Marchant dans le couloir principal du dix huitième étage de l’hôpital, la jeune femme faisait claquer ses talons de hautes marques dans tout le couloir. On aurait pu se croire dans un défilé de haute couture mais ce n’était pas vraiment le lieu, ni le moment et ça n’allait pas avec l’humeur de notre chère Ashley. La jeune femme marchait d’un pas rapide en direction des ascenseurs, elle venait de quitter le bureau d’un médecin après un rendez vous de près de trois quart d’heure. Ashley n’avait aucuns problèmes de santé et n’avait subit aucunes violences, à vrai dire la jeune femme était ici pour un rendez vous de routine… ou presque. Voilà quelques semaines maintenant qu’Ashley dormait très mal, mangeait peu et avait des sautes d’humeur constantes. L’élément déclencheur de tout ceci était le décès prématuré de sa filleule d’à peine six ans, une petite fille pleine de vie qui avait été victime de cette guerre. La jeune femme adorait sa filleule et avait beaucoup de mal à imaginer sa vie sans elle à présent, oh bien sur ce n’était rien comparé à ce qu’endurer la mère de cet enfant. Mais ce décès déclenchait tout un tas de chose chez Ashley, elle avait peur pour ses enfants, une peur qu’elle avait en elle depuis la naissance de ses deux enfants. N’importe quelle mère ici ne pouvait qu’avoir peur pour ses enfants. Ashley s’était toujours inquiété pour eux, son mari l’avait toujours rassuré et même après une fusillade dans l’école maternelle il avait réussit à la calmer mais aujourd’hui c’était un enfant qui était proche d’eux qui venait de perdre la vie. Personne n’était protégé et personne n’échappait à cette guerre. Ashley angoissait jour et nuit pour ses enfants, elle se bouffait elle-même la santé avec cette peur. Mais ce n’était pas tout, la jeune femme remontait les vieux souvenirs à la surface comme la prise d’otage où son mari avait terminé dans le coma, par chance il s’en était sortit mais ça avait été une très dure épreuve. Les frontières fermées la rendaient également folle, bref le moindre petit truc lié à cette guerre détruisait la santé de la jeune femme. Ashley avait toujours été très fragile et la moindre petite chose pouvait se transformait en tragédie à ses yeux. L’autre problème était également qu’elle gardait beaucoup pour elle, Ashley devait montrer l’exemple on attendait de la jeune femme qu’elle soit l’épouse parfaite. Tous les habitants des quartiers Ouest voyaient en elle la femme parfaite d’un dirigeant, une femme toujours souriante et sur son trente et un, présente pour sa famille, mère aimante et parfaite. Une vraie Jackie Kennedy. Il était impensable pour les gens que la jeune femme puisse parfois en avoir marre de tout ceci, marre de vivre dans cette ville et de devoir supporter cette guerre, marre de devoir rester chez elle à s’occuper des enfants ou bien encore marre des réflexions blessantes de Ryan Ferguson. Si la jeune femme n’avait pas ses deux enfants et son mari il y aurait longtemps qu’elle ne serait plus sur terre…

Planté devant les trois ascenseurs de l’étage la jeune femme attendait que l’un d’eux veuille bien s’arrêter, posant son regard sur l’ordonnance pour passer le temps. Un ascenseur s’arrêta enfin, laissant sortir les gens dans un premier temps la jeune femme s’apprêtait à y rentrer mais un jeune homme la retenu par le bras. Se tournant vers lui elle dégagea son bras prête à s’énerver mais il ne lui en laissa pas le temps lui expliquant que la plupart des personnes présentes dans cet ascenseur étaient des Attwood. La jeune femme le remercia d’un sourire avant d’entrer dans le second ascenseur qui venait d’arriver se retrouvant alors seule.

Zac Winston & Ashley Ferguson.

Enfin. S’était le jour J. Je pouvais enfin sortir de cet endroit qui ne me disait rien qui vaille. Même si l’hospitalisation n’avait pas duré longtemps, le temps que la drogue s’évapore complètement de mon corps et que les tests soit concluant quand au fait que je n’avais rien, je n’aimais pas cet endroit, surtout quand je voyais Serena, les yeux pleins de larmes venir me voir et me tenir compagnie. Sa tristesse était la mienne et la voir dans ce genre d’état me faisais mal. Terriblement mal.
M’habillant tranquillement, grimaçant encore un peu sous la douleur que les mouvements amenaient, je sortais de ma chambre et me dirigea vers le bureau du médecin pour un dernier petit entretiens concernant ma guérison et tout le tralala. L’écoutant à moitié, je le remerciais pour tous et partis alors doucement dans les couloirs de l’hôpital. Un petit salut à mon voisin de chambre puis je m’arrêtais devant un des nombreux ascenseurs en attendant qu’un arrive. Par chance, il était signalé qu’un ascenseur descendait et c’est alors que je me plaçais devant lui en attendant que les portes s’ouvrent.

Je repensais alors doucement à ce qui s’était passé pour que je vienne ici, à l’hôpital. Tout était assez clair maintenant… même le visage de mes sois disant agresseur. Il ne leur restait de toute façon que quelques jours pour profiter de leur petite vie minable et leur privilège de bourgeois. Droguer quelqu’un et s’y mettre à plusieurs pour le frapper et être sûr de bien l’amocher, puis le laisser pour mort dans le camp ennemi de façon à ce que tous les Ferguson qui le trouve puisse le ruer de coup… je trouvais cela minable. Minable et faible. Ils n’avaient donc rien dans le ventre et aucune fierté.
Heureusement, Amber était venue. S’était la première à m’avoir trouvé et s’était grâce à elle si j’étais encore en vie. Jamais je n’aurais cru un jour possible d’être si content de voir une Ferguson. Mais Amber n’était pas n’importe qui… après ce qu’il s’était passé entre nous, la mort que nous avions frôlés tous les deux et l’entre-aide que nous nous étions donné pour survivre, il était sûr que plus rien ne serait comme avant. Il m’était dès lors impossible de la considérer encore comme une ennemie. Même si s’était le cas vu le quartier différent et opposé dans lequel nous habitions…

Entendant la petite sonnerie de l’ascenseur indiquant qu’il s’arrêtait à mon étage, je sortis de mes pensées et pénétra dans la cabine sans vraiment regarder sui s’y trouvait. Me posant contre la paroi, je soufflais doucement, alors que je n’avais qu’une hâte s’était rentrer me coucher chez moi. J’étais encore assez mal en point, les douleurs étaient toujours présentent mais bon. Je ne voulais pas rester dans se lieu et je préférai me reposer chez moi.
Soudains, sentant un souffle et une présence à mes cotés, j’ouvris les yeux et regarda qui s’y trouvait et fus surpris en découvrant qu’il s’agissait d’Ashley Ferguson… Et dire que je n’avais même pas fait attention à elle en entrant dans la cabine. Même si s’était une ennemie, il s’agissait d’une femme et je n’avais rien contre elle.

« Oh… désolé je ne t’avais pas vu… Salut. »


Dis-je alors sur un ton bas avant de reposer mon attention et mon regard en face de moi, sur les portes de la cabine d’ascenseur…

Seule dans l’ascenseur la jeune femme regardait les numéros défilaient, regardant à nouveau son ordonnance elle pensait à la brûler une fois à la maison ne voulant pas prendre des cachets pour aller mieux. Même si ça marchait la plupart du temps Ashley refusait d’être comme sa mère, plutôt mourir que de finir comme elle. L’ascenseur s’arrêta, posant la main sur la paroi la jeune femme n’était pas très à l’aise dans ce genre de machine. Ça lui donnait mal au cœur et en plus de ça elle avait toujours peur de tomber sur un ascenseur ancien qui finirait par se stopper et où elle mourrait de soif… bon d’accord elle regardait trop de film ! Posant son regard sur les portes qui s’ouvrirent elle arqua un sourcil en voyant un jeune homme qu’elle connaissait, enfin c’était un grand mot car elle ne le connaissait pas réellement. Ils leur arrivaient parfois d’échanger quelques mots, pas une conversation puisque ce n’était pas possible entre eux deux. Ils étaient en effet des ennemis, et même si ce garçon semblait être gentil Ashley ne préférait pas avoir de discussion avec lui. Vous imaginez la femme de Chad Ferguson en train de parler à un Attwood ? Impensable !

Le regardant prendre place dans l’ascenseur elle se demandait pourquoi il était ici, il avait l’air dans ses pensées peut être avait il un grave problème ou bien une personne chère à son cœur se trouvait ici. Relevant la tête vers les numéros des étages la jeune femme trouvait que ça avançait moins vite d’un coup mais elle sortit de ses pensées en entendant le jeune homme. Posant son regard sur lui Ashley resta silencieuse, vraiment étrange ce jeune homme. Il s’excusait et en plus de ça lui disait bonjour, ce Zac Winston était une perle rare. La jeune femme reposa son regard sur les numéros des étages, dans quelques secondes elle serait enfin dehors mais voilà qu’il se passait quelque chose d’assez étrange. Dans un premier temps les numéros remontaient et descendaient ce qui paraissait étrange car elle ne le ressentait pas dans le mouvement de l’ascenseur, puis les numéros se mirent à clignoter suivit par la lumière qui montrait des signes de faiblesses. Ashley se redressa immédiatement prête à adresser la parole au jeune homme pour être sur de ne pas rêver mais l’ascenseur se stoppa d’un coup, perdant l’équilibre la jeune femme se retenue à l’une des barres sur le côté.

Oh mon dieu, c'est pas vrai !

Ashley se redressa commençant à vraiment paniqué, elle s’approcha des boutons tapant un peu partout au hasard après tout ça pouvait peut être redémarré ?!

