Premier entrainement

•• I'mliving a **nightmare**

Dylanne aurait presque pu attaque le bois du comptoir si elle ne s’en était pas prit ainsi à ses doigts pour passer ses nerfs. C’était un tic récurrent chez elle et peu flatteur ensuite pour ses ongles ou sa féminité mais c’était plus fort qu’elle. D’autre se tripote sans cesse les cheveux, l’étudiante elle s’attaquait à son matériel de travail, car après tout il fallait un doigt en état de marche pour appuyer sur la gâchette mais ça bizarrement elle arrivait toujours à le faire d’une façon ou d’une autre ! Mais son geste devait être repérable et dévoilé sans problème sa source car Zac posa bien rapidement sa main sur les siennes pour l’empêcher de se mutiler plus avant les extrémités. Il le serra doucement, comme s’il prenait en lui son stress, sa peur et le flot d’émotion qui envahissait continuellement Lynn. Un peu comme si le brun était capable de lire en elle, qu’il commençait à cerner le personnage. L’ancienne Ferguson ne douta pas que ce fusse le cas, il lui lançait bien trop souvent un regard pénétrant pour simplement voir la page de son âme, non il l’avait aussi lue. Cela lui envoya un frisson d’effroi. A quel point la brunette pouvait-elle se confier et s’appuyer sur l’épaule de son ami avant qu’elle ne lui porte la poisse à lui aussi ? Comment réagirait-il lorsqu’il découvrirait son passé plus sombre que ne le laissait supposé sa trahison, quand il apprendrait que la jeune femme n’avait rien de cette charmante demoiselle souriante et toujours prête à rendre service. Dylanne l’ignorait et espérait bien pouvoir garder encore un temps les apparences telles que présentement.

Puis le prof eut des mots tendre à son égard, partageant la faute de leur débuts pour le moins chaotiques. C’était gentil de sa part mais Lynn ne fut pas véritablement convaincu, elle le laissait cependant redresser son visage et elle lui offrit un mince sourire. Elle détestait qu’on s’apitoie sur son sort. Fataliste, l’étudiante estimait ne vivre que la voie que ses choix passés avaient tracés pour elle, seule fautive de sa situation elle n’avait donc d’autre choix que de s’en accommoder. Ce n’était pas aux autres de faire des efforts pour rendre sa vie plus rose, mais bel et bien à elle se travailler sur sa personne pour s’améliorer, elle et son karma et donc sa vie au quotidien. On récolte ce qu’on sème disait l’adage et dans son cas il n’aurait su être plus vrai ! Enfin la combattante sourit franchement que Zac mentionna le cadeau, elle l’aurait presque oublié celui-là et n’était pas tout à fait sure de le mériter mais elle n’allait certainement pas dire non, la jeune femme aimait trop les cadeaux pour cela. Elle posa ses pieds sur la barre transversale de sa chaise haute et prit appuis pour se pencher en avant. Délicatement elle posa ses lèvres sur la joue du brun pour lui donner un simple baiser puis elle se recula, un sourire malicieux avait remplacé son air maussade. D’accord il lui résistait nombre de montagne à escalader et il lui faudrait se surpasser pour cela mais ce n’était pas nécessairement en faisait grise mine qu’elle s’en sortirait mieux.

« Tu fais bien d’en parler, j’ai failli l’oublier celui-là ! »

Elle reposa sans ménagement ses fesses sur le bois et attrapa son verre pour les dernières gouttes de jus qu’il y avait dedans, une mauvaise habitude qu’elle avait prise étant petite. Quelle pouvait bien être cette fameuse surprise ? Lynn n’avait pas réellement songé qu’elle aurait quelque chose même quand Zac en avait parlé durant l’entrainement, elle avait plutôt vu ça comme une carotte pour la motiver. Et sérieusement la brunette n’estimait pas avoir rempli sa part du contrat mais maintenant elle était bien obligée d’avouer que tout cela l’excitait. Les surprises n’étaient généralement pas trop son genre parce que cela signifiait remettre son destin entre les mains d’autrui et vivre selon la volonté des autres, l’étudiante avait déjà donné par le passé. Son cerveau fonctionnait maintenant à cent à l’heure, il fallait que ce cadeau soit un truc simple, car il relevait de l’improvisation, il ne pouvait pas en être autrement puisque le prof avait mit ça sur pieds pour lui donner un peu d’entrain. Pour la convaincre de s’échauffer. Ou alors y avait-il la possibilité que Zac ait prévu de lui offrir un petit quelque chose depuis qu’il savait qu’il allait entrainer Dylanne, non il ne pouvait pas être si calculateur et puis si la demoiselle s’égarait sur ce chemin, elle allait s’interroger sur la durée de réflexion du brun. Depuis quand manigançait-il cela et de plus cela augmentait grandement les possibilités du cadeau. Mine de rien, la jeune femme prit une inspiration pour se calmer une seconde.

« Tu me le donneras une fois qu’on aura fini de ranger, sinon je ne suis pas sure de rester motivée ! »

L’ancienne Ferguson fit un léger clin d’œil à son ami avec toujours un petit sourire en coin. Elle n’en pensait cependant pas moins. Elle tenait absolument à se rendre utile et déjà que penser au cadeau et à ce qu’il pouvait être là déconcentrait grandement si en plus il le lui donnait et que l’objet, l’attention ou quoi que ce fut lui plaise, Lynn ne serait plus capable de rien. Ce serait encore la petite fille cachée au fond de son cœur qui reprendrait le dessus et ce serait sans espoir pour la suite. Un peu comme lorsqu’on donne du chocolat à un enfant alors que cela va bientôt être l’heure du repas. Dylanne devrait probablement consulter un jour pour son complexe de petite fille mais tant que cela ne l’empêcherait pas d’être active et efficace sur le terrain elle ne voyait pas le problème. Elle s’en occuperait lorsqu’il n’y aurait rien d’autre à régler dans sa vie, en attendant la brunette composerait, elle avait bien réussit jusque là. Bien sur elle n’avait pas non plus eut quelqu’un qui influe autant sur sa personne. Zac avait décidément réussi à passé un des murs qui entouraient le cœur de la traitre. S’en était presque incroyable. Et pourtant il semblait avoir accomplis ce miracle. Chaque jour qui passait Dylanne se sentait un peu plus chez elle dans le quartier Est et maintenant elle savait pourquoi. Cela lui plaisait, petit à petit elle se recréait un cercle d’amis, sa vie se remettait finalement sur pied.

La brune jeta un regard alentour pour caché un peu son feu de joue et pour voir s’ils allaient se mettre au travail sous peu, car il y avait encore des sportifs un moment plus tôt. Et loin de Lynn l’idée de vouloir les chasser. Elle était enthousiasme mais elle ne cracherait pas sur des minutes supplémentaires de repos. Et puis même si l’étudiante serait contente de retrouver la chaleur de son foyer, elle n’était pas si pressée que ça de rentrer à son appartement, parce qu’elle savait qu’une fois seule, elle se laisserait aller à de la fainéantise royale. Alors qu’elle pouvait tout aussi bien s’avancé sur ses devoirs scolaire ou ses tâchés ménagères, mais non la jeune femme avait déjà bien travailler pour la journée et une fois qu’elle aurait fourni son aide pour l’entretient de la salle, ce serait d’autant plus d’effort physique de fournis et donc une excuse de plus pour sa conscience une fois seule à la maison.

