Se soir était différent des autres. Serena avait une soirée prévue chez une amie, et moi je n’avais rien de spéciale de prévu. Ne voulant pas m’embêter chez moi, et ne voulant pas embêter les amis que je n’avais pas prévenus, j’enfilais rapidement quelques vêtements et partis en direction du Plumb, la boite de nuit du quartier Attwood. La seule boite de nuit que nous possédions et l’un des seuls endroit où l’on pouvait passer une soirée tranquille sans risque de se faire embêter par des Ferguson. Le quartier n’étant pas spécialement grand, le club n’était donc pas très loin de la maison. Je décidais d’y aller à pied. Par chance, il ne faisait pas froid du tout.

Arrivant devant l’entrée, je vis avec désarroi la queue qui s’y trouvait et qui avait l’air de ne pas avancer. Me mêlant à la foule j’attendis patiemment que celle-ci avance. Mais après plusieurs minutes d’attente où je n’avais avancé que de quelques mètres, je déboitais et avança devant tout le monde pour arriver devant l’entrée. Les gens avaient l’air de me regarder avec haine, se demandant certainement pour qui je me prenais. Moi qui avais voulu faire tout ça normalement, en avais eu rapidement marre de cette attente. C’est pourquoi je m’étais décidé d’entrer en VIP. Connaissant le videur, cela était facile. D’ailleurs se dernier se réjouissait de me voir, vu le temps qu’on ne s’était vu, et me laissa rentré avec plaisir. La plupart des personnes avaient certainement dû faire la queue pendant de longues minutes avant de pouvoir entrée. Pour ma part, cela n’avait durée qu’une petite dizaine de minutes avant que je me décide de faire bouger les choses.

Bref, entrant dans le club, je m’arrêtais quelques instants pour le découvrir. Ou plutôt, le redécouvrir. Cela faisait plusieurs mois que je n’étais revenu ici. Ce dernier avait bien changé et je ne le reconnaissais point. Il avait l’air bien plus grand et encore mieux décoré qu’avant. Ça faisait plaisir de voir ça, surtout qu’il avait l’air de bien fonctionner. Au moins, nous n’avions rien à envier aux Ferguson. Me reprenant, je me mis à avancer dans la salle, saluant quelques personnes que je connaissais de vue ou qui venaient s’entraîner avec moi, puis alla m’accouder au bar. Le serveur m’étais inconnue alors que la serveuse elle, je la connaissais depuis qu’elle était toute petite. La regardant avec attention, je lui souris au moment où elle remarqua enfin que s’était moi puis, lui donnant une bise, lui commanda un cocktail. Me retournant vers la piste en attendant le verre, je m’aperçus que je me tenais juste à coté d’une jolie jeune fille, qui ne m’avait pas l’air inconnue. Avec le noir et les jeux de lumière qu’il y avait, j’eus un peu de mal à la reconnaître et il me fallu quelques secondes pour enfin savoir qui s’était. Lui donnant un petit coup de coude pour l’informer de ma présence, je la regardais du coin des yeux, avec un petit sourire, attendant sa réaction.

Je n’avais pas fait attention à la force que j’avais mis dans mon coup de coude. Il me semblait bien que je n’y étais pas allé trop fort, mais avec les filles je ne savais jamais si je leur faisais mal ou non. à première vue, cela n’avait pas l’air d’être le cas. Au contraire, elle avait même l’air d’en avoir marre. Marre ? Je venais tout juste de remarquer son air, cette légère remarque de son corps. Comme ci quelque chose clochait. Je ne relevais pas plus, si elle avait quelque sur le cœur, elle savait qu’elle pouvait m’en parler. Se retournant vers moi, la petite étudiante me lança un magnifique sourire en remarquant ma présence. Me redonnant un coup de coude, elle me salua tout en souriant et je lui rendis son sourire.

Dylanne était une personne extrêmement douce et gentille. Originaire du quartier des Ferguson, elle avait décidé de quitter sa famille et ses attaches pour rejoindre la cause des Attwood. Son entrée dans le clan n’a cependant pas était de tout repos. Beaucoup voyaient en elle un espion envoyé par l’ennemi et beaucoup étaient dur avec elle et son insertion. Vraiment très dur. Pour ma part, je n’avais rien sentie de faux émanant d’elle et je l’avais accepté rapidement. Je prenais même sa défense dans la rue qu’en j’entendais certains parler d’elle. Bien qu’elle était née dans le clan ennemi, elle s’afférait à la tâche chez les Attwood et souvent bien plus que les natifs de notre quartiers. Ils n’avaient par conséquent rien à lui reproché.
Attrapant le cocktail que m’amena mon amie, je la remerciais grandement, lui lançant un petit clin d’œil avant de me retourner vers Dylanne et entamer la conversation. Je ne savais pas vraiment grand-chose d’elle, cette soirée allait surement être un bon moyen de faire connaissance et de lier une bonne amitié.

