J’ai toujours cru que de me contenter du strict minimum serait bien. Soit, mes deux parents et mon grand frère, alors ça me va. Enfin, ça m’allait… J’ai grandi avec l’idée qu’on serait probablement toujours comme ça et soudés, parce que c’est ça que mes parents me le démontraient, mais en évoluant j’me suis rendu compte que c’était pas totalement vrai. Évidemment, j’peux compter sur eux, ils sont ma famille après tout… Soit, quand j’ai eu 16 ans, mes parents ont décidé de déménager ici, sauf que mon frère a rien voulu savoir et qu’il est resté à New York. On était inséparables et il était une sorte de mentor à mes yeux, et j’ai perdu mon ‘modèle’, alors j’ai dû m’débrouiller seul. Parfois j’me dis que c’est mieux comme ça et que de toute façon, il aurait fallu un jour que j’devienne indépendant, sans nécessairement avoir besoin de quelqu’un à mes côtés. À l’université, ma vision de tout ça change encore une fois, parce que j’rencontre des tas de gens et qu’une fille en particulier me tape dans l’œil, April… Cette blondinette m’a fait passer par des hauts et des bas avant d’accepter de me considérer en tant que plus qu’un simple ami, mais j’me suis dit que mes efforts ont porté fruit. On a fini par se marier et on a même eu ce que tout couple marié veut : un enfant. Lily Elizabeth Juliana Crawford… La plus belle des petites filles du monde entier, sans blagues. Cheveux blonds, yeux verts, tout pour plaire… April et Lily sont rapidement devenues le centre de mon univers, sauf que comme j’ai beaucoup de chance – vraiment ? – un malheur s’est abattu sur nous. Il y a quelques semaines, Lily a été assassinée par une balle venant du clan des Attwood. Ma femme était présente et a vu ce qui s’est passé. Je les déteste encore plus qu’avant, me disant que c’est de leur faute si ma petite fille a disparu. Bordel de merde, ça me fait mal en dedans chaque fois que j’ferme les yeux, chaque fois que j’ose penser à elle. April et moi, on s’aime, mais ça va plus… On arrive difficilement à se regarder dans les yeux sans avoir envie de pleurer. On arrive plus à dormir normalement. J’ai l’impression d’être entrain de la perdre. Elle se renferme dans sa bulle, tandis que je suis plus là, je bute des Attwood ainsi que les connards qui se sont ralliés à eux. J’me demande sérieusement quand tout ça va terminer, mais j’ai le sentiment d’avoir la réponse : quand j’aurais terminé de me venger.

Mes histoires de cœur… Bah, y’en a pas vraiment eu. J’suis avec April depuis pas mal de temps et c’est dur de remonter à quand j’étais adolescent… J’crois pas vraiment avoir eu de vraies relation avant ma moitié. On m’fait parfois la remarque que j’suis canon et que j’aurais pu avoir qui je veux – ça, ce sont les filles qui croient que je vois pas clair dans leur jeu – mais j’en vois qu’une seule pour moi et c’est April, alors qu’elles aillent se brosser ! Soit, avant elle je suis sortie avec Amber, mais bon… Y’avait pas de sentiments, j’crois que ce soit une erreur qu’on soit sortis ensemble. On est restés en bons termes par contre, on se parle encore aujourd’hui. En gros, j’ai jamais eu de relations sérieuses et quand ça été le cas, je me suis marié à la sublime femme qui a su attirer mon attention plus que toutes les autres. Je suis heureux, elle me fait rêver, même si j’ai constamment peur de la perdre. Ces temps-ci, faut croire qu’on sait plus où on s’en va, mais je comprends, j’ai juste du mal à l’encaisser correctement et à stabiliser la situation…

Tes parents se sont rencontrés et tu es né... ainsi commence chaque histoire, parfois elle tourne bien et d'autres fois moins bien. Peut être as-tu eu une enfance très heureuse ou bien alors tu as détesté ton enfance. Qui est tu, que fais tu ici... bref on veut tout savoir et en plus on te demande minimum 20 lignes complètes sur ton histoire
Tu dois laisser le texte en justifier.

J’suis une bonne personne quand j’suis de bonne humeur, parce que ouais, ça m’arrive. Ça m’arrivait constamment avant, mais là non. J’ai absolument aucune envie d’être d’humeur festive, ou joyeuse, joviale, etc. J’ai qu’une seule envie : prendre mon fusil et démanteler tout traitre que je trouve sur mon chemin. Bref… les gens disent que je suis drôle quand je veux, parce que je fais des conneries vraiment spectaculaires et que je fais souvent rire de moi à cause de ça. J’ai pas peur du ridicule, c’sont pas les gens de la société qui vont me faire sentir mal si j’ai l’air con. April m’a aussi souvent dit qu’elle appréciait le fait que je l’écoute réellement quand elle parle, ça veut sûrement dire que je suis attentionné sans vraiment m’en rendre compte. Les détails qu’elle me dit pas, je les remarque et je lui rends service comme je peux. J’ai toujours eu cette peur en dedans qu’elle finisse par me quitter, donc j’ai toujours tout fait pour lui démontrer que c’est de moi qu’elle a besoin. Quand j’entre en débat avec quelqu’un, impossible d’me faire abandonner. J’tiens à avoir raison, point barre. Ça fait de moi quelqu’un de têtu, mais j’en ai rien à foutre… April me reproche sans arrêt de pas ranger mes trucs, quand je sors quelque chose, bah je le range pas. Quand j’dois aller à des réunions, la plupart du temps c’est elle qui arrange mes dossiers, puis le reste… Ah, ouais, j’allais presqu’oublier que je réfléchissais presque jamais avant d’agir, du coup j’fais des erreurs et j’ai presque jamais envie de les reconnaître. C’est négatif, comme c’est positif, je vois pas trop la différence, mais bon…