter de la lingerie surtout. Ashley posa son regard sur le téléphone de son mari en le voyant le nez dedans. C’est qui ?

Avec Ashley faire du shopping se révélait être un vrai défi pour tout le monde. Elle avait toujours pleins de choses à faire alors qu’elle ne manquait pourtant de rien. Par exemple la jeune femme tenait à ce que son mari lui rappelle de passer par une boutique de lingerie, pourtant elle en avait acheté il y a de ça deux semaines. Mais que voulez vous quand on est riche on voit ça différemment. Enfin Ashley était très bavarde aujourd’hui, rien ne semblait pouvoir la faire taire. Si Chad voulait la faire taire ce n’était pas difficile suffisait de la vexait et elle se taisait illico. La jeune femme posa son regard sur les gens aux alentours regardant surtout les femmes qui passaient près d’eux, malheur à celle qui poserait son regard sur son mari. Montant au premier étage du centre commercial par l’escalator Ashley passa sa main dans ses cheveux regardant ce qui se passait en bas avant de relever la tête pour avancer.

Alors que les deux amoureux marchaient tranquillement il eu soudainement un bruit qui semblait se multiplier. Ashley connaissait que trop bien ce bruit pour l’avoir entendu plusieurs fois lors de certaines rencontres entre les clans dans le passé. Elle avait beau le connaître il lui faisait toujours aussi peur surtout que cette fois il ne s’agissait pas seulement d’un ou deux coup de feu. Sentant son mari la prendre directement dans ses bras pour la protéger la jeune femme posa ses mains sur ses oreilles face au bruit. Aussitôt elle pensait à ses deux enfants qui par chance n’étaient pas présent, heureusement qu’elle n’avait pas eu l’idée de les emmener avec eux pendant la pause déjeuner. Après les coups de feu venait l’affolement, Ashley entendit des cris relevant la tête elle aperçut des gens courir dans tout les sens et vu plusieurs innocents tomber à terre. Voyant le sang couler sur le sol la jeune femme restait quelque peu choqué, il y avait bien longtemps qu’elle n’avait plus vu tout ceci. Depuis de nombreuses années Ashley était mise à l’écart de toute cette guerre, aujourd’hui elle avait l’impression de revivre ses années au lycée et à l’université.

Si la jeune femme avait été seule elle serait très certainement restée planté là debout à regarder tout défiler devant elle sans réagir. Mais par chance son mari était présent, d’ailleurs en entendant quelqu’un parler elle se rendit compte qu’elle avait bougé de place. Elle n’était plus au milieu de l’allée comme tout à l’heure, Chad avait du l’éloigner un peu pour la protéger. Tournant la tête elle aperçut plusieurs hommes armés, la tournant dans l’autre sens elle en voyant encore d’autres… combien étaient ils au juste ? En entendant le mot tuer la jeune femme tourna la tête vers la personne qui avait prit la parole. Impossible de mettre un nom sur son visage il ne lui disait rien, elle n’arrivait même pas à lui donner un âge.

Les courses étaient faites, et mon sandwich entamé lorsque je repartis au premier étage du centre commercial pour aller regarder les autres boutiques. Je n’avais pas eu le temps de tout voir lors de mon arrivé, c’est pourquoi j’étais repartis en quête d’acheter autre chose. Je ne faisais pas les magasins en temps normale, mais je commençais à avoir envie et besoin de nouveauté. Je pris donc les escalators et me dirigea vers les premiers magasins dès mon arrivé au premier étage. Bof, il n’y avait rien de bien attirant dans tout ca. Je passais alors rapidement de magasin en magasin, sans faire attention à tous le petit manège qui était entrain de se mettre en place dans le centre commercial.

Quelques minutes passèrent quand soudainement, j’entendis deux détonations et plusieurs coups de feu. Les gens commençaient à courir et à crier, une véritable pagaille se mettait en place. Je ne comprenais pas trop ce qu’il se passait, la pagaille était telle que je n’entendais ni ne voyais pas grand-chose. J’essayais de comprendre ce qu’il se passait lorsque je vis des hommes cagoulés avec des armes en mains tirer dans la foule. Les corps tombaient les uns après les autres. Ils étaient beaucoup trop nombreux pour que j’envisage de faire quelque chose. si je bougeais ou faisais quoi que se soit à leur encontre, j’étais sûr de ressortir d’ici allongé sur un brancard, dans un sac. Je regardais autour de moi et ne vis personne que je connaissais, où qui pouvait m’être utile pour tout ça, pour essayer de faire quelque chose. si j’avais été en compagnie de 4 ou 5 membres du clan, nous aurions peut-être pu faire quelque chose. Mais là, s’était trop dangereux. Je ne savais même pas combien ils étaient.