« Oui ça va, je te remercie. Et toi ? Que fait une si jolie jeune fille seule en boîte ? »

Lui demandais-je pour engager réellement la discussion. Un simple « oui et toi » aurait pu suffire, cependant cela ne menait à rien d’autre. Je n’étais déjà à l’origine pas un très grand bavard, je me devais donc de faire un minimum d’effort pour avoir une bonne conversation et passer une bonne soirée. Je regardais la salle en attendant une réponse de la jeune brune et m’approchais d’elle un petit peu histoire de ne pas avoir à lui faire répéter. La musique était assez forte, trop même pour pouvoir parler tranquillement et nous devions à chaque fois nous pencher à l’oreille de l’autre pour être sûr d’être entendu. Une nouvelle fois, je lui lançais un petit coup de coude sur le bras histoire de la taquiner un peu tout en souriant.

Sirotant mon cocktail tout en regardant ce qui passait dans le club, j’attendais que Dylanne réponde à ma question. A première vue, personne n’avait l’air de l’accompagner et elle avait l’air d’être seule. C’est pourquoi je m’étais risqué à lui poser la question, pour savoir si s’était réellement cas et surtout pour savoir pourquoi. Je me demandais ça alors que moi-même j’étais venu seul pour la soirée. Et surtout, je n’avais pas vraiment de réponse à donner auquel cas on me demanderait. La serveuse que je connaissais me tapa dans le bras pour m’annoncer sa présence puis me glissa à l’oreille que le prochain cocktail était pour elle. je souriais en entendant ceci et lui lança un petit clin d’œil avant de revenir à la conversation que j’avais engagé avec Dylanne. Elle m’annonça qu’elle était venue ici pour se détendre, oublier un peu le monde extérieur et un certain quartier. Je ne pu m’empêcher de rire en entendant ça car je voyais exactement ce qu’elle voulait dire. Cela faisait que peu de temps qu’elle nous avait rejoints et elle devait encore penser à son ancienne vie chez les Ferguson. Peut-être un peu de nostalgie ? Je ne connaissais pas son histoire pour pouvoir faire des hypothèses alors je décidais de m’abstenir.

« Je vois ce que tu veux dire. Mais pour ma part, je les ai complètement oubliés. Je sais qu’ils sont là, pas très loin et qu’ils peuvent agir à tout moment, comme par exemple faire une descente ici et tirer dans la foule. Mais je ne pense pas à eux. Je fais ma vie. Si tu le peux, évite de trop y penser. »

Lui annonçais-je en souriant. Peut-être que cela n’allait pas être facile pour elle, cependant elle devait essayer de ne plus y penser. Cela risquait de pourrir quelque peu sa vie. Ça pourrait même devenir une obsession. Se levant sur la pointe des pieds pour venir me parler, elle me proposa d’aller continuer la conversation dans l’allé. Un endroit pour les fumeurs sur le coté du club, où il faisait assez bon, frais, et où la musique était moins forte que dans la salle. Cette musique, assez bonne dans l’ensemble, devenait vite assourdissante. Il nous était difficile de communiquer. Combien de fois devons-nous faire répéter notre partenaire pour comprendre ce qu’il voulait nous dire ? Bien trop de fois pensais-je en souriant. C’est pourquoi j’acquiesçais d’un signe de tête et, plaçant une main dans son dos, me mis à avancer avec à mes cotés. Après avoir traversé la foule qui dansait, nous arrivâmes près de la porte menant dans la contre allé, un videur s’y trouvait et nous ouvrit la porte en nous voyant. Je le remerciais d’un signe de tête et laissa Dylanne sortir avant de la suivre.

« Tu as raison. On sera bien mieux là pour discuter. Alors, tu te fais à ta nouvelle vie ? »

Lui demandais-je en m’adossant au mur et en prenant une gorgée de cocktail.

Arrivant devant la sortie qui menait droit à la petite cours des fumeurs, je saluais le videur qui nous laissais passé et lui asséna une petite tape amicale sur l’épaule. Je ne voyais pas très bien vu qu’il était dans un coin sombre mais il me semblait le connaître. Une fois la porte ouverte, et que la lumière de la lune l’éclaira, je le reconnu alors et lui adressa un sourire et un signe de la tête. Il s’agissait de Marcus, un afro-américain avec une carrure impressionnante. Un beau petit bébé. D’ailleurs je l’avais surnommé Big Baby. Impressionnant et très fort, il progressait rapidement dans le club de combat et s’était découvert une véritable passion pour se sport. Il venait s’entraîner non pas pour le simple fait de survivre, mais aussi parce qu’il aimait se sport. Ce genre de personne me faisait vraiment plaisir à voir parce que c’est avec elle qu’on pouvait s’améliorer et s’amuser.

