Zac Winston & Serena Swank
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Une petite brise se soulevait dans les rues de la ville, apportant avec elle son lot de fraîcheur, alors que le soleil entamait sa descende à l’horizon, diffusant ainsi ses dernières lueurs rougeâtre sur la ville de Floride. Mon regard posé sur l’horizon, sur l’océan qui s’étendait à perte de vue alors que cette brise légèrement fraîche passait dans mes cheveux, caressait mon visage, je respirais doucement tout en attendant ma femme, mes fesses posées sur le capot de notre voiture. Réajustant la chemise, y retroussant les manches, j’attendais alors patiemment que ma belle soit prête pour notre petite soirée ensemble, rien qu’elle et moi, au Palacio. Cela faisait maintenant un bon bout de temps que nous n’étions plus sortis tout les deux en boite, passer un moment autour d’un verre puis danser ensemble. Un long moment qui allait prendre fin se soir. Souriant légèrement à cette pensée, je me laissais alors distraire par mes souvenirs sur nos anciennes sorties quand nous étions plus jeunes, et sur la route que nous avions effectuée pour en arriver là aujourd’hui. Jouant avec les clés de ma voiture, je détournais mon regard de cet horizon si magnifique, synonyme de fuite vers tes contrées lointaine, pour le posé alors sur ce monstre de puissance que je détenais depuis pratiquement toujours. Cette machine qui hurlait sa fureur à chaque fois que j’écrasais la pédale d’accélération. Cette machine que j’avais dû restaurer déjà deux fois en entier mais qui me faisait toujours autant plaisir. Une machine que je ne quitterai jamais, même si je devais en acheter une autre. Une Chevrolet Chevelle SS. Une vieille voiture à l’américaine comme je les aimais. Mes doigts passant sur la carrosserie, je me dirigeais alors vers la portière coté conducteur et l’ouvris en entendant les talons de ma femme résonner dans la maison, signe qu’elle était sur le point de finir et de se diriger vers l’entrée. M’installant alors confortablement au volant, je posais mon regard dans le rétroviseur intérieur et regarda Serena sortir finalement de notre demeure, encore plus belle que jamais. Un sourire s’afficha sur mes lèvres sans détacher mon regard de son corps de rêve, la laissant s’installer à mes cotés tout en la contemplant de toute part, avec une certaine tendresse.

« Tu es magnifique mon amour. Nul doute que tu vas faire tourner des têtes se soir. »

Lui dis-je en souriant, me penchant vers elle pour attraper ses lèvres et l’embrasser tendrement. La regardant toujours avec les mêmes yeux, je tournais la clé dans la voiture, mettant ainsi le contact, allumant le moteur de la bête, et pris lentement la route en direction du Night Club. Sans trop forcer sur l’accélération, je roulais tranquillement dans les rues de la ville qui étaient étrangement calme à vrai dire. Je n’en avais pas vraiment l’habitude, il se passait normalement toujours quelque chose à Volusia qui faisait en sorte que rien ne puisse calme très longtemps. Mais depuis que l’hypothèse d’un tueur en série s’était révélée exacte, et que les chefs avaient organisé des plannings de rondes dans les quartiers, tout était subitement devenu calme et aucune attaque ennemie n’était à prévoir.
Je faisais partis d’un petit groupe de six personnes, qui surveillait le quartier trois soirs par semaine. Notre ronde débutait de la maison principale Attwood et nous nous séparions en groupe de deux pour vérifier et surveiller chaque recoin de notre clan. Pour éviter l’apparition du dis tueur et pour ainsi instaurer un climat de paix et de confiance aux habitants de notre quartier. Je m’étais proposé volontaire et je surveillais plus particulièrement, le coin aux alentours de chez moi, gardant ainsi un œil sur ma maison et ma femme qui m’y attendait tranquillement. Enfin tranquillement, s’était grand dire. Je ne connaissais que trop bien Serena pour savoir qu’elle s’inquiétait quand je n’étais pas là et qu’elle attendait impatiemment mon retour. Je la comprenais, je ressentais exactement la même chose quand elle sortait avec des amies.
Sentant la main de ma femme se poser sur la mienne, alors que je tenais le levier de vitesse, je détournais l’espace de quelques secondes mon regard de la route pour poser mes yeux dans les siens et m’ancrer dans ses prunelles bleutées. Son regard, son sourire, et son attention, me firent sourire et c’est tout en délicatesse que je croisais mes doigts aux siens sans les lâcher. Lentement, mon pouce se mit à caresser sa main alors que je reposais mes yeux sur la route, pour ne pas dévier de trajectoire, et continua à avancer doucement vers le lieu de notre soirée. Alors que nous approchions, les rues de la ville commençaient à être de plus en plus remplies, beaucoup de voiture étaient stationnées un peu de partout et une foule de personne à pied se ruait tranquillement vers le Palacio que nous arrivions enfin à distinguer à plusieurs mètres de nous. Mes yeux se mirent rapidement à rechercher une place mais tout était vain. A croire que tout Volusia avait eu la même idée pour la soirée. Soupirant doucement tout en souriant, je m’avançais alors encore plus lentement afin de découvrir une petite place et me gara alors le long de l’avenue principale. Nous allions donc devoir marcher quelque peu mais ceci n’était pas vraiment grave.