En entrant dans l’ascenseur, j’espérais que tous se passe assez vite que je puisse retrouver mon chez moi, ma chambre et mon lit et que je puisse alors me reposer tranquillement. Depuis que j’avais commencé à prendre part à cette guerre, j’étais de nombreuses fois allé à l’hôpital pour des blessures plus ou moins grave mais à chaque fois s’était la même chose. Des soins assez rapide pour que je puisse rapidement rentrer chez moi.
En entrant dans l’ascenseur, je n’avais même pas fait attention à la personne qu’il y avait déjà dedans. C’est quelques secondes plus tard, alors que je perçus sa présence et entendis sa respiration que je la remarqua et que je vis alors qu’il s’agissait d’Ashley. Mon coté doux et aimable avec les filles fit alors que je m’excusais de ne pas l’avoir remarquais avant et la salua par la même occasion. Mais j’avais parlé trop vite. Il s’agissait d’Ashley Ferguson, la femme de Chad. Je savais qu’elle n’allait pas me répondre, ou même qu’elle allait m’envoyer boulet. Mais s’était plus fort que moi et s’était sortis avant que je réfléchisse.

La regardant quelques instant, je souris en constatant que j’avais bel et bien raison. Aucun bonjour, aucune attention. J’étais un véritable fantôme à ses yeux. Pauvre fille me dis-je alors en secouant doucement la tête. Heureusement que Serena n’était pas comme elle. Pas privée de liberté, ne vivant que dans l’ombre de son homme… Bref, en même temps, je m’en fichais un peu de ce qu’il se passait du coté des Ferguson. Mais il m’arrivait quand même de pensé que bon, peut être la vie aurait été autrement entre eux, entre nous, s’il n’y avait jamais eu tout ça.
Secouant une nouvelle fois la tête pour chasser ce genre d’idée, je portais mon attention sur l’ascenseur en lui-même et sur le compteur de défilement des étages. Quelque chose clochait… rapidement, tout disjoncta, les numéros défilèrent dans le désordre et beaucoup de bouton se mirent à s’allumer et à s’éteindre. Je ne savais pas vraiment ce qui se passait mais tout cela n’annonçait rien de bon. Et tout cela se confirma lorsque d’un seul coup, l’ascenseur se stoppa. Le choc fut assez violent et je fus projeté vers l’avant. Je pus me retenir à une des rambardes tout en posant mon autre main sur la paroi de l’ascenseur se trouvant en face de moi, m’empêchant ainsi de chuter. Entendant la voix de la jeune femme, je me tournais alors vers elle, la voyant se précipiter sur les boutons et taper dessus avec force, le visage déformé par la peur et le stress. Etait-elle claustrophobe ou avait-elle peur du noir ? Je n’en savais trop rien, en tout cas, ce que je savais et voyais s’était que cette situation la perturbait totalement. Cette situation ne m’enchantait pas vraiment non plus mais je n’étais pas dans le même état qu’Ashley. Je devais éviter qu’elle aille mal, je ne voulais pas qu’elle meurt dans mes bras ici…

« S’il te plait, calme-toi. Cela n’arrangera rien. »

Lui demandais-je sur un ton calme et posé, m’assaillant alors sur le sol en m’adossant sur une des parois de l’ascenseur, regardant de temps à autre la jeune femme puis la lumière qui clignotait. Cela aussi n’annoncer rien de bon. Le noir ne me faisait pas grand-chose mais je ne voulais pas que la femme qui m’accompagnait soit de plus en plus stressé par d’autres choses s’ajoutant à cette pane.

« On est dans un hôpital donc ils ne vont certainement pas mettre longtemps à tout refaire marcher. »

Pauvre Zac il n’était pas tombé sur la meilleure personne qui soit dans une telle situation. N’oublions pas que d’ordinaire notre chère Ashley a peur de tout et n’importe quoi, elle a le don de se monter le cerveau toute seule et du coup de s’inquiéter ou paniquer seule. Alors bien sur lorsque l’ascenseur fit des siennes et qu’il finit par se stopper rendant l’âme la jeune femme perdit rapidement son calme peu légendaire. Ashley s’était avancé vers les nombreux boutons commençant à taper un peu partout que ce soit sur les numéros des étages et les diverses alarmes. Après tout il suffisait peut être d’appuyer sur l’un de ses boutons pour que tout redémarre. Mais c’était bien sur sans succès. En entendant le jeune homme lui dire de se calmer Ashley tourna la tête vers lui plissant ses yeux, il était sérieux là ?

Je fais ce que je veux !

Si la jeune femme avait envie de taper partout, de tout casser, de crier, pleurer, râler ou bien encore escalader pour qui sait sortir par le haut comme dans les films et bien elle le ferait ! Il fallait espérer pour l’un comme pour l’autre que cet ascenseur reparte rapidement sinon on risquait fortement de perdre Ashley mais aussi Zac qui devait la supporter. D’ailleurs le jeune homme était très calme et prit place sur le sol indiquant à la jeune femme qu’ils étaient dans un hôpital et qu’on se rendrait vite compte du problème. Ashley se tourna entièrement vers lui croisant les bras.

Oh vraiment monsieur je sais tout ?! Il faut déjà qu’ils remarquent qu’un ascenseur ne bouge plus, faut il encore qu’ils aient le temps de le voir… ça peut durer des heures ! Et je n’aie pas des heures.

Ashley allait commençait à se plaindre, en même temps quelle femme ne se plaignait jamais ? Soupirant légèrement Ashley ouvrit son sac à main fouillant dans tout le bazar accumulé car comme bon nombre de femme toute sa vie était là dedans. Sortant son iphone Ashley s’apprêtait à appeler son mari pour qui vienne la sauver, mais elle fronça les sourcils en voyant qu’elle n’avait aucuns réseaux. Le levant un peu plus haut elle avança dans l’ascenseur prête à faire tout les recoins pour trouver du réseau.

Il fallait que ça arrive maintenant. Moi qui comptait me reposer tranquillement dans mon lit chez moi… voila que j’étais coincé dans l’ascenseur de l’hôpital. Et qui plus est, avec Ashley Ferguson. Je ne pense pas que j’aurai pu tomber pire. Quoi que… je n’en sais rien. Mais bon. Les minutes qui arrivaient s’annonçaient quand même difficile. Une intuition je ne sais pas. Mais rien qu’en ayant vu la jeune femme crier et commencer à paniquer… là tout était presque sûr. J’allais passer un sale moment en sa compagnie. Je soupirais alors tout en m’asseyant sur le sol et en m’adossant sur les parois de l’ascenseur, en la regardant faire, taper comme une furie sur les boutons de l’ascenseur pour que celui-ci redémarre. Etait-elle vraiment bête ou le faisait-elle exprès ? Lui demandant gentiment de se calmer parce que j’avais mal à la tête, je la vis se retourner vers moi et me regarder de haut tout en annonçant sèchement qu’elle ferait ce qu’elle veut. Serrant la mâchoire en l’entendant, je pris sur moi et me calma rapidement. Je ne frappais pas les femmes et encore moins les débiles nés… elle ne méritait même pas que je m’occupe de son cas où la prenne en considération. C’est pourquoi après avoir entendu sa dernière réplique lorsque je lui dis que l’ascenseur serait bientôt remis en route, je décidais alors de fermer les yeux et de la laisser dans sa détresse.

Elle n’avait pas des heures… mais pour qui se prenait-elle ? Bref, je passais, encore une fois et resta alors assis dans mon coin, les yeux clos tout en pensant à autre chose qu’à l’hystérique qui m’accompagnait. Je pensais alors de façon positive, à ce qui allait se passer en sortant d’ici, à la maison que j’allais retrouver, à mon lit douillé, le petit cocon de Serena et moi et surtout, à Serena qui rentrerait bientôt. Je souriais alors légèrement en pensant à tout ça, en pensant à l’étreinte, au parfum, à la présence et à l’amour de ma femme. En pensant à ce petit coin de bonheur. Lentement, je commençais à sombrer alors dans mes pensées et mes rêves.
Un rêve que je faisais souvent d’ailleurs, même si bon, là l’endroit n’était pas confortable pour se détendre complètement, cela aiderait tout de même à faire passer le temps. Je rêvais d’un lieu, autre que Volusia, un autre pays, un autre continent. Ou même le même pays mais dans une ville loin de l’enfer dans lequel nous vivions. Serena était à mes cotés et je lui offrais se voyage. Un cadeau, selon ses envies de liberté et d’évasion, selon ses envies d’aller voir ailleurs, de découvrir le monde. Ce voyage à ses cotés me faisait plaisir. Il n’y avait rien d’autre que nous et le monde. Pas de stress, pas de peur de mourir à n’importe quel moment. Rien que nous, découvrant les magnifiques lieux qu’il y avait sur Terre, prenant des photos, ensemble. Je ressentais le bonheur dans ce rêve et cela me rendait heureux, me faisant sourire.

