Attrapant ma bouteille d’eau, je pris une grande gorgée de celle-ci pour me ressourcer et me désaltérer avant de m’essuyer le visage avec ma serviette et de repartir sur le ring. J’avais commencé l’entrainement depuis une petite heure, juste après avoir donné quelques indications à des nouveaux qui venaient s’entrainer en musculation. Le thème était simple ce matin, il s’agissait d’améliorer la défense et les contres attaquent. Savoir parer, esquiver et contre attaquer au bon moment. Des choses essentielles qui améliorait la confiance en soit et qui pouvait rapidement faire basculer un combat en sa faveur, quelque soit les conditions et les désavantages dans lesquels nous nous trouvions. J’en étais la preuve vivante, j’avais plusieurs fois usé de ceci pour me sortir de situation ultra dangereuse et pour retourner un désavantage en ma faveur.

L’entrainement partit donc dans cette direction et je remarquais que même si les choses n’étaient pas très faciles, mes élève se démenaient et faisaient de leur mieux pour y arriver. Savoir bloquer des coups aux bons moments n’était pas chose aisé, il fallait de la patience, du sang froid et un timing pratiquement parfait pour cela. De l’expérience était aussi nécessaire voir même le plus important. C’est pour cela que je ne leur en voulais pas de ne pas tout réussir aujourd’hui. Ce thème de travail allait de toute manière être un thème que nous allions travailler durant les 4 voir 5 prochaines semaines qui arriveraient. Ils auraient donc tout le temps de progresser dans se domaine.
Après avoir bu une grosse gorgée d’eau et m’être essuyé le visage, je remontais sur le ring et fis face à mon prochain adversaire. La règle du jeu était simple, j’étais l’agresseur et ils devaient survivre tant bien que mal aux trois minutes qu’ils allaient passer face à moi. Chacun de mes élèves passaient au fur et à mesure et je commençais doucement à ressentir un peu de fatigue. Bien que j’attaquais, je devais aussi faire attention à leur contre qui étaient pour certain vicieux et pour d’autres assez puissant. Je ne voulais pas prendre de mauvais coups, je tenais encore à ma belle gueule et je ne voulais pas être amoché pour le temps que j’allais passer avec Serena se midi.

D’ailleurs en y pensant je m’autorisais un furtif regard vers la pendule qui ornait le mur, juste en dessous des vitres de mon bureau et aperçus qu’il était presque midi. Une silhouette se dessina derrière les vitres du bureau et, en la regardant, la reconnu de suite. Serena était déjà, le sourire aux lèvres. Elle me fit un petit signe, que je lui rendis d’un signe de tête et la vis partir. Elle allait certainement s’asseoir quelque part dans la pièce, je repris donc l’entrainement là où j’en étais. Les trois minutes passèrent rapidement et c’est avec le sourire aux lèvres que je remerciais mes élèves pour l’effort qu’ils avaient donnés et pour leur présence. Nous fîmes un salut collectif avant de se saluer tous individuellement. Je commençais à ressentir avec cette promo un esprit de famille se créer petit à petit, comme il y en avait dans les grands clubs de combat du pays ou encore les clubs de Jiujitsu du Brésil. Le peu de personne encore présentent dans la salle partir dans les vestiaires, prirent une douche rapidement et quittèrent les lieux. Certains allaient déjeuner dehors, d’autres encore rentraient chez eux avant de partir au travail ou à l’école. Je remontais donc vers mon bureau et, ouvrant la porte, aperçus la plus belle de toute les femmes assise dans mon fauteuil, sourire aux lèvres, m’attendant tranquillement. J’avançais donc vers elle et en me penchant, attrapa ses lèvres avec les miennes et l’embrassa avec douceur et passion pendant quelques minutes. Depuis ce matin, où je l’avais quitté dans notre lit pour aller travaillé, elle m’avait presque manqué.

« Désolé pour la transpiration. Salut mon amour… »

Lui dis-je avec un grand sourire sur les lèvres alors que mon regard se perdait dans ses deux perles azur…

Après avoir laissé les dernières personnes sortir des vestiaires et de la salle, je fermais la porte et me dirigea vers mon bureau où m’attendais, je l’avais vu, ma petite brune adorée. Ouvrant la porte de celui-ci je la vis, installé sur le fauteuil de mon bureau, la tête baissée sur le journal et je la vis m’accueillir avec un grand sourire. Mes lèvres s’étirèrent à mon tour et je ne pu retenir un sourire s’afficher sur mon visage. Faisant quelques pas, je m’avançais vers elle et tout en me penchant, je l’embrassais avec douceur et passion. J’aurai pu rester comme cela pendant des heures, m’amusant avec ses lèvres et sa langue, prenant du plaisir à y gouter, mais je me retirais et la regardais dans les yeux alors qu’elle se relevait. Je m’excusais par la même occasion de la transpiration que j’avais sur le visage et le corps, et me mis à rire en entendant la réponse de ceci. Oui, je savais que ce n’était pas vraiment ce qui la dérangeait dans se monde, mais je savais aussi que ce n’était pas forcément quelque chose de vraiment agréable. Je ressentais sa main se posait sur mon torse alors que mes yeux se perdaient lentement dans les siens. D’un bref mouvement de tête, elle me demande de m’asseoir sur le fauteuil, alors que son sourire ne quittait plus son visage. Je m’exécutais donc et l’attira vers moi, l’assaillant sur mes jambes, enroulant mes bras autour de sa taille.