« Voila ma belle. On va devoir un peu marcher jusqu’au Palacio mais bon. » Je sortis de la voiture et m’empressa alors d’aller du coté passager pour réceptionner la sortie de Serena. Souriant, je posais mes mains sur sa taille en me rapprochant d’elle, déposant un tendre baiser sur ses lèvres avant de refermer doucement la portière et de l’entraîner le long du trottoir qui longer l’avenue, ma main s’emparant de la sienne. De là où nous étions on entendait déjà les boum boum du rythme de la musique. « J’ai l’impression qu’on va passer une bonne soirée mon cœur. J’espère quand même qu’il n’y aura pas trop de monde pour pas qu’on se sente trop serré et compressé. » Annonçais-je à ma femme en souriant, marchant toujours à ses cotés en arrivant non loin de l’entrée du Club. Une entrée bondée de monde qui attendait patiemment…

Zac Winston & Serena Swank
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Cela ne pouvait nous faire que du bien de changer quelque peu et revenir à nos habitudes passées, au moins une fois dans la semaine. Depuis plusieurs mois maintenant, nous avions presque cessé les sorties en boite de nuit. Dans un premier temps, parce que nous manquions de temps et d’envie, et dans un second temps, parce que les rares fois où nous n’étions pas ensemble était pour sortir avec des amis, soit dans un bar, soit chez l’un d’entre eux pour passer des petites soirées sympathiques autour d’un match ou encore d’une partie de poker, chips et bière à la main. Des parties purement et simplement amicales où on ne pariait rien d’autre que des poignées de cacahuète ou des gages plus ou moins comique à réaliser. Des soirées clichées ? Peut-être bien, en tout cas, cela nous convenait et nous n’avions pas besoin de beaucoup plus pour nous amuser. Tant que nous étions entre amis, cela nous suffisait. Des soirées des plus sympathiques que je pouvais même passer avec Serena lorsque nous nous retrouvions à plusieurs couples dans une demeure.
Mais comme je le disais, revenir dans le passé ne pouvait pas nous faire de mal, bien au contraire. Retourner en boite de nuit après des mois d’abstinence, pour pouvoir aller danser, s’annonçait des plus enviable, surtout en pensant que cette soirée aller se passer aux cotés de ma femme. L’excitation d’un jeu de chat et de souris naissait déjà en moi alors que nous n’étions pas encore arrivés. Envie de jouer, de la chercher, de la draguer et de la charmer, voila ce qui allait sans nul doute résumer notre soirée et notre nuit avant que nous nous retrouvions enfin. Des jeux sensuels, des mouvements de corps ou des regards plus aguicheurs les uns que les autres… j’en avais déjà l’eau à la bouche et malgré le petit air de la nuit qui prenait place dans les rues, rafraichissant les habitants de Volusia, je sentais comme une chaleur émaner du plus profond de mon être, brûlant alors ma peau d’envie.

« Même si nous rencontrons certaines personnes, je ferai tout pour qu’on reste rien que tout les deux et que personne ne vienne gâcher cette soirée qui s’annonce très prometteuse. Je n’ai qu’une proie se soir, et j’espère que celle-ci saura se défendre… »

Annonçais-je en souriant au creux de son oreille avant de sortir de la voiture et de venir à sa rencontre. La portière fermé, je collais ma femme doucement tout contre moi avec un sourire en coin avant d’attraper ses lèvres tendrement. Nouant mes doigts aux siens nous nous avançâmes alors vers l’entrée du Palacio, d’un pas assez rapide de façon à ce qu’elle ne prenne pas froid sur le trajet. Après quelques petites minutes d’attente, nous entrâmes finalement dans l’enceinte du club tout en ayant au-par-avant salué les videurs de l’entrée, et donnèrent nos affaires à la réceptionniste pour nous débarrasser du surplus avant d’entrée sur la piste de danse. Portant un rapide coup d’œil sur les personnes présentent, je pouvais distinguer dès lors qu’il n’y avait pas vraiment de gens que je connaissais, peut-être quelques visages familiers déjà rencontrés ci et là dans la ville ou au quartier mais rien de plus. Un sourire de satisfaction se dessina sur mon visage et c’est en me faisant tirer par Serena jusqu’au centre de la salle que je commençais doucement à mouvoir mon corps sur le rythme de la musique, ne détachant pas mes yeux de ma femme.