Nous posant dehors, je me calais doucement contre le mur alors que Dylanne se présenta face à moi, bras croisés sous sa poitrine. Elle voulait certainement me faire face pour discuter, d’ailleurs cela me convenait parfaitement. L’air était assez frais ce que me fit un énorme bien et la musique était beaucoup moins assourdissante qu’à l’intérieur. On l’entendait quand même encore un peu ce qui donnait une ambiance de fond non déplaisante. Je regardais la jeune étudiante, lui souriant et lui demanda comment elle se sentait dans sa nouvelle vie. Si elle avait réussi à s’y faire et si désormais, plus personne ne l’embêtait. Son regard croisa le mien puis elle le détourna, cherchant quelque chose à me répondre. Elle réfléchit alors pendants quelques secondes, me laissant le temps de siroter mon cocktail puis me répondit. Elle m’avoua que ce n’était pas très facile de recommencer à zéro, ce que je comprenais parfaitement. Ses études étaient bientôt terminées, elle avait son appartement et que plus personne ne l’attendait en bas de chez elle avec une arme pointée sur elle. Elle m’annonça ça avec un ton calme et sérieux mais m’adressa un petit clin d’œil accompagné d’un joli sourire. Je lui retournais ce sourire et m’empressa de lui répondre. Si elle avait dit ça, c’est que s’était bel et bien arrivé une fois.

« Je comprends parfaitement, moi-même j’ai eu un petit temps d’adaptation, même si je ne viens pas du quartier des Ferguson. Quelqu’un t’as déjà attendu en bas de chez toi avec un flingue ? Mais, excuse moi si c’est trop indiscret, tu habites où exactement ? Je peux envoyer quelqu’un faire sa petite enquête et coincer le salop si tu veux. »

Il est vrai que je ne connaissais pas Dylanne depuis longtemps, mais elle faisait désormais partie du clan et je me devais, en tant qu’ancien dirons nous, de la protéger et de faire en sorte qu’elle s’épanouisse dans le clan. Elle avait fait un choix difficile et je la trouvais forte pour ça. Si elle avait le moindre problème, elle devait savoir qu’elle pouvait compter sur les anciens pour l’aider et faire en sorte qu’elle soit en sécurité. Par ancien j’entendais par là ceux qui, comme moi, avait réussi à passer le cape de l’adolescence et de la fac et qui désormais, avait un job et une petite vie de couple. A se stade de notre vie et dans cette ville, nous avions assez d’expérience pour pouvoir aider les plus jeune, même avec notre jeune âge.
En attendant sa réponse, elle ajouta que les gens comme moi l’aidaient beaucoup dans son intégration. Il est vrai que contrairement à certaines personnes du quartier, je l’avais accueilli pratiquement les bras ouvert. Contrairement a eux, je ne voyais nullement Dylanne comme une espionne où je ne sais quoi d’autre. Je lui adressais alors un sourire lorsqu’elle me demanda ce que je faisais moi-même ici, seul, sans ma fiancée. Je rigolais légèrement en l’entendant et me mis alors à lui répondre.

« Si si, j’ai bien une fiancée. Serena. Mais elle est à une soirée chez une copine à elle et comme je n’avais pas grand-chose de prévu à faire, j’ai décidé de revenir un peu ici. Ça faisait tellement longtemps que je n’y avais pas mis les pieds que ça me fait plaisir d’être là. Et puis, je suis en charmante compagnie donc je n’ai pas à me plaindre de ma soirée. »

Lui annonçais-je en lui lançant un clin d’œil histoire de la taquiner un peu. Je pris une nouvelle gorgée de mon cocktail et regarda un peu aux alentours pour voir qui était sur la petite place. Quelques jeunes que je ne connaissais pas et d’autre plus âgées qui ne m’étaient pas très familiers. Certains même regardaient dans notre direction avec des regards bizarre, légèrement noirs. Je me demandais ce qu’ils voulaient même. Je me retournais alors vers Dylanne en lui souriant tout en gardant à l’œil les quelques personnes qui étaient non loin de nous…

Je ne pouvais faire comme si cela était normal de braquer quelqu’un part derrière. Bien entendu, à Volusia, se genre d’action était monnaie courante et je ne pouvais malheureusement pas aider toutes les personnes victimes de braquage. Mais concernant Dylanne j’étais prêt à l’aider. Tout ça, même si je ne la connaissais pas très bien. Ancienne Ferguson, elle faisait désormais partie des notre clan, les Attwood, celui auquel je faisais moi-même parti et ce depuis quelques années. Même si elle était considérée comme un traitre par les Ferguson, qui était le plus traitre et lâche entre elle et celui qui l’avait braqué par derrière ? La réponse était évidente à mes yeux, et même si on vivait dans une ville où les coups bas et lâche étaient quelques choses d’assez fréquent, je restais un homme d’honneur et préférais les affrontements en face à face, en un contre un voir un contre plusieurs. Je m’étais toujours battu comme ça et j’avais toujours agit de la sorte. Trop gentil certains disaient. Mais bon, j’étais comme ça et personne ne pouvait me changer.