Entendant des bruits de pas, j’ouvrir tout doucement un œil pour voir ce qu’était entrain de faire l’autre folle et la vis alors marcher, le portable lever pour essayer de capter le réseau. Je souris alors, secouant légèrement la tête, me retenant de rire. Bref, je refermais alors les yeux, faisant comme si elle n’était pas là, comme si elle n’existait pas, sinon, elle allait vite m’exaspérer. J’étais du genre à penser que les Ferguson n’étaient pas tous chiant, idiot etc… et que s’il n’y avait pas eu cette guerre, peut-être aurions nous pu être ami. Mais bon, même si je pensais qu’au fond Ashley était quelqu’un je trouvais qu’elle était une autre victime de cette guerre et qu’elle était trop formater contre les Attwood. Comme beaucoup d’autres femmes de la ville, même de mon clan. Et s’était quelque chose de vraiment bête selon moi mais bon. De ce fait, Ashley avait toujours une dent contre moi, alors même que je n’avais jamais rien fait contre elle. Bref, j’espérai que cette journée, qui s’annonçait merdique aller comme vite passer parce que rester avec Ashley là, cela n’allait pas être une partie de plaisir, mais alors pas du tout…

Parcourant le peu d’espace de l’ascenseur Ashley tentait d’avoir du réseau, elle était persuadée d’en avoir eu tout à l’heure puisqu’elle avait envoyé un message à sa meilleure amie avant d’arriver ici lui disant qu’elle passerait en fin de journée avec les enfants. Autre raison de l’agitation soudaine de la jolie brune c’était bien sur ses enfants qui l’attendraient comme chaque jour de la semaine à la sortie de l’école. Malheureusement pour elle aucuns réseaux n’apparaissaient et elle avait envie de balancer son téléphone dans la paroi d’en face. Elle ne le fit pas car elle n’était pas si impulsive que ça et surtout elle avait pleins de choses dans ce téléphone et il était hors de question de tout perdre. Soupirant légèrement Ashley se posa contre le mur fermant les yeux essayant de se calmer. Les endroits petits et clos étaient quelque chose dont elle avait horreur, si la lumière s’éteignait on la perdait définitivement. Lorsqu’il y avait eu un ouragan tout les habitants avaient du se rendre dans des abris souterrain et ça avait été dextrement dur pour la jeune femme qui avait d’ailleurs eu une petite crise d’angoisse. La seule personne capable de la calmer et la raisonner était son mari mais pas de chance pour elle celui-ci n’était pas là.

Ouvrant à nouveau les yeux la jeune femme les posa sur les petites lumières du plafond qui clignotaient, elle avala difficilement sa salive serrant son portable d’une main au cas où elle pouvait toujours compter sur lui pour lui faire un peu de lumière. Ashley glissa contre la paroi se laissant tomber doucement sur le sol, remontant ses genoux contre sa paroi elle posa son regard sur le jeune homme juste pour voir ce qu’il faisait. Une chance pour Ashley d’être coincé avec lui car d’autre auraient pu profiter de cette belle occasion pour lui faire du mal. Posant son regard par la suite sur le mur d’en face la jeune femme tentait de penser à pleins de choses pour ne pas angoisser trop vite, elle reprit alors la feuille que lui avait donné plus tôt son médecin la lissant pour la troisième fois au cas où elle ne s’en souviendrait plus ! Une fois la lecture terminée elle commença à plier cette feuille en plusieurs fois la rendant plus petite que possible, ça l’occupait quelque peu et puis cette feuille partirait à la poubelle puisqu’il était hors de question de suivre un quelconque traitement et d’en parler à Chad.

Levant son poignée elle regarda l’heure trouvant que ça ne passait pas du tout et pourtant elle avait l’impression d’être enfermé ici depuis des heures. Si seulement elle pouvait parler avec le jeune homme ça l’aiderait à passer le temps mais malheureusement ce n’était pas le cas, parler à un Attwood ? Pour faire quoi ? Quand elle pensait qu’un Ferguson l’avait empêché de monter dans le premier ascenseur elle aurait préféré le prendre car au moins elle serait sur la route du retour au lieu d’être coincé ici.

Les yeux clos, je commençais doucement à somnoler, assis dans l’ascenseur, le dos posé contre une des parois. Les médicaments que j’avais pris étaient légèrement endormants et il aurait fallu un peu d’exercice, de marche donc pour contrer les effets mais là, ce n’était pas le cas et je ne pouvais rien faire contre eux. Malgré Ashley présente avec moi dans l’ascenseur, je fermais les yeux et m’endormais pendant quelques minutes, oubliant ce qu’il se passait, oubliant la personne, me reposant un peu et laissant filer le temps.
Mes rêves m’emmenèrent alors dans un endroit, chaotique. Je me retrouvais dans une rue en feu, des cadavres sur les trottoirs, des cris, des pleures, des immeubles en flammes. Je reconnaissant les gens au sol, baignant dans leur propre sang. Des amis, la famille Attwood. J’entendais des rires, et voyais d’autres personnes, en nombres, massacrant sans aucune retenue ni pitié des familles entière, hommes, femmes et enfants. Je voyais et reconnaissais ces Ferguson, heureux de leur coup et de leur victoire. Et moi j’étais là, les mains pleins de sang, agenouillais au sol, Serena dans mes bras, le regard presque vide alors qu’elle saignait de l’abdomen. Elle souriait doucement, me regardant, et je ne pouvais rien faire pour l’aider.

Un rêve terrible comme je n’en avais jamais fait, et c’est ainsi que je me réveillais alors en sursaut presque, apeuré, le regard incompréhensif. Il me fallut quelques minutes pour réaliser ce qu’il s’était passé, où je me trouvais et pour comprendre que tout allait bien. Que ce n’était qu’un mauvais rêve. Je m’essuyais alors le visage, soufflant doucement de soulagement et rouvris les yeux, regardant un peu autour de moi. La lumière de la cabine continuait de clignoter, annonçant qu’elle était alors sur le point de céder. Entendant un glissement, je vis du coin de l’œil la jeune Ferguson glisser sur le sol et s’y installer tout comme moi j’avais fait. Je sentis son regard sur moi mais ne dis rien. Elle n’était pas méchante et ne voulait rien de tel à mon encontre. Je la connaissais un petit peu pour être sûr de ça. Et puis, elle avait l’air un peu paniqué par la chose. Me grattant la tête, tout en regardant l’écran de mon portable, j’en vis la photo de ma chérie et un sourire se glissa sur mes lèvres. Elle était le bonheur incarné.
Je tournais alors doucement mon visage vers Ashley, la regardant, recroquevillé sur elle-même en regardant droit devant elle, attendant patiemment, ou en tout cas, se contrôlant pour ne pas criser, que l’ascenseur redémarre. Je me souvenais alors de sa petite crise survenue lors de l’ouragan, alors que nous nous trouvions dans un des bunkers de la ville. S’était grand, espacé et il y avait sa famille avec elle. Alors que là, s’était tout petit et elle était coincé avec quelqu’un qu’elle n’aimait pas. Moi en l’occurrence. Mais elle arrivait à ce contrôler et à ne rien faire. Je trouvais ça bien. Après tout, chacun avait ses peurs et ses phobies et nous devions vivre avec et les respecter.

« Je… je peux te poser une question ? Rien à voir avec les clans et tout ça c’est… c’est juste une question sur le plan humain… relationnel. Enfin, je ne sais pas si tu me comprends. »

Demandais-je alors doucement, mon regard fixé sur l’écran de mon téléphone, sur Serena. Je voulais faire passer le temps et rien ne nous empêchait de discuter. Après tout, nous étions humains et cela passait bien avant tous ces problèmes de clans et de territoire…

Pourquoi les gens avaient-ils toujours besoin de poser des questions à Ashley ? Le jeune homme n’y était pour rien mais franchement la jeune femme n’en pouvait plus, même coincée dans un ascenseur on voulait toujours lui demander quelque chose. Ashley en avait marre car chaque jour c’était la même chose, quand elle allait chercher les enfants ont lui demandés si Chad allait bien, si c’était vrai que Ryan avait acheté une nouvelle société, si Sarah avait commencé à perdre des dents… mais franchement ils n’avaient rien de mieux à faire ? Tous les jours où presque c’était comme ça et Ashley n’en pouvait plus. La jeune femme avait parfois l’impression d’être une star d’Hollywood, le genre de star traqué chaque jour par les paparazzis, par des gens qui aimaient savoir ce qu’elle faisait de ses journées, avec qui elle déjeunait… apparemment les gens aimaient savoir ce que faisaient leurs dirigeants. Le pire était sans nul doute le fait que depuis quelques semaines les gens s’intéressaient de plus en plus à Ethan, son fils. Pour elle son fils n’était encore qu’un enfant, son bébé. Il lui était impensable de le voir grandir si vite juste pour la folie des ces hommes. Et pourtant ici tout le monde commençait à parler de ce petit garçon qui était naît pour prendre les reines du clan un jour.

Alors quand elle entendit Zac lui demandait si il pouvait lui poser une question Ashley se décomposa en quelques secondes. Elle était fatiguée, pas d’avoir trop marché ou trop travaillé durant sa journée… non elle était tout simplement fatiguée. Bonne nouvelle pour Ashley il ne voulait pas parler des clans, elle en doutait un peu il finirait par en parler tout ou tard c’était inévitable. Fronçant légèrement les sourcils Ashley n’était pas certaine de savoir où il voulait en venir.

Pose cette question… apparemment j’ai une tête à répondre à toutes les questions.

Ce n’était pas dit méchamment elle pensait un peu à voix haute sur la fin de sa phrase, elle était lassait tout simplement. Mais Ashley était prête à lui répondre même si elle ne savait pas ce qu’il allait lui demander.

Pourquoi voulais-je lui parler ? Lui poser cette question ? A elle ? Je ne savais pas vraiment. Peut être parce qu’elle connaissait vraiment la chose. Peut être parce qu’elle pouvait réellement m’éclairer. Normalement, s’était une sorte de question, de discussion que nous devions avoir avec des amis. Et non avec des personnes qui vous haïssent et vois détestent. Mais elle était une des seules personnes qui connaissait la chose et pouvait alors répondre assez facilement, et même si elle était mon ennemi, je voulais savoir ce qu’elle ressentait sur ça. De plus, aucun de mes amis ne l’étaient encore. Et puis, nous étions bloqués tout les deux dans cet ascenseur, et cela pour plusieurs minutes certainement, et je ne voulais pas qu’on reste là a attendre, les yeux fixé sur notre montre, que les secours arrivent. Si nous faisions cela alors le temps passerait vraiment très doucement. Mais parler permettait de faire passer le temps et oublier la situation dans laquelle nous étions.

