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 My past is a new future. | Pv Zac Winston

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My past is a new future. | Pv Zac Winston  Vide
MessageSujet: My past is a new future. | Pv Zac Winston    My past is a new future. | Pv Zac Winston  EmptyDim 19 Déc - 23:43

Zac & Améthis



Le bonheur n'existe pas réellement. Ce n'est qu'une répit de la Souffrance. Parfois, la chance tourne, quand elle se soulage de son fardeau à votre insu sur votre vie, généralement, les gens ne peuvent comprendre. Ils s'insurgent. Pourquoi eux ? Pourquoi maintenant ? Tant de questions stupides, sans grand intérêt qui ne sont en vrai, que des substituts d'interrogations existentielles. Car rien n'est réellement important puisque cela n'existe pas. La bonté de l'homme repose sur son propre bonheur. En partant du principe que celui-ci n'est qu'une pause de la Douleur, on peut facilement commencer à se demander si ce n'est pas l'absence de Passions qui rend l'Homme bon. Certains s'étaient déjà penchés sur cette idée, lors du doux siècle des lumières, magnificence française. Sauf que leur quête, celle d'un monde parfait, d'un bonheur souvent impossible, relevé plus de la folie qu'autre chose. Non, pas dans cette vie.

L'obscurité du ciel, ce matin, n'est en rien envieuse à la sortie. Et pourtant ... Encore allongée, j'avais de plus en plus de mal à me lever tard ces derniers temps. Les grasses matinées et moi n'avions jamais été amies, mais à ce point-là, ça en devient assez alarmant. Levée à l'aube, mes yeux encore fermées, je réfléchissais au ralenti à ce que j'allais bien pouvoir faire de ma journée. Je ne voulais pas me lever, non pas encore. Car une fois encore, cette nuit, son odeur avait hanté mes rêves et j'avais peur qu'en me levant, celle-ci ne disparaisse définitivement. Un soupir de lassitude s'échappe de mes lèvres avec peine. Je n'ai même plus assez de motivation pour râler contre la météo. Non, pas ce matin. Pas aujourd'hui, pas alors qu'en ce jour obscure, je me dois de fêter un funeste et morbide anniversaire.

Enfin habillée, je claque la porte avec fracas, faisant s'échapper à mon insu un nouveau soupir de lassitude. Rien ne serait plus pareil. Non, rien ne pourra redevenir pareil. Hier est un passé, demain un désir et demain n'existera que si mon hier est encore existant. Mon passé est mon futur. Descendant lentement les marches, une par une, telle une marche entrainante d'un rythme saccadé, je me retrouve très rapidement dehors et le froid m'encercle à une vitesse impressionnante. L'air qui emplit mes poumons me brûlent tandis que je reprends ma marche, je ne sais pas ou je voudrais aller. Mais malgré cela, mes pas me conduisent là où je sais que ma Raison me perdra. Il est encore temps de faire demi-tour. Non, pas aujourd'hui.

A peine passé le portail, mes mains se mettent à trembler violemment et je pense devant les sépultures sans un regard pour ses noms qui m'exècrent à présent. Tout est de leur faute. Tout. Qu'ils pourrissent en Enfer. Et longtemps. Que le diable les emportent si ce n'est pas déjà fait. Et qu'ils règlent leur compte entre eux, pour crever encore et encore entre ordures. Et bon sang, comme je sais que les voir se tuer entre eux, encore et encore, tel une punition divine, malédiction infernale, me rendrait heureuse, malgré tout ce que cela implique. Mais ce n'est pas pour maintenant. Pas réel. Non, pas cette réalité là.

Je m'effondre alors que je reconnais sa tombe. Mes jambes sont devenues trop fragiles, trop faibles pour supporter mon poids, et c'est les yeux embrumés par les larmes que je me rattrape au sol froid du cimetière. L'insurmontable profondeur de ma détresse renait soudainement, emportant avec lui dans ses tréfonds tout le contrôle dont j'avais voulu faire preuve. Je me connais brusquement l'envie de pleurer plus fort, celle de hurler, de me laisser mourir ici, sur sa tombe, j'ai envie de me faire mal, de leur faire mal et je suis prête à n'importe pourvu que mon fils me revienne. Les mains emmêlées dans mes cheveux, je sers les poings, m'arrachant au passage une mèche de cheveux. Mais je ne sens pas la douleur, elle n'est rien comparait à celle qui brise mon cœur et encore plus aujourd'hui que les autres jours. J'ai envie d'abandonner. Alors je ferme les yeux et réfléchis à ce que ça vie aurait put être. Non, pas dans cette ville.