Un des hommes s’avança alors vers nous, alors que bon nombres de cadavres gisaient sur le sol, et nous demanda, ou plutôt, nous ordonna, de nous asseoir par terre, contre les murs et de ne surtout plus bouger. Il nous menaçait de nous tuer si jamais quelqu’un tentait quoi que se soit. Il n’y avait rien que je puisse faire, je n’avais d’autres choix que d’obéir même si cela ne m’enchantais pas. Je me laissais alors tomber sur le col, m’appuyais contre le mur et regardais autour de moi. je remarquais alors, qu’il y avait à quelques mètres Dylanne. Elle ne m’avait pas encore vu. J’apercevais aussi quelques Ferguson dans la foule mais je restais plus concentré sur les hommes cagoulés et armés qui faisaient le tour entre nous alors que d’autres surveillés les entrées et sortie. Tournant la tête vers Dylanne, je remarquais qu’elle regardait dans ma direction mais ne semblait pas me voir. Je levais alors furtivement la main et lui fis un signe. J’espérais, du plus profond de moi-même que Serena n’ait pas eu l’idée de faire les magasins aujourd’hui avec des copines et qu’elle se trouvait loin de tout ça…

Le centre commercial, un endroit plus que pratique quand on a besoin de nourriture, de fringues, de cd, bref de tout un tas de choses. Je n’aime pas trop faire les magasins, mais pourtant, je m’étais surpris depuis un moment à y aller de plus en plus. Il faut dire que j’avais besoin de revoir un peu ma garde robe, et puis j’avais envie d’acheter quelques cd, des bouquins. Bref, je dépensais mes sous sans trop compter. Si j’étais venu aujourd’hui, c’était bel et bien à cause de la fièvre acheteuse. J’avais besoin d’acheter de la bouffe pour me nourrir mais aussi quelques nouveautés tant du côté musical, que du côté cinéma ou encore littéraire. Mais ce que je ne savais pas, c’est que je tomberais sur le petit ange blond qui hantait mes pensées. Franchement, pourquoi le croiser ici, après avoir passer un bon moment avec lui il y a deux jours. C’est vrai que le feeling avait été immédiat entre nous et c’est donc naturellement que je l’avais embrassé à la fin de notre rencard. En attendant, j’avais déjà acheté quelques fringues, on aurait pu croire que j’étais une vraie fashion victime. Il est vrai que j’aime bien les fringues mais j’aime par-dessus tout être bien habillé, plaire et les vêtements font parti de mes armes de séduction. Bien sur, le fait que je les porte bien, c’est le plus important. Mais peu importe, je venais de sortir de ce magasin et il était déjà leur du déjeuner. J’avais faim et je cherchais du coin de l’œil où je pourrais bien manger.

Et là sans que je m’en rende compte, une petite tête blonde venait d’arriver devant moi en me disant « salut ». J’étais surpris mais je n’eus même pas le temps de réagir, que cette même personne vint poser une main sur mon cou tout en venant m’embrasser tendrement. Vous l’aurez compris, cette personne n’était autre que Chris, l’homme qui me hantait en ce moment. Ce baiser ne m’aida pas et mon cœur chavira un dixième de seconde. Et puis, ce baiser finit par se terminer. J’avais été conquis mais je repris rapidement mes esprits et surtout, je retomba rapidement sur terre. Personne n’était au courant de ma bisexualité et je ne comptais pas le crier sur tout les toits. J’étais tout de même dans une des deux familles les plus machos de la ville et je pense pas que les Attwood accepteraient mon choix de vie. Bref, j’avais été ravi de le voir et d’un côté, je me rappela bien rapidement qu’on était dans un endroit public et donc je finis par faire une grimace avant de dire d’une voix assez calme…

« - Coucou toi… Ecoute Chris, personne ne sait que je suis bisexuel, alors si tu pouvais éviter de m’embrasser en public s’il te plait. J’aime sentir tes lèvres contre les miennes, mais plus dans un lieu intime d’accord. En tout cas ça me fait plaisir de te voir.. »

J’espérais qu’il n’allait pas le prendre mal, mais bon, il fallait que je sois franc avec lui. J’aimais beaucoup ses petites marques d’affection, mais définitivement pas en public. Il était toujours en face de moi et venait très rapidement de me proposer de manger avec lui. Je souris et finit par lui faire oui de la tête. Mais c’est à ce moment là que je vis Tyler, l’homme que je hais le plus au monde entrain de se désaper et de jouer son beau gosse à la fontaine à eau. C’est vrai qu’il était bien foutu, je n’allais pas le nier. Mais la haine pris le dessus. Mes poings étaient déjà entrain de se serrer. J’eus tout juste le temps de dire à Chris qu’il m’attende que je fonça déjà vers lui pour lui coller une droite en pleine figure. Je n’avais même pas eu envie de lui parler ni de me présenter. La haine m’aveuglait et je l’avais pris par surprise. Je ne cherchais plus à savoir ce qui était bon à faire, je cognais tout en m’en prenant aussi dans la figure.