« Mes élèves ? Oui très sage. Ils se sont même assez bien débrouillés dans l’ensemble, je suis fière d’eux. »

Lui annonçais-je tout en souriant. Oui, je pouvais être fier d’eux. Ils étaient arrivés à faire ce que je leur avais demandé, non sans mal bien sûr, et malgré les défaillances qu’il y avait je sentais qu’ils pouvaient encore bien progresser. La chose n’était pas facile mais je savais qu’ils y arriveraient. Je priais tout de même que d’ici là, rien ne leur arrive. Avec tous ce qui se passait dans cette ville de fou, nous n’étions pas à l’abri d’un accident ou autre chose et de la perte d’un ou plusieurs de mes élèves. Je regardais toujours Serena dans les yeux alors que mes mains se baladèrent doucement sur sa cuisse tout en tapotant faiblement sa fesse. Je me mis alors à sourire en voyant la petite réaction qu’elle eu. Je commençais doucement à me sentir pas très à l’aise du fait de l’entrainement que je venais d’avoir. Je n’aimais pas rester trop longtemps dans cette position, être tout transpirant alors que je ne faisais plus rien. J’envisageais donc de prendre une douche et, bougeant doucement sur le fauteuil, je me relevais tout en tenant Serena et lui annonça.

« Tu m’attends quelques petites minutes ? Je vais prendre rapidement une douche à coté et ensuite je suis tout à toi mon cœur. »

Me penchant une nouvelle fois je déposais un rapide baisé sur ses lèvres, voulant faire naître une certaine envie chez elle et partis rapidement vers la salle de bain. J’avais bien fait de me faire construire une salle de bain privée dans mon bureau. Je pouvais à mon aise prendre une douche et me préparer rapidement et tranquillement. Contrairement aux autres fois, je laissais la porte de celle-ci ouverte, puisque la seule personne présente était Serena, et rapidement entra sous la douche et commençais à me doucher. De cette façon, je pouvais continuer à lui parler.

« Tu as passé une bonne matinée ma puce ? »

Enlevant mes vêtements et le jetant dans la corbeille à linge, j’entrais rapidement dans ma douche et ouvris instantanément l’arrivée d’eau. Très vite, je fis monter la température à un niveau assez chaud et acceptable. D’habitude, j’étais plus du genre à prendre des douches tièdes qui tendaient vers le froid, voir des douches assez froides. Mais là, je voulais me ressourcer et surtout, détendre l’ensemble de mes muscles que j’avais durement utilisé durant l’ensemble de la matinée. Posant mes mais contre le mur en face de moi, je baissais la tête et laissais l’eau couler sur ma nuque et le long de mon dos. La chaleur qui émanait de la pièce commençait à produire l’effet recherché, à savoir, un bien être total et une grande décontraction.

Ne voulant pas laisser Serena seule en m’attendant, je me mis alors à lui parler pendant qu’elle était assise à mon bureau et que je prenais ma douche. Je lui demandais si sa matinée s’était bien passée et elle me répondit qu’elle n’avait pas était top. Elle me disait qu’elle avait héritée se matin d’une dame que tout le monde se refilait dans le centre car elle était exaspérante. En y repensant, elle m’en avait déjà parlé et je savais qu’elle redoutait de passer du moment avec elle, à s’occuper d’elle. Elle n’avait donc pas eu de chance aujourd’hui en ayant à s’en occuper mais il fallait qu’elle voie les choses clairement. Maintenant elle était libre de ne plus l’avoir pendant un petit moment. Je lui fis alors part de cette remarque et attendis sa réponse. Prenant mon shampoing je commençais à me laver les cheveux avec insistance et force puis passa ma tête sous l’eau et me rinça. Je voulais faire vite, tout en prenant mon temps, pour pouvoir rapidement être prêt pour Serena. J’étais encore loin d’imaginer ce qu’elle se préparait à faire.

La tête sous l’eau, j’entendis un petit bruit venant du bureau, à l’entré de la salle de bain mais n’y prêta aucune attention. Je savais que Serena était là et pour moi ce n’était qu’elle qui se déplaçait dans la pièce. Soudainement, sans rien comprendre, je sentis quelque chose me tomber sur la tête. Prenant en main la chose, je mis quelques petites secondes avant de comprendre qu’il s’agissait d’un soutien gorge. Je relevais mes yeux vers la vitre, essayant de voir à travers sans y parvenir, et me demandais ce que Serena était entrain de faire. Je n’eus pas le temps d’ouvrir la bouche que j’entendis ma femme me demander s’il y avait encore de la place pour elle. Cette question me fit sourire instantanément et avant que je n’ai eus le temps de répondre, je la vis me rejoindre, nue, et se coller à moi, souriante comme jamais. Sans réfléchir d’avantage, je la pris dans mes bras et la serra tout contre moi, profitant de ce petit moment d’intimité avec elle, dans un petit endroit bien au chaud. Mes yeux agrippèrent son magnifique regard bleuté alors qu’un sourire s’installait sur mon visage. Cela me faisait extrêmement du bien de l’avoir à mes cotés et d’être avec elle à se moment là. Je ne m’étais même pas douté qu’elle avait voulu venir avec moi pour cette douche, qui allait sans aucun doute se transformer en un moment vraiment très agréable. Me penchant légèrement vers elle, j’attrapais ses lèvres doucement, y déposant dans un premiers temps de petits baisers, avant de devenir plus fougueux et de me mettre à rechercher sa langue. Repoussant une mèche de ses cheveux avec une main, je lui souriais et la serrais dans mes bras.

