Petite surprise... [Serena ♥] [FINI]

▬ ... Je suis désolé ... de t'avoir fait redescendre sur terre mon amour, moi aussi je suis si bien ici que je crois que je pourrais démissionner et ne vivre que d'amour et de thé chaud ... sauf que les gens nous font vivre financièrement ...

Dis-je en déposant mes lèvres chaudes sur les siennes l'embrassant tendrement, tout en caressant sa joue en douceur, j'aimais caresser son visage, je ne sais pas pourquoi mais ce fût si naturellement depuis le début de notre relation sentimentale. Comme pour lui transmettre mes sentiments autrement que par des mots ou mon regard, cela lui faisait sans doute du bien mais ça m'en faisait aussi car on le réconfortant comme ça, je me réconfortais aussi dans mon amour pour lui. J'étais prête à prendre des jours pour lui, j'en avais beaucoup à prendre car inconsciemment je les gardais au cas où un jour on pourrait sortir de Volusia, pouvoir voyager quelque part avec mon homme. Mais il fallait être réaliste que c'était loin d'être le cas et que peut-être ça pourrait prendre des mois entiers avant qu'on ait un peu plus de liberté. Alors tous ces jours de repos qui me restait à prendre je pouvais me permettre de les prendre de façon à ce qu'on est les deux jours plus un week-end entier, ce qui ferait vraiment quatre jours pour être que tous les deux. Rien que cette idée me mettait le sourire aux lèvres car on pourrait se retrouver un peu plus, faire des choses qu'on a pas encore fait et puis oublier la guerre et les soucis pendant 4 journées et trois nuitées.

▬ Je ne refuse pas que tu viennes me prendre mais que ça soit utile, le mardi et le jeudi je fais la fermeture alors tu n'auras qu'à venir me prendre ces jours là car quand je sors il fait vraiment nuit et parfois ... j'avoue que j'ai peur ...

Juste je rectifiais les choses car je voulais pas qu'il pense que je ne voulais surtout pas qu'il me protège autant qu'il le voulait, juste lui faire comprendre que les autres jours il y avait du monde en ville quand je terminais et que du coup je risquais pas plus que des jours où je sortais dans la journée pour le shopping ou autres choses. Quand je terminais tard et que fermer la boutique ne me réjouissait pas, oui j'avais besoin de lui, j'en avais d'ailleurs parler avec Sasha et elle m'avait dit d'en parler à Zac mais je voulais tellement pas qu'il s'en fasse pour moi. Il était déjà assez présent dans ma vie, il en faisait déjà assez pour mon confort, pour que je me sente heureuse de vivre, alors à chaque fois je ronchonnais à lui en demander encore un peu plus, c'était pas mon genre. Habitué à devoir me débrouiller seule depuis le départ de ma mère, j'oubliais parfois que non je n'étais plus seule car il était là et qu'il me quitterait pas comme l'a fait ma mère.

▬ Tu sais que je n'aime pas la violence ... mais je vais accepter que tu me redonnes des cours ... après tout tu en donnes aux autres filles du clan et je suis assez jalouse parfois de voir que tu t'occupes d'elles ... alors j'ai bien droit aussi à apprendre de toi sur ce point là

Je changeais mon discours pour ne pas le bloquer sur le fait que je ne voulais pas de lui, si au contraire mais je voulais pas qu'il pense que je suis sa plus mauvaise élève car je suis doué pour des tas de trucs mais concernant les combats c'est pas ma tasse de thé si on peut dire. Je suis capable de me faire mal toute seule en ratant un coup, ou bien à me torde la cheville rien qu'en marchant sur le tapis de sol, parfois s'en était affolant. Me posant ma tête sur son épaule j'étais tout à côté de lui, la couette sur mon corps et ma tasse de thé sur mes mains qui me réchauffaient un peu encore, je le regardais avec un air interrogateur quand il buta sur quelque chose qu'il avait à me dire :

▬ Avoue moi tout ce que tu veux mon amour je t'écoute ...