Ce tic qu’elle avait, cette manie, me faisais doucement sourire à chaque fois que je la voyais faire. Même si nous ne nous connaissions pas depuis longtemps, le peu de temps que nous avions passés ensemble m’avait suffit à découvrir ses manières et ses tics quand quelque chose n’allait pas trop en elle. Je ne pouvais pas vraiment savoir à quoi elle pensait réellement, mais le flot d’émotion qui se dégageait de ses pensées se lisait au travers de son corps. Cela m’était généralement assez facile de voir les choses, de voir quand quelqu’un n’allait pas bien, mais Dylanne était très expressive, en tout cas, surtout avec moi et je pouvais donc facilement voir quand quelque chose n’allait pas chez elle. Quand elle avait de la peine, de la tristesse, des pensées non joyeuses… Je le voyais, le ressentais et ne pouvais pas simplement fermer les yeux en attendant qu’elle aille mieux. Je devais lui montrer ma présence, lui dire que j’étais là et l’aider à traverser ce moment. Après tout, ça servait à ça un ami non ? C’est pourquoi, alors qu’elle commençait à triturer ses mains avec une certaine force, j’attrapais rapidement celles-ci dans l’une des miennes tout en la serrant doucement, essayant de la calmer et donc lui montrer ma présence. Je ne savais pas à quoi elle pensait et à vrai dire je m’en fichais. Cela la rendait toute chose, toute fébrile et pas vraiment en forme. Et puis, je n’aimais pas voir cette pointe de tristesse traverser son visage et ses yeux. Relevant doucement son visage d’une simple pression des doigts sur son menton, je la regardais alors dans les yeux tout en lui souriant légèrement, lui indiquant alors qu’elle n’était pas la seule fautive pour notre début d’entraînement assez chaotique. N’ayons pas peur des mots. Mais tout s’était si bien déroulé par la suite qu’elle n’avait décidément pas à s’en faire.

Je la regardais toujours, lui souriant autant tout en me perdant dans ses prunelles, en y ancrant les miennes pour qu’elle voie que je ne lui mentais pas. Que je partageais vraiment la faute et que de toute manière, je ne lui en voulais pas du tout. Elle devait s’en rendre compte et me croire, et faire fuir alors ses pensées négatives de sa tête. C’est alors que je me rappelais quelque chose. Quelque chose que je lui avais promis en début de séance. Souriant encore plus à cette pensée, j’espérais alors que cela aller la remettre d’aplomb. Je lui fis part alors de la petite surprise, du petit cadeau que je voulais lui faire et rapidement, son visage s’illumina de nouveau, son beau sourire réapparut alors que ses yeux se mirent à pétiller. De toute évidence, elle aimait les cadeaux. Cela me faisait alors légèrement peur. Mon cadeau n’était rien de matériel et tout ça, il avait été simplement pensé quelque temps pendant l’entraînement et j’avais maintenant peur que cela ne lui plaise guère. Enfin bref, ce n’était pas grand-chose et je me demandais même pourquoi elle aimerait ce genre de chose.

« J’ai failli oublier aussi figure toi »

Lui répondis-je d’une petite voix sans la lâcher du regard, gardant toujours sa main dans la mienne. La voyant bouger et se rapprocher de moi, je la laissais faire alors qu’elle déposa un baiser sur ma joue, me faisant sourire à nouveau. Alors qu’elle se réinstallait sur sa chaise, je lui lâchais les mains pour récupérer mon verre et boire un peu de multivitanimé et finir mon verre. Le reposant sur le bar, je détournais alors mon attention de la jeune femme pour regarder les deux personnes encore présentent. Passant sur l’horloge, l’heure de fin de journée arrivait à grand pas, il ne restait maintenant plus que vingt minutes avant que la salle ne soit fermée. De toute évidence, les deux personnes présentent aller donc finir leur série puis partirent à la douche avant que je ne ferme les lieux, et nous allions donc bientôt pouvoir commencer les rangements de la salle.

« D’accord miss, comme tu voudras »

Lançais-je avec un clin d’œil. Prenant les verres, alors que nous venions tout juste de finir notre boisson, je les lavais et les rangea à leur place avant de faire le tour du bar et de venir m’asseoir aux cotés de la jeune femme. Un petit silence s’installa alors que nous attendions tranquillement que les deux dernières personnes finissent leur entraînement. Cinq minutes passèrent, je saluais alors les derniers clients qui partirent en direction des vestiaires et c’est en m’étirant longuement que je me relevais de ma chaise tout en regardant la salle avec attention pour voir par où nous allions commencer. Il y avait des barres non rangeaient sur leur socle, des tapis d’abdos encore par terre au lieu d’être à leurs places et aussi quelques altères et poids ci et là. De toute évidence, j’avais mal calculé le coup quand nous étions revenu en salle quelques minutes plus tôt et il y avait bien plus de boulot que je ne le pensais. Ce n’était pas non plus énorme mais j m’étais bien trompé. Et puis, il nous fallait aussi voir l’étage supérieur, à la mezzanine, là ou était installé le matériel de cardio, les vélos et autre tapis roulant. Soupirant un peu, je me mis à sourire tout en me retournant vers Lynn et en la regardant. Elle avait l’air bien assise à attendre et c’est rapidement que je la soulevais par la taille pour la poser debout sur le sol, l’entraînant à travers la salle.

« Allez miss, au travail. » rigolais-je en la trainant vers les barres de développé couché. « Tiens, commençons par ça. Les barres vont sur les socles juste là, ensuite on verra les altères et les tapis. Ça ne va pas être trop dur tu verras. » la taquinais-je alors doucement tout en prenant deux barres et partant les poser sur le socle que je lui avais montré quelques secondes plus tôt.

•• I'mliving a **nightmare**

Dylanne regarda Zac se mettre à laver et ranger les verres à peines leur usage terminé. Il devait être un brin maniaque sur les bords et ferait probablement une attaque en voyant l’état de l’appartement de la jeune femme. Elle faisait partie de ses gens vivant dans un bordel organisé. Pour un œil étranger son chez elle devait ressembler à un champ de bataille où la pagaille avait gagné alors que pour sa part l’étudiante savait parfaitement où se trouvait chaque chose. C’était une organisation comme une autre, c’était la sienne voilà tout. Elle posa les coudes sur le comptoir et mit son menton dans ses mains pour regarder le brun s’affairer et venir ensuite s’asseoir à côté d’elle. Il attendait lui aussi le départ des derniers habitants du quartier qui squattait la salle pour se mettre à ranger. Lynn était impatiente de s’y mettre car elle voulait sa surprise. Elle n’avait pas besoin qu’il s’agisse d’un objet matériel ou d’une chose chère, l’ancienne Ferguson pouvait être heureuse avec un simple bonbon. Il fallait dire que durant son enfance, sa tendre enfance, elle avait été habitué à recevoir des cadeaux, tout et n’importe quoi. C’était pour cela qu’elle était capricieuse parfois mais qu’il s’agissant d’Henry qui lui offrait une nouvelle poupée ou simplement de son frère qui lui ramène une fleur du jardon, elle en éprouvait la même joie. Aussi quoi que le prof de sport puisse avoir en réserve, elle ne doutait point que cela lui plaise.