Ses petits regards commençaient déjà à m’attirer, comme toujours d’ailleurs et c’est en la prenant dans mes bras que nous entamions une danse des plus sensuelles, la faisant tourner quelque peu avant de l’attirer de nouveau tout contre moi, nos corps en mouvement l’un contre l’autre, nos hanches se faisant des plus ravageurs sur le rythme de la musique. L’ambiance était déjà des plus chaudes dans la salle et cela ne faisait que montait. D’un coup d’œil bref autour de nous je remarquais alors que toute la foule était au même point que nous et que nous n’étions pas les seuls à nous laisser complètement aller. Comme je me l’étais dit quelques minutes avant, la soirée s’annonçait belle et cela se confirmait déjà alors que nous venions seulement d’entrer…

Zac Winston & Serena Swank
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A peine arrivé dans la boite, j’eus simplement le temps de me débarrasser de nos affaires gênantes et de regarder un peu la foule de personne qui s’était amassée sur la piste de danse pour se mouvait au rythme de la musique, que Serena m’entraîna, sans aucune retenue et avec une envie non dissimulé, au milieu de toute ses personnes pour nous fondre dans la masse et participer à ce mouvement. Souriant, aimant la voir ainsi, je me fondais alors dans la masse en la gardant tout près de moi, mes yeux ne la quittant pas une seule seconde. Comme toujours, elle était le centre de mon attention et je ne voyais que par elle. Dansant tranquillement à ses cotés, j’aimais la voir se trémoussais et prendre du plaisir comme maintenant. J’en souriais que d’avantage en la voyant m’attirer. Je me laissais faire, joueur, avant de capturer ses lèvres et de la laissais me repousser. Un petit clin d’œil vers elle, je la regardais danser quelques secondes seule et la laissa revenir vers moi tout en se collant à mon corps. Je baissais doucement le visage et attrapa son épaule avec mes lèvres, y déposant un long baiser avant de la laisser fuir mes bras de nouveau. Terriblement sexy et joueuse se soir, elle me donnait de plus en plus envie de rentrer dans son jeu et de venir la séduire à mon tour. Une sorte de jeu de chat et de la souris. Suis moi je te fuis, fuis moi je te suis. Cela se résumait à peu près à ça.

« Oui, je m’amuse bien. Très bien même. Et j’ai l’impression que toi aussi… »

Glissais-je doucement au creux de son oreille, embrassant délicatement son cou avant de me reculer légèrement, un petit regard coquin et un sourire en coin. Dansant dans mon coin l’espace de quelques secondes je revenais rapidement vers elle sans pour autant la coller ou la serrer, mes yeux ayant vu quelques regards qui ne me plaisaient guère dans la foule. Ce que je redoutais était entrain de se produire semble-t-il. Du moins ce n’était qu’un début. Je n’allais donc rien dire mais je me devais de rester attentif à ce qu’il se passait pour que personne ne vienne vers elle. Oui, Serena était une fille très belle et ultra sexy. Le nier serait se voiler la face et serait une insulte envers elle. Cependant, et cela pourrait paraître égoïste, s’était avec moi qu’elle partageait sa vie. Avec moi qu’elle allait sans nul doute la continuer et la finir. Et je ne voulais que personne d’autre que moi ne s’approche trop d’elle ou lui lance se genre de regard. Les boites de nuit étaient remplies de ce genre de requin, de prédateur près à tout pour obtenir un numéro ou draguer les filles les plus sexy de la soirée. Serena était sans conteste l’une des filles de cette soirée qui avait tapé dans l’œil de quelques uns de ses requins et je venais tout juste d’apercevoir deux gars, sourire en la regardant danser, avec des yeux de prédateur. Serrant la mâchoire, je perdis l’espace de quelques secondes mon sourire en avançant vers ma femme avant de le retrouver lorsque mes yeux croisèrent les siens. Attrapant une de ses mains, je la fis tourner sur elle-même avant de la coller contre moi, une main dans ses reins et de l’embrasser tendrement tout en continuant de danser avec elle. elle avait certainement du remarquer mon bref changement de comportement lorsque j’étais revenu vers elle et c’est pourquoi je pris les devant en lui annonçant ce que je venais de voir.

« Je sais que tu as vu que quelque chose clochait chez moi il y a quelques secondes. Je viens tout juste de remarquer deux requins te reluquant comme des animaux assoiffés de chaire fraiche. »

Annonçais-je à ma bien aimé tout en regardant autour de nous, ayant perdu la trace de ses deux hommes. Où étaient-ils partis ? Avaient-ils repérés quelqu’un d’autre ? J’espérais que ce soit le cas. Je n’avais pas tellement envie de me prendre la tête avec des imbéciles se soir et je comptais bien m’amuser jusqu’au petit matin avec ma femme. Bien entendu, nous serons bien fatigué suite à cette longue nuit de danse et de fête mais cela ne ferai que du bien.
Les minutes passèrent sans que nous nous arrêtions de danser et sans même voir le temps passer. Comme dans toutes les boites de nuits, il n’y avait aucune fenêtre sur l’extérieur, et cela nous empêchait alors de voir l’avancement du temps, nous privant de toute orientation pour nous tourner entièrement sur la salle et la consommation de boisson. Et cela marchait toujours. Surtout que la chaleur montait rapidement et que la soif se faisait vite ressentir. C’est d’ailleurs pour ça qu’en souriant, je baissais le rythme de notre danse et m’approcha de l’oreille de Serena. Souriant toujours, je la mordille légèrement avant de lui glisser quelques mots.