Et puis là, avant même que j’ai le temps de faire quoique ce soit, une détonation se fit entendre et des mecs tirèrent en l’air tout en disant qu’il fallait qu’on s’assoit près des murs. Une prise d’otage mais bien sur.. Je ne pensa même plus à Tyler et me dirigea rapidement vers Chris sans même écouter ce que les ravisseurs disaient, je voulais le protéger, être avec lui. Une fois à ses côtés, je le fis s’assoir à côté de moi. Je resta à distance comme si c’était mon ami, je ne voulais vraiment pas éveiller les soupçons. Même si le fait de courir vers un homme pour être à ses côtés pouvaient être suspect. Bref, j’avais délaissé mon ennemi pour celui qui me faisait chavirer le cœur. Une fois à ses côtés je finis par dire :

«  - Ca va Chris, tu n’as rien ? Ne stress pas trop d’accord, si on fait ce qu’ils veulent tout ce passera bien… »

Bon d'accord, c'est dorénavant officiel, je déteste faire du shopping au centre commercial... Non mais franchement quelle idée j'avais eu à vouloir passer mon temps dans cet endroit de malheur. Je pouvais déjà vous dire que je regrettais sincèrement d'être venu... Bon pas d'être venu avec mes amis bien sûr vu que j'avais tout de même bien profité et bien rigolé de la situation. Mais bon je m'étais tellement ennuyé ensuite que j'avais dû faire les magasins et m'acheter une tonne de vêtements comme une femme. Ridicule non ? J'avais eu presque envie de balancé tous ces sacs à la première poubelle que je croisais... Mais après j'ai repensé aux petits somaliens en train de mourir et... Non je blague ! Ca me faisait juste mal au coeur de balancer des chemises Calvin Klein... Et oui...

Mais en tout cas je crois qu'avec cette journée, je ne risque pas de retourner de sitôt au centre commercial ? La raison : ce jour-là je m'en suis pris plein la tronche. Beaucoup plus de mal que de bien... Et le bien est toujours pas arrivé pour équilibrée cette journée des plus horribles... enfin ca c'était ce que j'espérais. Vous savez, j'essaye de me dire qu'un moment de malheur qui m'arrive un jour sera rendu par un équivalent de bonheur plus tard. Le soucis c'est que cette théorie ne marche jamais... Mais c'est pas grave, ça redonne de l'espoir ! Espoir dont j'aurais bien eu besoin à ce moment là... Quelque chose qui illumine la fin de cette journée... Enfin bon...

Je me retrouvais ainsi devant la jeune femme que j'avais arrosée abondamment. J'étais toujours torse nu et je m'étais empressé de m'excuser, plus par politesse qu'en le pensant réellement. Après tout ce n'était que de l'eau, rien qui ne tâche vraiment ou qui abîme le vêtement... Il y a pire comme situation... Et je crois d'ailleurs que j'avais profité de cette situation en lui proposant de l'essuyer... Oui ça partait d'un bon sentiment... Enfin presque... Hum... Bon d'accord, je suis un gros pervers mais je suis excusé, il faisait chaud, je voyais des couples partout, j'ai vu un baiser qui me fait enrager... J'avais juste besoin de me décontracter un peu c'est tout...

Aussi, je fus un peu étonné lorsque la jeune femme sorti une serviette pour s'essuyer toute l'eau qu'elle avait reçu. Coup de chance. Enfin pour elle. Pour moi c'était plus de la malchance qu'autre chose... Avoir juste acheté une serviette avant cela... C'était bien ma veine. Enfin bon je devais me résigner de toute manière. je me contentais donc de la regarder faire avec un petit sourire encore tacheter d'excuses. Ainsi, je ne perdu aucune miette du spectacle de ce petit soutien gorge parme qui me sauta quelque peu aux yeux... Une vue des plus délicieuses je dois dire...

Enfin c'était ce qui m'occupait l'esprit avant que je me fasse réveillé par un coup en pleine face. Oui forcément ça réveille une agression publique comme ça. J'ai eu à peine le temps de voir le visage de mon agresseur que j'ai du réagir par pure réflexe, me protégeant le visage d'une main en bloquant un nouveau coup qui venait à ma rencontre... Oui qui a dit que c'était tranquille les courses au centre commercial ? J'ai juste reconnu que c'était le mec de Chris qui venait de m'agresser comme ça. Je comprenais rien c'était bien simple... Et sur le moment, je dois dire que je ne cherchais pas vraiment à comprendre... Je cherchais juste à pas trop prendre de coups et à en redonner beaucoup.

Oui il en avait pas mal de son côté et moi aussi je dois l'avouer. La surprise du coup m'avait tellement désorienté que j'en avais perdu mon latin. Du coup il m'était un peu difficile de me défendre aussi rapidement. enfin de toute façon, tout ceci s'était arrêté lorsque des coups de feu avaient retenti dans le centre commercial, plongeant tout le monde dans le chaos le plus complet... Et ce mec s'en était allé comme une fleur rejoindre Chris, me laissant seul et haletant. Chris me regarda un bref instant dans les yeux. Il ne reçut qu'un long regard de haine qui en disait long. S'il y avait eu la moindre chose entre nous c'était plus que fini. Et il allait bien souffrir à l'entrainement. Je détestais donc à présent deux nouvelles personnes : ce mec que je ne connaissais pas et Chris.