Rendant son sourire à Dylanne alors que la discussion partait sur le fait de savoir si j’avais une petite amie ou non, je pris une autre gorgée de mon cocktail et regarda la jeune brune poser son verre sur un petit muret en hauteur. Je continuais à regarder du coin de l’œil le petit groupe qui ne nous lâchait pas du regard alors que Dylanne me remercia et m’annonça que malgré ce qui se passait ici, dans cette ville, nous arrivions encore à passer de bon moment. J’acquiesçais d’un signe de tête, détournant mon regard du petit groupe pour le déposer sur le visage de l’étudiante. Nous étions en pleine discussion et malgré la méfiance que j’éprouvais face aux personnes qui se trouvaient sur ma droite, je ne pouvais continuer notre discussion sans la regarder en face, dans les yeux. S’était un signe de respect. Encore ces principes et cet honneur qui me faisait soit disant défaut. Je me mis alors à sourire à cette pensée avant de lui répondre.

« Oui et encore heureux. Sinon nous deviendrons des êtres totalement aliénés, qui ne seraient poussés que par leurs instincts de survie, sans vie sociale. A ce stade, au lieu d’évoluer dans le positif, ce qui est le propre de l’homme, nous serions entrain de régresser. Et franchement, ça ne me tente pas trop. » Admis-je en rigolant. « Même si notre vie est assez dur comparé aux autres jeunes du pays, je ne me plains pas trop car j’ai trouvé mes sources de bonheur… »

Oui, cette vie pouvait sembler dure. Mais quand on y a passé une partie de sa vie la dedans, plus rien ne pouvait nous faire peur. Nous pouvions même, comme toutes autres personnes du pays, vivre normalement et passer des moments dits « normaux ». Bien sûr, les morts étaient bien plus nombreux ici qu’ailleurs. Bien sûr, nous passions notre temps à nous battre et à faire en sorte de protéger les êtres aimés. Mais il nous arrivait aussi et souvent d’ailleurs, de passer de bon moment avec la famille et les amis. Comme tout le monde. Tournant son regard vers moi, Dylanne me demanda ce que je faisais de ma vie à part trainer dans les clubs et dévergonder ses anciennes ennemies. Je rigolais alors en entendant sa question avant qu’elle ne rajoute si ce n’était pas trop indiscret. Je lui fis un non de la tête avant de lui répondre. Dévergonder ses anciennes ennemies. C’est vrai que mon comportement avec elle pouvait ressembler à cela. Mais si elle ne l’avait pas dit, je n’aurais jamais su qu’elle était une ancienne Ferguson. De plus, les filles Ferguson n’étaient pour ma part pas considérées comme des ennemies. Même si elles étaient fortes ou non, elles restaient des filles pour moi et je ne les mettais jamais dans nos histoires. D’ailleurs, contrairement à d’autres, je n’avais jamais levé la main sur une fille, qu’elle soit une Ferguson ou non. Et ce n’était pas prêt d’arriver. Et puis, mon comportement joyeux et plein de vie jouait aussi beaucoup sur les relations amicales que je pouvais avoir avec les gens, garçons et filles. Et ce, très rapidement d’ailleurs. Je n’avais pas besoin de grand-chose pour rapidement me faire des amis.

« Non t’inquiète pas, ce n’est pas indiscret, du tout. Je travaille au centre sportif Attwood. J’ai ouvert une salle de musculation fitness et combat il y a quelques temps et j’enseigne quelques sports de combat, assez complet, tout en donnant des cours de fitness et de musculation pour tout le monde. Garçons, filles, jeunes, personnes âgées. Tout le monde y est le bienvenue. J'entraîne d'ailleurs la plus part si ce n'est tout les Atwood. »

Dylanne écoutait avec attention ce que j’étais entrain de lui raconter concernant ma vie et ce que je faisais. Je lui parlais de mon club de sport, du fait que j’entraînais un bon nombre des jeunes Attwood. Elle avait l’air soulagée et contente d’entendre tout cela et je me demandais donc pourquoi. Ce n’était pas comme si j’avais réalisais un exploit ou quelque chose dans le genre. C’est cependant au moment où elle prit la parole que je compris pourquoi cela la soulageait un peu. Enfin, c’est ce que je pensais. Elle m’annonça donc qu’elle aurait sans doute besoin de moi pour l’entraîner au corps à corps. Elle ne savait pas vraiment se battre. C’est avec un sourire, alors que je me redressais doucement pour éviter d’avoir mal au dos que je lui répondis, le plus simplement possible.