Je bougeai doucement la tête, d’un petit mouvement de bas en haut pour lui faire voir que je comprenais et acceptais ses paroles. Oui, elle avait raison. Et oui, j’avais moi-même envie de rester là, dans ses bras, à ses cotés avec cette ambiance parfaite. Baissant mon regard vers elle, je captais ses prunelles bleutées alors qu’elle s’avança vers moi, m’offrant ses lèvres. Fermant les yeux, je l’embrassais alors avec une extrême tendresse tout en la gardant tout contre moi, sentant ses doigts caressaient ma joue, souriant sous se contact. J’adorais ses petites marques de tendresse qu’elle avait à mon égard. Toujours des petites caresses, des petits regards, des gestes qui me prouvaient continuellement qu’elle m’aimait. Des gestes que j’essayais le mieux possible de lui rendre, me faisant doux lui offrant plusieurs fois par jour de grand câlin pour lui montrer a mon tour mon amour et combien elle m’était importante. Je ne concevais plus ma vie sans elle.
Alors quand elle me dit qu’elle allait prendre deux jours, mon bonheur se combla encore plus car j’étais sûr qu’elle pensait comme moi. Prendre des jours juste avant ou après le week-end pour profiter pleinement de quatre jours ensemble, rien qu’elle et moi. je dois dire qu’elle avait eu l’idée de l’année. Sérieusement, cela me faisais énormément plaisir. J’essayais déjà de trouver alors ce que nous pourrions faire pour que ce week-end de quatre jours soit à jamais inoubliables. Mais très vite, je dû reporter mon attention sur ma femme et notre discussion et les choses devinrent légèrement plus sérieuse… Elle me demande de venir la chercher lors de ses jours de fermeture. Elle m’avoua même qu’elle avait souvent peur de rentrer seule. Pourquoi ne me l’avait elle jamais dit ? Peur que je me souci trop ? Quoi qu’il en soit, je me souciais tous les jours de son bien être et de sa sécurité alors bon…

« D’accord. Je viendrais te chercher ses jours là sans aucun problème. Fallait me le dire avant mon ange que tu ne te sentais pas très à l’aise pour la fermeture. Je viendrais même quelques minutes avant pour être sûr que tout aille bien aux alentours. Comme ça, tu sors en sécurité. »

S’était alors clair et décidé sur se point entre nous. Tous les mardi et les jeudi, j’irai à la boutique de Serena, enfin, là où elle travaillait, pour la ramener à la maison et être sûr alors que tout va bien pour sa sortie et fermeture. N’importe qui pouvait roder autour, repérer les heures de fermeture et les personnes faisant les fermetures le soir et donc agir en conséquence contre elles. Et ça, je ne le voulais pas pour Serena. C’est pourquoi alors j’irais dorénavant la chercher et faire en sorte que tout soit nickel pour elle. Aucun danger.
Nous changeâmes une nouvelle fois de discussion et nous en arrivâmes au fait qu’il fallait que j’entraîne ma femme a nouveau. Là aussi, je voulais être sûr qu’elle puisse se défendre si un problème arrivait. Pas qu’elle mette une rouste avec facilité au premier venue, mais qu’elle puisse créer l’effet de surprise et en profiter pour s’échapper. Ça, je pouvais bien le lui apprendre, et même plus si elle ne ronchonnait pas à la tâche. Je voulais qu’elle soit la parfaite petite guerrière. Pas pour aller mener des combat, mais pour qu’elle sache se défendre contre n’importe qui dans n’importe qu’elle situation. Mais encore fallait-il qu’elle le veuille aussi. L’entendant me dire qu’elle voulait apprendre et qu’elle était même jalouse de voir les autres profiter de mes cours et pas elle, je souris alors avant de rire légèrement. Prenant son menton dans ma main, je la regardais dans les yeux et déposa un doux baiser sur ses lèvres.