« C’est de prendre une douche qui t’intéressais ou… autre chose ? … »

Lui demandais-je en souriant, un regard coquin, attendant une réponse de sa part…

Son regard coquin et son sourire en coin en disait long sur ses intentions. Je ne m’étais pas du tout douté de tout ça et de ce qu’elle m’avait préparée mais je devais bien l’avouer, j’étais agréablement surpris par son initiative. Je la regardais tout en souriant avant de la prendre dans mes bras et de la glisser sous l’eau, corps collés l’un à l’autre. Les sensations que nous offraient le fortement de nos peaux l’un contre l’autre, pimenté par la chaleur que nous procurait l’eau qui coulait doucement sur nos corps. En cet instant, je ne pensais à rien d’autre qu’à Serena et au bonheur que je ressentais d’être à ses cotés. Même sans rien faire, simplement être là, dans les bras l’un de l’autre, sous une douche. Je me sentais bien et très heureux. Plus heureux que jamais. Rapidement, des souvenirs me revinrent sur notre rencontre et les sentiments que j’avais commencé à ressentir pour elle. Au départ, elle était simplement une fille avec qui je me sentais bien, qui me comprenais et qui ne me prenait pas la tête. Rapidement cela c’est transformé en une amitié solide, vraiment très solide, si bien que nous avions du mal à passer du temps l’un sans l’autre, avant de comprendre en fait que nous nous aimions vraiment.

Je repensais à tout ceci alors que je la gardais dans mes bras tout en profitant de ce moment. J’avais cependant du mal à me rappeler lequel d’entre nous avait fait le premier pas. Je ne me rappelais pas de tout ça, étais-ce elle ou moi qui avait avoué ses sentiments en premier ? En même temps, à quoi bon savoir, ce qui comptait maintenant, s’était que nous étions ensemble, heureux comme jamais. Je profitais de chaque instant passé avec elle et j’en redemandais. Je savais que dans cette ville, chaque moment pouvait être le dernier et même si je m’efforçais de ne pas y penser, j’y étais tellement plongé que je ne pouvais y échapper. Elle répondit alors à ma question, me sortant de mes pensées et m’avoua, en souriant coquinement, qu’elle était simplement venue là pour prendre une douche. Bien sûr, comme si j’allais croire ça.

« … mais oui, bien sûr… »

Répondis-je en souriant en coin, le regard tout aussi coquin que le sien et joueur. Je savais exactement ce qu’elle pensait faire, et je savais que cela allé me plaire tout autant qu’à elle. J’allais donc me donner corps et âmes à elle et je savais que je n’allais pas être déçu et qu’au contraire, je serrais totalement détendu pour la suite. Se mettant un peu de gel douche sur le corps, elle agrippa mes mains et les posa sur sa poitrine, se massant les seins avant de me laisser faire tout en souriant. Je malaxais alors doucement sa poitrine, avant de me baisser vers ses lèvres, sans quitter son regard, et de l’embrasser tendrement et passionnément. Quittant ses lèvres, je suivis les contours de sa mâchoire avant de lui mordiller le lobe de l’oreille et de revenir chercher sa langue. Mes mains se baladaient pendant se temps là entre ses seins, ses flancs et ses cuisses, effleurant sa peau du bout des doigts, ressentant les frissons la parcourir.

« Deux petites heures… il va sans doute falloir commencer alors… »

Annonçais-je en souriant, attrapant sa main et la faisant descendre jusqu’à mon bas ventre…

Il n’y avait rien à dire. Comme toujours, comme à chaque fois que nous étions ensemble, que je la prenais dans mes bras, je ressentais quelque chose de fort et de puissant s’emparer de moi. Un bien être total. Je ne m’en laissais jamais et je voulais ressentir cette sensation pour toujours. Je savais que s’était avec elle et avec personne d’autre que je pouvais le ressentir. J’espérais aussi au plus profond de moi pouvoir lui faire ressentir autant de sensation et de bien être qu’elle m’en donnait. Cet instant, l’un contre l’autre dans la douche de mon bureau, était quelque chose de nouveau. Nous n’avions jamais fait ça ici et cela m’excitais encore plus. Elle n’était jamais en perte d’imagination et arrivait toujours à me surprendre, quoi qu’elle fasse. Et cela n’était pas qu’uniquement sexuel. Non, cela touchait tout les domaines.

Attrapant mes mains, elle les passa sur son corps avant de me laisser faire, et profita des petites caresses tout en restant collé à moi. J’étalais doucement le gel douche sur son corps si parfait, la massant légèrement en prenant soin de faire naitre le désir et le plaisir en elle. Je voulais qu’elle commence à en vouloir plus, tout comme je commençais à en vouloir plus aussi. Elle me murmura une petite phrase, m’indiquant qu’elle avait tout aussi hâte que moi de commencer les choses ce qui me fis rapidement sourire. Je l’embrassais du bout des lèvres, rapidement, avant de la voir commencer à me masser avec le gel douche. Il n’y avait pas à dire, elle faisait les choses à la perfection et le passage de ses doigts et de ses mains sur ma peau toute chaude créait en moi des sensations extrême de bien être. J’avais de la chance de l’avoir. Doucement, très lentement, mes mains glissèrent le long de son dos, passant sur ses flancs, effleurant sa peau du bout des doigts avant de s’attarder quelques temps sur son bas ventre. Un frisson parcourra le corps de la jolie brune et je la vis fermer les yeux tout en se mordillant la lèvre inférieure. Me penchant alors vers elle j’attrapais ses lèvres avec fureur et l’embrassa passionnément.

