Petite surprise... [Serena ♥] [FINI]

Zac Winston & Serena Swank.

Petite surprise...

La journée fut quelque peu plaisante. Les gens présentent dans la salle de sport tout le long de la journée étaient tous d’assez bonne humeur et cela s’était ressentie dans les entraînements et discussions que nous avions eu durant toute la journée. Mais ce qui me mettait le plus de bonne humeur, s’était la surprise que j’avais réservé pour Serena. Je comptais utiliser l’heure qu’elle m’avait donné pour lui faire le plus possible plaisir. Son bonheur était la chose la plus importante à mes yeux et je pensais avoir trouvé quelque chose capable de la détendre et de lui faire plaisir.

J’avais donc commencé ma journée comme toutes les autres. Peut-être avais-je était plus joyeux et plus dynamique que les autres jours, j’espérais du moins que Serena n’en avait rien vu. Il ne fallait pas qu’elle se doute de quelque chose. J’étais partie à la salle en courant, voulant évacuer un peu se trop plein d’énergie, et m’étais entraîné avec tout le monde. Autant en musculation qu’en combat. La pose du midi se passa aussi très rapidement, engloutissant un bon sandwich, je m’étais vite fait dirigé vers le centre commercial de la ville pour acheter ce dont j’avais besoin pour la soirée. Revenant a la salle avec un grand sourire, j’avais tout rangé dans mon bureau pour pouvoir reprendre le travail. Comme pour la matinée, tout se passa extrêmement bien, à croire que tout le monde s’était passé le mot aujourd’hui.

Dix-huit heures arriva et je fermais alors la salle, remerciant les gens et leur souhaitant une bonne soirée. Prenant rapidement une douche dans mon bureau, je ressortis tout propre et tout frais et ferma alors l’ensemble du complexe sportif avant de me diriger vers ma maison. Je pris plus de temps pour rentrer chez moi, profitant un maximum de l’air frais et de la légère brise qui s’était levé. Le soleil frappait moins fort et cela faisait du bien. Prenant une grande bouchée d’air tout en fermant les yeux, je ne pus empêcher un sourire de s’installer sur mon visage en pensant à la dite surprise.

Arrivant chez moi rapidement, je quittais mes chaussures et rangea quelques aliments dans le frigo pour les tenir au frais. Jetant mes chaussures a l’entrée, je me mis à l’aise et monta rapidement à l’étage, dans notre chambre pour préparer les lieux. Je profitais du fais que Serena finissait un peu plus tard pour pouvoir tout préparer. Il me restait moins d’une demi-heure, autant dire qu’il fallait faire vite. Installant les bougies tout autour du lit et dans la chambre, je changeais rapidement les draps et mis un petit parfum pour mettre un peu plus de romantisme dans la pièce. Éteignant les lumières, je constatais le rendu de cette petite œuvre et me mis à sourire en priant pour que cela lui plaise. Je posais les huiles de massages comestibles non loin du lit et alla dans la cuisine préparer le plat de fraise et de chantilly. Tout était prêt et parfait, il manquait simplement maintenant l’actrice principale. M’habillant bien et décontracté, je me mis alors à l’attendre en m’assaillant sur le canapé, regardant l’heure tout en constatant qu’elle n’allait pas tarder. Chose vrai puisqu’après quelques secondes, j’entendis les clés de ma chéries entrer dans la serrure…

Journée chargée où je n'avais point eu de temps pour quoi que ce soit d'autres que la détente de mes clients, d'ailleurs ma petite barre de chocolat était resté au fond de mon sac, signe que je n'avais pas même eu de pause. Je n'aimais pas quand tout était surchargée comme ça, pas que mon travail s'en trouvait médiocre mais j'éprouvais beaucoup moins de patience à avoir des clients à l'improviste qui s'ajoutait à mon planning. Si certains emplois n'avaient plus la côte, ce n'était pas le cas de mon institut qui se portait à merveille, un peu trop car ma patronne au lieu d'embaucher nous donnait du surplus. Mon salaire lui par contre ne bougeait pas et même si j'avais malgré tout une vie plus saine que d'autres, quelques dollars en plus ne serait pas de refus pour nous faire plaisir à lui et moi.

Souvent je terminais après lui, surtout quand je devais faire des heures supplémentaires en commençant plus tôt ou en finissant plus tard, notre couple ne souffrait pas de cette indépendance qu'on a sur chacun de notre côté. Heureusement car je n'aimais pas nos disputes qui souvent sont à cause des autres, et auquel je trouve stupide de perdre tant de temps à se déchirer alors que de bons moments pourraient être fait. Comme toujours je trainais sans m'en rendre compte, répondant à quelques messages, tout en sirotant une boisson que je prenais toujours au même endroit, mais c'était les seules habitudes que j'avais car dans cette ville, les habitudes peuvent tuer. Du coup je passais jamais d'un jour à l'autre sur les mêmes chemins quitte à faire des détours, et puis rien ne semblait pareil d'un jour à l'autre, hormis mon travail. Arrivant enfin à la maison j'attrapais le courrier dans la boite aux lettres, tout en ouvrant ce qui m'intéressait de savoir en premier et le reste attendrait plus tard si Zac n'y passait pas dessus avant.

Glissant mes clefs dans la serrure comme souvent je les faisais tomber et je soupirais à devoir les ramasser et je m'en débarrassais à peine j'avais franchit la porte d'entrée en les posant sur le meuble où elles trainaient souvent. Entendant rien de particulier je finis par dire :

▬ ... je suis rentrée

avant d'avancer tout en posant le courrier sur la table de la cuisine et de passer dans le salon pour voir si mon homme était dans le coin. Assis sagement sur le canapé j'en avais le sourire aux lèvres malgré un air fatigué que je tentais toujours de cacher à ses yeux pour être parfaite. M'avançant vers lui je sentais qu'il avait prit sa douche, en même temps je connaissais ses odeurs par coeur, et je me déposais tranquillement sur lui en passant mon bras derrière sa tête et en déposant mes lèvres sur les siennes.

▬ je suis exténuée de tous ces clients dis-je sans me plaindre de trop mais je faisais toujours un petit commentaire de mon travail ou bien un petit résumé des choses à savoir ou à retenir. Il dégageait une chaleur qui m'assoupissait un peu de mes soucis, et réveillait en moi la Serena d'attaque pour tout avec lui, de toute façon on s'ennuyait pas du tout depuis qu'on vivait ensemble, pourtant ce fût une des appréhensions que j'avais.

▬ ... alors ta journée a été mieux que la mienne mon homme ?

Je voyais à sa mine que oui mais ça pouvait être tout autre après tout, quoi qu'il en soit j'étais bien ici, et j'en quittais mes chaussures à talons qui me faisaient mal aux pieds mais que j'adorais porter pour bosser car ça donnait de suite un air sérieux tout en étant à la mode.

Assis tranquillement sur le canapé du salon, j’attendais l’arrivée de ma femme. J’étais impatient et nerveux et je commençais à jouer avec mes doigts pour essayer de faire passer cette nervosité. S’était assez inconscient de ma part et je ne m’en rendis compte seulement au moment où le bruit d’une clé rentrant dans la serrure de la porte d’entrée se fit entendre. J’arrêtais alors de triturer mes doigts et me redressa, toujours aussi nerveux et anxieux. J’espérai, je priai même pour que les petits efforts que j’avais fait, malgré le peu de moyen que nous avions. Ce n’était pas grand-chose, mais je voulais lui faire plaisir et lui montrer à quel point je tenais à elle. Tournant mon regard vers la porte d’entrée, je l’entendis s’ouvrir, sans pouvoir la voir vu là où j’étais placé et entendis alors les bruits des talons de Serena. Après quelques autres secondes d’attentes, j’entendis sa voix, me mis à sourire et la vis arriver dans le salon. Elle était magnifique, comme toujours. Je sentais par contre un peu de fatigue en elle et cela montrait bien à quel point sa journée avait dû être dur.

La regardant s’avancer, j’écartais doucement mes bras, sachant ce qu’elle allait faire, et la laissa se poser à califourchon sur mes jambes. Posant mes mains sur ses hanches, j’attrapais doucement ses lèvres et y déposa un tendre et léger baiser. Souriant doucement, je caressais lentement le bas de son dos tout en la regardant dans les yeux et en m’y perdant quelques instants. Je caressais doucement son dos pour la relaxer quelque peu avant de lui demander ce qui s’était passé.

« Qu’est ce qu’ils t’ont fait mon ange ? »

Demandais-je alors légèrement soucieux. Regardant son visage de toute part, je me demandais alors ce qui avait bien pu se passer pour que cela l’exténue tant et qu’elle soit dans cet état de fatigue. Je le voyais, même si elle me le cachait. Elle savait de toute manière qu’elle pouvait tout me dire et à n’importe quel moment. Je n’allais pas la pousser à me raconter les choses qui n’allaient pas. En entendant sa question, j’haussais simplement les épaules tout en lui souriant et lui raconta brièvement mas journée, en passant à coté des achats que j’avais effectué. Je lui parlais donc de la salle, des gens et de la bonne humeur qu’ils avaient tous aujourd’hui, des entraînements que l’on avait faits et d’autres choses plus ou moins futile. Je passais rapidement les détails car je voulais simplement être avec elle. la voyant retirer ses chaussures, je souriais doucement et me pencha alors vers elle. L’embrassant tendrement, je soufflais alors :

« J’ai une petite surprise pour toi mon cœur… »

Portant un short noir et un haut de la même couleur mais avec des lacets marron au niveau de la poitrine, j'aimais la mode et je me la faisais moi-même car je n'aimais pas ressembler aux autres. De toute façon on m'a toujours dit que j'étais unique et qu'il n'y en avait pas des pareils ailleurs, je n'ai jamais trop saisit le sens car je me demandais parfois si c'était pas niveau attirance physique que comportemental. Je m'étais libéré de mes talons, j'adorais me torturer les pieds car faut dire que ça n'était pas les plus simples à porter, mais j'aimais la difficulté en tout, et du coup me battre avec mes cuirs, n'était qu'une habitude.

▬ ... j'en ai toujours trop ... à croire que les gens cherchent à se détendre un maximum à cause de la fermeture des frontières ...

j'en grimaçais à la fois pour la quantité de travail que ça donnait mais aussi parce que ça me rappelait que la liberté à Volusia ne se limitait dès lors qu'à deux quartiers, le centre et celui des Attwood.

C'était plus facile de ne pas y penser, que d'y songer car ça avait le don de me mettre en boule et puis de me donner des idées pas très sages, d'ailleurs j'avais arrêté d'en toucher deux mots à mon homme. Lui caressant les cheveux j'aimais faire cela, à ceux qui j'aimais beaucoup, sans doute que j'aurais la même manie plus tard avec mes enfants, manière de les réconforter je ne sais pas. Un moment de tendresse, il prenait soin de moi autant que j'en faisais pour lui, ça me changeait de mon travail où ça n'allait que dans un sens perpétuel, d'ailleurs je ne me faisais jamais masser au sein même de mon institut aller savoir pourquoi. Manie de me mordiller les lèvres en sa présence, j'ouvrais de grands yeux quand j'entendis le mot "surprise" c'est fou comme ce mot peut me rendre plus intéressé que jamais. Je m'imaginais toujours tout et n'importe quoi dans ces moments là, prête à sauter sur ce qui m'attendrait d'avoir à recevoir ou à vivre, j'avais qu'une hâte c'était de savoir ce qu'il me cachait.