« Mon amour… les cours qu’elles reçoivent ne sont rien comparé à ce que je te donne. Tu es mon tout. Ma vie, mon cœur. Elles ne reçoivent que des coups et des entraînements physiques. Toi tu as mon amour en plus des cours que je vais te donner maintenant. »

Je déposais un nouveau baiser sur ses lèvres avant de la regarder et de réfléchir à ce que je pouvais bien dire pour mes aveux. Je savais ce que je voulais lui demander mais je ne savais pas comment le tourner… En réfléchissant, des images de Serena dans ma salle de sport me revinrent en tête. Sa petite maladresse qui faisait des siennes. Cela me fit rire légèrement et me sortis de mes réelles pensées. De ce qui était important. La voyant me regarder, j’essayais de trouver les mots. Mais s’était dur. J’avais un peu peur de sa réaction en fait alors qu’au fond de moi je savais très bien que tout irais bien…

« Je… j’aimerai que tu sois la mère de nos enfants. J’aimerai fonder une famille avec toi. Que tu sois officiellement ma femme. Qu’on est des enfants… »

▬ ... tu es l'homme le plus attentionné et le plus merveilleux que je connaisse mon amour ...

Je lui avouais ma crainte certains soirs où je devais faire la fermeture après tout qui ne l'aurait pas dans un moment pareil, déjà que dans des villes normales il y a des agressions de commerçants alors pour pas ici. Surtout que je suis une jolie fille, je me complimente pas mais faut avouer qu'on me drague souvent et que je me fais souvent siffler par des gars trainant en ville. Cela ne me dérange plus car j'ai appris à ne plus faire attention à ces personnes malsaines, juste que n'importe qui pourrait vouloir entrer dans la boutique en pensant qu'il y a de l'argent à l'intérieur alors que la patronne prend tout quand elle part. On parlait beaucoup lui et moi, mais parfois je ne disais pas tout clairement et il ne comprenait pas toujours pourquoi je gardais des choses qu'il jugeait si importante, pour moi. Je l'aime tant que je ne veux pas qu'il soit toujours derrière moi, je suis sa compagne et pas quelqu'un qu'il doit toujours surveiller de peur qu'il lui arrive quelque chose. Être un couple normal a toujours été ma priorité surtout avec lui, car il n'a pas eu une vie simple quand la femme qu'il aimait avant moi est morte, et moi je n'ai pas eu une enfance et une adolescence des plus simples à cause de mon père. Vu ce qu'il me disait, c'était plus qu'un ange car il allait prendre de son temps pour venir me chercher, après je n'irais pas jusqu'à lui demander de me ramener à la maison, car s'il avait des cours du soir alors je resterais auprès de lui, et ensuite nous rentrerions à la maison.

▬ ... je sais bien mais si je suis jalouse c'est que je suis consciente du fait que n'importe qui pourrait te désirer, pourrait vouloir t'avoir pour compagnon ou juste comme avant et je suis bien placé pour savoir qu'une femme est prête à tout, pour obtenir ce qu'elle veut ... même si ça doit faire mal à quelqu'un ...

Je me sentais si bien à ses côtés que je maudissais la personne qui pourrait ruiner tout ça, car je savais que les femmes de nos jours font toujours du mal aux autres, pour obtenir ce qu'elles n'ont pas, on dit souvent que ce sont des salopes et malheureusement y'en a aussi à Volusia. Je veillais à ce qu'il soit conquis, et heureux avec moi pour qu'il n'ait pas à avoir envie d'avoir autre chose que ce qu'il n'a déjà, d'ailleurs moi-même je me résoudrais pas à aller dans la couche d'un autre. Pourquoi j'y pensais, parce que récemment j'avais appris qu'une fille que je connaissais un peu, son homme l'avait trompé avec une autre durant une soirée, et qu'elle ne l'avait su que quelques temps après, alors que tout allait dans leur couple selon elle, et la fille en question ne voulait que faire du mal. Caressant du bout des doigts son torse qui n'était pas complètement recouvert par les draps, je m'amusais avec le peu de poils qu'il avait sur cette zone où mes doigts étaient. Mais j'attendais plutôt patiemment qu'il me dise ce qui n'allait pas enfin pour moi je n'imaginais pas autre chose, un peu en moi je me disais que peut-être c'était du positif.