Je ne savais pas ce qui lui avait pris... Soit son erreur s'était faite avec moi, soit c'était avec cet homme là... Était ce Chris qui lui avait tout raconté ? Et que son petit-ami était venu me casser la gueule pour ça...? C'était d'un ridicule.. Et d'un rageant ! Eux je les recroise, ils vont plus s'aimer bien longtemps ! Ils n'auront même plus assez de langue pour s'embrasser correctement ! Mais bon, à cet instant, j'avais d'autres chats à fouetter encore. C'était quoi cette affaire de coups de feu ? Et pourquoi elle ne bougeait pas celle là ? La femme que j'ai arrosée j'entends... elle restait planté là comme un piquet alors que la situation exigeait de l'action !

D'un coup d'oeil, je repérais que toutes les issues possibles étaient bloquées. encore un coup de chance formidable ça... Il a fallu que je sois pile à l'étage qui était attaqué. Normal. Je commençais à me demander s'il n'était pas temps que je saute dans le vide avant que cette journée finisse par devenir insoutenable pour mes nerfs... Ce qui était déjà passablement le cas... Et les coups de feu résonnaient encore et les corps s'écroulaient au sol, touchés par une balle... Il n'y avait aucun moyen de s'en sortir et les gens croyaient qu'en forçant ils y arriveraient... Complètement stupide. Pour ma part, j'essayais de regarder les entrées des magasins aux alentours... Il y avait un homme armé devant chacun... Non vraiment, on était complètement bloqué dans ce couloir...

Alors rapidement, je décidais de réagir pour deux. Je pris la jeune femme par le bras, peut-être un peu brusquement vu l'état de tension dans laquelle j'étais... Et puis il fallait qu'elle me suive sans poser de question sinon elle crierait au milieu du couloir et elle serait une cible facile pour les autres tarés... Alors je l'ai vite excentré du couloir, la forçant à s'asseoir à côté de moi devant une boutique de jeux vidéos. J'étais passablement énervé. Je détestais me plier aux règles et encore plus sous la menace d'une arme ! Donc je trépignais d'impatience là, foudroyant les agresseurs de mon regard bleu.

Par réflexe, je me mis à tâtonner dans mes poches. Un cliquetis de boîte remplies de munitions... Mais pas d'arme ! Là, c'était vraiment l'horreur... Je n'avais plus d'arme... La mienne avait dû tomber lorsque l'autre idiot s'était mis à me tabasser... Des munitions sans arme et une arme sans munition... Très utile tout ça non ? J'étais maudit... C'était le énième coup de malchance en l'espace de quelques minutes... Et je commençais sérieusement à me poser des questions là... Enfin bon, je me suis quand même mis à regarder par terre pour voir s'il n'y avait pas mon arme... Et bien si. Là juste en face de moi, de l'autre côté du couloi, un pistolet que je fixais discrètement, essayant de voir comment je pourrais le récupérer... Mais je ne parvenais pas à trouver comment sans me faire totalement repérer... Alors je décidais de faire comme si je n'avais rien vu pour ne pas attirer de soupçons et surtout pour ne pas qu'ils repèrent le pistolet même si c'était mal barré... Puis, je soufflais discrètement à la fille à côté de moi :

- Au fait ! Je m'appelle Tyler ! Enchanté de faire votre connaissance... Restez calme surtout, ca ne sert à rien de paniquer dans cette situation. Vous allez bien ?

Là encore, pure question de politesse... Et aussi parce que je l'avais vue complètement tétanisée en regardant tous ces gens avec des armes... On ne savait jamais... Mieux vaut prévenir que guérir ! Et puis je n'avais pas besoin d'avoir une inconsciente de plus dans les bras... Déjà une femme dans ce genre de situation c'est un fardeau mais alors si en plus elle est inconsciente... La regardant d'un air interrogateur, je me mis alors à renfiler mon tee-shirt. Oui je n'avais plus chaud bizarrement... Des petites vagues d'électricité glaçantes parcouraient mon corps en fait... Je ne savais si c'était l'adrénaline ou la peur mais je n'aimais pas beaucoup cette sensation... En fait, je n'aimais pas grand à cet instant précis... et je maudissais particulièrement ma malchance aussi...

Pas de problème. Chad va ou Ashley a envie d’aller après tout c’est pour elle qu’ils sont ici pas pour lui. En entendant sa femme il posa son regard sur elle avant de ranger son téléphone. Le boulot.

Chad venait de recevoir un message de son assistante qui lui confirmait un rendez vous pour demain. Enfin rien de bien important mais Chad savait qu’il attendait une réponse de rendez vous aujourd’hui et il avait dit a son assistante de le prévenir par message comme il passe la journée avec sa femme et qu’il en a pour un moment maintenant. Quand Ashley est parti a faire les boutiques il y en a facilement pour des heures. Mais bon au moins il est avec elle pour voir ce qu’elle achète et lui dire si ça lui plait ou non. Parce que des fois elle revient avec des tenues qu’il n’apprécie pas forcément et il ne se gêne pas pour le lui dire, mais il a fait des efforts la dessus quand même depuis l’université. Enfin il était quand même pressé de pouvoir choisir la lingerie de sa femme avec elle parce qu’il va pouvoir lui proposé ce qu’il aime même si en général ce qu’elle choisi il apprécie la ils peuvent regarder de nouvelles choses. Rentrer dans un magasin de lingeries pour femme n’est pas ce qu’il préfère mais bon il pourra donner son avis et proposer des choses.