▬ Qu'est ce que tu me caches mon amour ? ... j'aime pas qu'on me fasse languir ... même si m'embrasser j'aime cela le retenant pour y glisser ces quelques mots avant de le laisser m'embrasser encore un peu, et je le repoussais gentiment car je voulais savoir ce qui m'attendait, savoir ce qu'il avait pu préparer.

▬ ... J'en meurs d'impatience ... qu'est ce que c'est ? caressant la peau de son visage j'attendais impatiemment sa réponse, en espérant qu'il me ferait pas attendre ou poireauter, ou alors deviner par moi-même car souvent je tombais à côté, voir même je tombais très loin de la réponse.

Quittant le fauteuil en question j'en lâchais mes cheveux longs et bruns de ma pince à cheveux que je déposais tout à côté du meuble ancien, remuant mon petit nez signe que je réfléchissais quand même un peu avant d'avoir la réponse que j'attendais.

Assis dans le canapé, tenant ma petite femme dans les bras, je l’écoutais me raconter ce qu’il se passait à son travail. Elle m’annonça alors qu’elle avait de plus en plus de client et que donc, cela la fatiguait. Elle me parlait aussi des frontières et de leur fermeture, comme si les clients essayaient de se détendre pour ne plus penser à l’enfer quotidien qu’était Volusia. je grimaçais légèrement en l’entendant reparler de ce problème de frontière. Je savais que cela lui tenais énormément à cœur et que ça l’attristait de devoir rester ici sans pouvoir sortir et voyager. Nous en avions déjà parlé quelques jours plus tôt et c’est à se moment là que j’avais pus voir à quel point cela l’affectait. Depuis se jour, je réfléchissais et essayais de voir ce que je pouvais faire pour elle et pour le problème des frontières. Mais je ne trouvais pas grand-chose. De toute façon, je n’étais pas du genre à baisser les bras facilement, je continuais donc de chercher.

Mais là, tout de suite, j’avais autre chose en tête et en projet pour tout les deux. Entendant sa question, je me mis à sourire une nouvelle fois tout en la regardant et l’embrassa de nouveau. Comme elle me l’avait dit, elle aimait que je l’embrasse. Sentant sa main posée sur mon torse qui me repoussais légèrement, je quittais alors ses lèvres péniblement et reposa mon attention et mon regard dans le sien. S’était dingue la puissance et le pouvoir que ses yeux avaient sur moi. Leurs formes, leurs couleurs. Tout en eux m’attiraient et me faisaient plier. L’entendant une nouvelle fois, je ne pu m’empêcher de sourire puis de rire légèrement. Elle était impatiente, elle l’avait toujours était. Et son impatience se transformait en état d’excitation, un état que j’adorais voir puisqu’il embellissait encore plus son visage et ses traits magnifiques. La regardant encore pendant quelques secondes, je la vit se lever et retirer la pince de ses cheveux pour les laisser tomber en cascade dans son dos. Me levant à mon tour, je ne pus m’empêcher de rire une nouvelle fois tout doucement en la voyant remuer son nez, signe qu’elle réfléchissait. Elle était si mignonne comme ça que ça en était touchant. Venant à sa rencontre, je pris ses mains que je plaçais autour de mon cou et l’enlaça tendrement en me collant contre elle. me penchant vers son visage, je frôlais doucement ses lèvres avec les miennes avant d’aller vers son oreille et de lui murmurer :

« Allons voir ça mon cœur… Se soir, tu vas totalement te détendre, je vais m’occuper de toi. »

Descendant mes mains vers ses fesses, je les agrippais doucement et souleva alors Serena pour la prendre dans mes bras. Souriant, je frôlais une nouvelle fois ses lèvres et entama ma route vers notre chambre. Montant les escaliers sans difficulté, je picorais doucement ses douces lèvres et entra dans notre chambre, sombre, éclairée seulement par la lueur des quelques bougies présentent. Le délicieux parfum que j’avais mis dans la pièce chatouilla nos narines et c’est en souriant que je déposais doucement ma petite femme sur le sol, la laissant contempler.

« Alors ? Cela te plait-il ? », soufflais-je au creux de son oreille…

Notre maison nous ressemblait, pourtant ce n'était pas forcément fait exprès mais dès le jour où nous avions décidé de partager habitation commune, chacun avait comme qui dirait réussit à imposer sa manière d'aimer les choses, dans cet endroit. D'ailleurs au départ quand j'invitais nos amis proches, c'était eux même qui nous en faisait la remarque, comme qui chacun avait pu avoir une partie de soi dans ce lieu. J'aimais notre maison, bien sûr que ce n'était pas un palais ou bien une de ces maisons de bourge qui se ressemblent finalement toute car rien n'est très personnel chez eux. Je savais ce dont je parlais car j'avais fréquenté un gosse de riche quand j'étais plus jeune, un claquement de doigts et il pouvait avoir tout ce dont il voulait, ne pensant bien sûr qu'à lui en premier. Zac et moi on se complète de par nos vécus, nos expériences passés et de par nos caractères, l'un arrive à calmer l'autre, l'autre arrive à apaiser l'un, en fin de compte je crois pas avoir l'envie de trouver mieux, car pour moi mon mieux à moi, c'est lui.

▬ ... je n'aime pas quand tu prends ton air si mystérieux ... j'avoue que ça te rend encore plus sexy et attirant mais ... je veux savoir

La bouche en forme de petite moue je faisais mine que ça me chagrinait un peu qu'il joue avec moi, le pire c'était que je faisais pareil voir même j'étais pire que ça, car moi je le guidais sur des fausses routes avant de finir par céder à l'envie de lui faire savoir ce que j'avais en tête. Lui au moins ne jouait pas avec mes nerfs, bien qu'ils étaient déjà bien assez à vif comme ça et que de toute façon je crois que la fatigue me gagnerait si je m'énervais trop. Là mon peu d'impatience me tenait en haleine et j'en avais les yeux grands ouverts, j'aimais ces moments avec lui et ils restaient toujours graver dans ma mémoire, et même si ma manie de prendre beaucoup de photos de nous me trottait toujours en tête, je savais que tant que j'oubliais pas en moi alors on pourrait jamais me retirer tout ça.

▬ T'occuper de moi ? ... que m'as-tu préparé mon amour ?

j'étais plus qu'intrigué dès lors car le fait qu'il veuille s'occuper de moi, me faire un bien fou rien que pour moi, enfin c'était sans doute le seul qui se souciait tant de moi, depuis ma naissance. Après tout mon père se souciait de la réputation de la famille, ma mère que d'elle puisqu'elle était partie pour son bonheur et puis toutes mes relations, jamais je m'étais sentie tant aimer, sentie tant dépendante de quelqu'un et que ce quelqu'un en soit tout autant de moi. Me sentant comme soulever du sol, il m'avait prit dans ses bras comme d'une facilité permanente, je n'étais point lourde mais tout de même je me demandais toujours comment il pouvait prendre plaisir à soulever un sac comme moi. Le pire c'était dans nos moments de passion, il tenait le choc et ne me lâchait jamais peu importait les idées qu'on avait dans ces moments de ne faire qu'un.

Je le sentais s'impatienter lui aussi à ce que je découvre enfin sa surprise, ses pas se faisaient plus rapide sur les derniers mètres et j'en fus bouche bée quand il me déposa autour de ce merveilleux décor des milles et une nuit. Il me demandait si ça me plaisait, mais y'avait même pas à se poser la question car j'adorais tout ce qu'il faisait, rien de trop extravagant par l'argent car il savait que je n'aimais pas du tout ça, j'appréciais que du simple mais pour moi c'était toujours autant de bonheur. Le tirant par sa chaine de son cou pour qu'il se rapproche de moi à quelques millimètres même, je finis par lui dire avant de l'embrasser.

▬ ... Comment un homme comme toi, peut m'appartenir ...

caressant la peau de son visage je prolongeais le baiser avant de me défaire de lui et de lui tenir la main assez fort à mesure que mes yeux découvraient vraiment tout ce qu'il avait fait pour l'occasion. Et je le serrais fort dans mes bras sans que moi même je n'avais prévu ça, et en me mordillant les lèvres j'avais hâte de voir la suite. Déposant quelques baisers sur sa main que je ne lâchais toujours pas, je sentais partir tous mes soucis, tout ce qui n'allait pas et il n'y avait plus que lui et moi dans ma tête maintenant et j'espérais que ça soit cela toute la nuit.

J’aimais la faire languir, la voir chercher sans trouver. Voir cette petite moue boudeuse s’affichait sur son visage, cette même petite moue qui me faisait fondre et à laquelle je ne résistais pas très longtemps. Elle avait se don, se pouvoir, de me faire chavirer et fondre quand elle le voulait. Et ce, depuis maintenant plus de deux ans. Je ne m’en lassais guère et je pense même que je ne m’en lasserai jamais. Notre bonheur était fait ainsi, avec pleins de petits moments ensemble, l’un avec l’autre, de petites attentions pour montrer à quel point nous tenions à l’autre. Nous n’avions pas besoin de grand-chose ni d’argent. Toutes choses matérielles ne comptaient pas. Ce qu’il y avait de plus important était les gestes, rien d’autres.
La voyant faire et chercher, je souriais légèrement, retenant un petit rire et luttant contre mon envie de tout révéler d’un coup. Je lui annonçais alors que je voulais m’occuper d’elle toute la soirée et la pris dans mes bras, la soulevant du sol, pour la porter à l’étage. Elle n’était pas lourde, pas du tout et cela était très facile pour moi de la prendre comme ça. De plus j’aimais la tenir dans mes bras, la sentir tout contre moi, aussi proche l’un de l’autre. Comme si nous ne faisions qu’un et que nous ne voulions pas nous séparer. Je montais doucement les marches de l’escalier nous menant à l’étage et donc à notre chambre puis accéléra sur les derniers mètres. Oui, sa petite moue marchait fort bien et je ne pouvais y résister plus longtemps.

La déposant alors dans notre chambre, je m’installais derrière elle et enroula mes bras autour de sa taille tout en lui laissant le temps de voir tout ce que j’avais fait pour elle. Je lui demandais alors ce qu’elle en pensait mais aucun son ne sortit de sa bouche pendant plusieurs secondes. Je me mis donc à regarder ce petit décors et attendis avant de la sentir me tirer vers elle par la chaine qui était présente à mon cou. Une magnifique petite chaîne qu’elle m’avait offert et qui me rappelait sans cesse sa présence à mes cotés. Entendant sa réponse, je ne pu répondre alors que je sentais déjà ses lèvres se déposer sur les miennes. J’avais envie de lui dire que j’étais à elle, entièrement, corps et âmes. Que mon cœur lui appartenait et que je ferai de mon mieux, tous les jours pour la combler et lui prouver à quel point je l’aime. Mais je ne pu parler. Mes bras s’enroulèrent autour d’elle alors que je lui rendais son baiser, ma langue cherchant sa jumelle pour pouvoir la masser… la voyant se retirer, je sentis sa main dans la mienne et y entrelaça nos doigts tout en ne la quittant pas deux yeux.

