Sophia et Amber se sont rencontrées au Palacio lieu de travail pour l’une et d’amusement pour l’autre. Amber a passé sa soirée au bar tandis que Sophia lui servait ses consommations, les verres se succédaient et le taux d’alcoolémie de la jeune femme montait en flèche. Sophia refusa de lui servir d’autres verres en voyant dans l’état qu’elle était, Amber insista lourdement avant de comprendre qu’elle n’obtiendrait pas d’autres verres. A cause de l’alcool la jeune femme fut assez bavarde racontant le départ de sa mère, l’arrêt de la guerre qui ne l’enchantait pas, son petit ami avec qui elle ne faisait que de se disputer…

Sophia est nouvelle à Volusia, elle ne connaît pas encore bien les environs et les endroits à fréquenter. Un jour où elle avait un peu de temps pour elle, elle décida de se promener un peu et en même temps faire un peu de shopping. Elle ne savait pas vraiment ou aller et décida donc de faire les boutiques du centre de la ville. En flânant elle entra dans une petite boutique de prêt-à-porter. Faisant le tour du magasin la jeune femme trouva pleins de vêtements géniaux, elle est tombé amoureuse de cette boutique. En plus elle rencontra la gérante du magasin. Les deux jeunes femmes engagèrent la conversation à propos d’un vêtement, Sophia ne trouvait pas sa taille. Et de fils en aiguilles les deux jeunes femmes se sont mises à discuter de tout et de rien, et le courant est vraiment bien passé entre elles. Autant dire que Sophia n’hésitera pas à retourner dans la boutique de Cassy, en plus d’être bien reçut elle a des fringues superbes.

Un air du temps, un passé au gout amer, une incompréhension qui m'aurais plongé, et qui me plonge encore dans cette incompatibilité d'état qui me fait toujours penser à toi. J'ai tant le sentiment que quelque chose nous manquait à cette époque là. Dans quel but ? Je m'en pose encore la question. Si je me mens, si je me trompe, si je m'invente sans cesse un après qui jamais ne viendra pour finir par le trouver dérisoire et lamentable, c'est uniquement parce que je suis saisis par cette impression d'inachevée qui me hante. On était que des gosses toi et moi, on ne se comprenait pas, parfois j'avais même l'impression que tu me haïssais. Mais dans de tels moments, on ne s'embarrassait pas de sentiments, on se refusait même de ressentir quelque chose. Force et faiblesse. Cette dualité à laquelle on avait tous, nous adolescents, à faire face, sans franchement y parvenir. Et je te détestais pour ça bien qu'en réalité, je n'étais inévitablement que plus attiré. Je me reprochais ce rapprochement insensée que l'on vivait alors que toi tu les multipliais avec d'autres. Tu restais un mystère. Une énigme. Puis on s'est éloigné, comme cela, sans lendemain. Chacun à tracer sa route de son côté. Mais malgré les années qui ont passé, je me demande toujours ce que tu es devenue. Si tu as enfin trouvé la stabilité après laquelle tu courais inéluctablement sans la trouver. À force de recul et de maturité, j'avais fini par comprendre certaines de tes actions qui par le passé m'avaient été inconcevable. Et bien que je l'ai longtemps nié, dans le fond, on se ressemblait. On était tous les deux des adolescents paumés et abandonnés en quête d'identité.
Du temps il en avait fallu, peut être nous serait-il bénéfique aujourd'hui, alors qu'il avait longtemps été notre ennemi ... puisque l'oubli, impossible.