« Pas de problème. Quand tu veux, tu viens me voir et on met au point un entraînement spécial pour toi. Au début j’aurais besoin d’évaluer ton niveau pour pouvoir mettre au point un bon entraînement mais après, normalement, tu progresseras rapidement. Ça ne va pas être facile, j’espère que tu es habituée à souffrir… »

Lui annonçais-je avec un petit sourire en coin. Je plaisantais un peu en lui demandant si elle était habituée à souffrir. Un peu oui car les entraînements que je donnais pouvaient atteindre un certains niveaux et avoir des certaines exigences. Donc dans un sens oui elle souffrirait un peu, mais ce n’était pas quelque chose de foncièrement mauvais. Loin de là. J’espérais ne pas l’avoir effrayé en lui annonçant ça. Mais son visage et son expression m’annoncèrent que non, qu’elle était prête. Elle était prête à faire ses preuves devant les autres, et j’étais prêt à l’aider pour cela. Pourquoi ? Aucune idée. Je n’étais pas du tout du même genre que les autres Attwood à lui jeter la pierre.
A ce moment là, alors que nous discutions tranquillement, le groupe d’homme que je surveillais plus tôt arriva et l’un d’eux, qui avait l’air d’avoir mené le petit groupe, posa sa grosse main sur l’épaule de la jeune femme et l’interpela. Il puait l’alcool à des kilomètres. Sur ses paroles, ses acolytes se mirent à rire bruyamment, tel des hyènes. Ils avaient l’air de trouver cela normale de venir embêter une jolie jeune femme. En plus ils représentaient bien les personnes qui voyaient en Dylanne une traitre et quelqu’un non digne de confiance. Avec ce genre de personne, les mentalités ne pouvaient pas évoluer. Heureusement qu’ils ne représentaient qu’une minorité de la population. Sans se décourager, Dylanne lui répondit alors qu’elle était une ancienne Ferguson et lui demanda ce qu’il voulait. Ce calme et cette maîtrise de soit pouvait être un affront envers eux. Ils pouvaient le sentir comme cela, eux qui voulaient lui faire peur et qui voyaient que cela ne fonctionnait pas le moins du monde. C’est pourquoi je m’étais préparé à contrer si jamais un d’eux envisagé quelque chose de déplacé. Je ne pouvais pas les laisser faire de mal à une fille, qui plus est, membre du clan, et qui commençait à être une amie maintenant. J’attrapais donc la main de l’homme et la retira de l’épaule de la jeune femme avec un sourire.

« Que nous veux-tu mon ami ? »

Lui demandais-je le plus aimablement possible. Bien entendu cette personne n’était pas considérée comme un ami. Je ne le connaissais pas vraiment pour que se soit le cas. Cependant je l’appelais comme ça pour faire baisser la tension et éviter qu’il n’agisse bêtement.

D’après ce que je pouvais remarquer, le petit groupe qui était venu embêter Dylanne n’avait pas fait attention à ma présence. Il s n’avaient même pas du remarquer que j’étais avec elle entrain de discuter. C’est l’air peureux et hésitant du jeune homme, ivre de surcroit, qui m’amena à penser cela lorsque j’attrapais sa main et l’enleva doucement de l’épaule de la jeune femme. Je restais calme, souriant, et évitais de faire quelque chose de trop brusque qui pouvait leur faire croire, dans leur état, que je leur voulais du mal. Avec le taux d’alcool qu’ils avaient l’air d’avoir ingurgités, il était facile pour eux de croire que quelqu’un cherchait les ennuis alors que ce n’était pas le cas. Et puis, je n’avais pas vraiment envie de casser la figure à des Attwood lors de cette soirée. Même si certains méritaient d’en prendre plein la tête, ce n’était pas à moi d’en juger. Riley était le chef du clan et s’était lui qui s’occupait des corrections et sanctions à l’encontre des membres qui ne respectaient pas nos règles.

Posant ses yeux sur moi et reculant, le jeune homme bégaya en affirmant qu’il n’y avait rien du tout puis emmena son petit groupe et retourna à l’intérieur de la boite de nuit. A ce moment Dylanne se retourna vers moi et tout en me souriant me remercia en me disant qu’elle aurait été cuite sans mon intervention. Je me mis à rire en entendant cette phrase et ne pu m’empêcher de préciser que dans l’état qu’ils étaient, ils n’auraient rien pu lui faire.

« Franchement, je doute qu’ils auraient pu te faire quelque chose vu l’état dans lequel ils étaient. En plus, le videur à la porte juste à coté de nous surveillait tout. Si je n’avais pas était là, se serait le videur qui serait venu te prêter main forte. »

Répondis-je alors avec un grand sourire. Je n’avais pas l’impression d’avoir fait quelque chose d’extraordinaire ou d’important. Dylanne faisait maintenant partie du clan et je me devais de l’aider à n’importe quel moment. Comme je l’aurais fait avec quelqu’un d’autre que j’apprécier. Car oui, même si je ne le connaissais pas encore beaucoup, je commençais à l’apprécier. Posant une nouvelle fois ses yeux sur moi, elle m’avoua qu’au vu de ce qu’il venait de se passer, elle allait donc vraiment venir s’entraîner et elle m’assura par la même occasion qu’elle savait souffrir. Je n’en doutais pas un instant. Comment aurait-elle pu faire pour changer de clan, renier tout ceux qu’elle connaissait et venir ici, chez les Attwood si elle ne savait pas ce qu’étai la souffrance ? Bizarrement, j’avais l’impression qu’elle allait être une bonne élève qui progresserait assez vite. Je me demandais cependant pourquoi, alors qu’elle était depuis toute petite dans ce conflit, n’avait-elle jamais vraiment appris à se battre. Cela était surement une partie d’elle qu’elle ne voulait révéler et dont je respectais et ne chercherais pas à comprendre. Mais la question flotta quand même pendant quelques instants dans mon esprit.