Rien ne compte réellement, à part mes yeux bloqués sur les lettres inscrites dans le marbre et les dates qui les suivent. Les larmes coulent sur mes joues sans que je ne m'en rendent compte. J'ai tellement pleurer. Comment cela ce fait-il que j'en sois encore capable? Je ne sais pas depuis combien de temps je suis là, les heures passent rapidement quand je me rends à côté de son corps. L'imaginer, moisissant sous la Terre alors que son meurtrier, lui, est encore souriant, vivant dans cette ville, me rends malade et un violent haut-le-cœur me prends soudainement. Je repose mes mains sur le monument, la tête penchée en arrière, les yeux rougis par les larmes, toujours à genoux, suppliante devant lui. J'aimerais tellement qu'il puisse me pardonner. Tout est là. Tout est de ma faute. Non pas la leur.

Le temps, loin de s'être réchauffer s'est encore refroidi et je me relève avec peine. La nuit est presque tombée. Je suis restée ici trop longtemps. Je ne me suis pas nourrie, encore une fois, et je vois des lumières dansaient devant mes yeux quand je me relève. La tête me tourne. Je me rattrape à l'arbre le plus proche et je me remets à pleurer. Je ne suis qu'une faible. Qu'une mauviette. Je ne suis pas digne de l'avoir. Je ne l'ai jamais été. Il n'aurait pas du naître de moi. Non, je ne suis pas cette mère qu'il lui fallait. Non, je ne lui ai pas apporté la sécurité qu'il méritait. Non, rien de ce que j'ai pu faire pour lui ne lui a apporté du bien ou un avenir. Au contraire, il n'a meme pas eu le temps d'atteindre l'âge adulte que déjà, son corps repose dans la terre de cette ville maudite. Je me mets à murmurer son prénom, d'abord très lentement, le suppliant de me pardonner. Et la Folie encore une fois me visite et mes hurlements percent le doux silence de la nuit de Volusia. Non, pas la même.

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Zac Winston

Zac Winston

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Bélier Dragon
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•• AGE : 36
•• LOCALISATION : Volusia, Quartier Est.
•• LOISIRS : Aimer est un verbe qui se conjugue à tous les temps... Mais il n'est beau qu'au présent... Car au futur il fait rêver, Et au passé il fait pleurer...
•• COTE COEUR : Serena Swank
•• VOTRE AVATAR : Sean Faris
•• PHOTO D'IDENTITE : My past is a new future. | Pv Zac Winston  29e21wwjpg


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MessageSujet: Re: My past is a new future. | Pv Zac Winston    My past is a new future. | Pv Zac Winston  EmptyMar 21 Déc - 3:17

My past is a new future.




Zac Winston & Améthis Mahléo
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La vie n’est pas quelque chose de facile en soit. N’importe où, quelque soit notre situation géographique ou le statut social de la famille dans laquelle nous naissons, chaque être humain part à la recherche de son bonheur, de son idéal dans lequel il pourrait se plaire indéfiniment. Mais il ne l’obtient jamais. Un idéal insatisfait. Et tout le monde alors sombre dans un état de malheur presque omniprésent à cause de cette défaite dans l’accomplissement de ce bonheur tant convoité et recherché. Ce bonheur utopique.
Volusia fait partie de ses nombreuses villes des États-Unis dans laquelle règne une violence extraordinaire, empêchant pratiquement tout accomplissement certain de bonheur. Bien sûr, d’autres endroits du monde souffraient bien plus que nous, mais leur souffrance était elle comparable a la notre ? Non, tout était différent. La guerre incessante qui avait pris place dans cette ville depuis maintenant plusieurs générations, privés toute famille, qu’elle soit ou non impliqué dans cette lutte, d’un bonheur, aussi petit soit-il.

C’est dans ces pensées que je me réveillais alors en ce jour sinistre, sombre et pratiquement pluvieux. Fait rare en Floride. Le visage moite de sueur, le cœur tambourinant, je regardais alors le réveil qui m’indiquait une fois encore, depuis maintenant quelques petites années, l’heure très matinale à laquelle je me réveillais à cette date. Soupirant légèrement, je me redressais alors lentement sur mon lit tout en replaçant les couvertures sur le corps légèrement vêtue de Serena, lui empêchant ainsi d’attraper froid, et partis en direction de la salle de bain. Le pied trainant, je mis plusieurs secondes à recouvrir les cinq petits mètres qui séparaient ma chambre de l’évier et c’est en allumant la lumière de la pièce que je découvrais une nouvelle fois, mon visage emprunt de cerne et de trace. Soupirant une nouvelle fois, sentant alors mon corps entièrement fatigué comme si j’avais mener un combat pendant plusieurs heures sur le champ de bataille ennemi, j’ouvris le robinet de l’évier et me rinça abondamment le visage, essayant de faire partir toute trace de fatigue et de mal être, toute marque de cette tristesse qui me rongeais en ce jour funeste.
Mais cela m’étais impossible. Je ne pouvais oublier cette tragédie qui frappa un proche de ma famille. Je me devais de ne pas l’oublier non plus, gravant alors se moment mais aussi tout ce qui faisait la vie de cet être jusqu’alors. Personne ne devait avoir à vivre cela. Et cette tragédie me faisait d’autant plus peur que j’envisageais sérieusement fonder une famille avec ma femme. Mais étant moi-même au centre de cette guerre, j’avais peur alors que cela ne touche ma famille que plus facilement.