« Je meurs de soif ma puce. Une petite pause avec une boisson cela te dirait avant qu’on retourne sur la piste de danse ? »

Zac Winston & Serena Swank
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Doucement, la petite joie que j’avais quand à cette soirée passé avec Serena se dissipa alors que je cherchais toujours à retrouver là trace de ces deux hommes que j’avais vus quelques secondes plus tôt. J’espérai grandement qu’ils étaient partis, soit de la boite carrément, soit alors dans un autre endroit du club, et qu’ils ne reviennent plus trainer autour de nous. Je n’avais pas envie de gâcher ce moment avec elle à cause d’abrutis même pas fini qui voulaient casser la soirée des gens. Je veux dire par là qu’ils avaient bien remarqué que Serena et moi étions en couple et qu’ils ne devaient donc pas faire comme si de rien n’était et la prendre en chasse. Mais leurs regards m’avaient indiqué le contraire et j’avais légèrement peur de ce qu’ils pouvaient faire dans la suite de la soirée.
Lentement, me collant de nouveau au corps de déesse de ma fiancé, je lui glissais à son oreille ce que j’avais pu voir quelques secondes plus tôt. Elle me connaissait par cœur et avait donc dû remarquer que quelque chose m’avait gêné. Bien sûr, cela n’émanait pas du tout d’elle, mais je ne pouvais de toute façon lui cacher la chose et c’est pourquoi je le lui révélais tout simplement. Mes yeux fouillaient toujours sans répit la salle et cette foule de gens amassés entre eux à danser en collé serré.

« J’en suis flatté et je sais que tu n’es qu’à moi. Et j’aime cette idée. Mais je n’aime pas voir ce genre de personne te reluquer comme ça. Ils donnent l’impression que tu n’es qu’un bout de viande qu’ils peuvent avoir à n’importe quel moment, qu’importent les moyens à utiliser. »

Elle n’avait pas tord quand elle disait qu’elle plaisait aux autres. Cela se voyait tout les jours, tous ces regards qui se retournaient sur son passage, qu’on soit dans les rues ou encore à la plage. Je savais la chance que j’avais de l’avoir et je savais comment les autres pouvaient être envieux, surtout en voyant son physique puisqu’ils ne connaissaient pas la personne qu’elle était réellement. Ils ne pouvaient qu’envier son physique, et je savais alors la chance que j’avais de la connaître réellement et de l’avoir. Mais j’avais aussi raison sur ce que je venais de lui dire et les peurs que cela engendrait. Après ce qu’ils s’était passé il y a quelques temps maintenant, je ne voulais plus que ce genre de personne traîne de trop près autour d’elle et j’étais prêt à tout pour la protéger et la préserver de tout cela. Quitte à tuer sans aucune pitié. Elle devait le savoir, même si je ne le lui avais pas dit. Violent ? Oui… Nous vivions dans une ville faites de violence à tous les coins de rues et de partout, qu’importe le moment de la journée. Nous vivions dans un climat de violence prédominant et nous nous devions, pour survivre, d’agir alors avec tout autant de violence. Ne serait-ce que pour protéger les personnes qu’on aime. Et si je devais tuer pour préserver Serena, alors je le ferai sans aucune pitié ni retenue.
Chassant ce genre d’idée de mes pensées pour ne me retourner que sur Serena, je lui souris alors en la prenant dans mes bras tout en continuant de danser tranquillement avec elle, oubliant le reste pour ne me concentré que sur cet ange qui partageait ma vie. la soif se fit vite ressentir et après quelques minutes, je glissais tendrement à l’oreille de la jolie brune mon envie de boire un verre et de boire avec elle. Souriante, elle se retourna vers moi en me répondant alors que je devenais raisonnable en ne parlant que d’un seul verre. Je me mis à rire en l’entendant tout en l’entraînant vers le bar ou je m’assis sur un tabouret haut, accueillant ma femme entre mes jambes et la laissant se poser tout contre ma cuisse. Tout en attendant le serveur, je sentais les lèvres si tendre et délicieuse de Serena se poser dans mon cou alors que je l’entourais d’un bras autour de la taille pour la coller tout contre moi. Les verres arrivant, je souris tendrement et trinqua avec ma femme.

« Il y en aura d’autre ne t’inquiètes pas pour ça mon cœur. » lui répondis-je avec un clin d’œil tout en apportant le verre à mes lèvres, faisant glisser le liquide frais dans ma gorge en m’y délectant totalement.