C’est pourquoi, en regardant alors la photo de Serena sur mon téléphone, cette question m’était venue à l’esprit. J’y songeais depuis pas mal de temps en fait mais je n’avais encore rien fait de concret pour que ma copine comprenne. Peut être le pensait-elle elle aussi mais cela ne se voyait pas trop. Enfin, je veux dire, je savais qu’elle voulait rester avec moi mais je ne savais pas si elle voulait qu’on officialise ça ou pas. Mais j’y pensais tellement que peut être cela m’empêchait de voir qu’elle aussi y réfléchissait. Trop de question en fait.
Soufflant doucement, je tournais alors mon visage vers celui d’Ashley en l’entendant parler et la regarda quelques instant. Avait-elle une tête à répondre aux questions ? Surement pas pensais-je. J’en souriais même en me rendant compte que j’avais pris cette question au sérieux alors qu’en y réfléchissant, elle ne l’avait pas réellement posé à moi. bref, je posais une nouvelle fois mes yeux sur le portable pour admirer le visage fin et le sourire merveilleux de Serena avant de me lancer dans ma question.

« Je voulais savoir ce que tu pouvais me dire du mariage. Ce que tu as ressentis, ce que cela change… »

Dis-je alors d’une petite voix, les yeux pétillants fixés sur le visage de Serena. A cet instant, lors de cette question et des pensées que j’avais pour ma chérie, je ne pensais à rien d’autre que le bonheur et les sentiments qu’on pouvait ressentir. Que ce soit Ashley ou non, il n’y avait pas de clan entre nous, pour moi nous étions simplement deux jeunes parlant de chose comme d’autre et là, d’une chose rempli de bonheur et que j’espérai pour beaucoup.

Décidément ce garçon était imprévisible, et encore une fois la jeune femme se demandait ce qu’il faisait dans cette ville. Pourquoi il n’était pas partit plus tôt, pourquoi il se battait pour les Attwood au lieu de tenter de rester à l’écart ? C’était marrant de voir qu’Ashley pensait à ce genre de questions alors qu’elle n’était pas non plus la meilleure personne pour ce genre de conflit. En tout cas la question de Zac était assez original, une question que finalement on ne posait jamais à la jeune femme. Posant son regard sur le jeune homme elle l’observait se demandant quel genre de petit ami il était au juste, était il aussi gentil qu’il le laissait paraître où était-il quelqu’un de possessif, égoïste et arrogant. La jeune femme n’aurait jamais la réponse à sa question car ils n’étaient pas assez proches pour se connaître à ce point et ils ne seraient jamais proches d’ailleurs. Une fois cet ascenseur de nouveau en marche ils se quitteraient et Ashley ne penserait plus à cette rencontre.

Comment répondre à la question de Zac ? C’était comme essayer d’expliquer à quelqu’un ce que l’on pouvait ressentir pour la personne que l’on aimait, comment pouvait-on être sur d’être avec la bonne personne et ne pas se tromper ? Il n’y a pas d’explications à tout ceci ça se sentait tout simplement. Le mariage était quelque chose d’important en tout cas pour la jeune femme ça l’était, bien sur comme toutes les filles elle avait toujours rêvé d’un mariage de princesse ce que Chad lui offrit sans aucuns problèmes. Mais le mariage ce n’était pas juste une question de robe magnifique, de pétales de fleurs et de cadeaux en tout genre.

Ça ne change pas grand-chose… comme disent beaucoup de personnes ce n’est qu’un bout de papier et deux alliances. Le mariage ça te permet de concrétiser l’amour que tu portes à l’autre, ce n’est pas pour prouver aux autres personnes quelque chose… non c’est une preuve d’amour, un engagement, un pacte… tu te lie à jamais à l’autre.

Ashley posa son regard sur son alliance un léger sourire en coin des lèvres, la jeune femme ne savait pas vraiment quoi lui dire sans s’éloigner du sujet. Pour ce qui était du ressentit de la jeune femme c’était unique à chaque personne même si il faut avouer que logiquement tout le monde était heureux lors de la demande et le jour du mariage.

Tu vas faire ta demande ?

Une question assez simple, mais tout aussi compliquée. Je savais que je n’avais pas était très… clair. Très pointilleux sur les détails et que la question resté assez large. Ceci pour qu’elle puisse répondre ce qu’elle voulait, qu’elle laisse alors parler son cœur, ses émotions et ses propres ressenties. A cet instant, les soucis d’appartenance à un clan ou autre m’étaient égales et je voulais simplement, pour une fois, oublier tout ça et parler tranquillement, tels les deux jeunes gens que nous étions, tels de simple humains qui avaient des choses en commun comme l’amour, la vie en couple, la vie de famille même bientôt. Des soucis quotidiens que tout le monde avait, un bonheur permanent avec ses hauts et ses bas.

Mon regard posé dans le sien, je la regardais alors me dévisager, tout en attendant qu’elle me réponde. Enfin, qu’elle dise quelque chose qui me mette sur la voie de si oui ou non elle allait me répondre. Nos rencontres avaient toujours étaient assez tendues. Pour ne pas dire désastreuse. Mais je la comprenais. Elle était la femme de Chad, le chef du clan Ferguson, et moi, un membre du clan Attwood. Nous étions faits pour ne pas nous entendre, et elle remplissait son rôle de première dame à la perfection. Même si je me doutais qu’elle devait être quelqu’un de fort sympathique à la normale, elle se devait, avec les autres et donc avec moi, se comporter de façon froide, autoritaire et détestable. Je ne pouvais rien faire pour qu’elle m’apprécie de toute façon et j’acceptais la chose telle qu’elle était.

Soudainement, la voix de la jeune Ferguson me sortit de mes songes sur nos rencontres et me ramena au présent. Je l’écoutais donc sans en perdre une miette. Mes yeux se reposant sur son visage, je ne pu m’empêcher de sourire sous ses paroles et en voyant des étoiles scintiller dans ses yeux. Etait-ce ce que les gens percevaient en moi quand je parlais de Serena ou de mes sentiments à son encontre ? S’était beau à voir et même si Ashley était déjà une fille assez belle, pour ne pas dire très belle, la voir si heureuse accroissait encore sa beauté. Même si je ne portais pas sa famille et son clan dans mon cœur, cela faisait plaisir à voir qu’elle puisse se sentir heureuse et totalement comblée. Je voulais ressentir cela aussi, en décuplé. Je le ressentais déjà bien entendu, mais je voulais concrétiser tout ça, cet amour que je portais pour Serena et mon envie d’avoir une famille avec elle. Une fois sa phrase, sa description finie, j’hochais simplement la tête en souriant, lui indiquant que j’avais compris ce qu’elle avait voulu me dire, m’apprendre, sur tout ceci. Puis, je réfléchis quelques instants à sa question, l’espace d’une petite dizaine de secondes et lui répondis.

« Oui… je compte faire ma demande à Serena. Ça fait déjà quelques temps que j’y pense. »

Répondis-je alors simplement à sa question. Je ne savais pas quoi lui dire de plus, m’étendre sur le sujet, peut-être que cela ne l’intéressait pas vraiment. Je préférais alors ne rien dire de plus pour le moment. Si elle avait des questions, elle était en droit de me les poser.

« Merci en tout cas d’avoir répondu avec sincérité à ma question. »

Parler de mariage remontait tout les souvenirs de son mariage dans son esprit, un mariage de princesse dont elle rêvait étant enfant. Toutes les filles rêvent d’un grand mariage, ou presque toutes les filles, mais en général elles rêvent toutes d’avoir le plus beau mariage de tout les temps. Digne d’un grand film Hollywoodien ou du plus beau dessin animé de leur enfance. Ashley avait eu un mariage parfait et magnifique, rien n’avait été laissé au hasard pour ce jour. Durant de longs mois les deux tourtereaux avaient tout préparés, se mettant d’accord sur des petits détails se prenant la tête pour des plus grands. Faisant appel à trois organisatrices de mariage, les meilleures de tout le pays. De longs mois de stress pour notre Ashley, qui avait peur d’oublier quelque chose. Ashley se rappelait parfaitement que les quartiers Ferguson avaient été entièrement décorés pour l’occasion, une tradition depuis de nombreuses années apparemment ! La famille Ferguson avait mit tout le quartier sous haute protection craignant une attaque, pas moins de quatre cent douze invités étaient présent et autant dire que la jeune femme ne les connaissait pas tous. Des relations de la famille Ferguson apparemment. Il y avait eu un photographe professionnel ainsi qu’un caméraman car Ashley voulait absolument garder son mariage de a à z pour pouvoir le revoir quand elle le voulait. Toute la cérémonie s’était bien déroulé, Ashley se souvenait des échanges d’alliance et du discours de son mari qu’elle avait trouvé magnifique d’ailleurs. La jeune femme se souvenait avoir dansé toute la nuit, s’amusant et riant comme si toute cette guerre était terminé et que plus rien ne pouvait les atteindre. Ce jour était l’un des plus beaux de sa vie, puisque bien sur la naissance de ses deux enfants faisaient partit de ses plus beaux jours également.

Ashley ignorait qui était Serena, elle l’avait déjà croisé mais était incapable de se souvenir de son prénom et ne l’avait jamais vu avec Zac. Ce prénom ne lui disait rien et n’ayant jamais vu le jeune homme avec une femme elle n’arrivait pas à mettre un visage sur ce prénom. Ashley savait qu’il était avec quelqu’un l’ayant entendu une fois ou deux mais franchement elle ne parlait rarement de ses ennemis et ne les croisait pas non plus, étant très souvent dans les quartiers Ferguson et non au centre.

J’ignore qui elle est.

La jeune femme se pinça le bord de la lèvre trouvant cela un peu bête de ne pas savoir qui était la jeune femme, elle n’avait pourtant pas à être désolé puisqu’ils étaient ennemis et non ami d’enfance.

Ça fait longtemps vous deux ?

Ashley ne releva pas les remerciements du jeune homme, elle avait répondus tout simplement parce qu’elle n’était pas quelqu’un de méchant et ne se voyait pas l’ignorer alors qu’ils n’étaient que tout les deux. Bien sur dans d’autres circonstances la jeune femme n’aurait pas répondus et il ne lui aurait même pas posé une telle question mais là ils étaient enfermés dans un ascenseur et Ashley avait besoin de penser à autre chose.