« Très bien, j’ai hâte de voir ça alors… »

Avouais-je en continuant de sourire. Je la voyais alors contempler son verre vide et j’en fis de même. Je venais tout juste de finir le mien et avait à nouveau soif. La regardant alors je lui proposer d’aller vers le bar et de reprendre quelque chose, que je lui offrirais bien entendu.

« En plus je connais un petit coin tranquille à l’intérieur de la boite où on peut s’installer tranquillement, où la musique n’y est pas trop forte et où on peut avoir une vue d’ensemble sur la salle. Ça te dit ? »

Lui demandais-je en lui tendant le bras pour qu’elle m’accompagne.

Cela me faisait toujours plaisir d’accueillir de nouveaux élèves dans mes cours de combat. Mais là ça me plaisait d’autant plus qu’il s’agissait de Dylanne, l’ancienne Ferguson qui voulait tout faire pour se faire accepter dans notre clan. Pour ma part, je l’avais déjà accepté et j’étais content de pouvoir faire en sorte d’améliorer sa situation dans le clan, ainsi que de pouvoir lui apprendre quelques petits truc. Et sans savoir pourquoi, j’étais sûr qu’elle allait être une bonne élève et qu’elle allait vite apprendre.
Après notre petite discussion dans l’arrière cours et l’embrouille évité avec le petit groupe, je demandais à Dylanne si elle voulait un autre verre et si cela lui disait de bien vouloir rentrer dans le club. Je connaissais un petit endroit sympa à l’intérieur de celui-ci où on pouvait continuer tranquillement notre conversation, où la musique était moins forte et où on avait une vue sur l’ensemble de la salle. Elle accepta avec plaisir en affichant un beau sourire puis s’empara du bras que je lui tendis.

Je saluais une nouvelle fois le videur à l’entrée du club puis entra dans la salle en compagnie de Dylanne à mon bras. Depuis que nous étions sorties je n’avais même pas fait attention au changement des musiques et cela m’arriva aux oreilles dès que nous étions rentrés de nouveaux. J’accompagnais Dylanne jusqu’au bar et une fois arrivés, j’appelais d’un signe de main la barmaid que je connaissais. Elle m’indiqua qu’elle m’avait vu et je la laissais donc finir ce qu’elle avait commencé et attendis patiemment. Me retournant vers Dylanne et vers la salle je lui montrais où nous allions nous installer. Une petite table avec des fauteuils confortable placés en hauteur dans un coin assez tranquille.

« Ça te convient ? Au fait, que veux-tu boire ? Et comme je te l’ai dit, c’est moi qui offre. »

Lui demandais-je alors avec un grand sourire. Oui, ça me faisait plaisir de passer se moment avec elle et de pouvoir apprendre à la connaître d’avantage. Depuis qu’elle était arrivée, je n’avais pas eu le temps de bien faire connaissance avec elle. Nous avions seulement échangé un bonjour et no noms et je l’avais directement acceptée. En plus, elle venait de la part de Sasha donc pour moi elle pouvait avoir toute ma confiance. Tout en pensant à ça je n’avais pas fais attention à mon regard qui étai t resté sur elle. J’espérais qu’elle n’ait rien remarqué, cela pouvait être assez déplacé de fixer quelqu’un comme ça, c’est alors que je retournais rapidement mon regard comme si de rien n’était et le posa sur la foule qui s’affairait sur la piste de danse…

Je m’accoudais sur le bar une fois arrivé avec Dylanne et attendis que la barmaid que je connaissais vienne nous voir. Elle était entrain de servir une bande de quatre-cinq jeunes et me fit signe qu’elle arrivait ensuite. Je lui fis alors un signe de tête avec un sourire et me retourna vers Dylanne pour attendre. Nous nous mîmes alors à regarder la piste de danse et les jeunes qui bougeaient dessus. La musique était bonne et l’ambiance montait de plus en plus. Très vite, je remarquais les jambes de Dylanne se mouvoir lentement sur le rythme de la musique et je compris aussitôt qu’elle avait envie de se déhancher un petit peu. Si s’était ce qu’elle voulait alors pourquoi pas mais avant ça, nous avions un verre à boire. Je lui demandais alors ce qu’elle voulait boire et c’est avec une petite voix et un air un peu gênée qu’elle m’annonçait vouloir une grenadine. Je lui souris alors et une fois la barmaid à mes cotés, lui passa commande.

