Allongé de tout son être sur le lit, Zac attendait patiemment Serena qui était allé dans la salle de bain. Il se mit, sans vraiment s’en rendre compte, à voyager dans son esprit, à revivre certains moments de son existence. La première séquence qu’il revit était la mort du premier amour de sa vie. Il décida de passer rapidement cette période, celle-ci lui faisait trop souffrir. De toute façon il n’oublierait jamais cette fille, elle resterait toujours gravée dans sa mémoire. Il passa donc très vite ce moment de sa vie et arriva à des moments plus joyeux, comme les moments qu’il avait passé à l’université avec la bande de Riley, les combats qu’ils avaient faits et toutes les crasses qu’ils avaient inventés pour embêter les Ferguson. A l’époque, rien n’était vraiment important, ils étaient jeunes, fou, et ne prenaient pas réellement conscience de leurs actes, trop occupé à vivre au jour le jour. C’est ce qui caractérisait la jeunesse, sa jeunesse.

Puis arriva le jour où il rencontra Serena. Le jour où tout changea pour lui parce qu’il savait que cette fille était différente des autres, il savait qu’avec elle, que se soit en amie ou petite amie, cela durerait pour la vie. Il se rappelle encore la voyant entré dans la salle de cours, il était assis à coté de Riley et ce dernier l’avait directement remarqué. Il avait remarqué le changement de Zac, ses yeux dévisageant la jeune femme, et le fait qu’il ne soit plus vraiment présent avec le groupe dans la discussion. A l’époque il ne voulait entretenir qu’une amitié avec la jeune hispano mais rapidement, des liens se sont créer entre les deux jeunes. Très vite amis, ils devinrent complices puis ne pouvaient plus se passer l’un de l’autre. Aujourd’hui ils vivent en couple et sont heureux comme jamais.

Entendant Serena fermer la porte de la chambre, Zac se redressa doucement pour la voir arriver et sortir de ses pensées. Elle portait un léger débardeur assortit à un short en coton court très sexy, moulant admirablement ses formes. Y avait pas dire, Serena était superbe, elle avait tout là où il fallait. Pas trop maigre et des formes là où s’était nécessaire.

« Non s’était parfait, je n’ai pas vu le temps passer. Tu es magnifique tu le sais ça ? »

Lui avoua le jeune homme tout en souriant. Ils avaient l’air peut être simplet à se sourire tout le temps mais Zac ne pouvait s’en empêcher. S’était l’effet que lui procurait la jeune hispano, il se sentait bien avec elle et heureux et donc le sourire lui venait tout naturellement.

Le jeune homme vit Serena venir s’installer dans le lit, juste à coté de lui. Comme il venait de lui dire, elle était magnifique. Rien que de la voir suffisait au jeune homme pour le faire sourire. Il était dépendant d’elle, de son parfum, de son être, de son visage, de ses lèvres, de ses sourires, de son existence. Aucune mot n’était assez fort, n’avait assez de sens et de signification pour interpréter ce qu’il ressentait vis-à-vis de la jeune femme. Elle était toute sa vie désormais.

« Je sais que je te le dis souvent, mais je ne peux m’en empêcher. Et il n’est pas dénudé de sens. Loin de là. »

Le simple fait de se retrouver ensemble dans le lit suffit au jeune couple pour reprendre du poil de la bête. Vu qu’ils n’avaient plus vraiment besoin de bouger, ils se sentaient léger et moins fatigués qu’il y avait quelques minutes, lorsqu’ils étaient avachis sur le canapé du salon. Zac se rapprocha de Serena, attrapa doucement son bras et lui déposa de petits baisers. Il remonta lentement vers son épaule, puis s’arrêta sur son cou et sa nuque un petit instant. Cette zone était assez sensible. Il y mettait du cœur et voulait faire plaisir à sa femme. Puis il remonta une nouvelle fois, embrassa sa joue, et s’arrêta sur les douces et somptueuses lèvres de la latino. Sa main passait lentement dans les cheveux brun de la jeune fille et ne s’arrêtaient pas de la masser. Décollant ses lèvres de celles de Serena, Zac la regarda dans les yeux, le visage toujours aussi près de celui de la belle brune et lui dit :

« Je suis ouvert à toutes propositions, demande moi ce que tu veux et je m’exécuterais. »

Le jeu était lancé. La partie était serrée mais à la fin il n’y aura qu’un vainqueur. Qui allait gagner ? Lequel des deux tiendrait le coup ? Qui allait craquer en premier et ce laisser envahir par les émotions et les sensations ?
Pour le moment, seul Zac « testait » Serena et jouait avec elle. Descendant plus bas sur son corps, Zac s’arrêta sur le ventre de la belle brune et l’embrassa. Ses caresses continuèrent lentement, ses mains montèrent cette fois vers le débardeur de la jeune femme et commencèrent à le lui remonter doucement, très doucement. Serena était très réactive et Zac savait comment la faire réagir. Il savait quels endroits étaient plus sensibles que d’autres et ce qu’elle aimait. C’est pour cela qu’il connaissait la réponse de la belle avant qu’elle ne réponde. Son corps s’en chargeait pour elle.
Jouant l’un avec l’autre, la nuit s’annonçait merveilleuse, rien ne pouvait venir contrarier leurs plans.

Cependant, après quelques minutes de à faire « jou-jou », Zac entendit des bruits dans la maison. Au début il cru que ce n’était que son imagination puisque Serena n’avait pas réagis. Il chassa donc ses doutes de sa tête et se remit dans le jeu, mais une dizaine de minutes plus tard, de nouveaux bruits se firent entendre tout prêt de leur chambre. Relevant la tête du ventre de Serena, Zac regarda les yeux de sa belle et s’aperçut qu’elle avait elle aussi entendu les bruits venant de leur maison. Le regard bleu de la belle brune changea subitement, passant de l’excitation à l’angoisse. Cela faisait un moment qu’ils ne s’étaient pas retrouvé ensemble, un moment qu’ils n’avaient pas « joués » ensemble et alors qu’ils étaient entrain de rattraper le temps perdu, voila que quelque chose, ou quelqu’un allait ruiner leurs plans. Même s’il n’y avait personne, cela avait suffit à installer un doute et une peur au sein du couple et Serena, plus émotive que le jeune homme, transfigurait cette peur sur son propre corps. Elle tremblait légèrement. S’en était fini du « petit jeu » pour se soir.

« Du calme ma belle, je vais aller voir ce qu’il se passe. »

Lui dit Zac en lui caressant la joue. Se relevant, il enfila rapidement un short, sortit son Beretta de la table de nuit, le chargea puis s’en alla doucement en demandant à la jeune femme de ne pas bouger et de faire le moins de bruit possible. Qu’allait-il arriver maintenant ? …