En cette sombre journée de novembre, le moral n'est pas au rendez-vous. J'ai beau essayer de me dire que les choses vont s'arranger, que la mort du maire va faire accélérer les choses... Rien n'y fait. Tant que le coupable ne sera pas retrouvé, je n'arriverais pas à m'endormir le soir sans que la fatigue m'entraine au plus profond du monde des rêves. Ces trois noms inscrits sur le mur sont dans toutes les bouches depuis une semaine mais chacun a sa version différente de ce qui s'est réellement passé. Personnellement, je n'ai aucune idée... Et je n'ai pas envie d'y réfléchir... Je veux juste oublier et essayer de passer à autre chose !

Mon téléphone sonne. Je le regarde, curieux de découvrir qui m'appelle et lorsque je vois son nom, un vague sourire s'affiche sur mes lèvres. Thomas... C'est mon meilleur ami depuis des années déjà et je me demande bien ce que je serais devenu sans lui. Toujours là dans les moments difficiles comme dans les purs fous rires... Je crois qu'on a tout vécu ensemble et c'est sans doute pour cela que nous sommes si proche. On nous a déjà pris pour des gays et à chaque fois, cela me fait rire... Enfin, là n'est pas la question...

Je décroche et écoute. Thomas me propose une partie de foot avec nos amis du clan Attwood. Étant un pur fanatique de ce sport, je ne peux que accepter. Nous nous donnons rendez-vous dans une demi heure au stade. Allez, je me dépêche un peu sinon je vais finir par être en retard, comme d'habitude. je suis un spécialiste dans l'art de ne pas être à l'heure si vous n'étiez pas au courant alors...

Rapidement, j'entre dans la douche, fais couler l'eau et apprécie ce court moment de bien être. Je vous vois bien là : Quel intérêt de se laver avant de transpirer ? Alors là, j'avoue que je n'en sais absolument rien... ce geste est sans doute stupide mais tellement habituel... Je n'y peux rien si je n'aime pas être sale après tout. Un peu d'hygiène ne fait de mal à personne. J'enfile ensuite un short et un sweet, même si le temps est frais, je me réchaufferais en courant...

Bientôt, j'arrive enfin au stade. Je salue d'un bref signe de la main ma bande d'amis alors que mes pas s'avance vers la personne qui me tient le plus à cœur : mon meilleur ami. Une poignée de main, un clin d'œil. Cela suffit pour que nous nous comprenions. Après quelques échanges verbaux, nous commençons à nous mettre en place lorsque le clan adverse se présente devant nous. Ceci n'était pas prévu mais il semblerait que cette fois ci, la partie se déroule sur le terrain. A moins que...

Qu'est-ce que vous faites là ? Vous n'avez rien à faire sur notre territoire !

Ashlee était irritable aujourd’hui, très irritable.
Six heures du matin, réveil matinal et délicat par sa fille, Cassie qui se mit à sauter sur le lit pour réveiller sa mère affin de lui préparé des gaufres, son petit déjeuné préféré. La jeune maman prépara la pâte sans trop d’ennui jusqu’au moment ou il fallut se servir du gaufrier ou là, Ashlee se brula la main gravement. Elle resta toute la matinée, un glaçon sur la main mais sa brûlure ne fit que d’empirer c’est alors qu’elle se décida d’appeler June, sa meilleure amie pour qu’elle la conduise aux urgences avant que ca ne soit plus grave.
Résultat ; Brûlure au deuxième degré et un bandage gros, si gros qu’on ne voyait quasi plus la main blessée de la jeune femme qui rentra chez elle accompagnée toujours de sa meilleure amie qui resta là pour la journée.

Le soir venu, Ashlee voulait se changer les idées, souffler un peu et respirer le calme du quartier ouest de Volusia en allant se promener un peu en ville, elle fit donc appel à sa baby Sitter favorite.


Arrivée au stade, elle entendit du bruit, des cris et des rires, des jeunes étaient surement en train de jouer ou des amis à elle, la jeune femme y pénétra, s’installant sur les gradins et regarda attentivement. Elle ne connaissait pas les gens qui y jouaient, leurs visages étaient familier pour elle mais sans plus jusqu’à ce qu’un d’entre eux s’avance vers elle avant de lui demander ce qu’elle faisait là, sur leur territoire mais elle était sur son territoire.
Se levant, elle descendit jusqu’au terrain ou là, elle reconnut le visage d’un des Attwood.

- C’est plutôt toi qui n’es pas à ta place. Si tu cherches la confrontation, laisse moi deux minutes, j’appel les autres.