Pour le première fois, depuis toujours je crois, depuis le temps que je la connaissais, nous parlions tranquillement, comme deux jeunes gens qui se respectaient, comme des gens de n’importe quelle villes normales. Les histoires de clans, de guerres et autres n’interféraient pas et pour une fois, elle ne m’envoyait pas chier. Peut-être était-elle tellement terrorisée par la situation qu’elle préférait me parler plutôt que de rester seule dans son coin a déprimer et stresser. Elle utilisait donc ma présence pour sortir cela de sa tête et s’évader. Soit, cela ne me dérangeais pas puisque j’avais moi-même envie de parler. Et puis, peut-être allais-je enfin connaître la véritable Ashley ? Celle que je soupçonnais qu’elle était en dehors de son devoir de première dame du clan Ferguson.

Je l’avais donc écouté puis remercié de m’avoir dit ce qu’elle pensait de tout ça. Elle aurait très bien pu ne rien dire mais elle l’avait fait et m’avais permis de me faire une idée plus concrète de ce que je pensais. Et puis, elle savait comment cela se passait, ce que cela impliquait etc… en plus d’avoir déjà une belle vie de famille avec des enfants et tout. C’est ce à quoi j’aspirai pour notre vie future, à Serena et à moi. Je voulais l’épouser, concrétiser aux yeux de tous notre amour, officialiser notre vie de couple, et par-dessus tout, avoir des enfants et une véritable vie de famille avec elle. Devenir parents puis grands-parents. Je sais, vous pourrez dire que je vois loin, très loin même et qu’on est sûr de rien, surtout dans une ville comme Volusia mais bon. Alors que je regardais l’écran de mon téléphone où figurait une photo de Serena, j’entendis Ashley dire qu’elle ignorait de qui il s’agissait. Je souris alors, me retournant vers elle.

« Elle n’est pas du genre à crier haut et fort qu’elle appartient aux Attwood. D’ailleurs elle a même tendance à se dire du centre puisqu’elle en a marre de cette guerre et ne fait pas grand-chose pour qu’une partie ou l’autre gagne. Elle voudrait qu’on quitte cette ville, qu’on s’installe loin de tout ça et que nous vivions paisiblement, rien que tous les deux et notre future famille. Elle est assez discrète. Tiens, si tu veux voir sa photo… »

Dis-je alors en lui tendant le téléphone. Je connaissais assez Ashley pour être sûr qu’elle n’allait pas mettre un contrat sur la tête de ma chérie pour me blesser et me détruire. Elle n’était pas de ce genre là. Elle n’était pas foncièrement mauvaise aussi. Je pouvais être sûr que lui montrer le visage de Serena ne serait pas dangereux et c’est d’ailleurs pourquoi je le fis. Alors que je laissais mon téléphone dans ses mains, elle me posa une question. Elle voulait savoir depuis combien de temps nous étions ensemble. Peut-être allait-elle trouver ça trop rapide, irréfléchis vus que nous n’étions ensemble que depuis bientôt trois ans. Mais bon. Serena était la bonne personne, j’en étais sûr. Celle qui avait toujours était là pour moi, celle que j’aimais plus que tous.

« On se connait depuis pas mal d’année, on a rapidement était proche, très proche même puis on s’est mis en couple il y a bientôt trois ans. »

Etrangement ça ne choquait pas du tout la jeune femme de savoir que la petite amie de Zac ne criait pas haut et fort à quel clan elle appartenait. Ça semblait presque normal quand on voyait le jeune homme, il n’était pas vantard comme beaucoup d’hommes ici. Il se battait sûrement parce que ça faisait partit de sa vie mais en aucuns cas il se battait pour tuer un maximum comme beaucoup. Il n’était pas du genre à provoquer le clan ennemi tout simplement parce qu’ils n’étaient pas fait pour s’entendre. Ashley ne l’imaginait pas avec une femme qui n’avait dieu que pour le combat et pour le gagner, elle ne l’imaginait pas avec quelqu’un de violent. Ça ne l’étonnait donc pas de savoir que sa future femme ne se vantait pas de dire à quel clan elle appartenait. Apparemment elle était même du genre à ne pas se battre, se moquant de gagner ou non. Pourquoi rester chez les Attwood dans ce cas ? Par peur qu’ils prennent tout ceci pour une trahison ? En entendant la suite la jeune femme sentit son cœur se serrer, elle avala difficilement sa salive avant de se pincer doucement les lèvres. Partir… le rêve d’Ashley, un rêve qui le resterait à jamais car vivre ailleurs lui était impossible. Avant elle y pensait énormément mais depuis la fermeture des frontières elle avait arrêté d’y penser pour éviter de se détruire d’avantage. Restant silencieuse elle prit le téléphone que lui tendait le jeune homme pour voir cette fameuse Serena.

La petite amie de Zac était une belle femme, une très belle femme même. Il ne fallait pas être aveugle pour remarquer sa beauté naturelle et Ashley imaginait assez bien les regards des garçons se poser sur elle. Serena semblait avoir un visage sympathique, ils devaient être un beau couple… en tout cas c’était ce qu’elle s’imaginait. Ashley lui tendit à nouveau le téléphone.

C’est une très belle femme.

La jeune femme n’avait aucun mal à complimenter les autres femmes, elle était du genre à trouver pleins de compliments pour les autres et aucuns pour elle. Ashley était une jeune femme qui semblait plaire pas mal mais franchement elle n’en avait pas conscience, Ashley était incapable de se dire à elle-même qu’elle était belle. Oui beaucoup de regards se posaient sur elle, elle recevait également beaucoup de compliments mais ça ne suffisait pas à la convaincre de sa beauté.

Vous avez été amis avant ? Trois ans c’est bien, même si il n’y a pas d’années précises à attendre pour demander quelqu’un en mariage.

Même si Ashley n’était pas une amie, dû surtout à nos clans différents, cela me faisais du bien de lui parler à ce moment précis. Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs, peut-être parce que j’arrivais finalement à voir qui elle était réellement derrière la carapace de la première dame Ferguson ? Peut-être parce qu’elle était quelqu’un de sympathique que j’aurai pu aimer comme une amie s’il n’y avait jamais eu tout les problèmes dont nous baignons dans Volusia. Que des peut-être, aucune certitude ni affirmation. Mais bon… ça me faisais quand même du bien de passer ce genre de moment, calme et « normal » avec elle. J’avais l’impression de faire enfin sa connaissance, même si elle ne me révélait rien et que nous parlions essentiellement de moi et de mon envie de mariage avec Serena. Sa façon de parler et de ce tenir avec moi à cet instant me montrait alors qui elle était et s’était plaisant à découvrir.

Je récupérai doucement mon téléphone qu’elle me tendit et lui souris en entendant le compliment qu’elle me fit concernant Serena. Je regardais alors une nouvelle fois la photo et ne pu qu’affirmer dans un premier temps d’un signe de tête. Je me plongeais rapidement dans mes souvenirs concernant cette photo. Une journée magnifique et calme que nous avions passée ensemble sur la plage. Avec un beau et petit pique-nique, nous avions passés la journée à parler, puis jouer comme des enfants avec le sable et dans l’eau. S’était une des nombreuses choses que j’aimais avec Serena. On pouvait avoir l’air de deux enfants parfois ais on s’en fichait, on était complice dans tout ce que nous entreprenions. Et s’était plaisant, vraiment très plaisant, puisque nous ne nous ennuyions jamais.

« Merci du compliment. Je ne peux le nier, elle est vraiment très belle. Même trop si tu vois ce que je veux dire par rapport à autrui. Mais heureusement, personne n’a encore rien fait contre elle… »

Je remis mon téléphone dans sa housse de protection et le garda en main alors, regardant la lumière qui s’éteignait puis se rallumais avec des intervalles de plus en plus long, signe qu’elle n’allait pas tarder à lâcher. Mes yeux se posèrent sur le poste de contrôle de l’ascenseur, là où on commandait l’étage ou l’ouverture et la fermeture des portes et remarqua que tout était éclairé. Preuve encore une fois que quelque chose ne fonctionnait pas très bien ici. je soupirais alors, en espérant que Ashley arriverait à se retenir et à rester calme et posa alors mes yeux sur elle, la regardant plus en détail. C’est à se moment là que j’entendis sa voix et entendis sa question. D’un coup, je commençais à me demander si le fait de parler avec moi l’aider à ne pas penser à la situation et donc à garder son calme ? J’avais remarqué que depuis que nous parlions depuis le début de l’incident, elle s’était un peu calmée et avait l’air moins stressé.

« Oui, nous étions de bons amis avant. Elle est la seule qui a réussit à me calmer, à me comprendre et me donner la force et le courage de vivre. Tu as raison, il n’y a pas vraiment d’années à attendre. Je sais que c’est avec elle que je veux vivre jusqu’à ma mort, et avec elle que je veux fonder une famille… »

Oui tu as de la chance, elle aussi également car ils arrivent tellement de chose.

Le physique de Serena était à la fois une chance et une malchance, car certes beaucoup de garçon devait la complimenter et se retourner sur son passage mais d’autres devaient être très envieux envers Zac et vouloir par simple jalousie faire du mal à Serena. Sans oublier que comme partout il y avait des pervers qui en voyant une belle fille n’hésitait pas à lui enlever le peu de dignité qui lui restait. Ashley en savait quelque chose pour avoir subit deux agressions assez violentes suite à sa beauté, une beauté qu’elle ne pensait pourtant pas si importante que ça. Elle était certes belle mais pas de quoi avoir des fans, en tout cas c’était ce que pensait Ashley, car n’oublions pas qu’elle n’avait aucunes confiances en elle.