« Se soir, je suis entièrement à toi. Rien n’y personne ne pourra m’empêcher de te faire plaisir et de te procurer le bien que tu mérites. Demandes moi tout ce que tu veux… »

Soufflais-je lentement au creux de son oreille avant d’embrasser tendrement son cou. Doucement je retirais ses vêtements tout en souriant et en pensant à ce que j’avais préparé…

« Installe toi mon cœur… Je pense qu’un petit massage te fera le plus grand bien. Je veux que tu te détende entièrement et que tu ne penses à rien d’autre… »

Je ne m'attendais pas à avoir une surprise à mon retour, disons que je lui devais quelque chose alors je n'imaginais pas qu'il me ferait un truc pour ma pomme. Cela m'en réjouissait après tout, je n'étais pas si difficile que ça à séduire quand il s'agissait de sa propre personne, de toute façon on ne se lassait pas de nos idées, ou envies depuis des mois, ça n'avait pas changé et puis ce n'était pas tous les jours, de temps en temps pour relancer notre fougue de deux ans et demi. La pièce était parfumée et je ne me souvenais pas avoir déjà sentie cette odeur ici, même cela c'était unique pour cette soirée, mais je le sentais tout contre moi et alors son odeur à lui me réconfortait. Je regardais la pièce, cette ambiance que je commençais à aimer, et je ne me doutais pas que d'autres choses allaient arrivés le connaissant mais j'ignorais totalement quoi et puis je n'avais pas l'envie de deviner par moi-même mais plutôt de le vivre.

La maison était paisible et même les bruits extérieurs n'entraient pas, de toute façon pas sûre que je m'en rende bien compte car ça y est il m'avait embarqué dans notre bulle où plus rien autour n'avait d'importance pour moi. Il n'y avait que lui et moi, un nous que je symbolisais souvent par notre cocon affectif où personne pour le moment n'avait sa place hormis nous deux, mais j'interdisais à quiconque d'y semer le trouble. J'étais très jalouse et un peu possessive bien sûr mais je ne supportais pas les filles prêtes à tout pour avoir un homme déjà casé tout ça pour se sentir plus forte que la femme trompée. Je me souvenais en avoir déjà giflée quelques unes via mes anciennes relations, et d'ailleurs j'avais eu la peine de trouver un de mes ex dans le lit que nous partageons avec une fille du clan, une blessure que je gardais en moi et qui me faisait être encore plus jalouse qu'avant. Sachant que je ne tenais pas autant à mes anciennes relations, qu'à celle qui m'unissait à Zac, celle-ci m'est précieuse comme un bras ou une jambe, sans ces deux je ne pourrais vivre me connaissant alors sans lui ce n'est même pas la peine d'y songer.

▬ ... est ce que ça sera une soirée que je dois ajouté dans la catégorie inoubliable mon homme ...

Quand il se consacrait qu'à moi cela me rassurait, car je me disais qu'il m'aimait vraiment pour prendre du temps à réfléchir à quelque chose qui me ferait plaisir et à le mettre en pratique, je savais qu'il n'était pas de ces hommes offrant un cadeau ou faisant tout pour leur copine pour se faire pardonner d'une tromperie ou autre encore. Lui c'était parce qu'il m'aimait tout simplement, je finis par me laisser dompter par ses mains qui m'en dénudaient de ma tenue que j'avais porté toute la journée au travail, et je me demandais ce qu'il me préparait bien qu'avec lui, j'étais toujours prête à le suivre partout et pour n'importe quoi.

▬ ... un massage ... j'en riais un peu car c'était ce que je pratiquais toute la journée, j'y prenais encore plaisir mais disons que souvent ça ne m'arrivait pas à moi qu'on me masse, hormis Zac mais ça c'était pas comparable à mon métier. Je ne faisais pas très attention aux personnes dans le sens où je ne les matais pas car parfois voir souvent ils sont totalement nus et qu'une serviette ou un string en papier cache ce que je ne suis pas sensé voir. Mais je ne choisis pas mes clients et des avances ou des mains mal placé j'en subis tous les jours, sauf que ce soir il pouvait y en avoir que j'en prendrais plaisir à les ressentir car c'était de lui. M'allongeant alors j'en prenais place entièrement nu sur le ventre et je m'en mordillais les lèvres, en espérant qu'il ne joue pas trop avec mes nerfs car quand il était dans la pièce même, avec moi je ne pouvais pas rester humble.

▬ tu sais si tu te mettais nu ... ça serait encore mieux

dis-je d'un air coquin car disons que je voulais vraiment que ça change de mon quotidien et puis le voir nu j'en étais si heureuse à chaque fois, et puis j'espère qu'il abuse de son rôle en ne se contentant pas que de ces mains pour me faire du bien.

J’espérais que cette surprise lui plaisait. Mon cœur battait terriblement fort, comme s’il allait sortir de ma poitrine tellement j’avais hâte de savoir ce qu’elle en pensait. J’avais déjà une petite idée mais je voulais en être sûr. Mon regard se posa alors sur son visage et le détailla alors que je souriais de plus en plus en découvrant ce qu’elle ressentait à se moment là. Serena avait la particularité de pouvoir transmettre physiquement ce qu’elle ressentait, surtout quand elle était heureuse. Son visage s’illuminait, ses yeux pétillaient et son magnifique sourire s’étirait sur l’ensemble de son visage. Elle rayonnait de beauté. La prenant doucement dans mes bras, je lui laissais le temps de regarder et de ce faire à l’idée que se soir, elle était la reine, celle qui avait tous les pouvoirs. Qu’elle prenne conscience que je ferai totalement tous ce qu’elle désirait, en plus de ce que j’avais prévus pour elle. Se tournant vers moi, elle me demanda alors si elle pouvait classer cette soirée dans la catégorie des soirées inoubliables. Cette question me fit rire doucement. Je ne savais pas qu’elle avait fait un classement des meilleurs soirées passaient ensemble. Quoi qu’il en soit, elle connaissait déjà la réponse et n’avait nul besoin de mon avis à se sujet. Mais je me sentais quand même obligé de lui répondre.

« A toi de voir mais je crois que tu connais déjà la réponse ma puce. »

Oui, bien entendu qu’elle la connaissait. Je savais que ce genre de soirée entre nous deux était inoubliable. Nous en avions pas souvent, mais dès qu’elles étaient là, quelque chose de magique et de puissant nous entourait et nous coupé de tout contact extérieur. Plus rien n’avait d’importance mise à part nous. Et se soir, rien n’était important à par son bonheur et son bien être. Et j’étais pour cela prêt à tout.
Laissant mes mains se baladaient tranquillement sur son corps je commençais doucement à lui retirer le peu de vêtement qu’elle avait tout en lui annonçant ce qui allait se passer. Enfin… c’était une annonce en gros. Se mettant totalement nue, elle partit s’allonger sur le lit, sur le ventre et attendit que je la rejoigne. Ne la quittant pas des yeux tout en souriant toujours, je m’approchais de la commode et m’empara des flacons de massage que j’avais achetés dans l’après midi. Je m’avançais alors vers le lit lorsque j’entendis Serena me dire que se serait mieux si j’étais moi-même nu. Son petit regard coquin en disait long et à vrai dire, j’y avais pensé aussi. Mais je ne pensais pas qu’elle voulait que je me mette dans cette tenue directement. J’en souriais d’avantage en enlevant mes vêtements juste après avoir posé les flacons sur le lit. M’agenouillant sur ce dernier, je m’avançais du corps de ma femme et susurra a son oreille.

« Tous ce que tu veux mon cœur… je suis tout à toi… »

Souriant en coin, je me redressais et ouvrit le premier flacon. L’humant délicatement, j’en déposais sur mes mains avant de les plaquer avec tendresse sur le dos de ma chérie. Lentement, je les fis glisser le long de sa colonne vertébrale, et remonta sur les cotés, attrapant doucement sa peau, la massant avec la plus grande tendresse et délicatesse que j’avais. M’avançant encore vers elle, je m’assis en dessous de ses fesses, sur ses jambes, et continua à passer mes mains dans son dos alors que je me penchais vers son oreille. Lui chuchotant quelques petits mots doux, j’en profitais pour embrasser et mordiller son lobe, souriant toujours et déposant mes lèvres sur sa nuque. Petit à petit, mes mains descendirent vers ses fesses, les frôlant tout doucement alors que mes lèvres effleuraient lentement sa délicieuse peau. Je frissonnais de toute part en faisant cela, en sentant le corps de ma fiancée s’électriser sous chacune de mes caresses, en sachant qu’elle y prenait du plaisir…

Je ne savais pas ce qu'il avait préparé durant cette petite soirée à nous deux, de toute façon je ne voulais jamais rien savoir en avance, manière pour moi d'avoir une surprise totale. Quand il voulait me faire un présent je me refusais à choisir et je le laissais souvent choisir pour moi quelque chose dont je ne pouvais pas supposer la découverte, et pourtant je détestais quand il me faisait ça et qu'il me demandait d'en faire autant pour lui. Là ça n'était pas prévu, j'attendais qu'il me donne mon heure où je devais faire tout pour lui, et en fin de compte je n'avais rien eu, et apparemment il avait renversé les choses. Notre chambre nous appartenait à lui comme à moi, chacun y avait sa décoration comme le reste de la maison, d'ailleurs les gens en avaient le sourire quand ils voyaient cela, c'était si peu courant que ça se voit autant. Je suis passionné par l'afrique alors tout ce qui savane et peuple de ce continent j'en suis très contente d'en exposer un peu tout et trop de choses sans doute. Lui avait sa propre passion qui remplissait aussi toute la maison, libre à chacun d'en exprimer ses goûts, du coup j'aimais chaque endroit de la maison et on s'arrêtait pas toujours à la chambre pour s'amuser tous les deux.

Je lui avais demandé de se dévêtir tout simplement pour que ça soit différent de ce que je vois tous les jours, et puis j'aimais le peau contre peau, car je trouvais que vraiment on pouvait ressentir l'état de l'autre et y'avait pas mieux comme rapprochement naturel. Cela pouvait paraitre sexuel sans doute mais le massage est à la fois un acte de confort mais tout aussi de plaisir, après tout j'en vois combien de mes clients qui cachent leur érection que ça soit homme ou femme d'ailleurs.

▬ ... tu as le corps si chaud ... tu as fait beaucoup de sport aujourd'hui je suis sûre ... j'espère que tu n'es pas trop fatigué

Comme si je lui mettais un peu la pression mais il fallait que je fasse attention à ne pas m'endormir car ça m'est déjà arrivé, à trop avoir de plaisir cela me détend bien trop et je finis par m'écrouler dans les bras de Morphée et plus vraiment ceux de mon homme. Me massant j'en sentais ma peau frissonner par moment et puis mes yeux clos je ne pouvais plus trop les ouvrir pour le moment qu'il me massait, car je voulais pas en perdre une sensation. Un sourire aux lèvres que je ne contrôlais pas du tout, tant qu'il était auprès de moi j'en oubliais vraiment toute cette guerre, un vrai bonheur qui pourrait durer autant qu'on le voudrait car la nuit nous appartenait. Mes jambes allongés jusqu'à la pointe, j'en remuais à peine tant que je le sentais sur moi à me toucher avec douceur, je pouvais pas arrêter cela et j'espère que personne ne vienne nous surprendre. J'avais toujours cette peur qu'on vienne nous surprendre enfin surtout quand j'étais nue, car j'ai beau avoir un corps qui plait aux hommes pour la plupart, je n'aime pas l'exposer plus que ça. Je suis assez pudique sur ce point et seul mon homme ou quelques exceptions ont le droit de le voir complètement.

▬ ... Ne t'arrête surtout pas mon homme ... oublie pas un seul brin de peau, j'espère que tu as assez d'huile tout de même ...

Je regardais la flamme d'une des bougies à côté de moi, j'aimais jouer avec la cire et même si souvent j'arrivais à me bruler le bout des doigts ça m'empêchait pas de continuer, et je m'en perdis dans pensées quelques instants.