Zac Winston & Serena Swank
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« Non. Mon arme est dans la voiture, je ne l’ai pas prise sur moi. Je sais que tu déteste la voir. »

Je gardais normalement toujours mon arme sur moi, quoi qu’il arrive. Cependant, après tout ce qui s’était passé sur Serena, l’hospitalisation, la balle qu’elle s’était prise et l’agression, je faisais de plus en plus attention avec mon arme, évitant de la mettre sous ses yeux, la cachant du mieux que je le pouvais pour éviter qu’elle ne tombe dessus et prenne une crise d’angoisse. Elle n’aimait pas les armes à la base, et encore moins maintenant après ce qu’il s’était passé. Je le comprenais parfaitement, cependant je ne pouvais pas me séparer de la mienne. Celle-ci était notre gage de sécurité s’il arrivait que nous nous fassions un jour, n’importe où et n’importe quand, attaquer aux hasards. Cela arrivait et était fréquent dans les rues de Volusia. S’était notre train train quotidien et je me voyais mal me séparer de ce qui pouvait nous sauver la vie.
Cependant, se soir, j’avais abstraction et avait laissé l’arme dans la voiture en espérant de tout cœur que rien ne se passerait sans que je puisse nous protéger, Serena et moi. Bien entendu, je savais très bien me battre à mains nues et venir à bout de plusieurs hommes cependant face à une arme à feux, personne, même le meilleur des combattants, ne pouvait espérer survivre à mains nues. Cela ne se voyait que dans les films où il fallait mettre le héro au dessus du lot et faire de lui un véritable dieu vivant. Quoi qu’il en soit, je secouais la tête tout en répondant à sa question, souriant légèrement en écartant les bras pour qu’elle puisse me fouiller si l’envie lui en prenait. Je sirotais toujours mon verre tout en gardant mes yeux sur Serena alors que je l’écoutais.

« Ouais peut-être. Enfin bon, ce n’est pas les petits regards qui me dérangent ou m’inquiètent. Mais les regards insistant avec les petits sourires qui veulent tout dire. »

J’avais une totale confiance en Serena. Cependant, ceci n’était pas du tout pareil avec le monde autour et je savais qu’il y avait dans cette salle beaucoup de requins qui n’attendaient qu’une chose, sauté sur toutes les demoiselles sexy qui dansaient dans le club. Et d’après les deux hommes que j’avais croisés du regard quelques minutes plus tôt, Serena était sur leur liste de chasse. En pensant à eux, je laissais mon regard filer dans la salle en espérant les revoir pour éviter d’aller danser dans leur coin avec Serena cependant le monde présent m’empêcher d’identifier ces deux personnes. Cela était assez flippant de ne pas savoir où ils étaient.
Cependant, je perdis bien vite ceci de vu et d’esprit lorsque Serena se mit à bouger et onduler du bassin alors qu’elle était toujours posée entre mes jambes. Prenant un autre verre, je souriais tout en la regardant faire, ma main caressant quelque fois son dos alors que nous trinquions tout les deux à notre petite soirée. Soudain, alors que je levais le verre à mes lèvres, ma jolie brune s’éloigna et se fondit dans la masse, la perdant alors totalement de vue. Me relevant rapidement en lâchant le verre sur le comptoir, j’essayais alors de repérer Serena dans tout se monde mais je ne vis rien. Mais pourquoi avait-elle fait ça alors que je venais tout juste de lui dire que des hommes l’avaient pris pour chasse ? Elle jouait avec le feu… son agression ne lui avait pas suffit. Serrant la mâchoire, je bondis de ma place et m’engouffra dans la foule, jouant des épaules quelques fois un peu violemment pour essayer de retrouver son chemin et la garder près de moi. La peur m’envahissait petit à petit tant je savais très bien qu’elle n’était pas en sécurité sans moi. Certes, elle pouvait certainement se défendre, surtout que si elle en frappait un, cela allait certainement alerter les gens autour et un brouhaha se créerait, me permettant ainsi de la retrouver plus facilement. Mais bon, je ne voulais pas qu’on en arrive à ce cas extrême.

Je continuais mon chemin parmi tout les gens présents mais je ne la voyais toujours pas. Elle n’avait quand même pas pu aller aussi loin en si peu de temps ? Ou alors j’étais complètement aveugle et était passé devant elle sans la voir… Cela m’étonnait grandement mais bon. Je continuais alors, évitant quelques personnes qui dansaient avec un peu trop d’excitation et après quelques longues secondes qui auraient pu passer pour des minutes, je la vis enfin. Mais la vision qu’elle m’offrait était loin d’être plaisante… très très loin. Deux hommes l’avaient encerclés et dansaient tout contre elle, en étant serrés à son corps alors qu’elle se trémoussait en souriant. La rage m’envahissait alors que je m’avançais vers eux, le poing et la mâchoire serrés, si bien que mes jointures étaient sur le point d’éclater. Je n’arrivais pas à croire ce que je voyais… Serena, dansant en souriant, en prenant du plaisir, au milieu de deux inconnus qui osaient poser leurs mains sur son corps… C’était un cauchemar… cela ne pouvait être que ça. Cette soirée qui s’annonçait belle au départ était entrain de prendre une tournure catastrophique et je ne donnais alors pas cher de la suite des évènements…