▬ Qu'est ce que je dois comprendre mon amour ? j'en restais un peu bouche bée car jamais il n'avait été aussi précis, enfin on en parlait souvent et de temps à autre mais là il me demandait les choses et non il me disait qu'il aimerait un jour. Ayant un sourire un peu en doute, j'attendais qu'il précise un peu plus, est ce qu'il voulait qu'on se marie bientôt, est ce que c'était sa manière de demander ma main, et concernant les enfants, est ce qu'il mettait en avant son envie d'avoir un bébé dans les mois à venir, dois-je envisager d'arrêter ma pilule. Des questions qui grouillaient dans ma tête, et dont j'en bouillais de devoir les lui poser, du coup prenant ses mains dans les miennes je voulais en savoir plus.

▬ ... Je veux tout ça, mais ... tu veux cela un jour ou tu veux cela dans les mois qui viennent ... j'avoue être un peu perturbée de ce que tu viens de me dire, j'en suis heureuse vraiment mais me laisse pas dans le doute ... des yeux intéressés comme un enfant devant un cadeau qui mourrait d'envie de l'ouvrir, là j'étais pareil, je mourais d'envie de lire en lui pour avoir la réponse directement.

« Je te retourne le compliment mon amour. Tu es toujours là pour moi, à n’importe quel moment de la journée comme de la nuit et est toujours plein de petites attentions, de petites gentillesses et d’amour. Tu es la personne qui me rend le plus heureux sur Terre et qui me donne toujours le sourire même quand le moral n’est pas là. Je t’aime mon amour et t’aimerai jusqu’à la fin de ma vie… »

Finissais-je en déposant mes lèvres sur les siennes, les goutant une nouvelle fois avec plaisir, m’en délectant totalement avant de lui sourire franchement en laissant mes doigts glisser sur son visage. Mes mots étaient simples mais sincère et franc. Grâce à elle je me sentais mieux, beaucoup mieux. Ma vie avait un sens et je pouvais voir alors mon futur. Enfin, entrevoir une partie de celui-ci. Serena tracée la voie que je devais suivre désormais. Elle était mon ange gardien, celle qui veillait sur moi, sur mon bonheur et mon bien être. Et tout les jours, j’essayais d’être là et de lui rendre alors du mieux que je le pouvais tous ce qu’elle m’apportait. Je l’aimais et rien ni personne ne pouvait défaire et détruire ce sentiment. Elle détenait mon cœur, un cœur que je lui avais offert sans sourciller.

C’est pourquoi je faisais tout, étant peut être trop présent autour d’elle, pour que la vie me la préserve. Pour que je puisse la garder. Pour qu’enfin je puisse connaître le bonheur véritable et que cesse cette malédiction qui pesait sur moi. J’avais déjà perdu trop de personnes chères. Trop d’amis, trop de proche, de parent… Il me fallait quelqu’un a qui m’accrocher pour le restant de mes jours et ce quelqu’un était Serena. Et c’est pourquoi, surtout à cette période de trouble, je voulais la protéger et aller la chercher. N’importe qui pouvait, en connaissant ses heures de fermeture, lui faire du mal alors. Il n’y aurait personne pour la protéger ou pour l’aider alors. Je m’en voulais même maintenant de n’avoir jamais vraiment réfléchis à tout cela et de n’être jamais aller la chercher. Il est vrai qu’il était tard quand elle fermait la boutique et qu’elle devait alors rentrer à la maison, seule, les rues déserte et la nuit entrain de tomber. J’étais bête de n’avoir jamais rien fait avant.