Chad suivait sa femme jusqu’au premier étage, elle a plus l’habitude que lui et elle sait ou se situe les boutiques du coup c’est lui qui la suit. Une fois la haut Chad posa son regard sur les personnes autour d’eux un réflexe de détailler tout le monde du regard pour voir si il ne se passe rien d’anormal, puis il en profita en même temps pour voir un peu le genre de boutique qui se trouve ici, parce que bon il ne connaît pas encore tout dans ce grand centre commercial surtout que certaine boutique ferme et de nouvelles arrivent a la place faut suivre. Mais d’un coup un bruit sourd se fit entendre, un bruit tellement habituel pour Chad, son réflexe tourner la tête en l’espace de quelque seconde. Puis il se jeta sur sa femme l’entourant de ses bras faisant une carapace au dessus d’elle pour lui éviter toutes balle. Il ne savait pas si c’était pour lui ou pour sa femme alors autant que se soit pour lui. Mais en entendant tout ces coups de feu Chad savait qu’il se passait quelque chose de pas normal. Il attendit que sa se calme pour emmener sa femme dans un endroit discret. Il ne lui laissa pas le choix, et la traîna avec lui. Il savait pertinemment que ce n’est même pas la peine de cherche une issus, ils auraient été au rez de chaussé oui mais la impossible. Puis en regardant autour de lui il a pu remarquer qu’ils étaient un bon nombre.

Il assit sa femme au sol sous les menaces d’un des preneurs d’otages. Il aurait été tout seul pas sur qu’il obéisse aussitôt a leurs ordres mais la il est obligé en présence d’Ashley ce qui est bien compliqué pour lui. Enfin pour le moment il n’était pas assis mais accroupit face a sa femme, il passa une main dans la ceinture de son pantalon pensant y trouver son arme mais elle n’y était pas, il lâcha tout bas un petit « merde » parce que c’est toujours quand il le faut quand a rien sous la main. Il regardait sa femme face à lui, et il lisait la peur dans ses yeux. A ce moment la, croisant son regard il s’en veut de l’avoir emmené ici, il lui arrive quelque chose mais il devient fou. Il passa une main sur sa joue en essayant de la rassurer.

Ca va aller, tu fais tout ce qu’on te dit. Je reste prés de toi de toute façon. Chad finit par s’asseoir cette fois moitié devant sa femme et moitié sur le coté pour la protéger. Il posa enfin son regard sur certain preneur d’otage et il en reconnu quelques uns, il sait maintenant que pour eux ça va être difficile. Il serra ses poings et la mâchoire. Maintenant qu’il sait qui est à l’origine de ça il a du mal a rester a sa place. Mais il attend de voir comment se passe les choses.

Les premiers coups de feu avaient retentit, la panique avait prit toutes les personnes se trouvant dans le centre commercial. Ceux du rez de chaussée partirent en direction des sorties sans rien craindre car tout ces hommes se moquaient d’eux, ils auraient pu les abattre facilement mais ils voulaient des otages ici au premier étage. Ils avaient un plan qu’ils allaient suivre à la lettre et rien ni personne ne pourrait les arrêter. Face aux coups de feux les gens partirent en courant, ils n’hésitèrent pas une seule seconde à tuer ceux qui passaient près d’eux. Les victimes tombaient au sol comme des mouches, certaines étaient tués sur le cou et d’autres étaient entrain d’agoniser mais ce n’était pas leur problème. Tout les preneurs d’otages gardèrent leur arme à la main laissant un des leurs prendre la parole, il n’était pas le chef mais c’était lui qui prendrait la parole car il avait été choisit par les autres. Oui tout était bien prévu, rien n’était laissé au hasard.

Comme ils l’avaient prévus face aux coups de feu les vigiles déclenchèrent des alarmes, des alarmes rouges au plafond clignotait dans tout les sens et tuait les oreilles de tout le monde. Les grilles de toutes les boutiques se fermèrent automatiquement. De toute façon il n’y avait plus personne dans les boutiques tout le monde en était sortir en courant, un reflex purement humain. Le bruit des sirènes était très agaçant mais là encore ils avaient une solution, deux d’entres eux quittèrent le premier étage disparaissant de la vue de tous. Durant plusieurs minutes tout les preneurs d’otages étaient occupés à quelque chose, celui au porte voix le gardait dans la main regardant un peu partout et surveillant un bon nombre de fois l’heure sur sa montre. Ceux près des sorties et des escalators surveillaient, au cas où d’éventuelles personnes essaieraient de fuir mais aussi au cas où la police viendrait s’en mêler. Ceux positionnés le long des murs avancèrent se baladant entres les otages. Il y avait des visages très familiers et certains revenaient vers l’homme au porte voix pour lui dire qui était là. Ces minutes devaient paraître très longues pour les otages qui n’entendaient que le bruit des sirènes ou encore le bruit des victimes qui agonissaient après avoir reçut une balle. Voir les preneurs d’otages marcher près d’eux ne sachant pas comment tout ceci allait finir était aussi très stressant. Alors que ces hommes marchaient entre tous les otages l’un d’eux pointa son arme sur Tyler Ferguson, l’ayant remarqué tout à l’heure.