Repartant en direction de la chambre, je m’habillais rapidement tout en regardant une nouvelle fois l’heure d’inscrit sur le réveille. J’avais passé plus d’une heure et demie dans la salle de bain, à ne rien faire d’autre que me rinçais le visage tout en repensant à ceci et à la signification de cette date. Ne laissant aucun sortir de ma gorge, je descendais tranquillement dans la cuisine pour essayer d’avaler quelque chose. Un café, un chocolat chaud, n’importe quoi qui pourrait me faire partir cette nausée qui s’installait progressivement dans tout mon être. Oui, aujourd’hui était un jour triste. Regardant mon téléphone portable que je venais tout juste d’allumer, mes doigts composèrent instinctivement le numéro de la jeune femme. Mais comme toujours, mes doigts l’effacèrent de nouveau, mes yeux étant toujours posés sur cet écran, comme si je regardais le vide. Je farfouillais alors rapidement dans les dossiers de mon téléphone recherchant une photo que j’avais gardé depuis pas mal de temps et la retrouva. Un léger sourire étira mes lèvres en repensant à cette époque si joyeuse et en revoyant le petit dans les bras de sa mère.
Améthis Mahléo. Une jeune femme, la quarantaine tout juste passé maintenant, que je connaissais depuis ma plus tendre enfance. Elle était une grande amie de ma mère, elle qui vivait dans le centre. Elles avaient fait quelques études ensemble mais ne s’étaient jamais perdu de vue, si bien qu’elle fut la première à me voir foulé ce monde et cette ville. Mes souvenirs se rappelaient encore d’elle. Celle que j’appelais alors tata. Si douce, si généreuse, si gentille, si câline. Elle avait le cœur sur la main et était emprunte de sentiments fort autour des personnes qu’elle aimait. Et j’en faisais partis. Mais depuis ce jour, tout avait changé. Même la relation presque fusionnelle et familiale que nous avions l’un envers l’autre. Moi, Attwood, je représentais l’un des clans qu’elle détestait le plus dans cette ville, sans parler des Ferguson. C’est lors d’un affrontement sanglant qui opposait nos deux clans que son fils, si jeune, perdit la vie. Il ne se passe pas un jour depuis sans que je regrette ce qui s’était passé ce jour là. Sans que je regrette à quel point tout avait déraillé et tout était parti en morceau.

La journée continua alors de la même façon, entre tristesse et blessure, et c’est pourquoi je n’avais pas ouvert ma salle aujourd’hui, préférant rester au chaud sur mon canapé, à regarder la première merde sortis de mon écran de télévision. L’envie d’aller sur sa tomber, de lui montrer alors que je penser encore lui mais aussi de montrer à sa mère, à Améthis, que j’étais toujours là, me rongeais depuis plusieurs heures. Et c’est sur un coup de tête, alors que la fin de la journée approchait, que je me lançais, sortant enfin de ma demeure pour constater avec effroi que la nature était dans un état aussi désastreux que je ne l’étais. Le ciel était sombre et menaçant et le vent commençait à souffler assez fort. Montant dans ma voiture, je pris la direction du fleuriste du coin et acheta un magnifique bouquet avant de partir en direction du cimetière. Je roulais doucement, ayant peur en quelque sorte d’aller dans cet endroit. Le cœur frappant avec force mon torse, je pénétrais doucement dans l’enceinte de ce lieu de consolation, avant d’apercevoir, juste devant moi, cette jeune femme que je considérais comme ma famille, le visage livide. Le cœur tombant presque dans mon corps, je me figeais alors sur place, la peur me tiraillant. Cela faisait maintenant bon nombre de temps que je ne l’avais point vue et mon envie de la revoir en la serrant dans mes bras était de plus en plus forte. La regardant toujours, je cessais de réfléchir en la voyant s’effondrer contre un des arbres proche de la tombe de son petit, et m’accouru alors à ses cotés, me laissant glisser près d’elle, les fleurs tombant à ses pieds.

« Amé… »





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