« Je comprend ta jalousie. Moi-même j’ai assez peur quand je vois tous ses regards se poser sur toi. Quelqu’un pourrait t’enlever à moi n’importe quand et cela me fait peur. Mais saches que jamais personne ne pourrait détourner mon regard du tiens. C’est toi que j’aime et c’est toi que j’aimerai jusqu’à la fin. »

Je comprenais tout à fait son ressentie. Il est vrai qu’il m’arrivait d’entraîner de jolie demoiselle et que parfois, certaines d’entre elles profites de la proximité des exercices pour me faire du charme. D’ailleurs à ses moments là j’aurais aimé que Serena soit à mes cotés. D’une, les jeunes femmes n’auraient jamais tenté cela et si s’était le cas, Serena les aurait remis en place vite fait bien fait. J’en étais sûr. Sûr car c’est ce que je ferai si quelqu’un draguait devant moi ma femme. Heureusement, cela avait dû arriver que peu de fois et tous s’était assez bien passé.
La discussion changea totalement. J’avais osé alors lui dire ce que j’éprouvais, ce que je voulais. Lui parler alors de l’avenir, de notre avenir et de ce que je voulais fonder avec elle. Mais ca question me laissa sans voix. Elle me demandait ce qu’elle devait comprendre là dedans. N’était-ce pas assez clair. Ne m’étais-je pas assez bien exprimé ? Rapidement, je me repassais alors la scène dans la tête, réfléchissant quelques secondes avant de conclure que tout avait été parfaitement clair. Je ne comprenais pas alors ce qu’elle cherchait à me dire par là. Mais rapidement, je fus soulagé en l’entendant expliquer ce qu’elle cherchait à savoir. Prenant ses mains dans les miennes, je la vis alors me regarder avec un large sourire et des yeux pétillants. Elle voulait savoir si je voulais ça un jour ou dans les mois qui venaient. Elle en avait d’ailleurs aussi envie et cela me rendait heureux. Nous allions fonder une famille. Nous allions être mari et femme. Que demander de plus ? Le bonheur était là, non loin de nous et nous tendait les bras. Lui souriant à mon tour, la regardant avec amour, j’embrassais doucement ses mains et lui répondis calmement, ne voulant pas que ma joie explose d’un coup.

« J’aimerais tout cela rapidement. Nous sommes jeunes encore, certes, mais nous avons déjà 26 ans. Et je voudrais qu’on officialise tout ça. Dans les prochains mois mon ange… »

Me redressant doucement, je partis dans un coin de la chambre et revins quelques secondes plus tard. Je me mis alors à genoux sur le lit, les mains de ma chérie dans les miennes, mes yeux pétillants d’amour en la regardant :

« Serena Elena Swank… veux-tu m’épouser ? »

Des mots simples mais pleins de sens et de sincérité. Doucement, j’ouvris le petit écrin et dévoila le bijou. Une beauté que j’avais acheté quelques mois plutôt et dans lequel j’y avais pas mal de salaire…

▬ ... J'aime te savoir jaloux car pour moi ça veut dire tout simplement que tu m'aimes, que tu tiens à moi et que tu n'as pas envie de me partager, ou de me perdre pour un autre que toi ... mais sache que je ne ferais jamais cette erreur là ... celle de vouloir te perdre volontairement ...

Jamais je ne voudrais me séparer de lui de manière volontaire, avouons qu'il faudrait avoir si peu d'estime de soit pour se retirer du bonheur comme lui peut m'en procurer chaque jour que l'on passe ensemble. Je ne pouvais même pas comparer notre relation avec une autre que j'ai pu avoir, car celle-ci était d'un niveau largement supérieur aux autres, si j'avais eu que Zac j'en aurais été heureuse et je regrettais de ne pas avoir fait la démarche de le connaitre mieux, plus tôt. On ne revient pas en arrière mais on va de l'avant, et de l'avenir avec lui j'en ai pleins la tête remplie car je me lasse pas d'imaginer ce que ça pourrait devenir notre nous, j'en parle souvent avec mes amies d'ailleurs. Nous avons tous les deux le même âge et disons qu'il était peut-être temps d'envisager les choses différemment, après tout ça fait bientôt trois ans que nous sommes ensemble. Quand je vois que certains en quelques mois de connaissance ont déjà bébé et mariage de fait, je me demande un peu dans quelle ville nous vivons. Je n'aime pas du tout la mentalité de Volusia, trop peu comparable à la vraie vie qui a au moins l'intelligence de prendre son temps, de ne rien précipiter et je trouve que nous avons assez bien géré cela. On a prit le temps de s'aimer tous les deux, de passer des moments que tous les deux, et maintenant je sais qu'on peut être près à s'engager plus et puis à devenir plus que deux âmes dans cette maison.