Assis à califourchon en dessous de son délicieux popotin, je laissais mes mains glisser le long de son dos, attrapant sa peau, la massant avec délicatesse et passion, forçant quelque peu parfois de façon à la détendre complètement avant de redevenir plus doux. Nos corps nus l’un contre l’autre, je frissonnais doucement en sentant son corps trembler sous chacune de mes pressions et autant dire clairement que cela ne me laissait pas indifférent. Je prenais plaisir à lui procurer autant de plaisir et de bien être.
Comme à chaque fois que je lui faisais un cadeau ou faisais quelque chose pour elle, j’avais peur que cela ne lui plaise pas. Elle ne m’aidait pas en plus à choisir, à me mettre sur la voie de ce que je devais faire. Elle voulait que tous vienne de moi, de ma volonté. J’avais presque l’impression que cela ressemblait à une sorte de test, pour savoir si je la connaissais vraiment. Ce n’était qu’une impression bien sûr, je savais très bien qu’elle ne faisait pas ça pour ça.

Continuant mes massages, je sentais, sous l’intonation de sa voix, l’envie que ceci aille plus loin et soit inoubliable. J’en souriais rien qu’en y pensant. Je sentant mon corps et le sien s’électriser petit à petit, au fur et à mesure que le désir et la passion s’emparaient de nous. Me penchant sur son corps, je le parsemais de baiser de toute part tout en continuant ce que j’avais commençais. En entendant sa voix, je me mis à sourire, puis à rire doucement. Je remontais alors vers son oreille, que je mordillais gentiment puis lui répondis.

« Oui, j’ai fais beaucoup de sport aujourd’hui mais ne t’en fais pas. Rien ne pourra me fatiguer, mise à part toi ma puce. »

Dis-je alors en souriant, mordillant une nouvelle fois son oreille avant d’attraper ses lèvres pour un bref et rapide baisé. Reposant mes lèvres sur sa nuque, je laissais mes mains masser le bas de son dos et descendis lentement sur ses fesses. Mes lèvres suivant la descente, j’embrassais chaque recoin de peau que je trouvais et me mis alors à m’occuper de ses jambes, en commençant par ses cuisses. Mon souffle devint de plus en plus saccadé alors que l’excitation m’envahissait.
Heureusement, j’avais acheté suffisamment d’huile pour que cela dure longtemps, vraiment très longtemps. Et en plus de cela, j’avais acheté quelques petites friandises pour pouvoir jouer quelque peu avec elle, avec son corps, avec ses envies. Souriant a sa phrase, j’embrassais le bas de son dos, juste au dessus de ses fesses avant de me redresser et continuer pendant quelques minutes mon massage, sans rien dire. Me laissant tomber à ses cotés, je me perdis alors dans ses yeux tout en souriant légèrement. Attrapant ses lèvres, je l’embrasser avec délicatesse et tendresse avant de les quitter et de rester à quelques petits centimètres d’elles.

« J’ai quelques petites choses pour toi… j’espère que ça va te plaire. »

Annonçais-je alors en lui lançant un petit clin d’œil. Lui demandant de m’attendre, je partis rapidement en direction de la cuisine dans laquelle je pris la crème chantilly et les fraises. Remontant les marches quatre à quatre, je revenais dans la chambre avec le petit « plateau repas » et la chantilly dans les mains tout en souriant encore et toujours. M’agenouillant sur le lit, je m’avançais vers elle avec tout ceci en main et la regarda avec un air coquin…

« Rien que pour toi mon ange… mets toi sur le dos s’il te plait… »

Avec lui, ensemble, entre nous c'était vraiment la seule chose que je souhaitais à longueur de temps, car ici c'était sans doute la chose la plus dramatique qui puisse arriver. J'ai trop perdu de monde à cause de cette guerre, et je ne voudrais pas en perdre la seule personne qui est dans mon coeur comme la partie essentielle qui le fait battre, sans lui elle ne battrait plus et sans doute que je le rejoindrais. Lui a eu le courage de recommencer une histoire, notre histoire mais je ne serais pas assez forte, et j'en avais pas l'envie du tout, c'était avec lui que je voulais construire l'avenir et pas envisager tout ça avec un autre. Je remerciais parfois dieu, auquel je ne croyais pourtant pas plus que ça mais un espoir de me dire que quelqu'un m'aidait à survivre, m'aidait à ne pas être devenue méchante avec le monde. J'aurais pu être de celles qui font par au combat et qui sans pitié ôtent des vies et s'acharnent même et cela je peux hélas en témoigner car j'ai déjà vu des filles de mon clan agir et si c'était les seules. Ici ce qui comptait c'était la mort et la souffrance, moi ce que j'aimais c'était le bien-être et l'amour, alors autant dire que ça n'allait pas du tout dans le même sens. Du coup je n'avais pas tant d'amies que cela au sein du clan, c'était souvent du centre ou alors les quelques rares pensent comme moi, tel sasha que j'aimais tout particulièrement et avec qui j'aimais passer du temps.

Mon grand guerrier à moi d'ailleurs j'aimais le contempler quand il dormait, souvent je lui caressais la joue et je déposais un baiser sur celle-ci, un sourire aux lèvres je me disais être la plus chanceuse, je n'avais pas encore souffert à cause de lui et il ne m'en faisait pas voir comme d'autres l'ont fait, et comme d'autres compagnes d'hommes du clan, souffrent ainsi. Lui prenait soin de moi comme ce soir où dans notre chambre il avait préparé un quelque chose pour ma propre personne, souvent je me disais que je ne méritais pas tout ça, disons que j'avais toujours du mal à reconnaitre que parfois si mais ça c'était difficile à le penser. J'aimais donner mais recevoir ça me gênait toujours un peu, mais ce soir à voir ce petit décor improvisé, et cette ambiance d'amour, j'en étais toute excité, toute heureuse et ça se voyait sans doute bel et bien sur mon visage et mon attitude. Je sentais ses mains sur moi et malgré son côté viril il y allait avec douceur, il allait me faire fondre si ça continuait car je me sentais partir dans les airs, dans les nuages et je ne voulais point y redescendre.

▬ ... n'en fait pas trop mon homme sinon je risquerais de te sauter dessus et de faire de toi mon chevalier pour toue la nuit ...

riant aux éclats disons que je le sentais devenir plus à mes côtés, et je sentais bien que ça commençait tout autant à l'exciter que moi. J'aimais le sentir totalement nu pas si loin d'ailleurs par moment je penchais la tête pour le mater et puis zut j'avais tous les droits sur lui c'est mon homme après tout. Je le vis tomber à mes côtés, il était si beau que je le regardais sans cesse, et puis disons que la lueur des bougies lui donnait un corps encore plus parfait, je ne savais pas dire pourquoi mais il m'excitait encore plus ainsi. Mes lèvres jouaient avec les siennes, j'en profitais pour avoir un peu plus de temps ainsi, caressant son torse de mes mains, je le sentais si chaud, avant qu'il ne me dise qu'il avait quelque chose d'autres pour moi, pour nous car je partageais vraiment tout. Me laissant seule un instant j'en profitais pour envoyer un petit sms à quelques amies pour leur annoncer ma soirée improvisée, j'en étais aux anges et il fallait qu'elles le sachent, on se disait souvent tout entre nous. Je jetais mon portable sous mon coussin en entendant qu'il revenait, et je fus encore plus enthousiaste en voyant ce qu'il apportait avec lui, le voir avec tout cela et sans aucun vêtement ça en laissait songeuse plus d'une :

▬ ... Tu es beau mon homme comme ça ... et c'est clair que je crois que je vais te manger également ...

je me mis sur le dos dévoilant ainsi mon côté pile, peut-être celui qu'il adorait le plus je ne sais pas. L'attirant avec moi je caressais son visage avant de l'embrasser tendrement et de lui dire que je l'aimais au creux de son oreille, et puis je trempais mon doigt dans la chantilly avant de la goûter sur ses lèvres et puis de le laisser faire à nouveau.

Elle gémissait et frissonnait de plus en plus au fur et à mesure que mes mains glissaient sur son corps dénudé. La lueur des bougies reflétait sur sa peau légèrement humide et brillante, dû à l’huile de massage que j’utilisais. En plus d’avoir des effets reposant et décontractant, cette huile avait quelque chose de sensuelle et été comestible, parfait pour la petite soirée que j’avais prévu de lui faire passer. Posé sur ses jambes, je laissais mes mains se balader dans son dos tout en étant légèrement penché vers elle, lui susurrant quelques mots doux et l’embrassant de toute part, laissant mon corps chaud frôler le sien et créer quelques petites décharges électriques entre nous, faisant naître un désir plus croissant. L’entendant me demander de ne pas trop en faire au risque qu’elle me saute dessus, je me mis alors à rire avant de me pencher vers son oreille, de l’embrasser et d’y murmurer.

« Et qui te dis que ce n’est pas spécialement le but ? Je t’aime. »

Déposant une dernière fois mes lèvres sur sa peau, je me laissais doucement glisser à ses cotés et la contempla alors sans rien dire. Passant mes doigts dans ses cheveux, je jouais avec elle et attrapa doucement ses lèvres, l’embrassant avec tendresse. Me collant un peu plus a elle, je laissais nos corps se toucher et se mouvoir doucement l’un contre l’autre, l’excitation montant et grandissant à grand pas. La quittant sans envie, je partis chercher les petits plats dans la cuisine avant de revenir dans la chambre, un sourire coquin sur les lèvres. Riant une nouvelle fois en entendant ses paroles, je m’installais à ses cotés tout en l’embrassant une nouvelle fois. Je frissonnais de plus en plus et j’avais du mal à contenir mes envies de ne faire plus qu’un avec elle. Mais je résistais, pour elle, pour que cette soirée soit inoubliable.

« Tu es belle aussi ma puce… tu veux me manger ? A ta guise, je suis de toute façon tout à toi. »

Répondis-je en souriant, la laissant étaler de la chantilly sur mes lèvres et m’embrasser pour y gouter. Riant légèrement, je pris le flacon de chantilly et en déposa doucement sur ses joues, ses lèvres en riant avec elle, m’empressant de l’embrasser pour manger tout ceci, mordillant légèrement ses délicieuses petites joues. Continuant sur cette lancé, j’en déposais un peu sur l’ensemble de son corps, n’oubliant pas ses zone érogènes. Le sourire aux lèvres, incapable de l’enlever, j’embrassais sensuellement et tendrement chaque parcelle de peau couverte de chantilly. Un délice et en même temps, à moment exceptionnel que je vivais avec elle. je la sentais se cambrer légèrement, retenant des gémissement, alors qu’en la regardant, je la voyais se mordre doucement les lèvres. Heureux de l’effet que cela lui procurait, je remontais tout doucement vers ses lèvres et m’en emparèrent avec douceur, l’embrassant tendrement, voulant lui faire ressentir ce que je ressentais en se moment même avec elle.