« Non non, tu n’es pas la seule… loin de là mon ange… »

Répondis-je à sa petite phrase en souriant. Ses prunelles bleutées descendirent rapidement vers mon entrejambe, accompagnées par ses mains et elle commença doucement à me donner un massage dont elle avait le secret. J’étais conscient d’être le seul à bénéficier de ses talents de masseuse sur cette partie du corps. Heureusement d’ailleurs car je ne sais pas comment j’aurai réagis autrement. Enfin si, je le savais très bien, j’aurai fait un carnage. Mais heureusement pour moi que rien de louche ne se passait à son travail. Je pensais bien que certains devaient essayer de la draguer, s’était normal vu la beauté qu’elle était. Mais je lui faisais confiance et je savais que toute manière, s’il lui arrivait quoi que se soit, elle me le dirait. Revenant à l’instant présent, je profitais donc de ses caresses tout en l’embrassant, passionnément. Mes mains, qui étaient remontées dans son dos, redescendirent rapidement vers ses fesses que je m’empressais de malaxer…

Je commençais à cet instant précis, à perdre totalement le cours du temps. Pour moi, il n’y avait plus que nous deux, Serena et moi, l’un contre l’autre, prenant du plaisir ensemble recherchant l’amour et la passion. Quand elle m’avait appelé le matin même pour me dire qu’elle voulait qu’on passe la pause du midi ensemble, j’étais à cent lieux de me douter qu’il allait se passer quelque chose comme ça. Bien entendu, Serena arrivait toujours à me surprendre, agréablement d’ailleurs, très agréablement.
Collés l’un contre l’autre, nous nous donnions mutuellement de tendres et douces caresses alors que l’eau, bien chaude, coulait toujours sur nous. Je sentais les mains de Serena s’attarder longuement sur mon entrejambe, le stimulant de plus en plus rapidement, m’indiquant qu’elle voulait passer à la vitesse supérieur. C’est alors que je décidais d’y aller plus franchement moi aussi et de moins me retenir. J’écrasais avec forces ma bouche contre la sienne et l’embrassa avec fougue et passion alors que mes mains se baladaient avec enthousiasme sur ses fesses et son entrejambe. Je ressentais des frissons parcourir mon corps et le sien. J’avais l’impression que nous ressentions le même plaisir au même moment et cela m’excitait d’avantage. M’attirant encore plus à elle, elle m’embrassa longuement tout en continuant de frotter son corps contre le miens. Le résultat de ces préliminaires ne se fit pas attendre longtemps. Très vite, je me sentais prêt à venir et à ne former plus qu’un avec elle. S’était ce qu’elle voulait, ce qu’elle avait recherché et ce que je voulais aussi.

Me serrant alors tout contre elle, je quittais ses lèvres furtivement et descendis avec passion sur son cou et sa poitrine que j’embrassais avant de remonter. Mes mains s’attachèrent à ses fesses, si fermes et arrondies, et la décolla du sol la plaçant doucement tout contre ma taille, pénétrant lentement, avec douceur, en elle. Rapidement, je me mis à commencer un mouvement de va et viens, très lent, profitant de cet instant et du plaisir qui s’en dégagea. Par réflexe, elle croisa ses jambes autour de ma taille alors que ses bras s’enroulèrent autour de mon cou. La regardant dans les yeux, le sourire aux lèvres, je l’embrassais tout en continuant mes lents mouvements de va et viens en elle, accélérant par moment avant de revenir à un rythme lent qui faisait naître en nous un bonheur intense. Je sentais la chaleur envahir l’ensemble de mon corps alors que mon rythme cardiaque s’accélérait et que mon souffle était de plus en plus saccadé. L’eau coulait toujours sur nos corps, qui n’en formait désormais plus qu’un, donnant ainsi à la chose une dimension plus érotique. Mes lèvres sur les siennes, recherchant sa langue, je me mis à sourire avant de marmonner son prénom.

« Je… je t’aime mon ange… »

Ce moment, aussi bon fut-il, avait été bien trop court. Cependant, nous étions pressé par le temps et en plus d’avoir eu envie de cela, nous avions aussi envie de passer un moment ensemble, qui ne soit pas purement sexuel. Notre relation n’était pas basé uniquement sur ça, même si de ce coté là, nous prenions à chaque fois un plaisir immense. Mes lèvres sur les siennes, son corps dans mes bras, je continuais rapidement les va et viens que nous avions débuté alors que je sentais son corps se cambrait de plus en plus violemment sous les assauts. Son dos plaqué au mur de la douche, alors que mes mains la soutenaient en agrippant ses fesses, je sentais sa peau frissonner sous l’instant présent et ses lèvres se baladaient de ma bouche à mon cou. Ses doigts s’agrippaient à mon dos et à ma nuque, me griffant de temps en temps. Je souriais à l’idée que quelques marques apparaissent, mais au vue des griffures que je ressentis, il ne devait pas y avoir grand-chose. Après quelques minutes à un rythme rapide et soutenue, si bien que je sentais la respiration de Serena devenir aussi saccadée que la mienne, nous arrivâmes rapidement au septième ciel. Je sentis son entrejambe se contracter en même temps que le mien, et je laissais partir ma semence en elle, sans aucune retenue.