Tu crois vraiment que c’est le moment de draguer ? Je te conseille de te la fermer sale Ferguson.

Gardant l’arme pointé sur le jeune homme quelques secondes il la retira avant de cracher près de Tyler. Si il en avait l’ordre il l’abattrait immédiatement.

Au bout de ces quelques minutes les alarmes s’arrêtèrent, un soulagement pour les otages tout comme les preneurs d’otages car c’était réellement agaçant. L’homme au porte voix prit alors la parole.

Je veux voir toutes les femmes sur ma gauche et les hommes sur ma droite. Et pendant que j’y suis déposé toutes vos armes au milieu… n’essayez même pas t’en garder une.

Je regardais les personnes encore présentent dans le centre commercial et remarquais que certaines étaient blessées, d’autres terrorisées. Les cadavres qui jonchaient le sol, sans vie ou à la limite entre vie et mort, avaient fait les affaires des preneurs d’otages. Cela montrait leur détermination et leur manque de pitié, il fallait donc les prendre au sérieux et ne pas faire quelque chose de déplacé. Tâtant rapidement mes poches et ma taille, je m’apercevais que je n’avais pas pris mon Beretta. Je me retrouvais donc sans arme au milieu d’une prise d’otage. Bien joué, vraiment bien joué, je ne pouvais vraiment rien faire désormais. Regardant de droite à gauche j’essayais de compter le nombre total d’ennemi qui nous encerclait mais il en revenait toujours d’autres et je ne pouvais savoir combien ils étaient exactement. Je me demandais même si je n’en avais pas compté certains plusieurs fois.

Les alarmes qui s’étaient mises en route quelques minutes après les premiers coups de feu commençaient réellement à me faire chier. Celles-ci étaient fortes et stressantes et elles commençaient à me faire mal aux oreilles. Tout s’arrêta rapidement après quelques minutes de souffrance sonore, puis le gars qui tenait le porte voix pris la parole. Il avait l’air heureux de tout ce qui se passait et de voir que les gens lui obéissait et l’écoutait avec attention. Il demanda, ou plutôt il ordonna, à ce que les hommes et les femmes se séparent, à sa gauche se tiendrait les femmes alors que les hommes iraient se placer sur sa droite et ordonna par la même occasion de déposer toutes les armes au milieu de la pièce. Il souriait et avait l’air d’apprécier le moment. Je n’avais qu’une envie à se moment là, aller lui casser la gueule et le détruire méchamment. Je regardais les gens se levaient doucement, la peur au ventre, avant de me lever à mon tour en embarquant un morceau de verre dans ma main. Je glissais rapidement se morceau dans ma chaussette puis alla m’installer là où il nous l’avait dit. Je ne savais pas ce que je pouvais en faire, ce que je savais s’était que cela pouvait être une arme à utiliser. Vu qu’il nous manquait des armes a feux, il fallait faire avec les moyens du bord. Je regardais Dylanne, qui allait alors se retrouvait toute seule désormais avant de voir Riley se posait non loin de moi et lui fis rapidement un signe de la tête, attendant la suite des événements.

Ashley avait peur et elle n’en avait pas honte, tant mieux pour ceux qui étaient habitués à tout ceci et qui ne ressentait aucunes peurs face à la situation mais la jeune femme préférait ne pas vivre ça tous les jours. Déjà qu’elle était très fragile alors si elle était confronté chaque jour à la guerre des clans elle finirait par mettre fin à ses jours. C’était un peu dramatique mais c’était pourtant vrai. Malgré cette guerre quotidienne la jeune femme était très protégée par son mari et ses proches, tout semblait être fait pour qu’elle vive sa petite vie tranquille. Enfin revenons-en au présent. Ashley était assise par terre grâce à son mari qui réagissait contrairement à elle, la jeune femme avait posé son regard sur quelques preneurs d’otages et notamment celui qui avait prit la parole. Elle essayait d’être discrète car la jeune femme ne connaissait pas leurs réactions. Ashley posa son regard sur son mari en sentant sa main sur sa joue, elle tenta de lui adresser un sourire sans grand succès mais elle avait confiance en lui. Il avait raison, tout se passerait bien et il resterait avec elle. Ashley essayait de trouver un peu d’optimiste pour ne pas craquer dés le début.