« Très bien, juste une grenadine. De toute façon, nous n’avons pas besoin d’alcool pour passer une bonne soirée. »

Annonçais-je en lui lançant un clin d’œil. La plupart des jeunes aujourd’hui pensaient qu’il fallait de l’alcool à flot et se mettre minable pour pouvoir passer une bonne soirée. Les mentalités avaient vraiment changés… Pour ma part, je ne pensais pas que l’alcool aidait dans la réussite d’une soirée ou non. Bien au contraire, un trop plein d’alcool rendait malade et faisait faire des choses insensés. Pour moi il fallait en boire avec modération (Oui oui, comme dans les pubs.) et se concentrer sur l’ambiance du lieu et les gens avec qui on était. Et là nous avions une bonne soirée. Que Dylanne ne prenne pas d’alcool ne me dérangeais nullement. D’ailleurs je ne vois pas pourquoi cela aurait dû me déranger. J’avais moi-même commandé un cocktail fruité sans alcool… La barmaid revint rapidement et c’est avec un sourire que je lui pris les verres et la paya. Je tendis la grenadine à Dylanne et pris une première gorgée de mon cocktail. Il était bien fait et extrêmement frais. Cela faisait du bien et me désaltérait totalement.

« Mais de rien, ça me fais plaisir. »

Répondis-je en lui offrant à mon tour à sourire. Je reposais mes yeux sur la piste de danse avant de regarder de nouveau Dylanne tout en sirotant se délicieux cocktail. Je rappelais alors la barmaid qui arriva rapidement et lui demanda si elle pouvait surveiller nos verres ou même les mettre de coté si nous partions danser. Elle me répondit par l’affirmative et c’est alors que, voyant Dylanne se retenir de se trémousser tout en buvant son verre, l’invita.

« Une petite danse ? »

Demandais-je avec grand sourire en lui tendant la main.

Demandant à mon amie barmaid de nous surveiller nos verre, je les lui tendis avant de tendre ma main à Dylanne et à l’inviter à danser. Depuis que nous étions revenus dans la boite pour nous commander des boissons, j’avais remarqué ses jambes bougeaient ainsi que son bassin, sur le rythme de la musique, signe qu’elle avait fortement envie de danser. Avec un sourire, je m’étais dit pourquoi pas, après tout, nous étions dans une boite de nuit et cela ne servait à rien d’y venir sans intention de danser un peu. Lui tendant la main je lui demandais alors si elle accepterait une petite danse avec moi. sa réaction ne se fit pas attendre, attrapant ma main elle commença à sautiller comme une enfant à qui on offre des sucreries et m’annonça avec un grand sourire qu’elle attendait ça depuis tout à l’heure. Je ne pus m’empêcher de rire en fermant ma main dans la sienne et en la suivant sur la piste de danse

« Tu aurais dû me le dire plus tôt alors. »

Lui dis-je en lui lançant un clin d’œil. Nous arrivâmes près d’une femme qui dansait seule u rythme de la musique, une musique latino très envoutante et attirante. D’ailleurs, Dylanne commença à se lâcher et, levant les mains au dessus de sa tête, elle se mit à bouger les hanches et à se coller dos contre moi. D’instinct je plaçais une main sur son ventre et commença à danser en suivant son rythme et celui de la musique qui nous entraînée. Cela dura quelques petites minutes avant que la musique change et ne devienne qu’un slow. Une musique moins entraînante et beaucoup plus calme. Se retournant face à moi, la jeune brune attendit quelque chose. Certainement un signe de ma part pour savoir si je voulais continuer cette danse avec elle. Pour moi il n’y avait aucun problème, je ne voyais pas pourquoi je ne danserai pas un slow avec elle après tout, même si s’était un type de danse avec une musique romantique. Mon cœur était prit et ne risqué pas de s’échapper des mains de Serena. Souriant à la jeune femme, je lui tendis à nouveau la main et attendis qu’elle accepte de la prendre. Regardant rapidement autour de nous, la plupart des personnes avaient commencées à se mouvoir doucement sur le rythme doux du slow.

« Prête pour une danse bien plus calme ? »

Après cette musique rythmique latine, le DJ nous passa un petit slow qui contrasta grandement avec la danse que nous avions menée jusqu’alors. Me regardant dans les yeux, en attendant une réaction de ma part, Dylanne ne bougeait alors que la musique avait déjà commencée. Peut-être ne voulait-elle pas être celle qui lancerait la danse entre nous. Peut-être avait-elle envie de danser mais n’oser tout simplement pas demander par rapport à une telle danse. Je me mis alors à sourire et, en tendant ma mains, lui demandais-je si elle voulait bien m’accorder ce slow. Se rapprochant doucement de moi elle me répondit d’un simple signe de tête et attrapa mes doigts. Je luis souris alors et, me posant sur la piste de danse, l’attira doucement à moi et commença à danser avec elle sur le rythme lent de la musique. Je la regardais dans les yeux puis, pour ne pas qu’elle se sente gênée, regardais rapidement autour de nous pour voir les couples qui dansaient aussi sur la piste. La musique était reposante et la danse en elle-même était souple et faisait du bien. Entendant son compliment, je me mis à rire doucement avant de me pencher vers son oreille et de lui répondre.