Perdue ainsi dans ses pensées, Lynn manqua de sursauter en sentant les bras forts du brun autour de son corps. L’attaquait-il en traitre ou quelque chose du genre, elle était en droit de s’interroger. Mais il n’en était rien. Zac la reposa simplement les pieds par terre, sa façon à lui de lui dire debout et au boulot. Heureusement qu’il ne lui servait pas de réveille-matin parce que la marmotte en Dylanne n’aurait pas apprécié de se faire ainsi tirer du lit. Enfin pour l’aider à ranger ce n’était pas un souci. Elle rejeta sa tresse en arrière, bien que cela ne soit pas très utile car sa chevelure avait été nattée de coté mais c’était pour signifier qu’elle était prête à travailler. Docilement l’ancienne Ferguson suivit le jeune homme à travers les différents appareils dont elle ne se servait jamais. Tous ses passages avait consisté à se changer, mettre ses bandes et avec ou sans gants, et aller dans le petit coin du fond où pendait un sac de sable et à y libérer sa rage. Une méthode relativement efficace mais elle n’était pas mécontente de pouvoir enfin apprendre à se battre réellement. Sur le chemin elle reconnu cependant la presse inclinée qui lui servait plutôt de siège que d’appareil de musculation mais celle-ci devait être très amusante à utiliser.

Attentivement, la brunette écouta les instructions qui n’étaient pas si compliquées même si elle se voyait mal soulever certains poids beaucoup trop lourds pour ses petits muscles. En revanche elle savait parfaitement où se trouvait le rangement des tapis et pourrait probablement le faire directement à la suite. Docilement elle se pencha pour imiter Zac dans son porter et le rangement qu’il effectua. Pour le coup elle montra beaucoup plus de bonne volonté car son cadeau la motivait grandement. L’étudiante s’appliqua à ranger correctement et avec précision et à accomplir chaque tâche que le brun lui confiait avec assiduité. L’effort lui permit d’évacuer les restes de tristesse qu’elle avait éprouvée un peu plus tôt alors assise au comptoir. Appliquée Dylanne ne vit pas passer le temps et alors qu’elle tentait d’évaluer ce qu’il leur restait encore à faire, la jeune femme préféra demander encore mais en faisant bien attention à ne pas prendre un ton plaignant, ce n’était pas le cas, elle était simplement pressée de connaître sa surprise.

« Il reste encore beaucoup de chose à faire ou est-ce qu’on peut déjà dire que j’ai bien travaillé ? »

La demoiselle afficha un sourire jusqu’aux oreilles avec cette petite étincelle de malice. Lynn se serait presque cru un matin de noël, elle savait pourtant que ce cadeau ne pourrait pas être extraordinaire et tiendrait surement de la catégorie où l’attention et le geste comptent beaucoup plus mais elle savait quand même que cela lui ferait plaisir. Alors l’impatience mêlée à l’excitation la rendait active. Avec un chiffon et du détergeant elle aurait peut-être même fait les poussières de la salle. Garder cette enthousiasme pour chez elle pourrait aussi être une bonne idée, se dit la jeune femme qui pensait au grand ménage qui aurait dû depuis longtemps avoir lui dans son appartement mais d’ici là, l’ancienne Ferguson savait qu’elle se planterait simplement dans son canapé. C’était aussi ça de vivre seule, il n’y avait personne pour lui secouer les puces, un bon comme un mauvais côté de la vie en solitaire. En attendant une réponse, la brunette fourra ses mains dans ses poches et se dandina d’un pied sur l’autre.

« Je peux avoir ma surprise hein dis ? »

Insista légèrement l’étudiante tout en rigolant légèrement. Elle ne dit soudainement qu’elle ignorait si Zac avait de la famille, autre que Serena, des frères ou des sœurs, si ses parents étaient toujours en vie et leur localisation dans la ville. Comme il n’en parlait pas, la brunette imaginait facilement qu’il soit une sorte d’orphelin mais cela ne voulait absolument rien dire. Comme Dylanne agissait comme cette petite sœur un peu casse pieds, elle se demandait si le professeur était capable d’interpréter cela de cette façon ou s’il pensait simplement qu’elle était déranger ou totalement lunatique. C’était effectivement un point sur lequel l’étudiante ne s’était jamais penchée réellement. Elle trouvait cela déplacer comme question, surtout si la réponse était triste et de façon général elle n’était pas une inquisitrice, ce que Lynn apprenait c’était ce que les gens lui disait. Evidemment il y avait des cas particuliers, on pose tous des questions, mais dans une cité envahis par la guerre, certaine ne devaient pas franchir vos lèvres. Toujours souriante et bougeante, la brune attendit une réponse ou une réaction de Zac.

Assis aux cotés de Dylanne, j’attendais tranquillement que les deux personnes restante dans la salle finissent leur entraînement et partent en direction des vestiaires pour se doucher et se changer. L’un d’eux, était un jeune d’une trentaine d’année plus ou moins et possédait une musculature impressionnante. Il était l’un de mes premiers clients à être venu dans ma salle lors de son ouverture, et il était présent tout les jours, pendant deux ou trois heures environ. A me demander si ce dernier avait réellement un emploi sur le coté et comment il faisait pour programmer les deux. Le plus important, c’était qu’il était un bon client et qu’il faisait de son mieux pour aider les autres dans la salle, leur prodiguant des conseils de son expérience personnelle.
Le second, était un jeune adulte, la vingtaine environ, et commençait doucement la musculation depuis quelques mois. Il progressait assez bien et il venait entre deux et trois fois par semaine. Il avait un bon sens de l’observation et faisait généralement tout comme le premier, lui demandant ci et là des conseils. Cela m’arrangeait car je pouvais m’occuper d’autres choses en même temps sur le coté, voir d’autres personnes qui avaient besoin de moi ou encore m’étaler sur la gestion de ma salle. Chose pas très plaisante en soit dans mon travail mais j’étais obligé d’y passer si je voulais que cette belle aventure continue, et le plus longtemps possible.
Après quelques minutes à entendre, les deux personnes s’en allèrent vers les vestiaires tout en nous saluant et c’est alors que notre petit travail de rangement, auquel s’était proposé la jeune brune, allait commencer. Me redressant sur le tabouret haut, je m’étirais longuement avant de descendre de mon perchoir et de me tourner vers la jeune femme. La tête ailleurs, j’en profitais alors pour l’attraper par la taille et la soulever de son tabouret avant de la reposer au sol en souriant, lui indiquant que tout était prêt maintenant et qu’on pouvait y aller. Sa mine d’incompréhension qui s’installa sur son visage pendant les premières secondes me fit doucement rire car elle appuyait vraiment le fait que je venais de la sortir subitement de ses pensées.