Zac Winston & Serena Swank
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La peur m’envahissait. Elle se faisait plus présente et prenait un malin plaisir à me tirailler de toute part. À faire en sorte que mon corps tremble de panique, que ma respiration s’accélère ainsi que mon pou, que mon cœur batte violemment, cognant contre mon torse, prêt à sortir de ma cage thoracique. Malgré la musique entraînante, la chaleur apportait son lot d’angoisse et de stress et je sentais mon corps brûler sous la panique qu’engendrait la situation. Il faisait chaud, extrêmement chaud et lourd. Il m’était difficile de respirer convenablement et je cherchais désespérément de l’air frais pour pouvoir me ressourcer et m’être mes idées aux clairs. Mais je n’y arrivais pas. Non. je n’en avais pas le temps en fait. Le plus important était de la retrouver. Que lui était-il passé par la tête ? Pourquoi était-elle partie comme ça en plein milieu de tout se monde alors que je l’avais prévenu que deux personnes l’avaient pris en chasse ? M’avait-elle écoutée ? Etait-elle insouciante à se point ? Se rappelait-elle son manque d’attention de la dernière fois qui lui avait apporté un séjour à l’hôpital ? La colère tout comme la peur s’immisçait en moi et couler à travers mes veines. Je n’avais qu’une hâte s’était de la retrouver et je priais pour que rien ne lui soit arrivé.

Marchant a vive allure sur la piste de danse, je bousculais au passage quelques personnes qui grognaient mais ne pris pas le temps de m’arrêter pour voir ce qu’ils me voulaient. La colère avait pris une ampleur assez importante alors ce n’était pas le moment que quelqu’un vienne faire le cow-boy avec moi. Assez calme généralement, il me fallait beaucoup de temps pour m’énerver et j’arrivais normalement à garder mon calme et mon sang froid. Cependant, quand ça touchait de trop près à Serena je ne pouvais plus me contrôler. Une sorte d’animal sortait du plus profond de mes entrailles et je pouvais faire tout et n’importe quoi pour que ma fiancée ne subisse aucun dommage. J’avais faillis une fois. Je ne comptais plus laisser ça se reproduire. J’avançais alors sans gêne, bousculant certaines personnes qui me barraient la route et chercha des yeux Serena. Mais avec tout ce monde, j’eus du mal à la distinguer. Les minutes passèrent et la chaleur s’intensifia en plus de l colère. J’étais au bord de l’explosion jusqu’à ce que je la voie. Un mélange de soulagement et de haine s’infiltra en moi. Deux sentiments opposés qui me faisait trembler de toute part. J’en serrais les poings tellement fort que la peau sur mes phalanges était tiré et prête à céder. J’étais heureux de la retrouver et de la voir en pleine forme. Mais j’étais aussi dégouté de la scène qui avait lieu sous mes yeux.

Elle était au beau milieu de la piste de danse, entourée par deux inconnues qui osaient poser leurs mains sur son corps de déesse. Elle dansait et souriait, prenant un certain plaisir. Le poing serré, la rage envahissant tout mon corps je m’avançais alors vers eux, d’un pas assez lent et prudent, ne voulant pas éclater au beau milieu du Club au risque de me faire jeter ou de déclencher une bagarre général avec les videurs. Je savais déjà ce qui se passerait si jamais cela dérapais. Et je ne voulais pas envoyer quelques gars qui faisaient leur boulot à l’hôpital. Par contre, ces deux personnes qui entouraient ma femme, je n’allais certainement pas les laisser s’en aller sans rien dire. Au fur et à mesure que je me rapprochais, je reconnaissais leur visage. Je les avais vus quelques minutes plus tôt. S’était eux qui avait pris en chasse Serena. S’était d’eux que je l’avais mis en garde. Et la voila qu’elle dansait avec… Mon regard croisa celui de ma fiancée et, alors qu’une gêne atroce traversa ses yeux, elle sourit une nouvelle fois à ses deux nouveaux amis avant de s’enfuir en direction des toilettes. Je la regardais partir et entrer dans la salle d’eau avant de reposer mon regard sur les deux mecs qui continuaient de la reluquer tout en souriant et en se léchant les lèvres. Arrivant devant eux, je les dévisageais avec un regard noir avant de prendre le bras d’un des mecs et de l’envoyer valser de l’autre coté de la salle. Sans rien dire, je me dirigeai vers le second qui, croisant mon regard noir, se fondit dans la foule pour m’éviter. Très bien, je n’avais que faire d’eux. Je détournais les talons et me remis en route vers mon objectif… Serena.

Esquivant quelques autres danseurs j’arrivais finalement devant la porte des toilettes pour femme. L’espace d’une seconde j’hésitais puis posa ma main sur la porte et l’ouvris rapidement. Quelques filles me regardaient avec des yeux étranges mais je n’en avais que faire. Le plus important pour moi était de la retrouver. Posée contre un des lavabos, elle avait le visage humidifié et se tenait devant le miroir en attendant. Elle m’attendait. Après m’avoir vu sur la piste, elle savait que trop bien ce qui allait se passer et elle m’attendait alors. Ne disant rien, je me posais contre le mur juste à coté de l’entrée des toilettes, bras croisés sur mon tors, le regard vide de toute émotion et posé simplement sur les carreaux des toilettes. J’attendais qu’elle commence, qu’elle me dise pourquoi elle avait fait ça, pourquoi s’était-elle mise à danser avec ces deux gars, pourquoi prenait-elle autant de plaisir à ce que leurs pattes de porc se posent sur son corps… trop de question mais aussi de haine. Elle devait parler, commencer, m’expliquer avant que je en craque…