Restant collé l’un à l’autre encore quelques secondes après en avoir terminé, reprenant notre souffle et notre respiration, nous nous retirâmes l’un de l’autre et finîmes rapidement notre douche. Elle fut plus rapide que moi et je la vis sortir de la salle de bain et se rhabiller, m’attendant dans le bureau. Ne voulant pas la faire attendre plus longtemps, je finis ma douche aussi rapidement que je le pus et, attrapant une serviette, me sécha avant d’enfiler des vêtements propre et de la rejoindre. Entrant dans le bureau, j’humais l’air avec un grand sourire en sentant la nourriture qu’elle avait ramenée. Ouvrant les yeux je la vis, installée sur le fauteuil près de la table basse en me regardant en souriant. Souriant à mon tour, je m’avançais vers elle et l’embrassa sur le front avant de m’asseoir à ses cotés. Je regardais les plats présents sur la table et en salivais d’avance.

« Ça ma l’air terriblement bon ma belle… »

Dis-je en souriant et en la regardant. Mon portable se mit à sonner sur mon bureau mais je ne pris pas la peine de me lever pour aller répondre. S’était ma pause et j’étais entrain de la passé avec la femme de ma vie. Je ne voulais pas que quelque chose extérieur à nous vienne tout gâcher. Peut-être était-ce des fournisseurs, peut-être des élèves. Dans tout les cas ils laisseraient un message. Ce qui comptait là s’était que j’allais passer un bon moment avec ma femme…

Une serviette sur les épaules, m’en servant pour m’essuyer les cheveux, je rentrais dans mon bureau, grand sourire et vins rapidement m’installer aux cotés de ma femme. Nous venions tout juste de passer un bon moment. Un très bon moment même s’il avait été un peu trop court pour nous. Mais bon, nous devions faire avec le temps qu’on avait et cela suffisait pour nous faire plaisir et nous donner le sourire. M’installant à ses cotés tout en humant le repas qu’elle avait amené, je déposais un baiser sur ses lèvres avant de me retourner vers le festin. D’après l’odeur, il s’agissait de quelque chose de nouveau, que je ne connaissais pas. Je connaissais le penchant de Serena pour les nouveau produit et son obsession si on pouvait appeler ça comme ça, à vouloir les essayer. D’ailleurs, je trouvais que ce n’était pas une mauvaise idée de faire des découvertes.

« Alors soyons les cobayes de leur nourriture et goutons un peu tout ça. »

Répondis-je à sa phrase en souriant à mon tour. Je pris alors quelques ingrédients présents dans chacun des pots et commença à les gouter. Je ne savais pas ce que s’était et à vrai dire, je m’en fichais un peu, mais cela était bien bon. Succulent même. Quand on voyait ça on pouvait se dire qu’on n’avait pas besoin d’aller dans un restaurant 5 étoiles pour trouver de la bonne nourriture. Là, s’était beaucoup moins cher et ça restait tout de même bon. Bon peut-être que ce n’était pas aussi sain que le reste, mais ça n’était pas grave. Avec le sport nous arrivions rapidement à éliminer. Je continuais donc de manger tout en lançant de petits coups d’œil et sourire à ma femme qui était assise tout contre moi. La nourriture était assez plaisante et elle avait elle aussi l’air d’aimer ça. Elle avait donc fait une belle trouvaille.
Soudainement je l’entendis me poser une question. Une question que je ne compris pas tout d’abord mais qui, en suivant son regard, devint plus clair rapidement. Elle parlait du clan et de ce qu’il y avait eu quelques jours plus tôt dans le quartier. Les explosions de voitures, les attentats, le nombre de mort aussi bien adultes qu’enfants. Un véritable carnage comme il en existait dans d’autres pays. S’était quelque chose de grave et de très triste pour tout le monde. Mais je ne pouvais dire à Serena que tout allait bien se passer. Elle n’était pas bête, loin de là, et j’avais décidé depuis quelques temps déjà, depuis que nous étions ensemble même, de lui dire la vérité sur tout ce qui se passait dans le clan. Elle était ma moitié, sur qui je pouvais le plus compter, elle devait donc être au courant de tout.


« Je ne sais pas trop mon ange… C’est… c’est quelque chose de vraiment très grave et je sais que de toute façon, dans un futur relativement court, il va se passer quelque chose. On verra bien. Si jamais tu vois quelque chose d’inquiétant ou non, tu m’appelles. Et oui, c’est vraiment très bon. Tu as bien fait de nous faire découvrir ça. »

Lui avouais-je alors en souriant tout en étant sérieux. Je savais qu’elle avait un peu peur concernant tout ce qui se passait dans cette ville et je voulais la rassurer en lui disant que quoi qu’il se passe, je serai toujours là pour elle à n’importe quel moment du jour comme de la nuit.

Je finissais mon petit plat tout en l’écoutant et en réfléchissant à la situation. Réfléchir à ce que je pouvais lui dire pour lui éviter de paniquer mais aussi et surtout pour ne pas lui cacher la vérité. Depuis que je connaissais Serena, elle avait toujours eu un gout amer pour cette guerre. Bien qu’elle était née dans se quartier, et qu’elle y avait tous ses amis – à peu près – elle détestait cette guerre et aurait voulu tout faire pour quitter cette ville et vivre tranquillement. Par moment, je m’en voulais de l’avoir cantonné ici, dans cette ville, au plein milieu de toutes ces tueries. Mais j’avais besoin d’elle, de sa présence, de son être, pour ne pas sombrer. Elle était mon air, mon carburant, qui me faisais avancer et vivre heureux dans cette ville maudite. Elle trouvait que cette guerre était de plus en plus dure et de plus en plus violente aux cours des années. Elle n’avait pas totalement tord, les derniers événements survenues montraient bel et bien la rage que les deux clans avaient l’un contre l’autre et les méthodes sadiques qui commençaient à avoir lieu. Je ne pouvais le nier, c’est pourquoi j’hochais doucement de la tête en accord avec elle avant de tourner mon regard vers Serena. J’avais fini mon repas et je me posais confortablement sur le canapé en la regardant de toute part. Elle avait l’air terrorisée et inquiète de tout ça.