Ses deux agressions remontaient quelques peu surtout pour l’une d’elle, la première avait eu lieu alors qu’Ashley étudiait pour la première année à l’université. Un étudiant Attwood semblait trop fasciné par sa beauté et avait fait comprendre à plusieurs reprises à qui voulait l’entendre qu’Ashley deviendrait un jour sienne aux côtés des Attwood. Il était franchement dérangé, en tout cas Ashley le voyait comme un malade qui aujourd’hui ne vivait plus. Il était décédé lors d’une fusillade si ses souvenirs étaient bons. Le jeune homme avait à plusieurs reprises agressés Ashley la frappant dans un premier temps, il avait d’ailleurs déclenchés les foudres de Chad. Pensant qu’il avait comprit le message le jeune homme s’en reprit une énième et dernière fois à la jeune femme voulant selon lui la salir pour qu’elle soit rejeté des Ferguson. Se retrouvant seule avec lui dans un débarra de l’université Ashley avait vécu des minutes de calvaire, par chance elle avait été « sauvé » à temps mais elle était resté très marqués par ses attouchements. La seconde agression remontait à l’année dernière alors que la jeune femme tombait en panne à l’entrée de la forêt elle était tombé sur un jeune homme qui lui avait fait croire qu’il l’aiderait. Ashley se souvenait parfaitement de cette agression car elle avait duré très longtemps, trop longtemps pour elle. Suite à cette agression qualifiée de monstrueuse la jeune femme avait été hospitalisée près de deux semaines.
Tout ça parce qu’elle semblait être trop belle aux yeux de certains…

Comme quoi les femmes à Volusia ça sert beaucoup ! Dans ce cas n’hésite pas, si tu le sais c’est qu’elle est la bonne.

Que la vie pouvait être bizarre parfois. Alors que nous étions coincés dans un ascenseur de l’hôpital, Ashley et moi, membres de deux clans opposés, parlions comme si de rien n’était, comme si nous étions amis, comme si rien de mauvais nous séparés. Un inconnu qui nous verrait à ce moment là pourrait penser que nous étions deux individus liant une amitié en parlant de chose et d’autre sur leur vie, comme tout être normal habitant cette planète. Cela pouvait faire penser ça oui, surtout que notre discussion était sincère et non dissimuler de fausses intentions. Je veux dire par là que je lui parlais de choses réelles et que je l’écoutais. J’avais complètement zappé nos appartenances à des clans différents et ce n’était pas plus mal. Pour une fois au moins, cela soulageait quelque peu.

« C’est vrai. Je croise les doigts pour qu’il ne lui arrive rien mais bon… dans cette ville, plus que n’importe où d’ailleurs, rien n’est sûr et j’ai peur tous les jours que quelqu’un me l’enlève. »

Je n’étais à l’abri de rien. Et même si j’avais une entière confiance en Serena, au point de la laisser faire ce qu’elle voulait sans lui instaurer de barrière, j’avais peur pour elle et redoutais ce que les gens pouvaient lui faire. La menace des Ferguson planait, ce qui était normale puisque nous étions en guerre. Il serait facile pour l’un d’entre eux de lui faire du mal et de me l’enlever simplement pour m’atteindre et me détruire. Cela était une solution pour eux, envisageable mais bon. Je savais les têtes du clan suffisamment intelligent et non sadique pour se rabaisser à une telle chose. Mais cela pouvait aussi venir d’une initiative personnel d’un sous fifre.
Autre chose qui pouvait arriver, chaque ville du globe avait son lot de pervers et d’autres psychopathes sexuels. Je n’en avais encore jamais vu à Volusia mais j’en étais sûr, il devait certainement y en avoir aussi. Et cela me faisait peur, bien plus que les Ferguson. Ces gens là pouvaient faire n’importe quoi en vue de la beauté de Serena et lui faire du mal avant de la laisser partir, s’ils la laissaient partir… Aaaah, je ne devais pas penser à cela. Rien ne lui était encore arrivé et je priai pour que rien ne lui arrive.

« Oui… c’est la bonne. Je veux passer le restant de mes jours à ses cotés… » Dis-je dans un souffle, alors que le climat de la pièce devenait de plus en plus lourd. La chaleur s’installait au fur et à mesure que les secondes passaient et je me demandais alors si la ventilation avait aussi des problèmes. Doucement, je tournais ma tête sur le coté, regardant alors Ashley dans les yeux et lui souris, sincèrement « Merci. »

Sentant des fourmis dans mes jambes, je me mis alors à les malaxer doucement, les massant pour faire circuler le sang de façon correct et m’étendis de tous mon long. Je commençais à fatiguer et une bonne nuit de sommeil ne serait pas de refus pour me remettre en forme. Un soupire passa la barrière de mes lèvres, ce qui me fis sourire car je ne pensais pas que cela allait s’entendre aussi bien, puis je repris mon portable pour y regarder l’heure. Cela faisait maintenant presque une heure que nous étions dans cet ascenseur. Mais que faisaient les services de secours ?

« Et les enfants ? Comment vont-ils ? »

Vivre dans la peur ne changera pas grand-chose tu sais.

Ashley était assez mal placé de dire ceci quand on savait que la peur l’habitait chaque secondes de sa vie. La jeune femme n’avait en aucuns cas peur pour sa propre vie mais pour celle de ses deux enfants et celle de son mari. Si un jour on lui enlevait l’une de ses trois personnes ou même les trois Ashley ne pourrait jamais sans remettre, ce n’était pas des paroles en l’air mais bel et bien la vérité. Quand elle voyait sa meilleure amie tentait de survivre dans ce monde alors qu’on lui avait prit sa fille, elle était réellement fière d’elle. Fière qu’elle ne mette pas fin à ses jours mais qu’elle se batte pour son mari, pour ne pas le laisser seul. Ashley ne savait pas ce que l’on pouvait ressentir face à la perte d’un proche mais elle était sûre de ne pas pouvoir sans remettre. Après bien sur la jeune femme ne pouvait pas savoir comment ça se passerait, elle aurait le soutien de ses proches et de ceux qui restaient en vie. De toute façon ça ne servait à rien de penser à tout ceci, c’était pire quand on s’imaginait vivre sans une personne que l’on aimait de tout son cœur, c’était impossible de s’imaginer une telle chose.

Pendant le peu de secondes où un silence se fit entendre Ashley se rappela où elle était et dans quelles conditions. Posant son regard sur les lumières de l’ascenseur la jeune femme sentit son cœur s’emballait rapidement. Ashley détestait par-dessous tout l’obscurité, elle ne se retrouvait jamais plongé totalement dans le noir ne supportant pas cela. Même dans sa chambre il y avait la lumière du réveil qui éclairait un peu la pièce. C’était une vraie phobie pour elle, comme le fait de se retrouver dans un petit lieu comme ici dans cet ascenseur qui ne semblait pas vouloir redémarrer. Sortant de ses pensées en entendant Zac la remercier elle ne répondit rien, que voulez vous qu’elle lui dise ? Il la remercie pour ces conseils et pour son écoute très certainement.

Zac lui demanda par la suite comment aller les enfants, c’était étrange car dans la façon dont c’était demandé ont auraient dit des vieux amis. C’était pourtant une question très déplacé quand on savait que ces deux là étaient liés par la haine de leurs deux clans. Ashley n’avait pas le droit de parler des enfants à d’autres personnes que les Ferguson, elle n’avait pas le droit de mettre en dangers ses enfants. Bien sur là ils ne risquaient rien et Zac n’avait certainement pas en tête de s’en prendre à eux. Ashley garda le silence quelques temps, combien exactement elle ne le savait pas. La jeune femme prit la parole après avoir réfléchit à ce qu’elle pouvait dire et ne pas dire.

Ils vont bien… comme des enfants qui vivent dans une ville menacée par une guerre.

Elle ne pouvait pas dire mieux. Elle avait tout à fait raison et je le savais. Moi-même je pensais la même chose. Mais j’étais humain. Comme elle, comme tous les habitants de cette ville. Il ne pouvait pas exister une personne totalement saine d’esprit pouvant dire qu’elle ne vit pas dans la peur. A moins que cette personne n’est plus ni famille ni ami, plus aucune attache. Mais je doutais qu’il en existe ici. Qu’elle soit Attwood ou Ferguson, cette personne avait obligatoirement des amis et donc il existait en elle une peur que cette ville et cette guerre les lui enlève. Je le savais. Ashley le savait aussi et même si ses paroles étaient juste, elle savait tout comme moi qu’il était impossible de ne pas vivre dans la part qu’il arrive du mal à nos proches, à notre entourage. Pour ma part, je n’avais pas peur de ce qu’il pouvait m’arriver. J’étais conscient des dangers auxquels je m’exposais et savais aussi pertinemment ce que j’encourais si je baissais ma garde. Mais j’avais peur de ce qu’il pouvait arriver à Serena ou à mes amis proches.

Je répondais donc simplement d’un signe de tête, je ne voulais pas rentrer dans un sujet un peu trop personnel avec elle de peur qu’elle ne m’envoie chier ou que la tension monte un peu alors que nous nous retrouvions dans un endroit clos et ce, pour encore plusieurs minutes vu ce qu’il se passait. Je n’avais pas vraiment fait attention à l’heure à laquelle l’ascenseur était tombé en panne, mais cela devait faire maintenant bien plus d’une heure et nous n’avions pas encore eu de signe des secouristes. Nous ne savions même pas s’ils avaient pris en compte la panne et le fait que nous nous y trouvions. Bref, nous étions pour le moment totalement isolés du monde extérieur et seuls tout les deux en attendant. J’espérais que la jeune femme allait arriver à ce contrôler jusqu’au bout et qu’elle ne fasse pas une crise d’angoisse ou autre. Pour tout vous dire, si jamais elle succombé, je ne savais même pas ce que je devrais faire pour l’aider.