Lentement, tout en souriant doucement, je l’entrainais alors en plein milieu de la salle de musculation tout en regardant autour de nous le matériel qui avait besoin d’être rangé. Il y avait ci et là plusieurs poids qui n’avaient pas retrouvés leurs socles de rangement, pareil pour les barres de développés couchés, et il restait dans un coin quelques tapis d’abdos. Ce n’était pas bien méchant, même si nous devions faire par la suite un petit tour à la mezzanine au dessus, je me disais bien qu’il ne devait pas y avoir grand-chose à ranger. Me retournant vers la jeune femme, je lui expliquais alors brièvement où chaque chose aller et c’est alors que je commençais à prendre des barres qu’elle s’exécuta, fit de même et m’imita dans la tâche. La laissant alors libre de ses mouvements et de ce dont elle avait envie de ranger en premier, je partis en direction des machines qui étaient encore chargées par des poids pour les libérer, rangeant ainsi ses derniers à leur place, permettant de retrouver une salle propre et en pleine possession de ses attributs et de son matériel. Un petit silence s’installa entre nous alors que nous rangions tranquillement tous ce que nous trouvions et c’est à ce moment là que j’entendis la voix de Lynn. Posant mon regard sur elle, je souris avant de regarder autour de moi et d’évaluer les choses. Nous avions fait le plus gros, tout avait l’air bien à sa place. Il ne nous restait plus qu’à vérifier ce qui se trouvait en haut et tout serait parfait. M’avançant vers elle, je me mis à sa hauteur avant de lui répondre.

« On en a fini avec ce coin. Il reste plus que la mezzanine et après on aura tout fait. Vu que je n’ai pas eu d’entrainement au combat mise à part avec toi, il n’y aura rien à ranger dans l’autre salle. Aller, allons-y et oui tu auras ta surprise juste après. »

Lui répondis-je alors en souriant avec un petit clin d’œil, amusé de la voir ainsi. Pourtant, la surprise n’était pas quelque chose de vraiment formidable. Loin de là même. Cela me faisait alors légèrement peur. Peur qu’elle soit déçue, qu’elle se fasse de trop grandes idées. Enfin, nous verrons bien. Ceci n’était qu’une petite marque d’attention et d’affection que j’avais à son égard et j’espérais du moins qu’elle le voit quand même. Repoussant tout ça dans un coin éloigné de ma tête pour quelques petites minutes, j’entraînais alors la jeune femme dans la salle en hauteur et une fois arrivé, fis rapidement le tour des vélos et tapis roulant. Tout était à sa place et il n’y avait rien de débranchés ou cassés. Combien de fois j’avais du réparer un fil déconnecté ou encore une pédale cassé ou un tapis déchiré. Les gens ne faisaient pas assez attention au matériel. Ils s’en fichaient, rien n’était à eu. Mais bon, ce n’était pas une excuse pour faire autant de dégât. Par chance, aujourd’hui il n’y avait rien. Je me tournais donc vers Dylanne tout en lui souriant.

« Tu as de la chance, il n’y a rien d’abimé aujourd’hui tu n’auras donc pas à faire la manutentionnaire. » lui dis-je en riant doucement. « Allez, redescendons. »

Je lui emboitais le pas alors que nous arrivâmes devant le bar auquel nous nous installâmes histoire de souffler un peu. Le rangement avait été vite fait et bien fait de surcroit, et j’étais content que la jeune étudiante m’ait proposé son aide.

•• I'mliving a **nightmare**

Les premiers mots que Zac prononça firent se soulever le cœur de Dylanne mais elle redescendit bien vite de son nuage, ils n’en avaient fini qu’avec une partie de la salle. Le jeune homme précisa tout de même que la demoiselle aurait bien assez vite sa surprise et la brune n’afficha donc aucun air de déception ou autre du même genre. Elle garda son sourire joyeux et suivit son professeur à l’étage. La mezzanine était un lieu ou l’ancienne Ferguson ne mettait quasiment pas les pieds et elle découvrait ainsi plus ou moins l’endroit. Comme elle l’avait dit plusieurs fois, elle n’était pas une véritable sportive, elle venait à la salle d’entrainement surtout pour passer ses nerfs et se défouler, elle ne se musclait pas ou ne cherchait pas à perdre du poids, alors pour elle, toutes les machines étaient semblable à des instruments de torture. En temps même ils avaient parfaitement leur place à Volusia, c’était certain. Docilement donc, elle suivit Zac à l’étage et le regarda examiner l’endroit, déterminant la charge de travail qu’il leur restait.

Au sourire qu’il lui adressa, Lynn comprit avant même qu’il ne le dise qu’elle avait de la chance. Il lui avait effectivement semblé que rien ne choquait près des machines et le brun le lui confirma en déclarant qu’il n’y avait rien à faire ici et qu’ils pouvaient retourner au bar. La brunette ne se fit pas prier et trottina jusqu’en bas des marches et au comptoir. Elle se sentait d’une humeur bien plus joyeuse ces dernières minutes. Les dernières paroles un peu moralisatrices de son ami lui avait fait du bien. C’était vrai que cet entrainement n’avait pas démarré sur les chapeaux de roue mais la fin était somme toute appréciable, et le brun en la rejetait pas simplement parce qu’elle était parano, au lieu de ça il avait un cadeau. Aussi petit ou insignifiant soit-il cela restait un cadeau.

En posant de nouveau ses fesses sur le siège haut, Dylanne avait des les yeux cette petite étincelle du travail accompli. Elle avait après tout de même survécut à ce premier entrainement des plus cahoteux, puis elle avait même aidé au rangement de la salle. Son ego et sa conscience étaient ainsi satisfait et peut-être que cette nuit les cauchemars seraient-ils moins puissants, moins effrayant. L’étudiante en faisant déjà moins depuis quelques temps. Elle posa ses coudes sur le bar et mit son menton au creux de ses paumes. La brunette ne voulait pas faire une nouvelle mention de la surprise pour ne pas avoir l’air d’insister méchamment. Il lui arriver aussi de se lasser toute seule de son attitude d’enfant. Il fallait dire qu’elle devait tout le temps se montrer adulte, ce qu’elle était par ailleurs, mais lâcher la pression parfois ne faisait pas de mal. Il fallait juste ne pas en abuser pour en profiter encore pleinement la fois d’après.

« Rassure-moi ce n’est tout de même pas tous les jours aussi facile ? »

Dylanne parlait bien sur du rangement, parce qu’honnêtement elle ne s’était pas tué la santé à remettre des poids sur leurs socles et des tapis au bon endroit. Pour ça elle voulait même bien se faire engager pour ne faire que le rangement. Ce serait aussi une bonne excuse pour ne pas le faire dans son propre appartement, mais il manquerait probablement à la demoiselle la même rigueur que pour un entrainement sportif régulier. Elle pouvait s’infliger bien des souffrances et montrait même une certaine résistance mais il ne fallait pas non plus trop lui en demander. Cela aussi, on l’avait beaucoup reproché à l’ancienne Ferguson dans son adolescence, Henri n’avait eu aucune patience et il savait faire entendre raison à une personne qui ne partageait pas son avis. Son père avait toujours eu des arguments frappants. Pour ça et pour d’autre raison, Lynn refusait donc de se forcer à quoi que ce soit. Elle avait comme tout le monde des obligations mais principalement, la jeune femme ne se donnait la peine de faire que ce qu’elle voulait bien. Elle se dit alors que c’était aussi une des raisons pour laquelle, elle s’était braquée au début de l’entrainement. Enfin c’était passé maintenant et la brunette et Zac étaient de nouveau sur un bon pied.