« Tu es délicieuse… j’ai de plus en plus de mal à me retenir. »

Moment d'intimité que je pouvais pas refuser, en même temps ça aurait été juste une surprise maigrichonne je crois que j'en aurais été aussi heureuse, venant de lui il en fallait peu pour me rendre heureuse ou me satisfaire. J'avais un homme avec qui je ne vivais pas de disputes à gogo ou des regrets que je pouvais avoir à sortir avec lui, bien sûr que ça n'était pas toujours rose et que parfois on haussait le ton mais ça durait peu de temps et c'était peu courant. Dommage que les frontières n'étaient pas ouverte car on devait se limiter en déplacement, mais j'avais quelques petites idées, comme ça et j'en démordais pas qu'on finirait par arriver à sortir quelques jours d'ici. Après tout le mur de Berlin était infranchissable disait-il et y'en avait toujours qui arrivait à passer de l'autre côté, alors non n'était que des frontières closes pourquoi on arriverait pas à aller ailleurs. Bien sûr que j'avais conscience que c'était dangereux que c'était périlleux mais j'aimais l'aventure, pas la violence d'une guerre mais j'aimais prendre des risques et pas pour mourir mais pour m'éclater un peu. Je le sentais proche de moi, ça me faisait cette sensation de chaleur que j'adorais, et puis je savais qu'il avait envie de moi et rien que cette idée me rendait folle de joie, car il aurait ce qu'il veut et j'aurais aussi la même chose. Et puis donner envie à son homme c'est quand même très flatteur, signe qu'il n'irait pas voir ailleurs car ça supposait que je le satisfaisais sur ce point physique mais c'était la même pour moi j'avais aucune envie de tester ailleurs qu'avec lui.

▬ ... Tu sais ce que j'aime le plus ?

Dis-je d'un air plus que mystérieux peut-être qu'il ne trouverait pas tout seul ou peut-être qu'en fin de compte si, mais je laissais planer le doute qu'il ne trouverait pas et que j'avais sur le bout de la langue ce que je voulais lui répondre à cette question. Les yeux brillants j'étais heureuse en ce moment même et ça n'était pas que grâce au confort et à la douceur qu'il me donnait, mais plutôt car on était tous les deux, et que rien n'était autour pour nous confronter au malheur de l'extérieur. Mon homme c'était pour moi une partie de moi même avec laquelle je ne pourrais pas survivre si je la perdais, si on m'avait dit ça y'a plus de deux ans j'aurais sans doute éclaté de rire, comme je sais si bien le faire. On m'aurait entendu à l'autre bout et on aurait sans doute rit avec moi, car mon rire assez spécial est du coup assez communicatif. Mais avec les mois passés, le temps ensemble ou pas, j'avais pu découvrir quelque chose, une partie de couple que je n'avais jamais connu auparavant, grâce à lui et je me disais que j'étais dès lors bien trop loin dans la vie de couple pour me la voir, saccagé par la guerre ou pas une autre prétendante que moi.

▬ ... Laisse moi te déguster mon amour ...

Le plaquant contre le lit où il était allongé j'avais rapidement prit place contre son corps nu, et j'en sentais bel et bien qu'il avait envie de moi mais il fallait patienter encore un peu, et attrapant quelques aliments j'en déposais de la crème sur le torse de Zac. Prenant un fraise j'en laissais prendre la crème dessus et après j'en manger un morceau, et je recommençais encore plusieurs fois en mangeant ma fraise d'une manière très aguicheuse. Avant d'utiliser mes lèvres comme appât pour cette crème sur son corps, la léchant ensuite avec toujours une manière de le faire céder à un moment donné, et je descendais de plus en plus bas, étalant de la crème et en y léchant ensuite. Avant de remonter pour l'embrasser tendrement, et en y déposant de la crème sur ses lèvres, je l'embrassais d'une manière comme si j'avais entre mes lèvres quelque chose de somptueux que je prenais le temps de manger à ma manière. Mes mains baladeuses jouaient plus bas et j'en pinçais mes lèvres d'un sourire en voyant qu'il était limite surpris sur le coup, car je passais d'un moment tendre des lèvres à tout autre chose de plus actif mais auquel il était fortement sensible.

▬ ... J'ai envie de toi Zac ... et je vais pas te demander si toi oui, car je vois et je sens bien que tu vas exploser, mais j'aime ça car ça veut dire que tu me désires toujours autant ...

L'embrassant des lèvres, j'en descendais jusqu'au cou avant de caresser son torse de ma bouche et d'aller remplacer mes mains plus bas par autre chose, quelques minutes avant de me laisser retomber sur le lit. Je voulais pas le faire aller trop dans ses limites car je voulais qu'il se donne à fond pour la suite, j'étais assez exigeante sur ce point là, pas que j'avais eu tant de partenaires mais, j'aimais quand mon homme se surpassait pour moi.

J’étais heureux. Heureux que tout ceci lui plaise. Heureux de l’effet que cela faisait sur nous, sur nos deux corps, sur notre couple. J’avais envie d’elle, tout autant qu’elle, avait envie de moi. Depuis le temps que nous étions ensemble, j’arrivais à voir très clairement quand ses envies étaient présentes. Son regard changeait quelque peu et devenait plus taquin, plus joueur. Ses baisers plus fougueux alors que son corps frissonnait, tremblait et se cambrait sous chaque caresse où chaque contact avec ma peau. J’étais heureux de voir tout ça. Heureux que cela lui plaise. Que cette surprise, que j’avais préparé avec les moyens du bord, puisse lui faire autant plaisir. Un plaisir qu’elle me rendait avec sa joie de vivre, son sourire et le fait qu’elle se prête aussi au jeu. Car en plus de l’amour qui nous unissait l’un à l’autre, ceci restait quand même un jeu entre nous deux. Un jeu bien plus fort, bien plus puissant que s’il avait été effectué avec quelqu’un d’autre. Car il s’agissait d’elle, de Serena, de nous et il était impossible que quelque chose de plus fort puisse exister.

Embrassant son corps avec délisse, le nettoyant de toute chantilly, je frôlais rapidement son entrejambe en souriant, remontant avec douceur et lenteur jusqu’à ses lèvres que je m’empressais d’embrasser. Le plaisir était de plus en plus intense et le désir d’aller plus loin dans se jeu se faisait de plus en plus fort. Je me retenais, pour elle, pour lui faire plaisir et lui faire atteindre un stade de satisfaction encore jamais atteint. J’espérai du moins être assez résistant pour prétendre à cela. Mais s’était dur. Surtout avec une personne comme Serena que j’aimais tant. En plus de l’attirance physique qu’elle provoquait chaque jour à mon égard, cet amour qui nous unissait rendait les choses encore plus forte et encore plus fusionnelle.
Entendant ses paroles et le fait qu’elle avait alors envie de me déguster, je souriais et me laissa faire, la laissant ma plaquer avec force sur le lit et me couvrir de chantilly. La passion avait pris place et je n’en étais qu’encore plus heureux. La regardant faire, je sentais mon cœur battre de plus en plus vite alors que je soupirai doucement de bien être, essayant de contrôler mes pulsions et mes envies. Embrassant mon cœur avec sensualité et tendresse, je la laissais faire, me contrôlant du mieux que je le pouvais avant d’accueillir une nouvelle fois ses lèvres et de l’embrasser tendrement. Caressant alors son corps durant se baiser, je quittais ses lèvres avec désarroi alors que je sursautais quelque peu en sentant ses mains se focaliser sur mon entrejambe. Souriant, je ne fis rien contre, bien au contraire, et je me détendis encore plus alors que le plaisir continuait de monter.

« Je te désir toujours autant mon cœur. Ne t’inquiètes pas pour ça, personne ne pourra jamais me faire détourner mon regard de toi. Tu es la seule et l’unique, pour toujours. »

Eu-je à peine le temps de dire pour répondre à sa phrase que je sentis mon corps s’électriser et frissonner avec violence. Elle venait tout juste de remplacer ses mains par autre chose qui me faisait beaucoup d’effet et auquel je ne résistais pas longtemps. Elle le savait et savait aussi que s’était l’une des choses que j’aimais le plus, qui me faisais littéralement fondre. Soupirant plus fort mon bien être, je me mordis l’intérieur de la joue pour me contenir, alors qu’une de mes mains passa doucement dans sa chevelure de rêve, jouant avec quelques unes de ses mèches. La laissant se retirer, je me précipitais alors vers elle et l’embrassa de nouveau avant de descendre avec lenteur sur son cou, sa poitrine, son ventre et de m’affairer avec plaisir et enthousiasme sur sa féminité. L’embrassant avec plaisir, je la sentais se cambrer sous chacun de mes baisers et en souris alors grandement tout en continuant. Caressant son ventre, je joignis mes mains aux siennes, continuant mes baisers sur cette partie sensible avant de remonter après quelques minutes jusqu’à ses lèvres.

« Ceci te fait-il plaisir chérie ? »

Demandais-je alors en soufflant contre ses lèvres, les embrasant doucement avant d’attraper le bout de sa langue et de le suçoter lentement.

Il me faisait plaisir mais c'était plus fort que moi et j'en faisais tout autant, on se connaissait bien sur ce plan là, peut-être plus que sur le plan de nos passés enfin pour ma part. Je ne parlais que très peu de moi, la Serena du passé car ça n'était pas réjouissant à aborder et puis il n'y avait aucune gratitude à le faire, moins j'en parlais et mieux je profitais de tout ce que j'avais maintenant. J'avais du mal à l'avouer mais pas sûre que d'autres s'en seraient sortie aussi bien que moi sur ce coup là mais j'en faisais pas pour autant une fixation à souligner cela d'un ton crâneur au contraire. Depuis que je connaissais Zac il me donnait la force de continuer à être celle que je suis, à m'améliorer même si côté effort je ne pensais plus à avoir à en faire du côté de ma personnalité, car à ses côtés j'étais une force tranquille. Plus j'avançais dans les jours avec lui et plus je me demandais s'il tenait à moi autant que moi je tiens à lui, c'est fou comme j'ai pu m'attacher à un homme, moi qui y'a quelques années en arrière refusait de me laisser prendre dans les filets de l'amour. Dépendre que d'une seule personne peut faire peur car rien n'est acquis pour toujours et je sais pas si mon homme ne sera pas celui d'une autre un jour, je trouverais quelqu'un d'autre ça j'en doutais pas mais pas l'amour pur comme je le vis maintenant. Il ne me fait pas souffrir et il me préserve quand il sent que ça pourrait me toucher, que demander de plus finalement au bonheur que j'ai déjà en un nombre important. Je me laissais prendre au jeu celui qui avait débuter à partir du moment où mon homme avait posé les mains sur moi et qui avait prit une accélération quand il avait joint à nous deux des artifices tel que de la chantilly et des fraises. J'étais joueuse et ça il le savait bel et bien du coup il attisait toujours mon envie de jouer comme d'habitude, je plongeais dedans car j'avais la manie de toujours me laisser prendre pour tout et n'importe quoi.

▬ ... arrêtons de nous torturer et passons à la suite mon amour

je ne pouvais plus attendre et je pensais que c'était pareil pour lui, avouons qu'on avait été loin comme toujours et qu'on repoussait nos limites d'atteinte toujours plus loin, j'avais arrêté de jouer avec son corps et je me détendais complètement à sa merci, pour une fois parmis d'autres je le laissais dominer, je savais qu'il adorait ça, mais je prenais aussi le manche par moment et ça il ne pouvait rien y faire. Prenant le chemin du plaisir plus intense, il prenait toujours son rôle de partenaire très à coeur, je pense pas au reste dans ses moments là mais qu'à nous deux et mon sourire ne s'estompe que quand tout ça arrive à sa fin. Se laissant aller dans les bras l'un de l'autre, nos caresses et nos effleurements ont raison de nous et surtout de lui qui finit par s'immiscer en moi dans un coup de rein en douceur et notre danse du plaisir prenait enfin place. Gémissements et moments d'expressions quelconques c'était ce qui se produisait maintenant de plus belles car on en démentait pas et plus ça allait et plus cela continuait en montant de plus en plus fortement. Un dernier mouvement avant la retombée habituelle où je sentais mon corps totalement en minimum mais tellement bien au fond, j'en regardais un instant le plafond avant de me tourner vers mon homme essoufflé un peu par tout ça. Déposant un baiser sur ses lèvres je finis par me laisser retomber sur le dos, tout en essuyant les quelques gouttes de sueur sur mon front et de voir que quelques bougies s'étaient éteinte à cause de tous nos mouvements.

