Comment pourrais-je décrire ma famille ? Vous savez le genre de famille bonbon & chocolat, enfant pourrie gâté – et gâté aussi par la nature - , de nombreux frères et sœur… voilà ce à quoi je rêvais d’avoir quand j’étais jeune. En réalité, j’ai érité du reste. Nous vivions dans un monde d’injustice, un monde qui – pour des gens comme nous – est un enfer. Et c’est ce que mon père a voulu m’enseigner. La force, le courage, ne jamais baisser les bras. Nous, pauvre, n’avons pas toujours de chance, mais je dois accorder que j’ai eu celle là. Avoir un père présent pour moi qui m’a enseigné l’art de vivre. Et, croyez-moi, ça vaux plus qu’avoir une famille nombreuse et qui s’aime par le bien matérialiste.

Ahhh l'amour ! C,est tellement magnifique, mais cela peu s'avérer si immonde quand on ne l'entretient pas comme il se doit. Jeune, je n'ai pas vraiment eu de chance côté sentimentale. D'un côté, les garçons Attwood ne m'intéressait pas trop et de l'autre il m'était totalement inconcevable d'oser fréquenter un Ferguson. C'est en grandissant qu'ont réalise certaine chose. ne jamais resté fermé sur une idée. Pas que j'aimerais être avec un Ferguson, non, loin de là, mais j,avais toujours penser que mes relation devaient rester complètement dans mon cercle de vie. Le coup de foudre m'a frappé un jour de septembre quand il est entré dans la classe. lui, Tom, l'homme de qui je suis éperdument amoureuse depuis cinq mois. Je crois qu'il aurait aussi bien pu être Ferguson, je l'aurais aimé - sans pousser trop loin non plus. Il a changé ma vie et je sais qu'en un certain point, je change la sienne aussi. Je suis aussi certaine qu'il réfléchit souvent au fait de se joindre ou non à nous, cependant je l'encourage à rester neutre. La guerre entre nos clans n'est pas un jeu, je ne veux pas le mêler à tout ça. Il est trop important à mes yeux pour risquer de le perdre a tous jamais, pris dans l'enfer de la bataille. J,ai vue mon père agir avec ma père, je sais à quel point cela ne fait pas bon ménage.

Je ne me rappelle que très vaguement de cette journée. J’étais assise sur la pelouse du jardin, je regardais les nuages sans trop me soucier des entourages. C’est qu’après quelques secondes que j’avais entendu des cris venant de l’avant de la maison. C’était ma mère. Et je savais très bien de quoi il s’agissait : encore une dispute entre elle et mon père sur mon éducation et si j’étais assez vielle ou non pour affronter la réalité. Je fermais les yeux, m’allongeant complètement sur la pelouse. Dans ces moments là, je faisais comme si de rien était. Tout ça pour avoir le simple plaisir de penser que ma famille était simple et unis.

- Aujourd’hui, c’est ton jour de chance Abby. Je te donne te première leçon de combat. Prête ?

Avait dit mon père d’une voie déterminer. Je savais très bien que je n’avais aucun choix. Il avait choisit et même si cela ne m’enchantait pas, je devais faire comme il le voulait. Je me levai de la pelouse. La petite fille de treize ans que j’étais tremblait de tout son corps. Mon père c’est alors pencher vers moi, m’a pris les mains et a plonger son doux regard longtemps dans mes yeux.

- Ça va bien aller Byby. Tu sais que ce n’est qu’en cas d’urgence, pour ta survis. Tu ne te bats pas sans avoir de raison. Je veux que tu sois rassurer, ce n’est que préventif.

Byby, le seul à m’appeler ainsi. Cela m’avait rassuré énormément. Je pris une grande inspiration pour enfin hocher la tête. Treize ans, trop jeune pour ça. Mon père m’enseigna les positions à prendre, les coups que je pouvais donner, comme esquiver. Lorsque la partie pratique arriva, je fus.. Comment dire… paniquée. Les coups que je donnais étaient bons, mais je ne faisais pas le poids contre un homme de 36 ans. Lorsque je repense à ceci, mon esprit devient flou. Je ne sais pas exactement ce qui c’est passer. Dans mon souvenir, je vois du noir et j’entends ma mère affolée crier à l’aide, puis je sombre dans un rêve imaginaire ou la vie est simple et belle. Dans la réalité, de ce que mes parents m’ont dit, mon père m’a frapper pour répondre à mon coup, je suis tombée sur le sol tête première et je sombrais dans un semi-comma. Comma qui ne dura qu’une journée, par chance.



Je m’étais toujours dis que je ne perdrais jamais mon self-control sans aucune raison. Cette règle-là, je m’en suis toujours souvenu. Mon père, en plus de m’avoir appris à me battre, m’avait appris à ne pas exploser trop fort d’un seul coup. Cet enseignement me valu de l’or en ce 21 janvier. Je faisais un peu de shopping dans le but d’acheter mon cadeau d’anniversaire. Mes parents m’avaient offert deux-cent dollars qu’ils économisaient depuis deux ans pour mon dix-septième anniversaire. ‘’C’est un jour spécial’’ disait ma mère. Et pour être franche, je n’avais pas cracher sur cette somme d’argent. Je me sentais enfin comme une ados normale qui courait les boutiques à la vue de vêtements à la dernière mode. J’étais a bout de bras dans le but d'attraper un vêtement, lorsque qu'un mec m'a demander si j'avais besoin d'aide. J'ai refusé gentiment, me concentrant pour attraper le morceau de tissus.

- Oh, aller, fais pas ta pute de Attwood !

Avait-t-il dit en se reprochant de moi et en m'enlaçant la taille. Ce mec sentait l'alcool à plein nez - chose que je détestait à l'époque. Je me tortillais dans tous les sens pour qu'il me lâche, mais ceci ne fonctionna point car il augmenta la force dont il tenait déjà son étreinte. Là, ça en était trop. Je lui donnai un coup violent dans le ventre à l'aide de mon coude ce qui le propulsa à quelques centimètre de moi. Il voulu renchérir, mais je le giflai sur le champ, puis, m'échappai de la boutique. Ce fut le pire anniversaire de ma vie....

La brunette que je suis est une femme qui sait ce qu'elle désire. Décidé, débordante d'énergie et toujours souriante, je sais comment faire craquer les gens sous la pression. Si l'on pouvait me décrire en un mot, on utiliserait probablement ''déterminée''. Oui, je suis déterminée à suivre les traces des Attwood et de toujours - du moins c'est ce que pense - respecter le pacte des clans. Un évènement fera-t-il changer le cours de choses ? L'amour, l'amitié, la famille ? je n'en ai aucune idée. Du moins, j'essaye du mieux que je peux pour faire un bon travail en tant que chef du clan. Je n'ai besoin de personne pour me dire quoi faire, débrouillarde et autonome je sais régler la plus part des situations. Malgré mon côté combattante, je suis aussi féminine. Romantique, souriante, charmante et séduisante pourrait être employé pour me décrire lorsque l'on oublie ce pourquoi je mélitte. je suis une femme franche et digne de confiance. Lorsque quelque chose cloche, je n'hésite pas une seconde pour le dire. Je déteste par-dessus tout, la pitié. Ce n'est pas car j'ai un revenue assez faible que les gens doivent la prendre par pitié.