Zac Winston & Serena Swank
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La situation était devenue beaucoup trop… tendue, électrique, pour que je fasse celui qui n’était pas touché et atteins. Non, cela était beaucoup trop grave, beaucoup trop sérieux pour que je laisse passer la chose. À la base, nous étions venus en ce lieu pour passer une agréable soirée, sensuelle et amusante l’un avec l’autre. Nous étions venus ici pour changer nos dernières habitudes et retrouver un moment de plaisir comme nous l’avions avant. Et cette soirée là avait bien débuté. Très bien même. Nous avions dansés, nous étions cherchés et amusés avant d’aller prendre un verre. Et malgré les regards de ces deux loubards, je m’étais dit que tant que nous étions ensemble, rien ne pouvait nous arriver et que la soirée allait continuée d’être aussi belle et sympathique qu’elle ne l’était.
Cependant, même avec mes mises en garde, Serena était partie seule à l’assaut de la piste de danse. Peut-être voulait-elle jouer. C’était certainement le cas la connaissant. Cependant elle n’avait pas fait attention et une fois de plus, je la perdais de vue alors que la situation ne le permettait pas. Une fille aussi belle et sexy qu’elle se retrouvant seule au milieu d’une foule de corps déchainée… nul doute que quelqu’un allait tenter quelque chose. C’était obligé. Cette pensée me faisait peur. J’avais confiance en elle. Une confiance aveugle même. Mais je n’avais pas confiance aux autres. C’est pourquoi j’étais rapidement parti la chercher au milieu de toute cette foule. Et ma surprise fut grande lorsque je la vis, à quelques mètres de moi, entrain de danser collé-serré avec deux hommes qui l’avaient encerclée. Le pire dans tout ça c’est qu’ils avaient osés poser leurs mains sur son corps. Et qu’elle souriait… Oui, elle souriait. Elle avait l’air de prendre du plaisir. Je pouvais comprendre le fait que ces deux animaux se soit jetés sur elle. Après tout, elle était seule sur la piste de danse et bougeait de façon sexy. Elle ne pouvait qu’attirer les autres. Cependant je ne l’acceptais pas. Non, pas du tout. Serena était mienne, dans la vie comme dans la mort et je ne permettrais à personne, qu’il sache ou non qu’elle était ma fiancée, de poser ses mains sur elle.

Alors qu’elle partait en direction des toilettes, je ne la quittais pas des yeux jusqu’à ce qu’elle rendre dans la pièce puis partis m’occuper des deux personnes. Sans rien leur dire, je les dominais du regard avant d’e envoyer valser un qui voulait certainement, devant la foule qui nous regardait, montrer qu’il était le plus fort et que la jeune brune était sa conquête. Pas de chance pour lui, d’un geste habile j’esquivais son coup et retourna ce dernier contre lui ce qui le projeta violemment au sol. Le second partit sans rien dire, bien trop apeuré pour tenter quoi que se soit. Faut dire que j’avais tellement les nerfs que cela devait certainement se lire sur mon visage. Quoi qu’il en soit, une fois débarrassé d’eux je partis en direction des toilettes et y pénétra sans prendre en considération les regards outrés des jeunes femmes qui ne comprenaient pas pourquoi j’entrais dans leur coin privé. Regardant Serena qui s’était appuyé contre le lavabo en s’humidifiant le visage, je me posais contre le mur près de l’entrée et posa de suite mon regard sur le mur d’en face, sans rien dire. Que pouvais-je dire ? J’attendais alors. Sa voix résonna dans mes oreilles. Je ne répondis pas. Je restais là, telle une statue, sans rien dire, sans bouger. Qu’est-ce qui se passe ? Elle osait vraiment me poser cette question ? Je ne dis rien, attendant encore. Elle devait certainement savoir que j’avais tout vu, savoir que son départ précipité ne m’avait pas plus, savoir que la voir danser avec deux inconnus ne m’avait pas plus non plus…
Sa voix résonna une nouvelle fois dans mes oreilles et mes yeux se posèrent doucement sur elle. Peur ? Elle avait eu peur ? Si c’était réellement le cas, elle ne l’avait pas du tout montré. Bien au contraire. Je n’avais vu que de la joie et de la bonne humeur dans les sourires qu’elle leur avait lancé. Mes yeux grimpèrent le long de son corps jusqu’à s’arrêter sur ses bras, tremblant. Ses mains étaient dans le même état et bougeaient de façon rapide et incontrôlée. Elle disait peut être vraie en fin de compte. Elle avait eu peur. Je soufflais alors qu’elle me demanda une dernière fois de lui dire ce qui n’allait pas puis je la vis se reculer et s’asseoir sur le lavabo tout en s’attachant les cheveux en arrière à l’aide de sa pince. Et ce détail me percuta. Cette pince me rappelait quelque chose. Mes yeux se posèrent sur celle-ci et des souvenirs me revinrent, me tirant alors un fin sourire sur les lèvres. Il s’agissait de la pince que je lui avais offerte lors de notre première sortie ensemble. Un cadeau qui n’avait aucune valeur mais qu’elle avait depuis tout ce temps gardé avec elle. S’en souvenait-elle elle aussi ? Certainement oui.