▬ je dois dire que j'en redemanderais encore d'autres soirées comme ça mon amour ...

La lueur des bougies se reflétant sur son corps, donnant ainsi au lieu, au moment, un coté encore plus sensuel et envoutant, faisait naître en moi une envie presque incontrôlable de la dévorer toute entière. Cette envie, cette passion qui me dévorait de seconde en seconde, de minute en minute, de jour en jour, avait atteint son apogée et je ne savais qu’elle force était assez puissante pour me retenir. De plus, cette déesse brune savait comment faire pour me faire craquer, tout comme moi je le savais, et les petits jeux auxquels nous nous adonnions à cet instant, renforçaient se désir déjà si grand qui brulait en nous. Ce n’était qu’une question de minutes, voir même de seconde, avant que nous nous abandonnions l’un à l’autre et que nous laissions nos désirs et passions contrôler notre union.
Les mains posaient avec délicatesse sur ses hanches, je les caressais tout doucement alors que mes lèvres, joint aux siennes, continuaient leurs petites danses dans laquelle se mêlaient parfois le bout de nos langues. Arrêtant de jouer avec les artifices que j’avais acheté, je m’occupais d »avantage de son corps, de son bien être et fis alors lentement et tendrement glisser mes lèvres dans son cou. Je savais que s’était une autre de ses zones sensibles et qu’elle aimait beaucoup ce genre de petites caresses à cet endroit. Souriant à cette pensée, j’embrassais alors son cou, avec un mélange de tendresse et de passion, alors que mon corps s’électrisait de plus en plus sous l’effet du désir qu’elle me procurait.

L’entendant soupirer qu’elle voulait qu’on arrête de se torturer, je souris légèrement, remontant alors vers ses lèvres que j’attrapais avec plus de fougue, voulant lui montrer par ce geste que j’étais d’accord avec elle et que je voulais moi aussi qu’on passe à la vitesse supérieur. Caressant doucement l’intérieur de ses jambes, je les écartais lentement afin de me placer comme il le fallait entre elle, ne quittant pas mes lèvres des siennes. D’un petit coup de bassin, je m’immisçais finalement en elle, après tout se temps à avoir joué avec son corps et à l’avoir excité, elle obtenait, ou plutôt nous obtenions, enfin la récompense. Soupirant plus fortement, gémissant avec douceur son nom, je lui murmurais quelques mots tendre à son oreille alors que nos deux corps, désormais unis, ne faisant plus qu’un, se mouvaient avec une grande harmonie.
Notre symbiose, notre osmose était totale et c’est dans un dernier petit gémissement étouffé contre les lèvres de mon amour que nous accédâmes à cieux. Le corps totalement détendu et fatigué mais en même temps se sentant divinement bien, je regardais cette jeune femme, celle qui détenait mon cœur, avec un petit sourire et des yeux amoureux. Son corps, perlant de sueur dû à nos efforts et éclairait par les quelques bougies qui restaient encore allumées, m’attirait toujours et c’est en me tournant vers elle que je me posais délicatement contre celui-ci, entremêlant mes jambes aux siennes, l’emprisonnant doucement dans une petite étreinte, l’empêchant ainsi de partir. J’avais besoin de sa présence. S’était indescriptible. Mais j’avais besoin de la savoir près de moi. la gardant dans mes bras, je déposais de petits baiser sur son épaules, avec autant de douceur et de tendresse dont j’étais capable, alors qu’elle m’annonçait vouloir d’autres soirées de ce genre. Je souriais, heureux que cette petite idée ait pu lui faire autant plaisir et, tendant ma tête vers la sienne, l’embrassa du bout des lèvres avant de revenir à ma position initiale, à ses cotés, la gardant dans mes bras, embrassant tout doucement son épaule…

« Tous ce que tu voudras mon amour… »

Une soirée magique bien que je n'avais même pas la notion du temps pour savoir quelle heure il pouvait être, mais de toute façon ma fatigue n'était que physique et je n'avais pas encore très envie de m'assoupir. Je profitais de mon homme que je ne voyais que le soir, car souvent le matin l'un ou l'autre est déjà partit, du coup on se manque parfois de peu et il n'y a que le soir qu'on peut se voir, quand l'un ou l'autre ne sort pas. On est assez libre de nos mouvements, il ne me retient pas de sortir et de vivre ma jeunesse éternelle, où j'aime particulièrement voir mes amis et passer un moment aussi avec eux. Mon homme en fait tout autant, c'est ainsi qu'on fonctionne, beaucoup sur la confiance et beaucoup sur le fait qu'on abuse pas du temps en dehors de nous, et qu'on en passe dès qu'on peut ensemble. Parfois je pense que ma mère serait fière de voir que j'ai trouvé l'homme parfait pour moi, celui qui ne me fait pas de mal et qui je pense m'en fera jamais, enfin ça c'est ce que j'espère de tout coeur car je tiens beaucoup à lui.

▬ ... tu as peur que je m'en aille mon amour que tu me retiens ... je risque de ne plus vouloir partir après fais attention ...

Je le sentais tout contre moi le corps en sueur mais tellement chaud que entièrement nue moi frileuse je n'avais pas froid pour le moment, caressant son torse je le regardais tendrement avant d'en fermer un instant les yeux, mémorisant ce moment en moi. M'étirant finalement quelques instants j'en avais eu l'appétit durant un moment avec lui mais il fallait avouer que maintenant la soif me tiraillait et il me fallait descendre pour retrouver de quoi me rafraichir, déposant mes lèvres sur les siennes je me détachais de lui tout en enfilant un de ses vêtements à lui, pour me couvrir un peu et je remis mon boxer en dentelles. Un sourire aux lèvres, j'aimais notre intimité, notre petit cocon et c'était fou comme ici je me sentais en sécurité, pour le moment car personne n'avait encore tenté quoi que ce soit, et je ne voulais pas que ça arrive car ça risquait de me marquer ensuite.

▬ ... je vais me chercher quelque chose à boire, tu veux que je te rapporte quelque chose mon homme ... Ouvrant un peu la fenêtre pour avoir de l'air frais, cela me dit un bien fou et j'en jetais un oeil à l'extérieur comme toujours pour me rassurer que la partie du quartier où nous habitions était plus ou moins calme. Hormis un chien qui aboyait il n'y avait personne, la nuit était déjà tombée et hormis les petites bestioles qui faisaient un petit bruit autour d'un lampadaire, personne et c'était tant mieux car j'aimais pas voir des rôdeurs ou des gens que je ne connais pas. ▬ J'en ai que pour quelques instants ... jetant un dernier regard je franchis le seuil de la chambre, passant rapidement par la salle de bain pour me rafraichir un peu et je finis ma route vers la cuisine. Naviguant dans le noir, mauvaise manie sans doute et souvent mon homme me disait que ça n'était pas très prudent, mais quand je connaissais un endroit par coeur je ne pensais jamais à éclairer pour voir s'il n'y avait personne. Surtout que par moment je butais contre des meubles ou des objets ayant changé de place, et du coup je pestais contre ce que j'avais percuté avant de rouler des yeux et de recommencer la même chose la fois d'après.

Chantonnant j'étais comblée alors souvent je marmonnais quelques paroles sans forcément de sens précis, tout en préparant ce que je comptais ramener en haut, rangeant deux ou trois bricoles que mon homme avait laissé trainer. J'en consultais les appels que le fixe avait eu et je pouvais voir que pour une fois il n'y avait pas eu d'appels, le pire c'était dans la nuit ou en fin de soirée car j'avais toujours peur que ça annonce rien de bon, et puis le pire c'était quand Zac devait partir car Riley ou d'autres du clan le demandait pour aller jouer leur rôle dans le clan et du coup j'en restais pas tranquille et ne dormait pas jusqu'à son retour.

Même si j’avais pratiquement tout prévu pour cette soirée, j’étais loin d’imaginer à quel point elle aurait pu être aussi formidable. Une soirée, une nuit inoubliable en sa compagnie, qui nous avait fait plaisir à tous les deux et qui contribuait à notre bonheur et notre bonne humeur. Respirant rapidement, je reprenais mon souffle tout doucement alors que mon cœur battait encore assez rapidement. Il faut dire que cette soirée m’avait bien épuisé mais cette fatigue n’était que physique. Au fond de moi je sentais un bien être total m’envahir.
Allongé sur le coté, collé au corps de ma délicieuse femme, je restais tout contre elle, la dévorant du regard et déposant de multiple baiser sur son épaule. J’étais tellement bien à ce moment là que je voulais lui faire partager cela, lui faire partager aussi bien mon bien être que l’amour que j’avais pour elle. Mais je n’avais pas non plus envie de la quitter tout de suite. Je voulais rester avec elle, dans ses bras et ne plus la lâcher pendant quelques temps. Plusieurs minutes, plusieurs heures. Qu’importe, je voulais passer le plus de temps possible avec elle.

« Dans ce cas alors restes avec moi mon cœur… »

Murmurais-je doucement en embrassant son cou avec tendresse. Laissant le silence s’installer, je regardais avec attention et amour son visage si merveilleux, alors que, les yeux, fermés, elle caressait du bout des doigts mon torse, me donnant quelques frissons. Après quelques minutes comme cela, je l’embrassais tout doucement et la laissa se relever à contre cœur. Je savais de toute façon qu’elle allait revenir mais bon. J’aimais tellement son contact, j’aimais tellement la sentir tout contre moi que les petites secondes ou petites minutes passaient loin de moi m’étaient pratiquement insupportable. Enfilant mon t-shirt en plus de ses bas, elle me demanda si je voulais quelques choses puisqu’elle allait se chercher quelque chose à boire. Elle ouvrit la fenêtre pour laisser passer l’air, et je réfléchissais en attendant qu’elle repasse devant moi.

« Prend moi un petit truc à boire aussi s’il te plait. A tout de suite mon ange, tu me manques déjà… »

Souriais-je, la regardant passer le seuil de la porte pour ne plus la voir ensuite. Soupirant légèrement, je m’allongeais de tout mon être dans le lit et m’étira longuement, ce qui eu pour effet d’encore plus me détendre et me sentir bien. je regardais autour de nous, il restait encore quelques bougies d’allumées mais ce n’était qu’une question de seconde avant que tout soit complètement éteint. Je me demandais alors qu’elle heure il était. Depuis le début de notre soirée, nous n’avions pas vraiment vu le temps passé et cela ne m’étonnerai pas que l’heure soit déjà bien avancé dans la nuit. Posant ma tête vers le coté du lit dans lequel elle s’installait, je fermais doucement les yeux et respira lentement son odeur, son délicieux parfum, souriant légèrement tout en attendant son retour…

Une soirée que je ne pouvais qu'aimer, à vrai dire même s'il n'aurait rien préparé elle aurait été bonne car j'étais à ses côtés, et puis m'endormir dans ses bras d'homme fort, c'était un pur délice pour moi. J'avais conscience que mon homme pouvait attirer d'autres femmes, parfois j'avais peur que ce que je redoute un jour, n'arrive mais je revenais vite sur terre en me disant qu'il semblait heureux avec moi alors pourquoi il irait gâcher tout ça. Mon autre peur était qui m'arrive quelque chose tel qu'un abus sur ma personne, ou bien même un viol et qu'il ne veuille plus de moi car j'aurais été souillé par un Ferguson. C'était arrivé à l'une de mes amies quand nous étions au lycée, lors d'une soirée du centre, des Ferguson avaient abusé d'elle après ça a tourné au drame pour elle et elle avait fuit la ville, j'ignorais si elle vivait toujours ou pas d'ailleurs. Et quand dans les rues sombres je me sentais pas du tout en sécurité, alors je pensais à elle et puis à mon homme, je pouvais pas lui parler de mes craintes tout le temps, mais ici dans notre maison je n'avais pas de peur, et du coup j'aimais m'y perdre quand je ne bossais pas.