Des alarmes se mirent en route, ce n’était pas la première fois qu’elles les entendaient mais en général la jeune femme était bien loin dés qu’elles se mettaient en route. D’ailleurs elle trouvait que ça ne servait à rien, ses alarmes auraient du se mettre en route bien avant car là ils étaient tous avec les preneurs d’otages… vive la sécurité ! Le bruit était insoutenable au bout de quelques minutes, la jeune femme avait d’ailleurs posé ses mains sur oreilles en ayant marre. Levant les yeux elle observa certains preneurs d’otages passer auprès d’elle et des autres. La jeune femme sentit son cœur s’accélérait à l’idée qu’on puisse s’en prendre à son mari et elle-même à cause de leur nom. Malgré le bruit des alarmes Ashley entendit quelqu’un, levant la tête elle apperçut un preneur d’otage face à Tyler. Elle écarquilla les yeux en se rendant compte qu’il était là et surtout qu’il était menacé par l’un des hommes. Ashley n’entendait pas ce qu’il lui disait mais elle observa la scène tout le long. Au bout de quelques minutes le bruit des alarmes cessa, mais pendant quelques secondes Ashley avait l’impression de les entendre encore.

Lâchant ses mains pour les poser sur ses cuisses Ashley posa son regard sur l’un des preneurs qui prenait la parole, c’était le même que tout à l’heure apparemment c’était lui le chef sinon pourquoi parlerait-il sans cesse ? Mais le plus important n’était pas ça mais le fait qu’il voulait séparer les hommes et les femmes, Ashley paniqua aussitôt. Il était hors de question qu’on la sépare de son mari elle allait encore plus paniquer ce n’était pas la peine. La jeune femme prit la parole en chuchotant bien sur !

Chad ne les laisse pas faire s’il te plaît.

Pauvre Chad il n’avait pas choisit la meilleure des femmes mais en même temps Ashley n’allait pas aller de l’autre côté. Fragile comme elle était on aller la perdre dans quelques minutes. C’était un peu égoïste de dire ça à son mari car après tout il n’allait pas se prendre une balle pour elle mais bon au moins c’était dit, puis après tout il était le chef non ?!

A ce moment la, quand Chris s’était approché de James, il ne pensait vraiment pas agir de la sorte. D’habitude, il est plus du genre a s’effacer quand quelqu’un lui plait, mais cette fois ci, il avait prit son courage a deux mains. En même temps, il avait certes pris son courage a deux mains, mais c’était aussi la première fois qu’il faisait une telle chose. Cela ne faisait en effet que quelques temps qu’il s’était rendu compte de son attirance pour les hommes, et maintenant, il le vivait pour la première fois. Cette attirance, il ne l’avait découverte que récemment, lorsqu’il tomba face a face avec un homme, enfin, un dieu vivant qui fit monter en lui un sentiment encore inconnu.

Ce dieu vivant, comme Chris l’avait souvent appelé, tout le monde le connais, tu moins, dans l’entourage de Chris… Car cet homme était l’entraîneur de l’équipe de Basket-ball de l’université, dont Chris faisait parti. Oui, il était donc condamné a voir cet homme tout les jours, et le regarder, et a entendre sa voix résonant doucement dans sa tête, et surtout, à ce rappeler le moment assez spécial entre eux, s’étant dérouler a la fin d’un des nombreux entraînement de basket-ball… Chris ne l’oublierai jamais, car c’était quand même la première fois qu’il faisait quelque chose comme ça, et en plus avec cet homme, c’était vraiment… inespéré. Mais après cette petite pause tout les deux, Chris avait longuement réfléchit, et surtout a ce que tout cela voulait dire.

Et oui, ces images ne cessaient pas de tourner dans sa tête, et maintenant, il se demandait ce qu’allait devenir leur relation, enfin, si elle allait rester celle de professeur-élève, ou alors passé a autre chose. Voyons Chris, reprend toi… Si il avait fait ça, c’était sûrement juste comme ça, pour s’amuser, et oublier peut être la longue et fatigante journée qu’il avait eu… Enfin, il n’en savait rien, mais il devait sûrement se faire des idées, et que ce qui s’était passé, magique pour lui, ne l’était pas le moins du monde pour Tyler Ferguson. Donc pourquoi continuer de vivre avec des illusions plein la tête ? Cela ne pourrai que le faire souffrir après tout.

Et puis, Chris avait eu la chance de rencontrer un autre homme, James. Bon, lui aussi était quelque un qu’il n’aurait jamais cru avoir, mais bon, il y avait quand même eu un baiser… Il était dans le même cas de doute qu’avec Tyler, mais au moins il n’était pas amené a le voir tout les jours, et la relation n’était pas interdite. Enfin bref, Chris était content d’avoir fait sa conaissance, et comptait bien le garder auprès de lui quelques temps encore. Deux petite chose qui rendait la chose difficile, c’était que c’était un Atwood, et que Tyler ne sortait pas de sa tête. Compliqué hein ?