Pour lui éviter cela, je me mis alors à lui demander des nouvelles sur ses enfants. Pas que cela me tenait à cœur de savoir qu’ils avaient certainement étaient pourrit gâtés comme tout les enfants de leur clan, mais s’était simplement un moyen pour éviter à la jeune femme de tomber dans une crise d’angoisse, et de lui faire penser à des choses plus positives. L’amour qu’elle portait à ses enfants était donc un bon sujet. Enfin, c’est ce que je pensais. N’ayant aucunes mauvaises intentions ou idées derrière cette simple question, je ne pris alors pas conscience de l’ampleur qu’elle pouvait susciter dans le subconscient de la jeune femme. Peut-être était-ce dû au fait que je n’avais pas encore d’enfant qui m’empêchait de réaliser à quel point cela pouvait être difficile pour elle de parler d’eux à un inconnu, à un ennemi. S’était peut être ça. Mais sur le coup, sur le moment même, je n’avais pas réalisé. Après plusieurs autres minutes de silence ou la Ferguson avait l’air de réfléchir, elle ouvrit finalement la bouche et me répondis. Une réponse vague, imprécise qui n’amenait à aucune suite dans la discussion. Je prenais alors conscience que j’avais mal choisis le sujet et que j’aurais dû plus réfléchir. Je partais d’une bonne intention en évoquant ses enfant, j’essayais alors de focaliser son attention sur ses amours mais de toute évidence cela avait foiré complet.

« D’accord… »

Je n’osais alors plus rien dire, et ferma les yeux l’espace de quelques secondes pour réprimander une douleur survenant dans mon abdomen. De toute évidence les cachets ne faisaient plus effet et il me fallait en prendre de nouveau pour guérir tout ça. Mais coincé dans cet ascenseur, il allait me falloir encore attendre avant que je ne puisse aller me reposer et me soigner convenablement…

Zac avait voulu lancer un nouveau sujet, il avait parlé des enfants de la jeune femme certainement pour lui occuper l’esprit mais également parce que c’était forcement un sujet qu’elle appréciait. Qui n’aimait pas parler de ses enfants ? Le problème était qu’Ashley ne pouvait pas se permettre de parler si facilement de ses enfants, certes Zac n’était pas méchant et ne leur ferait certainement aucun mal mais elle se devait de les protéger. On ne vivait pas dans n’importe quelle ville ici, les enfants ne pouvaient pas courir dans les ruelles et jouer avec tous les enfants et Ashley ne pouvait pas parler d’eux à n’importe qui. C’était un peu comme un couple de stars ou un couple princier qui avait des enfants et qui ne pouvaient pas se permettre de les laisser à la vue de tous par peur d’un enlèvement par exemple. Ashley ne laissait jamais ses enfants seuls et lorsqu’elle devait les confier à quelqu’un cette personne était forcement quelqu’un proche de la famille qu’ils connaissaient depuis très longtemps. Ashley n’emmenait jamais les enfants au centre de Volusia, ils ne connaissaient d’ailleurs pas ces quartiers, ils ne connaissaient que les quartiers des Ferguson. C’était une façon de vivre comme une autre, ils n’avaient pas le choix et ça ne faisait pas plaisir à Ashley de devoir penser aux moindres de détail pour le bien être de ses enfants. C’était la vie, la vie à Volusia.

Un silence c’était du coup installer entre eux, les seuls bruits audibles étaient ceux causés par les lumières qui clignotaient toujours. La jeune femme leva sa tête posant son regard sur ces fameuses lumières priant pour qu’elles durent encore, elle se demandait ce que faisait les secours d’ailleurs car maintenant tout le monde avait du se rendre compte qu’un ascenseur était toujours bloqué entre deux étages. Elle posa son regard sur sa montre vérifiant l’heure, aujourd’hui c’était Chad qui venait chercher les enfants à l’école, il leur faisait en effet une surprise car il n’y allait pas souvent. A cette pensée Ashley eu un sourire au coin de la bouche, les enfants allaient être heureux et ne quittèrent par leur père d’un centimètre. Chad les emmènerait sûrement au parc pour y prendre le goûter et jouer tout les trois, les enfants allaient être heureux et ça serait un beau souvenir pour tout les deux. Mais si le jeune homme décidait de prendre au passage Ashley il allait vite se rendre compte que sa femme avait disparu, il ignorait ce rendez vous à l’hôpital. Soupirant légèrement elle préférait attendre de voir ce qui se passerait dans la demi-heure à venir et ne pas s’inquiéter pour le moment.

Maintenant qu’aucuns des deux ne parlaient plus la jeune femme commençait à avoir chaud face à son angoisse qui revenait, posant son regard sur le jeune homme Ashley reprit la parole pour s’occuper l’esprit.

Pourquoi es tu venu à l’hôpital ?

Un nouveau silence, un peu plus long que les autres, s’installa entre nous. Je n’étais pas du genre vraiment très bavard, d’habitude je préférais écouter et analyser pour ensuite donner mon avis ou mon ressentis. Mais là la situation était plus délicate et peu commune. Ce n’était pas tout les jours qu’on se retrouver trouver avec un ou une ennemi dans un ascenseur du centre. Jamais même. Et même si je ne voulais pas me la raconter, heureusement qu’Ashley était tombé sur moi dans cet ascenseur. S’il s’agissait d’un autre membre du clan, elle n’aurait sans aucun doute passé ce moment tranquillement. Bien au contraire. De ce que j’entendais dans les rues du quartier parfois, me faisant lever les yeux au ciel tout en me disant que je mettrais bien des claques à ces hommes, ce n’était pas bien beau à voir. Certains imaginaient ce qu’ils feraient s’ils croisaient la jeune femme dans la rue. Toute sorte de chose avant de la tuer ou de la laisser repartir, complètement anéantie et terrorisé. je n’étais pas le genre de personne à souhaiter cela à l’ennemi. Ashley était une belle fille. Une très belle fille même. C’était donc normal qu’elle attire la convoitise. Mais pas de la sorte. Ils voulaient la détruire, détruire son couple et blesser Chad… Je ne le voulais pas. Chad était un ennemi et s’il fallait le blesser alors cela se passerait dans un combat. Mais en aucun cas nous ne devions le toucher au travers de ses enfants ou de sa femme.

Revenant au moment présent, assis et adosser dans l’ascenseur de l’hôpital, j’avais essayé, du mieux que je le pouvais, de détendre l’atmosphère mais aussi détendre la jeune femme que je connaissais pour ses crises d’angoisse. Elle n’aimait pas trop les lieux clos et sombre et je l’avais bien remarqué lorsque nous étions dans les abris lors de la tempête qui avaient dévasté la ville et l’état de Floride. Je cherchais alors à faire en sorte que son attention ne soit pas préoccupée par le lieu où nous étions et la situation, c’est pourquoi je parlais avec elle de tout et de rien. Mon futur mariage, Serena. Elle n’était pas une amie et je n’aurai certainement pas eu cette conversation avec elle en dehors d’ici mais voila. Au moins elle réfléchissait à autre chose que la situation. Doucement, j’avais alors dérivé sur ses enfants. Parler d’eux ne pouvait lui être que bénéfique. Et je pensais que ça aurait été le meilleur des sujets. Elle aimait ses enfants et en parler aurait pu lui occuper pas mal de temps et lui permettre de s’évader. Mais elle passa très rapidement dessus tout en me regardant avec un air légèrement bizarre. Je compris à cet instant que j’avais en fait mal choisis le sujet. Le sujet en lui-même était très bon. Mais j’étais un Attwood. Je ne devais rien savoir sur sa vie familiale et je le comprenais maintenant très bien. Même si elle connaissait un petit peu ma façon de voir les choses et d’être, elle ne me connaissait pas réellement et donc pouvait douter de ce que je pouvais faire des informations qu’elle serait susceptible de donner. Je le comprenais parfaitement et je ne lui tenais donc pas rigueur de son manque d’entrain à m’en parler.

Elle passa donc rapidement et après se long silence qui en avait suivi, elle me demanda alors ce que j’étais venu faire a l’hôpital. Je soufflais alors doucement après avoir pris une grande inspiration, me remémorant alors ce qui avait bien pu me faire atterrir ici. La drogue qu’on m’avait fait avaler, le règlement de compte que j’avais subis. Amber m’ayant accompagné à l’hôpital en me sortant du quartier des Ferguson dans lequel j’avais atterris sans savoir comment. Que pouvais-je bien répondre à cela sans éveiller de soupçons sur l’implication d’Amber à m’avoir sauvé la vie. Car sans elle, j’y serais certainement resté. Je me mis alors à réfléchir pendant quelques secondes avant de me lancer en ne lui disant que le strict minimum.

« Quelqu’un ma drogué à une soirée et on ma tabassé par la suite. Je ne pouvais pas bouger ni me défendre. Je me suis réveillé dans une ruelle et un passant ma aidé à m’emmener à l’hôpital pour me soigner. »

Ashley devait s’occuper au maximum l’esprit et la seule solution pour la jeune femme était de parler, ça tombait bien car elle était de nature très bavarde. Ça ne se voyait pas forcement surtout pour quelqu’un d’extérieur comme Zac car la jeune femme restait forcement silencieuse face à ses ennemis. Il n’y avait pas qu’avec ses ennemis qu’elle agissait ainsi, par exemple avec des personnes de son clan qu’elle ne connaissait pas mais qui la connaissait de par son statut. Elle souriait parce que c’était ce que l’on attendait d’elle, elle répondait calmement, de sa voix douce et calme pour ne jamais ternir l’image que l’on avait de la femme de Chad Ferguson. Une femme qui était obligatoirement parfaite sinon elle ne serait pas au bras de leur dirigeant. Ashley ne pouvait donc pas se montrer naturelle avec tout le monde, les seuls personnes qui pouvaient se vanter de la connaître était ses amis proches voir très proches. La vraie Ashley ne pouvait apparaître que devant eux.
La jeune femme était donc très bavarde et parfois pouvait faire les questions et réponses ce qui était marrant car les autres n’avaient même pas à suivre la conversation. Elle pouvait vous parler de tout et de rien, de choses plus importantes et d’autres moins importantes.