Prenant de quoi boire pour mon homme, je montais une à une les marches, en éteignant derrière moi et de refermer la porte, avouons que j'avais froid et que la chambre au moins la température était déjà plus chaude.

▬ ... j'avoue qu'ici c'est bien mieux qu'en bas

Tendant son verre, je l'enjambais exprès ensuite pour me caler sur ses hanches mes jambes chacune de chaque côté, tout en ayant déposé mon verre sur la table de nuit, me couchant sur lui, je me laissais attendrir doucement sur son torse en restant comme ça un instant. Il avait encore la peau bien chaude et je sentais son coeur battre encore un peu plus fort que d'habitude, un moment de calme et de douceur que j'aimais bien souvent. Finissant par déposer un baiser sur le bout de son nez, je me calais sous la couverture tout en la remontant jusqu'au menton, et en me collant à mon homme, déposant ma main sur son torse. Besoin d'un contacta avec lui, que ça soit par les mains ou autrement j'avais toujours ce besoin de savoir qu'il était bel et bien toujours là auprès de moi, quand le lit était vide je dormais si mal.

▬ à quoi tu penses ? ... pas à la nouvelle parution de la gazette j'espère ?

J'aimais pas les mauvaises nouvelles et bien souvent ce journal n'indiquait que du mauvais, je ne le lisais que rarement entièrement, souvent les clientes m'en faisaient les commentaires ou la version qu'elles retenaient du coup, j'en apprenais sans pour autant avoir lu tout. J'aimais bien parler avec mon homme souvent on le faisait quand je m'endormais pas en même pas cinq minutes après avoir franchit les draps et la couette. Il ne mentait jamais, parfois il adoucissait des choses mais il me disait toujours son avis plus profond et puis, il ne critiquait jamais en tort c'était ça que j'appréciais chez lui, à l'écoute et toujours d'avis sur tout et rien.

▬ On m'en a vaguement parler toute la journée, à croire que les gens ne pensent qu'à ça, même au moment où ils pourraient se détendre le plus ... d'un côté ça me fait peur et de l'autre je sais pas que croire en fin de compte ...

Avalant une gorgée de ma boisson, je me tournais vers lui pour l'écouter et surtout le regarder, la lumière n'était éclairée que par le reste de bougies et ça donnait une ambiance de repos et de tendresse, que je pouvais que profiter en repoussant l'heure de dormir. Souvent j'étais en forme après l'amour, mon homme parfois dormait comme tous le fond, mais je parlais tellement que comme maintenant y'a des moments où il ne pouvait pas.

Exténué par tous ce qu’il venait de se passer, par cette soirée et cette nuit inoubliable que j’avais vécu aux cotés de la femme la plus importante à mes yeux, je respirais assez fortement pour reprendre mon calme alors que mes yeux, pétillant d’amour et de bien être, se fermaient lentement sous le plaisir procurait. Je souriais bêtement, allongé dans le lit, les draps et la couette m’arrivant au nombril, en attendant que la femme de ma vie revienne à mes cotés. Juste pour elle, rien que pour elle et pour continuer cette soirée et la finir en beauté, je luttais intérieurement pour rester éveillé.
La femme de ma vie… depuis quelques temps maintenant, je n’avais plus aucun doute à se sujet. Au début d’une relation, il est vrai que nous ne pensons pas vraiment à ça, à se genre de chose mais là, depuis le temps maintenant, tout était clair pour moi. Serena était la femme de ma vie. Celle avec qui je voulais vivre, avoir des enfants, une petite et belle famille et celle à cotés de qui je voulais m’éteindre. Depuis quelques temps maintenant, je pensais de plus en plus sérieusement à lui demander sa main. A faire qu’officiellement, nous soyons mari et femme. Je ne savais pas vraiment ce qu’elle en pensait et je devais avouer que cela me faisait peur. Ce n’était pas quelque chose qu’il fallait prendre à la légère, s’était un engagement à vie et pour moi j’y avais déjà réfléchis et savais exactement ce que je voulais. S’était Serena et personne d’autre.

« Et c’est encore mieux quand tu es là. »

Répondis-je alors, un petit sourire sur mes lèvres, sortant de mes pensées et posant mon regard sur elle, son si doux et merveilleux visage et son corps de déesse. La laissant grimper sur le lit, je la suivais des yeux alors qu’elle s’assaillait à califourchon sur mon bassin, me passant mon verre, buvant en même temps qu’elle. Reposant mon verre sur la table de nuit, je posais mes mains sur ses hanches et l’attira doucement contre moi, la laissant s’allonger sur mon corps. Refermant mes bras derrière elle, je massais doucement son dos tout en embrassant son front avec tendresse et amour. Souriant, j’ouvris les draps et laissa ma femme s’installais dans le lit avant de remonter les draps sur son corps et de la laissais se coller tout contre moi. Enroulant un bras autour d’elle, j’entremêlais mes jambes aux siennes de façon à la sentir tout contre moi et l’écouta en souriant légèrement avant de devenir plus sérieux concernant le sujet.

« Pas vraiment mais bon… cette histoire fait parler dans toute la ville… Et je ne suis pas vraiment très tranquille. Surtout quand je sais que tu rentres très souvent seule de ton boulot… »

Posant mes yeux dans les siens, je lui souris alors tendrement, histoire de l’apaiser un peu et déposa mes lèvres sur le bout de son nez avant de l’écouter. Il est vrai qu’elle m’avait déjà parlé des problèmes qu’elle rencontrait à son travail notamment les problèmes dû au fait que les clients ne savaient pas se détendre et ne parlaient que des catastrophes que subissait la ville. il est clair que d’entendre continuellement des mauvaises nouvelles ne pouvait pas l’aider à s’épanouir pleinement, mais je faisais tous ce qui était en mon pouvoir pour qu’elle se sente ensuite bien. Doucement, je caressais ses long et doux cheveux, laissant mes doigts glissaient entre ses mèches…

« Ce qui compte pour moi, qu’il y ai un tueur en série ou non, c’est que tu fasses attention mon ange… Je ferai tout mon possible pour t’éviter se genre d’ennuie. Et je ne sais pas ce que je deviendrais s’il devait t’arriver quelque chose… Je t’aime de tout mon cœur mon amour… »

J'avais eu un peu froid en bas mais maintenant je ne pouvais plus me plaindre d'être au chaud, car sous les draps voir même juste comme ça, mon homme était un vrai chauffage. Que l'été où je ne me collais que peu à lui en pleine chaleur mais dès que j'avais froid j'allais vite m'y blottir contre lui, mais ça n'était pas que pour ça non plus car j'étais très tactile et les câlins j'adore. J'en ai jamais eu dans mon enfance, ma mère ayant quitté le foyer familial assez tôt, je me souvenais pas de tendresse qu'elle ait pu avoir vis à vis de moi, et mon père lui était violent alors la douceur il ne connaissait pas du tout. Chez nous j'avais pas l'impression d'être en pleine guerre ou d'être en danger car j'appartiens à un clan, j'oublie d'ailleurs très facilement que ma vie n'est pas "classique" et que je peux pas envisager de la même manière que n'importe qui, une action banale de la vie tel qu'aller où j'en ai envie. Le temps passait vite, je trouvais surtout dans les bons moments qui sont souvent trop court à mon goût et j'en redemanderais bien des heures supplémentaires, et d'autres qu'on aimerait qui finissent le plus rapidement possible.

▬ ... Si on pouvait arrêter le défilement des chiffres sur ce réveil .. ça serait le top du top

Dis-je en soupirant, signe que j'étais bien ici avec lui et que tout ce moment j'aurais aimé qu'il dure encore un peu plus que toute la nuit, j'espère pouvoir prendre un jour du repos et des vacances, pour profiter de mon homme toute la journée durant plusieurs journées. Je refusais souvent mes repos hormis les week-end où je ne bossais pas, mais je n'avais pas prit de vacances depuis que je travaillais, et je m'en rendais compte que depuis peu. Sans doute parce que maintenant mon homme était mon seul moment que je préférais, mon boulot je l'aimais bien sûr mais les gens arrivaient parfois à me casser la tête avec leurs histoires. En tout cas cette nouvelle histoire dont tout le monde parlait maintenant depuis peu, me donnait froid dans le dos car retrouver des corps comme ça, sans rapport avec la guerre, c'était pas arriver depuis longtemps je pense. Seulement pas même quelqu'un y croit j'ai l'impression, du coup pas de surveillance ou sécurité accru pour protéger le quartier, dommage ça m'aurait bien aider, le soir tard quand je pars seule.

▬ Je sais bien qu'on dit toujours que ça n'arrive qu'aux autres mais j'y pense parfois, avant que les gens parlent de ce tueur ... qu'il pourrait m'arriver quelque chose quand je ferme moi-même la boutique ... quoi qu'il en soit j'ai pas l'impression que les Attwood prennent cela au sérieux ...

J'avais peur de perdre Zac, qu'on m'agresse sexuellement par exemple et que du coup ça ruine notre couple, qu'on me rende paralysé enfin qu'on me nuise au sens que ça nuise aussi à mon homme, bien sûr que j'avais peur qu'on m'agresse en me frappant mais je pourrais frapper aussi car mon homme m'avait apprit deux ou trois trucs que je pense me souvenir encore un peu. Ou me tuer et le laisser seul, ça parait égoiste à se dire qu'on veut pas quitter quelqu'un, mais je tiens trop à lui pour qu'il soit ici seul ou qu'une autre s'occupe de lui, car pour moi j'ai son coeur et il a le mien pour toujours.

▬ Je sais me défendre un peu grâce à toi ... même si tout ça me fait peur, je n'ai pas envie de mourir comme ça et puis te quitter ... encore un truc qui se passe et je crois que ça va jamais s'arrêter j'ai l'impression tout ça ... au moins ici dans notre lit on est bien ...

J'étais pas trop sûre de moi en lui déclarant pouvoir me défendre mais je ne voulais pas qu'il s'inquiète bien que moi je m'inquiétais pour lui alors c'était normal que lui aussi, et puis même dans une ville dites normale il arrive des agressions et de crimes après tout.

Allongé dans notre lit, sous les draps et couettes, ma femme dans mes bras, sentant son parfum, sa respiration, les battements de son cœur, je la regardais avec amour alors que mes lèvres affichaient un fin sourire. Lentement, mes doigts glissèrent dans les longs et doux cheveux brun de l’ange qui faisait partie de ma vie.
La soirée que nous venions de passer était magnifique et indescriptible. En plus du sexe, commun à n’importe qui bien entendu, il y avait eu entre nous, comme toujours depuis que nous étions ensemble, une harmonie, une osmose sans précédent. Quelque chose de puissant et de fort. Laissant le silence régnait, je n’avais besoin de nul autre que la présence de Serena pour être heureux et me sentir totalement bien. Là dans ses bras, dans notre lit, notre cocon, j’étais au paradis, et rien ne pouvait m’en sortir.