En tout cas, Chris était bien avec James, et était vraiment content de le retrouver. Mais un détail l’avait chambouler quelques peu… Quand il avait pris son courage a deux mains pour saluer James comme il se devait, celui-ci avait fait une grimace… Bon, après explications, Chris comprenait très bien, c’était un Atwood après tout, et donc un homme d’apparence virile, et qui bien entendu, se devait d’être ce que l’on peut appelé un homme à femme. Mais bon, il lui fit quand même une petite moue, juste histoire de dire qu’il comprenait, mais que c’était dommage. Mais vaut mieux ça que de se faire jeter de sa famille non ? Enfin, de son camp au moins.

- Oui… je comprend… en tout cas, je suis aussi content de te voir.

Il avait terminé cette phrase par un sourire, après avoir vu un oui de la tête de James indiquant qu’il était d’accord pour manger ensemble. Chris chercha donc un restaurant italien du regard, quand il fut stoppé en voyant que le regard de James avait dévié… Intrigué, il regarda dans la même direction, cherchant ce qui accaparait son attention et ce fut après quelques secondes qu’il vit alors qu’il regardait… Tyler ! Non, ce n’était pas possible, que ce passait t’il encore ? James lui dit alors de l’attendre, et a vrai dire, il ne savait pas trop quoi faire en ce moment précis. Il resta immobile, regardant pourquoi James l’avait laisser seul.

Mais son immobilité ne dura pas longtemps, car bon, il venait de voir James frapper Tyler en pleine figure, et une bagarre était lancée entre les deux hommes. Non… pas possible… pas eux… Encore, si il n’avait pas frapper Tyler, la ça n’aurai pas été grave, mais la… pourquoi avait t’il fait ça ? Chris était vraiment sous le choc, et tétanisé. Il aurait bien voulu allez les séparer, mais vu son physique, il ne fait pas le poids contre deux hommes musclés comme Tyler et James… C’est donc choqué est incapable de bouger qu’il regarda alors le massacre. Les deux hommes qui n’avait jamais vraiment compter pour lui se battait, et il n’en savait même pas la raison !

Il continuait de les regarder, ayant envie de leur crier d’arrêter, quand brutalement, des coups de feux se firent entendre dans le centre commercial. Tout allait très vite dans la tête de Chris : il commença par voir des hommes bloquer toute les sorties, puis d’autres tirant vraiment n’importe où et sur n’importe qui. Le premier qui s’opposait se voyait prendre une balle, c’était bien simple. Chris savait que cela n’allait pas finir de sitôt, et finit alors par remettre son regard sur James et Tyler, James revenant vers lui, et Tyler restant la où il était. Il n’en pouvait plus, il n’aimait vraiment pas les voir comme ça. Comment ses deux la pouvait-il se battre ? Juste pour lui faire mal ou quoi ?

Quand Chris voulu regarder Tyler, le regard plein de tristesse, de rancune, d’amertume et surtout, un regard qui s’excusait pour l’attitude de James. Mais voila, quand il le regarda, Tyler le regarda aussi. Positif ? Non, pas du tout… Tyler venait de lui lancer un regard, tout le contraire que celui de Chris. Non, celui de Tyler était plein de rage, de haine, et d’autre chose tournant autour de ses adjectifs la. Quand il reçu ce regard, une seule réaction. Chris tétanisé, comme foudroyé par ce regard qui lui avait donné une impression horrible, comme un couteau s’enfonçant dans son cœur. Il en avait totalement oublier la prise d’otage se déroulant où il se trouvait, du moins, pour le moment.

Il fut tiré de son état de stupeur par James, qui l’avait rejoint, et lui disant de ne pas s’inquiété. Mais comment ne pas s’inquiéter quand dans la même journée, vous êtes victime d’une prise d’otage, et en plus que vous voyez deux hommes que vous appréciez énormément se battre de rage. Chris ne comprenait rien, et comptait bien éclaircir cela avec James plus tard. Pour le moment, ils devaient obéir, car ça ne servait a rien de faire acte de rébellion… seule votre propre vie serait alors en danger. Enfin bon, il ne voyait plus Tyler, seulement James se trouvant un peu plus loin de lui, comme deux bons amis. Normal après tout…

- Non… Je n’ai rien, je suis juste un peu sous le choc… Mais explique moi, c’était quoi ça ? Pourquoi tu t’es battu avec Tyler ?

En attendant sa réponse, les sirènes s’étaient enfin arrêtées, et Chris entendit alors une chose qui ne lui avait pas plu, mais alors pas du tout... Tyler était face a un preneur d'otage, et qui l'insultait qui plus est. Chris en avait deja ras le bol, il voulait partir d'ici au plus vite, et allez dormir afin d'oublier cette journée des plus desastreuse. Ensuite, ce fut la voix de l’homme au porte voix qui s’était encore fait entendre. Il voulait séparé les hommes et les femmes, voulant les homme a sa droite. Chris regarda James, puis se leva afin d’aller s’y mettre, et n’ayant pas d’arme, il alla directement s’asseoir sur le mur le plus proche, et de regarder dans le vide. Pourquoi cette journée tournait t’elle au cauchemar ? En tout cas, ça promettait d’être une après midi pleine de rebondissement.