▬ ... L'âge n'a pas une importance ... je me sens prête depuis déjà quelques temps, à avancer avec toi ... et si toi aussi tu te sens prêt et que tu as l'envie autant que moi d'engager des choses plus concrètes alors j'en suis ... si heureuse ...

Je m'attendais pas du tout à tout ça, enfin il semblait avoir tout préparer pour que ça en vienne là, j'étais submergé par l'émotion et mon coeur s'emballait énormément au point de le sentir presque soulever ma poitrine. Aux anges que j'étais, à l'entendre dire qu'il voulait que je devienne sa femme, que je m'appelle un jour Serena Winston et que je puisse effacer un peu mon identité personnelle pour avoir celle que j'adulais d'avoir un jour. Je voulais éclaircir les choses pour être sûre de comprendre et de pas m'emballer trop vite, il me répétait qu'il voulait tout ça maintenant enfin dès maintenant et que ça n'était pas juste un projet lointain, mais bel et bien quelque chose à concrétiser dans les mois à venir. J'en étais bouché bée et je le regardais se lever pour aller je ne sais où avant de revenir avec un écrin, et là j'en croyais pas mes yeux à le voir s'agenouiller devant moi, ça pouvait pas être possible, je ne méritais pas tant de bonheur. Et en fin de compte ce que je regardais avec envie dans des films se produisaient enfin devant moi, jamais j'aurais pensé que ça m'arriverait un jour, qu'il me veuille pour épouse et mère de ses enfants réellement, là maintenant. Et la question ultim se posa, j'en avais les larmes aux yeux et avant même que je réponde quelque chose, je les sentais couler le long de mes joues et ça n'était pas de tristesse mais de joie.

▬ ... bien sûr que oui mon amour ... j'en éclatais en sanglots encore plus après avoir répondu que oui j'acceptais d'être unit avec lui, enfin c'était plus que j'espérais d'avoir là, en plus en voyant la bague c'était, magnifique de voir que ça n'était pas qu'une bague toute simple. Je ne suis pas du tout difficile, après tout j'ai galéré pour vivre et il m'aurait offert quelque chose de moins de valeur, alors je n'aurais rien dit car je sais que la plus grande valeur, est que ça soit fait avec l'amour et le coeur. Le laissant me glisser la bague sur mon doigt j'en tremblais et je ne pouvais rien contrôler du tout, essuyant d'une main mes larmes je me jetais dans ses bras pour l'embrasser tendrement, et le serrer fort tout contre moi. ▬ ... je t'aime tellement Zac, je suis si heureuse en cet instant, la plus heureuse des femmes je pense ... non j'en suis sûre Ne le lâchant pas, j'en admirais ma bague, posé sur mon doigt, et pas n'importe lequel c'était merveilleux tout ça, et je pense pas que je l'oublierais un seul jour.

▬ ... J'ai vraiment envie de faire ma vie avec toi, ... qu'on ait notre famille à nous et qu'on vive une vie normale ... pour le meilleur et pour le pire comme on dit ... des yeux pétillants et humides et un sourire conquis, je tentais de me calmer mais en vain l'excitation et la joie étaient toujours bien en moi.