« Quoi qu’il en soit je suis contente de d’avoir aidé, ça fait du bien de se sentir utile. »

L’étudiante ne disait pas cela pour se faire plaindre ou retomber dans la déprime, c’était simplement vrai. Elle n’aimait pas dépendre de quelqu’un mais cela ne l’empêchait pas de vouloir rendre service. Au fond de son cœur, Lynn savait qu’elle devrait éternellement faire ses preuves dans ce clan, dans l’imaginaire collectif elle serait toujours une Ferguson. Qu’importe le nombre de fois où elle mettrait sa vie en jeu pour les Attwood, qu’importe le nombre de fois où elle agirait dans l’intérêt de sa nouvelle famille. Son étiquette de traitre lui collerait à la peau, et honnêtement la brune ne niait pas que dans la position inverse, elle aussi de méfierait, c’était humain. Mais de fait, la demoiselle aimait montrer de la bonne volonté à son intégration, elle ne pourrait pas toujours compter sur les appuis de Zac ou Sasha. Ce n’était pas grave depuis le temps, elle avait apprit à accepter son destin, aussi sombre soit-il. Elle offrit cependant un sourire à son ami et attendit une réponse de sa part. elle savait déjà part avance qu’il la rassurerait sur sa place au sein du clan, il était doué pour ça, comme si c’était sa mission à lui. Cette penser étira un peu plus le sourire sur les lèvres de la jeune, femme, elle était si douée pour faire travailler son cerveau et se prendre la tête.

La chance était peut-être de notre coté aujourd’hui. Ou alors je ne saurai dire ce qu’il se passait réellement autour de nous. Tout d’abord, un entrainement qui commença mal avant de s’améliorer et de ce finir sur les chapeaux de roues. Puis un petit verre entre amis tranquillement assis au bar avant de recevoir l’aide de la brunette pour le rangement de la salle. Un rangement qui se fit assez vite puisque pour la première fois depuis des mois, il n’y avait pas grand-chose de dérangé. Après avoir bien rangé les quelques altères et autres tapis d’abdos qui trainaient ci et là dans la salle de musculation, j’informais la jeune femme qu’il ne nous restait plus que la mezzanine à vérifier avant que tout soit parfaitement mis en ordre.
Mais pourquoi tout remettre en ordre alors que le lendemain tout allait être à nouveau dérangé ? Ce n’était simplement qu’une question de respect pour mes clients. Rien d’autre. Si ça ne tenait qu’à moi, parfois, je laisserai tout dans l’état et rangerai qu’une fois de temps en temps. Mais je ne le pouvais pas. D’une part, parce que je considérais ça comme un respect à avoir envers les clients qui payaient pour venir s’entraîner dans une salle, avec de bonnes conditions et de bons matériel, mais d’autre part aussi parce que cela me permettais de vérifier au jour le jour la dégradation du matériel et pouvoir alors prévoir l’achat supplémentaire de nouveaux matériels. Respect et gestion donc, en quelque sorte.
Je n’étais pas ce qu’on pouvait considérer comme un maniaque. Loin de là même. J’avais un juste milieu et j’aimais quand même évoluer dans un endroit rangé et propre. S’était bien plus agréable que de tout voir au sol et de devoir zigzaguer entre le matériel.

Ayant finalement fini le rangement, c’est en souriant que j’annonçais à Dylanne que nous pouvions retourner au bar et que tout était bien en ordre. Comme je le lui avais dit plus tôt, elle avait de la chance aujourd’hui, il n’y avait eu pratiquement rien à faire. Suivant son rythme enjoué, je descendis les escaliers deux à deux et m’installa à ma place fétiche, juste derrière le comptoir tout en regardant la jeune femme. Je soupirai lentement, tout doucement pour relâcher un peu la « pression » et détendre un peu mes muscles avant de me rasseoir sur le tabouret haut et poser mes mains sur le comptoir. Comme toujours, mes yeux se baladèrent sur la salle, juste derrière la brunette, vérifiant une dernière fois que nous n’avions rien oublié, puis mon attention se posa entièrement sur Dylanne qui était encore présente avec moi. ses lèvres bougèrent et sa voix résonna doucement à mon oreille, je me mis doucement à rire en entendant sa question

« Je te rassure alors, c’est rarement comme ça. Avec tout ce monde qui foule le sol de cette salle tout les jours, il y a souvent beaucoup plus de matériels non rangés ou encore abimés et laissés dans un coin. C’est pour ça que je dois faire tout les soirs attention à ce qu’il s’est passé dans la journée. On ne sait jamais, il peut y avoir des choses à changer. Mais comme je te l’ai dit plus tôt, tu as eu de la chance aujourd’hui. »

Répondis-je en souriant et en riant doucement. Elle avait raison de poser la question. A voir comme cela, le travail n’avait pas vraiment l’air fatiguant. Mais bon, ce n’était pas tout les jours comme ça. Rester debout toute la journée, aller d’un endroit à l’autre, s’occuper des clients, faire des commande, s’entraîner un peu et entrainer les élèves avant de tout ranger… les journées étaient souvent longues et assez fatigantes. Mais je ne me plaignais pas, bien au contraire. J’avais choisis cette voie, ce travail et celui-ci me plaisais grandement. Je me sentais utile et travaillais dans mon environnement. Même si cela s’avérait parfois dur.

« Et je suis content et te remercie de t’être proposée pour m’aider un peu en cette fin de journée. C’est rare que les clients daignent parfois donner un coup de main. Rare, pour ne pas dire inexistant. Je ne leur demande pas de le faire de toute façon. Ils payent un service et je suis là pour rendre ce service. Mais merci, vraiment. »

Depuis que j’avais ouvert ma salle, je crois que les seuls personnes qui avaient pu m’aider pour ranger au début étaient les habitués, des membres important du clan qui restaient à l’époque jusqu’à la fermeture. Maintenant, il n’y avait plus grand monde mais cela ne me dérangeais pas. Ce qui me dérangeait un peu dans la phrase de Dylanne était la fin de celle-ci. « Cela faisait du bien de se sentir utile. » Je grimaçais légèrement à l’entende de cette phrase et en comprenant le sous entendu qu’il y avait la derrière. Bien sûr, je comprenais ce qu’elle pouvait ressentir, elle qui était encore et toujours catégorisé comme La Traitre à son Clan. Cela ne devait pas être facile à vivre et les autres devaient certainement le lui faire rappeler. Même si elle avait l’air d’être forte, psychologiquement cela devait la toucher. Mais j’étais là pour elle, et puis il y avait Sasha aussi. Elle avait des appuis de taille de son coté et ne devait pas écouter les dires des autres personnes qui ne la connaissaient pas et qui se permettaient de juger sur des choses qu’ils avaient plus ou moins entendu.
N’aimant pas trop voir le chagrin sur son visage, je me rappelais alors la petite surprise, le petit cadeau sans valeur que je lui avais promis quelques minutes plus tôt. La voyant tout de même sourire, je me levais et fis le tour du comptoir avant de me poser debout vers elle. Doucement, je me penchais vers elle et, attrapant son menton d’une main, déposa un tendre et long bisou sur son front. Tel un grand frère qui voulait rassurer et protéger sa petite sœur. Les secondes passèrent et je me reculais enfin avant de me poser à ses cotés en souriant légèrement. C’était ça, ce petit cadeau. Un petit geste de tendresse pour la rassurer et lui montrer que j’étais là pour elle quand elle en avait besoin.