Avec un sourire, je me mis à caresser ses douces jambes qui avaient pris place sur mes cuisses alors qu’elle m’avoua qu’elle avait de plus en plus peur de me perdre. Qu’au fil des jours et du temps que nous passions l’un avec l’autre, elle s’était véritablement accrochée à moi et n’arrivait pas à être à l’aise quand elle me savait sur le front, face à l’ennemi. Cette déclaration me fis sourire et instinctivement, je m’approchais d’elle et l’embrassa tendrement, amoureusement. Notre relation était entrain de changer, il ne s’agissait plus d’une petite amourette de jeunes. Moi-même je tenais énormément à elle et je ne me voyais pas faire ma vie sans elle. S’était elle et personne d’autre dont j’avais besoin à mes cotés, s’était elle que j’aimais, plus que tout. Lâchant doucement ses lèvres, souriant en posant mon front contre le sien et en lui caressant le visage, j’essayais alors de la rassurer.

« Ne t’inquiète pas mon cœur. Même si cette guerre devient de plus en plus violente, jamais je ne ferai quelque chose qui puisse me séparer de toi ou te faire du mal. Je tiens à toi plus que tout sur cette Terre et c’est avec toi que je veux passer le restant de mes jours. Je t’aime ma puce. Mais j’ai l’impression d’être égoïste par moment car même si j’ai autant besoin de toi, ton bonheur en prend un coup. J’aurais voulu faire en sorte de déménager, quitter cette ville et partir loin de tout ça. Etre en paix rien que toi et moi. Mais j’ai trop tardé et maintenant, les frontières sont fermées et nous sommes dans l’incapacité de fuir tout ça. Je suis désolé mon amour… »

Avouais-je alors, le regard bas et presque énervé par mon manque de tact et d’écoute que j’avais eu envers elle et ses souhaits. Si j’avais été plus à l’écoute et plus réaliste de ce qu’elle voulait vraiment, nous serions loin de tout ça aujourd’hui et habiterions quelque part, dans un bonheur immense. Bien entendu j’étais déjà le plus heureux des hommes de l’avoir avec moi, à mes cotés, mais elle, était-elle aussi heureuse que moi ? Je sentis Serena poser sa tête tout contre mon épaule, ce qui me sortis de mes pensées juste à temps pour l’entendre dire qu’elle avait oublié les desserts. Je me mis à rire en l’entendant parler de notre petit moment de douceur que nous avions passé tout les deux quelques minutes plus tôt avant de redevenir sérieux quand elle me parla de Sasha et des problèmes que notre amie rencontrait en se moment même. La venue d’un petit garçon qui n’était pas d’elle, le fait que Riley l’avait trompé et maintenant elle devait s’occuper de ce nouvel être. Je soupirais alors en essayant de chercher quoi faire pour elle lorsque ma jolie brune m’annonça qu’elle ne savait plus quoi faire pour elle. ma main se posa doucement sur ses cheveux et les caressa lentement alors qu’elle avait toujours sa tête sur mon épaule.

« J’en ai parlé avec Riley de mon coté. Il est… dépité. Il ne sait pas quoi faire non plus. Il sait qu’il à fait du mal à Sasha et il s’en veut terriblement. Il à aussi peur que Méli rejette ce petit. Mais de toute façon, il va falloir qu’il surmonte ça, ne serait-ce pour ce petit qui vient de perdre sa mère. Il se retrouve seul, en manque affectif. Ils doivent penser à lui d’abord. J’essayerai d’aller parler à Sasha peut-être qu’une vue extérieur l’aidera. »

Je n’en savais pas plus qu’eux mais je ne pouvais pas laisser des amis dans un drame et un mal être. Nous ne pouvions pas les laisser comme ça. C’est pourquoi je me mis à sourire et à embrasser ma femme une nouvelle fois en voyant qu’elle avait eu la même réaction et idée que moi en allant en parler avec les concernés.

« Je t’aime tellement… »

Il était impossible et inconcevable pour moi de lui mentir. Depuis que nous étions ensemble, même lorsque nous n’étions encore que des amis, je lui disais tout, toute la vérité. Tous ce qu’elle voulait savoir, elle pouvait me le demander et je le lui disais. Le mensonge ne servait à rien, mise à part donner un infime espoir. Mais au final, elle se rendrait vite compte des désillusions. Même si la vérité pouvait sembler dure à entendre et à accepter, nous nous disions tout, tout le temps. Je connaissais son aversion pour cette guerre et la peur qui la tiraillait de me savoir engager dedans. Mais je ne pouvais lui mentir simplement pour la rassurer et lui faire plaisir. D’ailleurs, ce n’était pas ce qu’elle me demandait. Elle voulait la vérité et je la lui donnais.
Je la regardais, toujours souriant en repensant à ce que je venais de lui dire concernant mes regrets. Les regrets de ne pas l’avoir écouté et de l’avoir enfermé dans cette ville, avec cette guerre, pour le restant de ses jours. Oui, je regrettais cela. Mais je ne regrettais en rien tous ce que nous avions vécu l’un avec l’autre. Je sortis cependant rapidement de ces pensés lorsque j’entendis la douce voix de ma femme qui me complimenta tout en se disant qu’elle avait eu de la chance de m’avoir. Si seulement elle savait la chance que j’avais moi-même eu de l’avoir à mes cotés. S’était grâce à elle que j’ai pu sortir du gouffre dans lequel je sombrais et que j’ai pu retrouver le gout de la vie.