Il m’arrivait parfois de penser à ce genre de chose, ce genre d’idées noires, à savoir, ce qui pouvait me retirer ce bonheur. La perte de Serena… Si jamais la vie devait faire que je devais la perdre, je crois, non, j’en étais même sûr, que jamais je ne m’en remettrais. Il m’était inconcevable de continuer, de penser continuer, ma vie sans elle. Elle était mon tout. Mon existence, mon carburant, mon souffle de vie. S’était elle qui gardée mon cœur et je me voyais mal le confier à quelqu’un d’autre. Non, s’était elle et personne.
Même dans cette ville, où la guerre faisait rage et où beaucoup de chose se passait, je priais tous les jours pour qu’on la sauvegarde, pour qu’il ne lui arrive rien. Tous les jours et plusieurs fois par jour même. J’avais toujours une pensé pour elle, à n’importe quel moment de la journée. Et s’il m’arrivait de laisser mes pensées vagabonder sans qu’elle ne soit présente, les photos que j’avais d’elle dans mon portefeuille, en fond d’écran sur mon portable, ou encore la chaîne sur laquelle était gravé son prénom qu’elle m’avait offerte et que je gardais toujours autour de mon cou, me rappelaient alors qu’elle était là, avec moi et pour toujours. En pensant à tout cela, je touchais, sans m’en rendre compte, la chaîne que je portais, alors que je sentais le souffle de mon amour percuter mon torse et me faire doucement frissonner. Écoutant la mélodie que sa voix produisait, je souriais sous ses paroles avant de regarder à mon tour le réveille.

« Tu sais… pour une fois je pense qu’on peu prendre notre temps. Notre journée même. Après tout, on travaille pratiquement tous les jours sans rien faire d’autres… je ne pense pas que quelqu’un, pas même ta patronne, nous en voudra. »

Ce n’était qu’une suggestion. Je savais à quel point Serena tenait à son job. Combien celui-ci, malgré les mésaventures dont elle pouvait être victime, lui tenait à cœur. Je comprenais aussi le fait qu’elle voulait tout faire pour le garder, être bien vue, être la meilleure pour réussir dans cette voie, et pour être sûr de garder son job. Je me demandais même si, talentueuse comme elle l’était, elle ne devait pas ouvrir son propre petit salon. J’étais conscient du fait que cela représentait du temps et de l’argent. Mais pourquoi pas ? Enfin bon, s’était bien entendu à elle de voir.

« Tu as raison… les Attwood ne prennent pas ça au sérieux. D’ailleurs moi aussi je me pose des questions. Quoi qu’il en soit cela m’a réconforté dans l’idée que je me faisais et j’ai pris une décision. Désormais, tueur en série ou non, je veux que tu m’appelles une fois que tu as fini ton boulot comme ça je passe te prendre. Sinon, si tu finis avant moi, je voudrais que tu me rejoignes le plus rapidement possible à la salle. »

J’avais peur. J’avais confiance en elle bien entendu mais j’avais quand même peur. Cette ville et tous ce qui s’y passait ne m’aidait en aucun cas à me détendre sur le sujet de sa sécurité. Même si contrairement aux autres femmes du clan, Serena jouissait d’une liberté totale, je faisais tous ce que je pouvais pour la protéger et faire en sorte que rien ne lui arrive. C’est pourquoi cette fois, j’avais décidé de lui demander de m’attendre ou de me rejoindre après son boulot pour qu’on rentre ensemble tous les deux. Bien sûr, elle pouvait toujours continuer de sortir avec ses amies. Ce que je voulais simplement s’était qu’elle ne traîne pas seule dans les rues de la ville.

« Oui tu sais te défendre. D’ailleurs j’aimerai qu’on se refasse quelques séances privées tous les deux, pour que je sois sûr que tu maîtrise ce que je t’ai appris. Je veux mettre toute les chances de notre cotés pour qu’il ne t’arrive jamais rien. Et tu as raison, ici, tu peux être sûr qu’on est tranquille,. Il ne nous arrivera rien dans notre cocon. Celui-ci nous appartient, à toi et moi et personne ne pourra le souiller. »

Posant mon regard dans le sien, ma main caressa doucement son visage, ses joues si douce, alors que je me rapprochais de ses lèvres. Les frôlant avec tendresse, je soufflais alors contre celles-ci avant de les embrasser :

« Je t’aime mon amour… de tout mon cœur. »

▬ ... Tu sous entends de sécher le travail mon homme ? ... tu es patron et moi qu'une employée, j'ai des clientes que je ne peux pas planter comme ça ... mais je peux demander un jour voir deux pour qu'on s'accorde du temps tous les deux ...

Dis-je en soupirant, disons que je pouvais pas planter les gens comme ça, ce n'était pas dans ma nature et même si j'étais la plus heureuse en ce moment à côté de mon homme, ça pouvait pas se faire comme ça, et puis lui aussi avait des clients à ne pas laisser tomber. Mais j'en refusais pas le moment pour autant puisque je proposais à mon homme de s'accorder deux petits jours bientôt pour qu'on puisse vraiment avoir ensemble une petite pause. J'espère qu'il ne prendrait pas mal les choses, je me souvenais avoir eu un petit ami qui s'énervait pour un rien et qui refusait à ce qu'on lui refuse justement quelque chose car sinon il devenait quasi violent. Zac n'était pas comme ça, mais je voulais pas que ça le chagrine dans sa volonté de faire à ce qu'on se sente bien tous les deux, juste que je voyais toujours les choses différemment. Je pensais peut-être trop aux autres je sais pas, mais peut-être que d'autres auraient pas réfléchis et auraient penser que les autres tant pis, oui mais je tenais à ma place et c'était pas simple de trouver du travail au centre.

▬ Zac ... je ne finis pas tous les jours tard alors tu n'as pas à venir me chercher tous les jours ... et puis tu sais bien que j'aime flâner un peu en ville avant de rentrer, et je n'ai pas envie de me priver de ça ... je peux juste t'appeler quand je dois faire la fermeture afin que tu sois là au cas où ... ça me semblerait trop bête qu'à 17 heures je doive courir jusqu'à toi alors qu'il y a du monde tout autour à cette heure là ...

Je voulais pas m'en tenir à cela, ce n'était pas une vie gérable pour moi que d'être dans la peur constante car de faire ce qu'il voulait c'était sans cesse rappeler que je courais peut-être un danger, alors que là j'y pense que parfois. C'était comme me couper un peu les ailes ce qu'il me demandait là et bien sûr que je n'étais pas tout à fait d'accord avec son idée, certes c'était par amour qu'il faisait ça mais ma sécurité m'importait aussi. Je savais bien à quel moment je pouvais ou pas courir un danger, après tout un client est peut-être ce tueur en séries, preuve qu'en fait ça peut vraiment être n'importe qui, et avoir crainte de tout n'était pas la solution miracle que j'adulais. Je voulais pas le froisser, ou non plus lui dire que je le voulais pas si près de moi dans ma vie, mais je ne fermais le centre que deux soirs par semaine.

▬ Je sais pas si c'est un très bonne idée ... enfin j'ai pas envie que tu t'énerves après moi ... car je crois avoir oublier un peu tout ce que tu m'as déjà appris, et je vais te déconcentrer ensuite ...

Je me souvenais bien des cours d'il y a quelques années enfin quelques mois mais ça me paraissait loin car notre couple n'en était pas où il en était maintenant, il avait évolué et grandit enfin il était totalement différent de maintenant. J'étais pas contre quelques cours mais le côté sérieux des choses allait en prendre un coup, car je n'étais pas une de ses élèves mais sa petite-amie, alors je sais pas si je ne vais pas réduire son cours en des reproches car je prendrais pas ça très au sérieux. Je voulais tenter mais je voulais qu'on pose les conditions avant toute chose pour qu'on soit clair que ça sortait du cadre de son travail.

▬ Je t'aime aussi et je sais que rien pourrait nous séparer ... car même après la mort tu sentiras ma présence ... je suis coriace de toute façon te concernant, je te lâcherais pas comme ça ...

Je grimaçais doucement sous ses paroles. Elle n’avait pas tout à fait tord quand même. Nous ne pouvions planter comme cela nos clients à la dernière minute. S’était quelque chose qui ne se faisait pas. Moi-même je n’aimerai pas qu’on me le fasse alors je ne devais pas le faire.

« Tu as raison. Nous ne pouvons pas les lâcher. Mais oui, je serai très heureux que tu puisses prendre deux petits jours. Rien que pour nous. J’attendrais alors que tu les prennes pour pouvoir mettre une annonce de fermeture lors des deux jours que tu auras pris mon ange. »

Répondis-je alors en souriant et en déposant mes lèvres sur sa tête, l’embrassant tendrement. Même si je voulais que se moment que nous vivions tous les deux en se moment même puisse durer encore plusieurs heures voir un jour ou deux de plus, Serena avait raison et nous ne pouvions pas laisser nos clients comme ca. Je ne lui en voulais d’ailleurs pas du tout de ce refus. Elle avait raison et m’avait ouvert les yeux sur nos responsabilités. Et puis, qui pourrait en vouloir à un tel ange ? Certainement qu’un fou, car je ne voyais pas comment on pouvait en vouloir à une fille aussi splendide et merveilleuse que Serena. Cela m’était inconcevable.
Encore une fois, je ne pu qu’accepter ce qu’elle me dit. Elle avait raison, je n’avais aucun droit de lui restreindre sa liberté. J’avais simplement agis par peur pour ce qui pouvait lui arriver car je tenais énormément à elle et je n’étais pas sûr de pouvoir survivre si elle me quittait. S’était une certitude, si on me l’enlevait alors ma vie n’aurait plus aucun sens et ma place ne s retrouverait plus ici, sur cette terre, sans elle. Ma place était à ses cotés, pour le restant de mes jours et même après.

« Excuses moi. Je ne voulais pas que tu penses que je voulais restreindre ta liberté. Bien au contraire. J’ai simplement peur pour ta sécurité et je ne veux pas te perdre. Mais d’accord… je ferai avec. Appelles moi quand même quand tu fais la fermeture, j’aimerai, ses jours là, venir te chercher. Enfin… si le veux bien sûr… »

Dis-je alors tout bas tout en soupirant doucement. Je ne pouvais que être d’accord avec elle, je ne voulais pas que se sujet soit cause de dispute entre nous. D’un coté elle avait raison mais elle devait aussi comprendre mon point de vue et voir que le danger pouvait frapper n’importe qui. Elle n’était donc pas en sécurité. Mais bon, je ne pouvais rien faire contre sa volonté.

« Tu sais très bien que je ne m’énerverai jamais après toi. Cela m’est impossible, je ne vois pas pourquoi tu dis une chose pareille. Et puis si tu as oublié, raison de plus pour que je te les réapprenne. Ce n’est pas si grave en soit. Me déconcentrer ? J’avoue que c’est possible mais là les choses sont assez sérieuses pour que je reste sérieux avec toi là dedans. »

Je ne comprenais pas pourquoi elle m’annonçait qu’elle ne voulait pas que je me fâche contre elle. Elle savait très bien que cela m’était impossible. Bref, je n’avais pas voulu relever plus sur ce qu’elle venait de dire, ce n’était pas vraiment très sympathique à entendre et puis bon… je me sentais si bien là avec elle que je ne voulais pas tout gâcher.

« Tu n’es pas la seule tu sais. Moi aussi je ne te lâcherai pas comme ça, il en faudra beaucoup pour me faire quitter se monde et me faire te quitter. Mon cœur t’appartient… Je… je peux t’avouer quelque chose ? »