•• I'mliving a **nightmare**

Dylanne pouvait un peu parader après le compliment que venait de lui faire Zac. Alors comme ça les rangeurs ça ne courait pas les rues de ce côté de Volusia. Ce n’était pas étonnant, un combattant ce n’est organisé que dans le mouvement de son corps le plus souvent. Et puis ici, ils étaient clients et payaient pour un service et celui-ci comprenait le fait que la salle de gym soit entretenue par ses employés et non par eux. C’était un peu logique alors. Mais pour Lynn c’était normal d’aider. Dans son éducation, l’ancienne Ferguson avait apprit que c’était le rôle de la femme que de soutenir et tout faire pour aider son mari. Non que la jeune femme prenne le brun pour tel mais en tant que professeur il représentait l’autorité et elle devait donc s’y soumettre. Un défaut de fabrication dirons-nous. Dans le même temps, l’étudiante ne pouvait pas renier toute son éducation, sa mère avait toujours été une femme soumise et obéissante, c’était d’abord dans cette optique qu’elle avait été élevée. Trouver un bon mari, donc un bon tueur selon Henri, lui faire des enfants et surtout un garçon pour transmettre le nom et la charge de la guerre, être à la maison lorsqu’il rentre et lui préparer sa soupe. La parfaite femme au foyer en somme. Alors évidemment même après être devenue un petit soldat à la solde de son père, Dylanne gardait ce côté obéissant. Un paradoxe quand on savait comment tout cela avait fini.

« Mais non c’est normal de rendre service. »

Répondit l’étudiante en gardant son sourire mais comme elle s’en doutait sa phrase n’avait pas véritablement plu à son ami. Pourtant elle ne pensait pas à mal en disant cela. Lynn aimait participer et apporter quelque chose aux gens qui l’entouraient. Se sentir utile sans avoir l’opposé de se sentir exclue. Depuis le temps qu’elle était chez les Attwood ce n’était plus le cas. Même si tout le monde ne se montrait pas aimable, que l’on murmurait encore à son passage, on ne la laissait pas pour autant de côté. Lors d’une rixe on venait la chercher pour participer. C’était un énorme progrès. Et surtout appréciable. Réfléchissant ainsi, la brunette fut relativement surprise par la soudaine proximité de Zac. Il était très près, non que cela n’ait jamais été le cas mais Lynn n’aimait pas lorsque ce cela arrivait par surprise. Elle le regarda attendant un mouvement, un geste ou un mot de sa part. Son cadeau peut-être.

Soudain il s’empara de son menton pour relever son visage. Le cœur de la demoiselle s’emballa comme prit dans le rouleau des vagues. Elle pouvait sentir les cognements dans ses tempes tant l’anticipation de ce qu’il pouvait faire à cet instant la faisait se sentir mal. Lentement il se pencha vers la demoiselle estomaquée. Lynn ouvrit de grands yeux avant de connaître la sensation des lèvres de Zac sur son front. Il y avait un savant mélange de tendresse et de douceur ainsi qu’un peu de force dans ce baiser qui s’éternisa. La brunette ne chercha pas à faire le calcul du temps qui s’écoula durant ce moment privilégié. Les larmes lui montèrent aux yeux. Ce n’était pourtant rien, un geste insignifiant mais que personne n’avait eu pour l’ancienne Ferguson depuis des années. Seul Devon avait pour habitude de l’embrasser de la sorte. Avant de partir, pour lui dire bonne nuit, des fois simplement pour esquiver une question ou pour la faire taire, lorsque Dylanne le harcelait de parole. Un immense sentiment de nostalgie et de tristesse l’envahi au même moment que la joie. Comme si elle retrouvait un grand frère mais avec le remord de n’avoir rien pu faire pour le vrai. Mais cela restait un ressentit, rien ni personne ne pourrait jamais prendre la place de Devon même en plaçant un autocollant avec le visage d’un autre sur les photos.

Zac fini par reculer et encore sous le choc provoquer par ce baiser, Dylanne ne réagit pas tout de suite mais il ne fallu pas bien longtemps à la jeune femme pour se tourner et passer ses bras autour du torse du brun. Elle se moquait bien à ce moment là de qui pouvait les voir ou d’une caméra de surveillance, il y avait de la reconnaissance dans son acte et un peu d’amour aussi. Tout ce qu’il y a de plus platonique mais signifiant tout de même. La brune se retint de ne pas pleurer et décida de ne penser qu’au bien que lui faisait cet échange. Elle se hissa sur la pointe des pieds et approcha ses lèvres de l’oreille de son ami pour lui murmure ce simple mot. Elle lui faisait confiance quant à la signification, il devinerait de quoi l’étudiante parlait.

« Merci… »

Se fut à son tour de s’écarter cette fois. La combattante se remit correctement sur ses pieds et essuya une larme qui perlait au coin de son œil. Elle avait comprit que ce baiser était la petite surprise que Zac avait mentionné et cela ne représentait pas grand-chose pour le commun des mortel. ‘Mais pour moi’ pensa Lynn avec un mince sourire sur les lèvres. Cette petite séquence émotion lui donnait l’impression d’être mise à nue, comme si d’un claquement de doigt le brun avait pu comprendre qui elle était dans toute sa complexité et qu’il avait comblé ce vide qui la remplissait depuis si longtemps. Bien sur il faudrait encore beaucoup de travail pour que l’ancienne Ferguson mène un jour une vie normale, jamais elle ne guérirait de certaine blessure mais elle pourrait certainement vivre plus facilement avec dans le futur. Pour le moment ce ne serait que de petits pas à l’allure d’un escargot mais Lynn pourrait être heureuse un jour, pas comme tout le monde mais à sa façon.

« Bon il faudrait que je songe à me rentrer moi…je ne voudrais pas non plus que tu te fasses gronder par ta femme à cause de moi. »

Fit la demoiselle avec un brin d’humour et un sourire. Elle tentait de chasser le reste des pleurs qui menaçaient de tomber en cascade de ses iris bleus. Rien de grave puisque ces larmes n’avaient rien à voir avec la tristesse mais la jeune femme souhaitait un visage neutre pour regagner son appartement. Elle se regarderait peut-être son album photo d’enfant et allumerait une bougie pour l’âme de son aîné. Zac était véritablement un ami en or.

« Normal oui peut être mais en rien obligatoire. Et c’est pour cela que je te remercie. »

Répondis-je alors avec un léger sourire. Depuis que j’avais ouvert la salle, que très peu de personne, hormis Serena, était venue m’aider pour les rangements du soir. De toute façon, cela ne me posait pas de problème puisque je savais à quoi m’attendre et que je ne m’attendais pas à une aide extérieur concernant mon propre travail. Je vendais un service et des prestations dans le domaine sportif et s’était à moi qu’incombait la tâche d’offrir à mes clients toutes les prestations dû à l’activité. C’est pourquoi cela ne me dérangeais pas ni me venait à l’esprit de demander de l’aide à mes clients. Mais s’ils venaient proposer, je ne pouvais refuser.