« Je te remercie mon cœur mais… je crois que c’est moi qui ai eu de la chance de croiser ta route. Sans toi, je serai certainement au fond du gouffre, voir même plus de ce monde. Je t’en serrai éternellement reconnaissant… »

Lui avouais-je alors avec un petit sourire tout en la regardant dans les yeux. Je crois que s’était la première fois que je lui avouais ce genre de chose. Cette chose, ce passé, ce gouffre dans lequel j’étais pendant une période, était quelque chose de relativement abominable et effroyable. Une partie de mon passé qui était difficile et dont les souvenirs étaient douloureux. Voila pourquoi j’évitais d’en parler. Mais je me devais de lui dire exactement ce qu’elle m’avait apporté depuis son arrivé dans ma vie. De la lumière, de la stabilité. Un grand bol d’air frais. Comme je l’avais dit, elle était mon carburant, celui qui me faisait avancer et redécouvrir la vie. Ses paroles suivantes me firent chaud au cœur. Elle ne voulait pas que j’ai des regrets concernant mes choix, tout comme je ne voulais pas qu’elle en ait aussi. Elle m’annonça qu’importe l’endroit où nous étions, tant qu’elle était avec moi elle était prête à tout. Un immense sourire s’afficha sur mes lèvres et je me penchais une nouvelle fois pour l’embrasser. Je n’avais pas les mots pour exprimer à quel point elle me rendait heureux et à qu’elle point elle était formidable. Me caressant la joue, elle se serra alors tout contre mo alors que j’embrassais sa tempe. Là, au repos dans mon bureau avec elle à mes cotés, je me sentais bien. Vraiment très bien, comme si rien ne pouvait m’arriver et quand bien même, cela ne ferai rien, tant que j’étais avec elle.
Ces paroles me firent rire une nouvelle lorsqu’elle compara Riley à un crapaud. Il est clair que sur le coup, il n’avait pas était le prince que nous connaissions. Surtout que cela avait fait énormément de mal à Sasha et que Serena en avait aussi gros sur le cœur pour elle, pour son amie. Je la comprenais très bien mais il ne fallait pas qu’elle prenne partie. Il fallait qu’elle reste forte pour son amie.

« Je sais que c’est dure, surtout quand tu vois Sasha dans cet état mais tu ne dois pas prendre partie mon cœur. Reste forte pour elle, tu es son pilier, l’appuie dont elle a besoin pour repartir de l’avant, qu’importe sa décision… »

Mon regard se baissa et s’apeura au moment où j’entendis ses dernières paroles. Elle s’éteindrait si jamais je m’éteignais aussi. Une belle preuve d’amour en soit mais je ne pouvais le concevoir. Je l’aimais tellement que je ne voulais que son bonheur. Si jamais il devait m’arriver quelque chose, en aucun cas je ne voulais la voir me rejoindre. Elle méritait de vivre une vie longue et remplie d’amour.

« Je le sais mon amour mais… je ne le veux pas. Je ne veux pas te voir quitter se monde si jamais il m’arrivait quelque chose. Tu es formidable, belle et tu mérites de vivre longtemps. » dis-je le sourire aux lèvres en la regardant « Se serait plutôt à moi de dire ça. Si jamais il t’arriver quelque chose, qu’un Ferguson ose t’enlever à moi… alors se serait un véritable carnage dans la ville avant que je te rejoigne… Je t’aime, de tout mon cœur. Tout mon être t’appartient… »

Je me mis à rougir quelque peu, très légèrement, en lui avouant tout cela, en lui avouant à quel point je l’aimais et tout ce qu’elle avait de positif dans ma vie. Même si elle le savait, ça faisait toujours plaisir à entendre et ce n’était pas souvent que je le lui disais. D’où cette petite gêne qui s’empare de moi. Dans se monde de fou, et en particulier dans cette ville, démontrer ses sentiments et ses émotions étaient quelque chose de presque interdis. Personne ne voulait montrer ses faiblesses. C’est pourquoi j’avais pris l’habitude de garder tout ces sentiments pour moi et que je les lui disais que rarement. S’était certainement idiot de ma part mais avec tous ce qui se passait ici, cela devenait une habitude. Et puis, les mots n’étaient cependant pas assez forts et expressif pour exprimer ce que je ressentais vraiment avec elle.

« Oui, l’heure des révélations… mais j’en ai d’autres et je les garde pour plus tard. »