Je m’avançais alors tout doucement vers elle et vint me placer entre ses jambes avant de me coller contre son corps, enroulant mes bras autour de sa taille et plaçant mon visage dans son cou. Je soupirais et soufflais doucement pour laisser mes nerfs me quitter et me détendre complètement. Je la serrais alors tout doucement contre moi et ne la lâcha plus, ne disant rien pour le moment, profitant simplement de l’instant tout en recouvrant mon calme. Les secondes passèrent, dans le silence, dans cette petite étreinte apaisant puis je redressais mon visage vers ma fiancée et posa mon front contre le sien.

« J’ai eu peur. Vraiment peur. Te voir partir comme ça alors que je t’avais dit ce qu’il se passait. Te chercher puis te voir danser avec ces deux gars qui te collaient, et toi souriante, comme si tu prenais du bon temps. C’était horrible… vraiment horrible… »

Zac Winston & Serena Swank
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C’était assez chaud, ce moment. Intense, en émotion et en tout le reste. Je ne savais pas pourquoi d’un seul coup, j’avais complètement viré, m’étais énervé et avais pensé ce genre de chose. Cela fait maintenant plus de huit ans que je connais Serena. Depuis se terrible drame survenu dans ma vie, Serena avait fait apparition pour m’aider et me sortir de ce gouffre sans fin dans lequel je m’étais plongé. Rapidement amis, j’avais pu grâce à elle retrouver le gout de vivre. Elle m’a apporté bien plus que n’importe qui dans cette ville et pour cela, je lui devais tout. Huit ans que nous nous connaissions et ni l’un ni l’autre ne pouvait cacher quelque chose. Nous nous connaissions par cœur. Pourquoi avais-je eu ce genre d’idée alors ? Peut-être était-ce à cause de la peur ? La peur de la voir ce faire maltraiter une nouvelle ? La peut de ne plus la revoir. La peur qu’elle me soit enlevée. Voir ses deux hommes lui tourner autour, les voir prendre du plaisir à danser avec elle, à la chasser et la traquer comme s’il ne s’agissait que d’un simple animal. Un simple bout de viande qu’ils pouvaient avoir. Cela m’avait complètement retourné et je m’étais laissé emporter.

Alors qu’elle était assise sur les lavabos, je m’étais rapproché d’elle après lui avoir dit ce que j’avais vu et ressentis puis, me posant entre ses jambes, je m’étais resserré contre son corps et l’avais pris dans mes bras. Doucement j’avais niché mon visage dans le creux de son cou tout en fermant les yeux et en reprenant lentement ma respiration, me calmant rapidement dans ses bras et ses caresses si tendre et douce. Elle prit la parole et je l’écoutais, m’en voulant d’avoir pensé ça d’elle. Mais j’avais eu tellement peur que cela m’était monté au cerveau et que j’avais pensé n’importe quoi. Alors que je m’apprêtais à m’excuser, je sentis ses doigts s’emparaient de mon menton, me relever doucement le visage alors qu’elle déposait ses lèvres sur les miennes.

« Je sais mon cœur et j’en suis désolé. Je ne sais pas ce qui m’a pris de penser ça. J’ai eu… tellement peur. Qu’ils te fassent mal, qu’ils t’enlèvent à moi… je suis vraiment désolé. Tu as voulu jouer oui… je ne l’ai compris que trop tard. Mais il y avait trop de risque. C’était trop tôt. Je t’avais dit qu’il y avait des gars qui te tournaient autour. Bref… je suis vraiment désolé mais sache qu’on peut repartir tranquillement maintenant. Ils ne reviendront plus t’embêter. »

Je la regardais dans les yeux, me plongeant dans son regard tout en disant ses mots. Je sentais mon corps lâcher toute tension dans les bras de ma future femme. Elle savait y faire, elle savait quoi faire pour me calmer et rapidement je retrouver mon calme et ma sérénité. Surtout que je savais que les deux autres hommes n’allaient plus venir l’embêter. Après ce que je leur avais fait, il était impossible qu’ils reviennent. Peut être voudraient-ils plus tard se venger, mais ce soir, nous étions enfin libre.

« Ne t’en fais pas. Ils ne t’embêteront plus. J’y ai veillé. »

Lui soufflais-je simplement tout en restant serré contre elle. je la regardais toujours dans les yeux alors que je pouvais sentir sa main froide venir passer sur ma joue encore bien chaude. Je lui souriais légèrement puis, entendis la porte des toilettes s’ouvrir. Suivant le regard de Serena, je tournais alors la tête et vis une jeune femme entrer dans les toilettes, se stoppant net en nous regardant. De toute évidence, me voir là lui avait fait un choc mais en plus, dans cette position avec Serena. Je regardais alors cette jeune femme, sans rien dire puis la vis partir rapidement. Je me mis à sourire puis à rire doucement en me retournant vers Serena.