La regardant avec tendresse, je me rapprochais d’elle et m’empara doucement de son menton avant de déposer mes lèvres sur son front. Son regard d’incompréhension et de stupeur me fit hésiter l’espace d’une seconde, cependant je lui avais promis un cadeau et je me devais de le lui offrir. Allait-elle apprécier ? Je n’en savais rien, mais je ne reculais pas pour autant. Si elle trouvait cela trop déplacé elle savait quoi faire pour me repousser. Bien sûr, je me sentirais quelque peu mal par la suite si cela devait arriver mais je me devais de lui offrir ce cadeau. Après tout, Lynn était quand même assez seule dans ce quartier. Il lui restait toujours l’étiquette de la traitre. Même si je l’avais accepté, beaucoup ne l’avait pas fait. Elle devait se sentir alors seule par moment et je voulais alors lui montrer que j’étais là pour elle, qu’elle pouvait toujours avoir des moments de tendresse et d’affection.
Les secondes passèrent avant que je ne me recule finalement, souriant doucement. Regardant la jeune femme je pu lire un mélange d’émotion et de stupeur encore par tout ceci et je fus content de voir que mon « cadeau » lui avait fait plaisir. Ses yeux ne pouvaient dire le contraire. Alors que des larmes se formaient dans ses prunelles on pouvait aisément voir des étoiles briller, signe de reconnaissance. Reculant doucement, je fus cette fois surpris de voir la jeune femme venir à moi et me serrer dans ses bras. L’effet de surprise dura quelques secondes, le temps que je prenne conscience de ce qui se passait, avant que je ne ferme mes bras dans son dos pour lui rendre ce petit câlin. Quelques nouvelles secondes passèrent, puis la jolie brune se hissa sur la pointe des pieds avant de murmurer un tendre « merci » à mes oreilles. Souriant, je la laissais se reculer et m’assis sur le tabouret haut à ses cotés avant de lui tendre un mouchoir. Elle ne pouvait pas me cacher ses émotions et elle savait que cela ne me dérangeais pas de le voir.

« Ne me remercie pas. C’est tout à fait normal »

Lui murmurais-je alors tout doucement en restant à ses cotés. Pourquoi murmurer alors qu’il n’y avait personne et que personne ne nous entendait ? Je ne savais pas trop mais je ne voulais pas non plus gâcher ce petit moment d’émotion et de tendresse en parlant à voix haute, et voulais qu’elle se remette doucement de tout ceci. Je ne pouvais réellement comprendre ce qu’elle avait du endurer depuis tout ce temps. Je ne pouvais réellement comprendre le choix qu’elle avait fait pour nous rejoindre et ses motivations. Mais je pouvais comprendre son manque et son besoin de tendresse et d’émotion. Ce besoin de trouver une épaule sur laquelle pleurer ou se confier. Le besoin de trouver une personne qui pourrait la comprendre et l’accepter telle qu’elle était.
La regardant toujours, je l’écoutais alors tout en me relevant et en souriant avant de rire légèrement sur sa phrase. Oui Serena risquait de se faire un peu de souci quand à mon léger retard mais elle ne se fâcherait pas. Elle comprendrait sans aucun doute tout ceci.

« T’inquiètes pas pour moi ma belle. Allez, rentrons. Tu veux que je te dépose ? »

Demandais-je alors en attrapant mon sac de sport et en la regardant, attendant qu’elle se relève à son tour.

•• I'mliving a **nightmare**

Dylanne n’avait pas relevé le fait que Zac n’attendait pas de remerciement pour son cadeau, qu’il trouvait cela normal, il était bien le seul et il n’imaginait même pas le dixième de la portée de son acte sur la demoiselle mais elle se garderait bien de lui en parler. Au lieu de cela elle essuya ses larmes avec le mouchoir qu’il lui tendait. Encore une fois, heureusement qu’elle ne s’était pas maquillée pour cet entrainement parce que sinon l’étudiante aurait affiché un drôle de masque à son ami et professeur, cela aurait été encore plus pathétique que ça ne l’était à l’instant. Son cas était véritablement désespéré mais elle savait maintenant par ce baiser échangé que malgré cela et bien qu’ancienne Ferguson elle aurait toujours des appuis de ce côté de la ville. Un soulagement en soi. Et pour revenir sur une note un peu plus joyeuse que l’inventaire de ses malheurs qui attendaient d’être réparés, Lynn avait fait une petite pointe d’humour concernant le fait qu’elle devait retrouver son appartement et le brun les bras de sa femme.

Sans surprise, le sportif lui annonça qu’il n’y avait pas de souci à se faire pour lui. La jeune femme aurait pu s’en douter oui, elle ne connaissait encore que peu Serena mais elle transpirait la douceur par tout les pores de sa peau, elle ne l’imaginait absolument pas combattante ou collant une raclée à quiconque. Et quitte à être en retard, Zac se proposa de la raccompagner jusqu’à chez elle. Dylanne se pinça les lèvres car elle savait déjà qu’elle répondrait non à cette proposition. Elle ne voulait pas que le jeune homme se sente obligé de lui servir d’escorte à chaque fois qu’ils étaient tous les deux, surtout en ayant admis un retard. C’était une mauvaise habitude et Lynn avait depuis longtemps l’habitude de prendre soin de sa personne toute seule. Elle avait vécue longtemps sans dépendre de personne et elle espérait bien que cela continuerait, de plus Zac n’était pas son petit-ami, il n’avait donc pas ce genre de devoir envers elle et les voisins pourraient se mettre à jaser. Ce qui n’arrangerait en rien la réputation de l’étudiante.

« Non ça ira merci, je ne suis pas loin et ça te ferait faire un détour c’est idiot ! »

Bien sûr, la demoiselle ne voulait pas que le brun prenne mal ses paroles. Ce n’était pas méchant et elle ne lui disait pas qu’il était stupide mais elle avait clairement le besoin de se retrouver seule dans l’air du soir. Prendre une grande goulée d’air et évacuée toute les émotions de l’après-midi. Il lui fallait un moment pour décompressé avec de retrouver son appartement. Et ce sas serait le trajet à pied jusqu’à son immeuble. Elle conserva tout de même son sourire de façon à montrer qu’elle appréciait la proposition. Mais il valait mieux pour tous les deux que leurs routes se séparent là pour aujourd’hui. Les joues rosées et le cœur battant de Lynn lui disait qu’elle prenait la bonne décision en gardant ses distances à ce moment précis. Le moment qu’ils venaient de partager était magnifique, à la limite du merveilleux d’un conte et pour ne rien au monde l’étudiante ne voudrait le gâcher en franchissant une certaine limite de complicité. Elle se releva en claquant dans les mains, ses yeux couvaient encore quelques larmes qui menaçaient de tomber mais rien de bien grave.

« Bon je vais chercher mon sac et puis je te libère … »

Lynn fila dans les vestiaires où elle avait laissé son sac dans son casier pour ne pas être encombrée durant le rangement. La brunette en profita aussi pour s’assoir une minute sur un des bancs et reprendre un peu ses esprits. Elle chassa ses dernières larmes et s’empara de ses affaires. Elle n’arrivait pas à faire cesser les battements frénétiques de son cœur et avait presque l’impression qu’elle pouvait défaillir d’un moment à l’autre mais avec de la concentration cela pourrait attendre d’être totalement à l’abri des regards. Son sac sur l’épaule, celle que l’on surnommait la traitre retourna dans la salle principale près de la sortie pour retrouver son ami. Elle hésita à moment à s’approcher de lui pour lui dire au revoir mais elle attendit simplement d’être dehors pour inhaler profondément dans l’air de la nuit tombante. Quand Zac eut tout verrouillé, Lynn fit un pas en arrière pour commencer à s’éloigner. Elle avait peur de froisser son ami mais elle avait eut assez d’émotion forte pour la soirée et une accolade se transformant un câlin en pleine rue ne serait pas du meilleur effet.