« Avec une femme aussi formidable que toi, je suis obligé d’avoir des autres, de ce qu’ils peuvent faire, te faire pour me faire mal, te faire du mal. Je serai éternellement jaloux, même si ma jalousie n’est pas extrêmement développée comme chez certains, et je garderai toujours un œil sur toi et sur les autres. Je ne te veux rien que pour moi et pour toujours. Je sais que tu ne me laisseras pas, je te fais entièrement confiance mon amour. »

Avec tous les chacals qui rodaient dans les rues de la ville, j’avais des raisons d’avoirs peur et de faire attention à ma petite femme. Elle était celle que j’aimais le plus sur cette Terre, celle qui me faisait sourire, qui me détendait totalement, qui me faisait m’évader de cette ville et des soucis du quotidien. Alors oui, je faisais ce que je pouvais pour garder un œil sur elle et son entourage, ainsi que sur les hommes qui la regardaient de haut en bas. Parfois cela m’énervais, de voir leurs yeux, envieux et dévoreur, dévisageant ma femme de toute part, pensant alors à certaines choses qui me déplaisaient. Mais je ne pouvais rien faire. D’une part, la violence gratuite n’était pas dans mes cordes, ni dans celles de Serena, et d’autres parts, ils ne faisaient rien d’autre qu’imaginer des choses qu’ils ne feraient jamais. En tout cas, pas avec elle. Même si cela me déplaisais, je ne pouvais pas aller les voir pour leur casser la figure malgré la tentation. S’était peut être une vision égoïste mais Serena était à moi et rien qu’à moi. Cette pensée, ces mots, me firent sourires légèrement avant de reprendre mon sérieux en l’entendant parler de notre avenir.

« Sois en heureuse alors mon cœur. Car oui je veux avancer avec toi, jusqu’à la fin. Toi et moi, et nos futurs enfants. »

Le regard pétillant, le sourire aux lèvres, je la regardais, comme si s’était la dernière fois et me rapprocha doucement d’elle, ma main se posant avec délicatesse sur sa joue alors que mes lèvres rencontrèrent les siennes. Je l’embrassais, doucement, tendrement, avec plein d’amour. J’étais prêt et elle aussi. Plus rien ne manquait, je me sentais alors d’attaque pour faire ma demande. Prêt pour lui demander d’officialiser notre union, d’être uni à jamais.
Sans rien dire de plus, je me levais alors pour aller chercher cette petite surprise, cette petite merveille que j’avais acheté quelques mois plutôt. Revenant sur le lit, m’y agenouillant, j’attrapais avec douceur sa main et prononça alors la dite question, ouvrant lentement l’écrin qui renfermait le joyau, le symbole de cette union. Sa réaction ne ce fit pas attendre. A peine eu-je le temps de prononcer ces petits mots que je vis alors ses yeux briller puis doucement, relâcher ces petites larmes qui coulèrent avec lenteur sur ses magnifiques petites joues. Souriant en la voyant comme ça, j’essuyais d’un petit geste du pouce une de ses joues tout en la regardant dans les yeux. Entendant sa réponse, j’en souris encore plus avant de la voir s’effondrer en larme. Moi-même, mes yeux me piquaient quelque peu et j’étais aussi sur le point de laisser quelques larmes de joies sortirent. Elle me voulait, entièrement et pour toujours. A cet instant, j’étais l’homme le plus heureux du monde. Rapidement, je glissais alors la bague sur son doigt, ce qui lui allait à merveille, et la regarda, la prenant dans mes bras lorsqu’elle se jeta sur moi et l’embrassa alors avec tout l’amour et toute la passion que je ressentais pour elle. Nos lèvres se mouvaient dans une danse passionnée et nos corps se serrèrent l’un contre l’autre. Relachant sa délicieuse bouche, je plongeais alors mon regard dans le sien et l’écouta attentivement, regardant avec elle sa bague par moment.

« Moi aussi mon ange. Je t’aime tellement que je ne saurai réellement décrire à quel point c’est fort. Et je veux faire ma vie à tes côtés. Je suis le plus heureux des homme de la ville et du pays en se moment même. Je t’aime tellement… »

Sur ses mots, je l’embrassais de nouveau, voulant partager cet amour et cette joie avec elle, ma femme, madame Serena Winston.

FIN