La jeune femme avait trouvé un sujet de conversation simple et qui allait bien avec ce qui se passait ici, ils se trouvaient tout les deux à l’hôpital pour une raison précise donc autant savoir de quoi il s’agissait. En plus de ça la jeune femme était curieuse comme beaucoup de femmes. Zac n’avait pas l’air au mieux de sa forme donc il était forcement ici pour lui, la jeune femme connut bien vite la vérité sur la venue du jeune homme puisqu’il lui expliqua.

Quel horreur. Une chance qu’une personne soit passée par là… je ne cautionne pas ce genre de méthode. Certaines personnes n’ont aucunes morales.

Oui Ashley Ferguson en personne trouvait ce qu’avait subit le jeune homme horrible, un geste incompréhensible et anormal. Attention ça ne voulait pas dire qu’elle était contre la guerre, de toute façon tout le monde se moquait bien de son avis sur ce sujet, seulement il y avait des règles comme dans n’importe quel combat. La jeune femme le savait pour avoir entendu son père parler de ses règles mais aussi parce que son mari était quelqu’un qui agissait dans les règles de l’art. Il ne cautionnait pas ce genre de chose et elle était certaine qu’il n’aimerait pas apprendre ce genre de chose.

Tu as de la chance d’en être sorti vivant, ça aurait pu être pire j’imagine !

Je me souvenais assez bien finalement de cette nuit. Les souvenirs étant revenus pendant mon séjour de deux jours à l’hôpital. Une soirée des plus banales au centre ville, dans un bar pour commencer avant d’aller se terminer dans une boite du centre. J’étais avec deux ou trois amis du centre sportifs des quartiers Attwood et on avait décidé d’aller s’amuser un peu. Après un petit repas rapide au MacDo, nous nous étions installés à l’Inside pour boire quelques verres et nous faire un petit billard entre amis. Jusque là vous me direz, soirée banale. D’ailleurs, c’est ce que je pensais moi aussi. Nous rigolions en nous racontant toute sorte d’histoire, les trois quarts parlant bien entendu de la guerre et donc des ennemis que nous avions vaincu à mains nues. Nous racontions avec envie et presque passion comment nous avions pu sortir vivant de situation assez périlleuses. Les coups mis et reçu, les enchaînements, les esquives, les exploits qu’on pensait inimaginable et qui étaient pourtant arrivé en cours de combat, l’adrénaline nous ayant alors grandement aidé. Je souriais, je riais tout en battant l’un de mes amis au billard, ce dernier l’ayant eu mauvaise lui qui n’avait pas l’habitude de perdre à ce jeu. La suite de a soirée fut aussi des plus simple, nous étions partis en direction du Palacio pour finir notre petite soirée entre amis, alors boire un peu en boite tout en dansant tranquillement avec la foule de monde présent sur la piste de danse.

Cependant, je ne m’attendais pas du tout à ce qui se préparait en coulisse. Bien sûr, j’étais préparé pour tout type d’agression physique directe et je savais que je pouvais riposter peu importe la manière. Mais là, ce fut totalement différent. Prenant une dernière gorgée de mon verre, j’étais partis me déhancher tranquillement sur la piste de dans avant qu’une énorme bouffée de chaleur s’empare de mon être quelques minutes après. Me dirigeant vers ce qui semblait être les toilettes, j’atterris dans les ruelles aux alentours de la boite sans vraiment savoir comment j’avais fait, ma vue devenant plus ou moins trouble et mes jambes de plus en plus lourde. Ma raison me quittait petit à petit et je n’avais alors plus aucune faculté de compréhension et d’analyse sur mon entourage. Des hommes arrivèrent, au nombre de trois et m’encerclèrent, me rouant de coup en riant à s’en rompre les cordes vocales. Je ne ressentais plus grand-chose mais je savais que je risquais à tout moment de céder sous un coup. Mon corps ne tenant certainement pas ce déluge incessant de coups de toute part, même si celui-ci était entraîné. Du moins, c’est ce que je croyais. Peut-être était-ce l’alcool et la drogue qui m’empêchaient de faire entièrement confiance à ce corps que j’avais durement endurcis et travaillé depuis de nombreuses années alors que d’habitude, je ne sourcillais pas.

Le lendemain, la tête tournant et cognant presque comme si elle allait exploser, je m’étais retrouvé en plein centre d’un parc du quartier Ferguson. En plein territoire ennemi. Mon corps me faisait souffrir de toute part et mes sens étaient complètement désabusés. Je commencer à me demander combien de temps il me restait avant qu’on vienne me finir car là, il était pratiquement sûr que ma présence sur les lieux n’allait pas passer inaperçus. Quelques petites heures, ou encore minutes, et une bande de gros bras se chargerait de mettre fin à mes souffrances. Mais comme si quelqu’un avait entendu mon appel à l’aide, Amber était arrivée et avait fait de son possible pour me sortir de cette situation. Si on m’avait dit que cela allait se passer comme ça, j’aurai certainement ris, ne pensant pas du tout que la petite blonde serait prête à m’aider. Toujours est-il que grâce à elle, à son sang froid et sa faculté à donné des ordres et être obéis des jeune, j’avais pu me rendre à l’hôpital.
Je sortis de mes songes lorsque j’entendis, après de longues minutes de silence, la voix d’Ashley. Mes yeux revinrent vers son visage que je regardais une nouvelle fois et un sourire se dessina sur mes lèvres lorsque j’entendis son avis. Elle me surprenait presque. Bien que je savais qu’elle n’était pas quelqu’un de terriblement méchante et mauvaise dans le fond, elle pouvait avoir un temps soit peu de sympathie.

« Certaines personnes sont prêt à faire tout et n’importe quoi, sans aucune morale ou aucune éthique. Nous sommes en guerre, certes, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut se comporter comme des vicieux et des sournois. En tout cas, je vois la chose comme ça, se battre d’égale à égale, sans coup bas. »

Je grimaçais à mes dernières paroles alors que je me redressais un petit peu, cela tirant sur quelques blessures que j’avais sur le torse. La lumière du plafond clignotait encore et je me demandais alors quand est-ce que cela allait s’arrêter. Qu’elle s’éteigne ou qu’elle reste allumer mais que ce clignotement s’arrête. Un maux de tête commençait doucement à prendre place.

« J’imagine aussi oui. Heureusement qu’on m’a aidé à me déposer ici sinon… Et toi qu’est-ce qui t’amène sur les lieux ? Tu m’as l’air en forme, enfin… à première vue. »

Ashley ne comprenait pas comment on pouvait s’en prendre à quelqu’un de façon aussi petite et minable. Bien sur pour les personnes extérieures à ce conflit c’était cette guerre entière qui était stupide, mais Ashley avait grandit dans cette guerre et même si elle n’y a jamais participé elle a été berçait par un père ami et fidèle des Ferguson ce n’était donc pas difficile d’imaginer son enfance. Pour ceux qui avaient grandit dans ce milieu et qui avait été élevé selon les principes de base, c’était impensable de s’en prendre à quelqu’un de cette façon. Zac était un jeune homme en bonne santé et vu sa carrure il devait se muscler et s’entraîner assez souvent, alors forcement si on s’en prenait directement à lui ça devenait plus difficile. Mais en le droguant et en le frappant alors qu’il était à terre ça devenait de suite plus facile pour tout le monde. Il fallait être faible pour s’en prendre à une personne de cette façon. Malheureusement ce genre de personne existait et Ashley avait l’impression qu’ils étaient de plus en plus nombreux à agir ainsi. Comme si ils oubliaient les lois, car même dans une guerre il y a des sortes de règle… bien sur elles n’étaient pas toutes respectés comme le fait de ne pas se battre dans le centre.

En tout cas la jeune femme n’acceptait pas ce genre de chose, que des Ferguson s’en prennent à Zac c’était une chose dont elle n’avait pas son mot à dire puisque ça faisait partit de la triste vie de Volusia mais qu’on s’en prenne à lui de cette façon par contre ça lui déplaisait fortement. De plus c’était un sujet sensible quand on savait qu’elle avait été victime plus d’une fois ainsi que des personnes proches d’elle comme dernièrement la mère de Chad qui avait directement agressé chez elle et laissé dans un état critique. Ashley avait l’impression qu’avec les années tout devenait plus difficile, ou bien alors c’était du au fait qu’avant elle ne voyait pas tout ceci de la même façon trop protéger par ses proches.

C’est vrai… j’imagine aussi que te tuer serait un bon point, tu es quelqu’un d’assez important je pense.

Zac n’était pas un membre de la famille mais il était tout de même assez connut car Ashley entendait assez souvent parler de lui par ci par là, bon plus quand elle était à l’université car les deux clans devaient se supporter mais bon encore aujourd’hui elle pouvait entendre parler de lui comme d’autre qui étaient important à leur façon pour les clans.

Oui heureusement pour toi…

Ashley n’allait pas non plus dire que ça la soulageait et qu’elle était heureuse pour lui, la jeune femme ne souhaitait pas sa mort car ce n’était pas dans sa nature mais après ils n’étaient pas amis. Si Zac était mort ou devait mourir elle ne serait certainement pas au courant et même si elle l’était qu’est ce que ça changerait ? Tout les jours des noms tombaient, bien sur là elle le connaissait un peu plus que certains ça lui ferait sûrement drôle et elle aurait une pensée pour Serena. En entendant Zac lui demandait pourquoi elle était ici la jeune femme baissa son regard le posant sur son alliance avant de jouer avec la tournant autour de son doigt.

Oui je vais bien… physiquement ça va, c’est juste que… je ne suis pas quelqu’un de très fort mentalement.