Répondis-je en souriant, en réponse à son magnifique sourire. Cela avait eu l’air de lui plaire et j’en étais heureux. Je ne savais pas pourquoi mais parfois, j’avais l’impression qu’elle doutait, très légèrement, de l’amour que j’éprouvais pour elle. Cela ne se voyait pas vraiment mais une sorte d’intuition me disait qu’elle se méfiait un peu. Très vite, j’avais fait le rapprochement avec mon ancienne petite amie, celle qui était partie tristement, sans demander son reste. Celle qui m’avait quitté un beau jour sur la plage. Celle qui était morte dans mes bras. Oui, il m’arrivait de repenser à elle, ce qui était logique et normale. On ne peut oublier un être cher. Cet être vie toujours en nous, grâce aux souvenirs. Mais je ne pouvais me morfondre plus sur ce qui s’était passé. Aujourd’hui j’avais retrouvé l’amour que je vivais quelque chose d’extraordinaire avec Serena. J’avais même, quelque temps en arrière, fait un petit geste, pour moi, qui pouvait sembler anodin mais bon… Amenant Serena sur la tombe de la jeune fille, je les avais présentées. Certains auraient pu me prendre pour un fou, je me demandais même d’ailleurs si cela n’avait pas un peu choqué Serena, mais j’en avais eu besoin. Il m’était nécessaire de le faire…
Je sortis rapidement de mes pensés et écouta alors Serena me parler de Sasha et de Riley. De ce si beau couple qu’elle adulait et qui maintenant était en mauvaise passe. De Riley qu’elle ne pouvait plus voir comme avant, de son image de prince qui en avait prit un coup. Au son de sa voix et à sa façon d’en parler, je ressentais toute la peine et la tristesse qu’elle ressentait pour eux. Ils étaient nos amis et s’était normale. Cela me faisais moi aussi mal de les voir dans une telle situation, mais maintenant il devait faire avec, ils ne pouvaient pas revenir en arrière. Je l’écoutais simplement et ne trouvant rien à dire à se sujet, hocha simplement de la tête en signe d’accord. Après lui avoir déclaré à quel point je l’aimais et ce qui risquait de se passer si un Ferguson me l’enlevait, je luis avouais que je lui appartenais corps et âmes. Un sourire coquin et un regard aguicheur, elle s’approcha de moi en se mordant les lèvres et en répétant le mot « tu m’appartiens ». Souriant, je m’approchais d’elle pour l’embrasser avant de la sentir me repousser et de la voir se lever pour prendre son sac. Elle m’attrapa ensuite la main et m’entraîna vers l’extérieur et je la suivis sans broncher, prenant soin au passage d’attraper mes clés et de fermer tout le bâtiment.

« Tout à toi… » Répétais-je alors en souriant, lui tenant les deux mains en marchant à reculons. « Je connais un petit glacier sympa pas très loin. On pourrait se poser sur une terrasse, à l’ombre et déguster une bonne glace, rien que toi et moi… en guise de dessert… »

« Oui, je le sais… comme tu l’as dit, j’ai fais exprès de mettre autant de mystère… »

Avouais-je en me joignant à son rire. Bien sûr que je n’allais pas révéler tout ce que j’avais pour elle. D’une part parce que je n’avais pas vraiment les mots et d’autre part car cela laissait un suspens et un mystère entre nous. Je savais aussi qu’elle ne me disait pas tout ce qu’elle ressentait et cela me faisait rire. Car cette part de mystère était attirante et nous donner envie d’en apprendre plus sur l’autre. S’était presque un jeu, un jeu auquel je jouais avec plaisir. Je l’aime et elle m’aime. Je le sais. Même pour le peu de fois qu’on se le dit, cela est et reste toujours aussi magique.
Je la regardais et ne pouvais m’empêcher de sourire. Son regard, ses yeux pétillants, ses lèvres, son sourire extraordinaire… elle était le centre de mon monde, le point autour duquel je tournais et faisais ma vie. Elle était la seule à me comprendre réellement et à savoir m’apaiser. La seule en qui je pouvais donner toute ma confiance et la seule à qui j’avais confié mon cœur et ma vie. Aucune autre personne dans cette ville ne pouvait se vanter d’en avoir autant. Une relation solide, forte, qui s’était construite rapidement sur quelques années. Au départ rien que de l’amitié, elle était celle qui était là pour moi et pour m’aider à me relever. Une amitié qui se transforma en une complicité étonnante puis en amour. Un amour très fort qui nous uni désormais depuis plus de deux ans. Un amour insatiable.

Après ce petit repas et se petit moment de plaisir partagé ensemble, nous nous levâmes enfin et prîmes la direction des alentours de la salle. Je fermais donc le bâtiment et proposa alors à la femme de ma vie si elle voulait bien d’une bonne glace pour dessert. Elle raffolait des glaces, moi aussi d’ailleurs, et je connaissais un petit coin sympathique pas très loin d’ici. Elle accepta donc ma proposition et attrapa ma main. J’enlaçais mes doigts dans les siens et, après avoir fermer le bâtiment, l’entraina doucement vers le dit endroit. Le soleil commençait à taper fort, si bien que je dû mettre mes lunettes pour me protéger les yeux et mieux voir ou j’allais. Pas de doute, une bonne glace nous fera extrêmement du bien. Après quelques minutes de marche, nous arrivâmes enfin au glacier et nous nous installâmes sur la terrasse, à l’ombre et attendîmes qu’on vienne prendre notre commande. Alors que nous nous installâmes, Serena me demanda si les pots de glace que je ramenais souvent à la maison pour nos soirées en tête à tête devant un film ne venaient pas de là. Elle avait dû reconnaître l’enseigne. Lui souriant j’hochais positivement de la tête en signe de réponse et nous commanda alors quelque chose.


« Oui oui, tu as raison. Les pots de glace viennent d’ici. Je trouve qu’elles sont et de loin les meilleures glaces de la ville. »

Je m’installais donc confortablement sur la chaise et attendis d’être servit. Mes yeux se posèrent sur Serena et je ne pu les décoller. Un sourire s’installa alors doucement sur mes lèvres et une sensation de bien être m’envahit alors…

[HRP : Désolé c'est pas top, je ferai mieux la prochaine fois...]