« Alors à plus tard ! »

Fit l’étudiante avec un signe de main, tout en continuant de s’éloigner. Elle attendit une dernière réponse avant de tourner les talons et de courir les quelques rues qui séparaient la salle de gym à son immeuble. Rares étaient les fois où Dylanne était aussi contente de rentrée chez elle. Se débarrassant à la hâte de ses chaussures, elle lâcha son sac dans le couloir pour aller s’affaler sur son canapé. Elle prit l’ours en peluche qui trônait sur le rebord dans ses bras pour le serrer contre son cœur et dissimuler un sourire. Elle ferma les yeux et se repassa tout l’entrainement dans sa tête sans oublier le baiser sur son front. C’était une réaction de gamine mais la jeune femme n’en avait rien à faire, d’accord Devon lui manquerait pour toujours cependant Zac faisait un très bon remplaçant à son propre niveau…

Je souriais légèrement tout en restant aux cotés de Lynn alors que nous venions d’échanger un petit moment de tendresse et de douceur, un petit câlin qui ne signifier pas vraiment grand-chose et qui pouvait être interprété de différente manière mais qui voulait simplement dire, pour ma part, qu’elle avait un appui et qu’elle pouvait à tout moment compter sur moi. Sa nouvelle vie au sein de notre clan n’était pas quelque chose de facile pour elle et commençant à la connaître de plus en plus je pouvais sans conteste savoir qui elle était au fond d’elle et voir toute la bonté et la sincérité dont elle faisait preuve avec nous. De plus, la tristesse qui émanait de son beau visage de temps en temps me touchait réellement et je ne voulais pas qu’elle reste seule dans son coin. Je ne voulais pas qu’elle se sente seule parmi nous et mise de coté. Elle était une fille adorable et plein d’envie et je voulais la hisser à nos cotés, en faire un membre à part entière. Qu’importe son passé, l’important était son envie aujourd’hui d’être avec nous.
C’est pourquoi, aussi naturellement que possible, je m’étais avancé vers elle et avais déposé sur son front un long et tendre baiser. Je voulais qu’elle comprenne parfaitement qu’elle avait un appui de ce coté de la ville et qu’elle ne serait désormais plus seule. Qu’elle pouvait compter sur moi. Je n’imaginais pas vraiment l’impact que ce geste, aussi simple soit il, aurait pu avoir sur elle. Alors que je me retirais, elle se redressa et encercla ma taille de ses bras tout en se collant contre moi. je fus surpris l’espace de quelques secondes avant de répondre à son étreinte et lui rendre son câlin. Oui, je n’avais pas réalisé jusqu’alors le manque d’affection et de tendresse qu’elle subissait depuis quelques temps maintenant. Et ceci me percuta de plein fouet. Ses remerciements accentuèrent alors ceci et je ne pu que sourire légèrement, peiné mais en même temps heureux que ce petit geste, ce petit moment ait pu la libérer en quelques sortes de ses peines et qu’elle cache que j’étais là.

Lui tendant un mouchoir, je restais à ses cotés tout en la regardant jusqu’à ce qu’elle me dise que nous devrions rentrer, qu’elle ne voulait pas faire attendre Serena. J’en souris avant de rire légèrement et lui proposer de la raccompagner. Bien qu’elle fasse désormais partie du clan, je ne pouvais être sûr que personne n’allait atteindre à sa vie, surtout que certains ne l’aimaient pas du tout. Et je ne voulais pas de ça, surtout pas ici et sur elle. Cependant, elle refusa mon offre en m’indiquant qu’elle n’était pas loin de chez elle et qu’il serait idiot de me faire faire un détour inutile. J’haussais simplement les épaules en entendant cela, ce détour n’était pas vraiment très long et en voiture, cela ne prendrait que deux petites minutes. Enfin bon, je n’allais pas non plus la forcer, si elle n’en avait pas envie alors c’était comme ça. Souriant doucement, j’hochais simplement la tête en signe de compréhension et me releva donc de mon tabouret haut tout en attendant qu’elle fasse de même. Un claquement de main et quelques secondes plus tard, Lynn se releva de son tabouret et tout en souriant, m’annonça qu’elle allait chercher son sac avant de me libérer. Ses yeux brillaient encore, possédaient par quelques larmes rebelles qui voulaient sortir et perler sur ses joues mais je ne relevais pas, ne voulant pas la mettre encore plus mal à l’aise et la laissa donc partir en direction des vestiaires.
Pendant se temps, je fis un dernier petit tour dans la salle, mon sac de sport mis en bandoulière, et monta dans mon bureau pour récupérer les quelques papiers que j’avais reçu dans la journée ainsi que pour débarrasser mon bureau de quelques paperasses inutiles qui traînaient encore ci et là. Une fois rangée, je partis en direction de l’entrée, les alarmes sur les fenêtres et autres portes mises en route, pour rejoindre la jeune femme et sortis donc, refermant derrière moi la porte d’entrée tout en sécurisant définitivement les lieux. Le système de sécurité que j’avais fait mettre dans l’établissement m’avait coûté les yeux de la tête, si bien que pendant quelques mois cela m’étais dur de bien gagner ma vie vu le remboursement que je devais faire là-dessus, mais au moins, il était très performant et personne ne pouvait pénétrer dans l’enceinte de l’établissement. Me retournant alors, je fis face à la brunette alors qu’elle s’éloignait tout doucement. La regardant, sans vraiment comprendre cette gêne et cette distance qu’elle était entrain de mettre entre nous, je lui souris simplement en répondant à son « A plus tard » qui sonnait étrangement bizarre et la laissa s’en allait. La regardant pendant quelques secondes, j’entrais dans ma voiture une fois la brunette sortie de mon champs de vision et démarra la bête.

Laissant le moteur chauffer l’espace de quelques petites minutes, je mis la marche arrière avant de partir sur l’asphalte, faisant hurler le monstre qui tenait lieu sous le capot et partis en direction de chez moi, faisant quand même le petite détour vers l’appartement de la jeune femme. Passant dans sa rue, le bruit du V8 de la vieille américaine résonna contre les bâtiments et je fus soulager de voir la petite lumière de chez elle signifiant sa présence et son arrivé. Avec un petit sourire, j’écrasais la pédale d’accélérateur et partis à toute allure sur les routes de Volusia, arrivant quelques secondes plus tard et quelques litres d’essences en moins, devant chez moi où je garais ma voiture sur la place de parking juste devant l’entrée du garage. Pénétrant dans ma maison, je fermais le tout à clé en posant mes affaires à l’entrée et me dirigea rapidement dans la salle de bain pour retirer toute sueur de la journée avant de me retrouver dans le salon et de me posais dans les bras de ma fiancée, sur le canapé, en souriant. La journée avait été belle et sympathique et j’avais pu découvrir une nouvelle facette de la brunette qui m’avait fait chaud au cœur…

FIN