« Merci du compliment. Mais je suis sûr que, gentille et belle comme tu es, tu trouveras rapidement quelqu’un de bien toi aussi. »

Ça faisait du bien d’entendre ce genre de compliment de quelqu’un extérieur à la relation que j’avais avec Serena. Surtout que s’était un beau compliment donc ça ne pouvais que me faire plaisir. De même, les petits mots que je venais de glisser furtivement à l’oreille de la petite brune étaient des mots que je pensais bien. je n’étais pas du genre à dire des choses dans le seul but de réconforter des gens ou de les flatter gratuitement sans aucune réelle pensée… Je pensais donc vraiment ce que je lui dis. Et j’avais raison. Elle était gentille, du peu que je la connaissais, douce et très belle. Elle ne pouvait que trouver quelqu’un de bien. J’espérais tout de même qu’elle ne tombe pas sur un abrutit qui arriverait à la berner et qui serait méchant avec elle. Mais je lui faisais confiance.
Le slow passa rapidement, simplement une seule chanson puis arriva ensuite une musique du genre salsa. Sans attendre, Dylanne prit les choses en main et commença à m’entraîner sur le rythme de la musique. Nous étions toujours l’un légèrement contre l’autre et il n’y avait que le rythme et quelques mouvements qui changeaient par rapport au slow. Je la laissais faire doucement tout en y apportant mon rythme et quelques changements de pas. Après un moment de danse assez long, nous nous arrêtâmes et, regardant autour de nous, vîmes qu’il y avait de moins en moins de monde sur la piste et dans le club. Les gens partaient, commençaient à fatiguer. Moi de même l’enchainement de ses danses m’avait légèrement donné les jambes lourdes c’est pourquoi j’acceptais avec un sourire de retourner vers le bar. Je lui répondis alors en souriant et en la trainant doucement vers le lieu que nous avions quitté quelques secondes plus tôt.

« Moi aussi. Allons-y alors. »

Sur ses mots, je l’amenée doucement vers le bar et fis un signe à la barmaid que je connaissais et qui me ramena nos verres. Je l’ai prit, tendis le sien à Dylanne puis pris une gorgée tout en m’accoudant au bar.

La partie danse avait été assez longue, même si je n’avais pas eu le temps de voir l’heure, et assez éprouvante. Avec la chaleur qui faisait dans le club, n’importe quelle danse pouvait rapidement nous fatiguer. Et le fait d’avoir enchainé ses trois danses avait eu raison de moi, enfin, de nous avec Dylanne, et maintenant nous n’avions plus qu’une envie, s’était d’aller s’assoir et de boire un coup. C’est pourquoi je répondis positivement à sa requête et entraîna la jolie brune vers le bar. Appelant la barmaid, elle nous rapporta nos verres et je la remerciais de nous les avoir mis de coté. Rapidement, je pris une grosse gorgée ce qui eu pour effet de me rafraîchir de toute part. Cela faisait du bien, en plus de la fatigue de la danse, il faisait maintenant chaud. Et le verre avait eu l’effet désiré. M’accoudant au bar, je jetais un rapide coup d’œil à ma partenaire puis posa mon regard sur le peu de gens qui restait encore dans le club. Il y avait du monde, mais bien moins qu’au début de la soirée. A ce moment là, j’entendis Dylanne parler et me pencha légèrement vers elle pour l’entendre. Je me mis alors à sourire et instinctivement, je sortis mon téléphone de ma poche et regarda l’heure. Je lui montrais l’écran de mon I-Phone qui indiquait 1h35 du matin. Il était encore tôt au final.

« C’est vrai qu’on passe un bon moment mais il n’est pas encore trop tard. On a bien encore une bonne heure et demie avant de sentir la fatigue nous prendre réellement. »

Je souriais et rangeais mon portable dans ma poche avant de montrer à la jeune femme, le petit coin tranquille dont je lui avais parlé un peu plus tôt. Rapidement, je me mis à finir mon verre et le reposa sur le comptoir. Remerciant la barmaid d’un signe de tête, je donnais mon bras à ma partenaire et l’entraîna tranquillement dans ce petit coin tranquille. Les canapés étaient très confortable, il y avait peu de monde et la musique n’y était point assourdissante. Avec les chaussures qu’elle portait, elle pourrait de plus reposer ses pieds qui devaient être meurtris depuis le début de la soirée. Arrivant dans ce petit coin, je l’invitais à s’assoir et m’installa à ses cotés. Le canapé était vraiment confortable, tellement qu’il étira un sourire sur mes lèvres et un soupire de retrouver du confort. Je regardais Dylanne et me mis à rire doucement.

« Ça fait du bien de s’assoir. Surtout là, c’est vraiment tranquille. »

HRP : Dsl c'est vraiment nul, j'essayerai de faire mieux la prochaine fois.