Petit réconfort [feat Meli]

Un jour comme un autre, se disait Zac en posant son verre d'eau sur la table basse du salon et en s'étalant sur le canapé du salon. Cependant aujourd'hui il ne travaillait pas. Il avait décider de prendre un jour de repos. Il l'avait mérité. Il alluma la télévision et resta scotché devant pendant quelques minutes, si ce n'est quelques heures. Il ne pouvait pas détacher son regard de l'écran plat, ce qu'il voyait dépasser de très loin ce qu'il avait pu voir et entendre dans sa vie. Cela le pétrifia de terreur, de haine, il ne savait pas comment décrire ce qu'il ressentait en se moment même.
Une prise d'otage venait d'avoir lieu dans les deux écoles maternelle respectivement Ferguson et Attwood. La plupart des enfants et des adultes les encadrant avaient été tué. 32 enfants de la maternelle Est et 34 de celle de l'Ouest. Les forces de polices ont réussit à abattre les malfaiteurs les empêchant de continuer leur massacre.
Zac était choqué, perturbé par ce qu'il venait d'entendre. Pourquoi des gens s'en prendrait à une école maternelle ? À des petits qui n'ont rien d'autre dans la tête à part s'amuser et découvrir le monde qui les entoure, qui n'ont encore aucun soucis ? Quel genre d'Homme pourrait être capable d'une telle sauvagerie à l'égard de ces petit bout de choue ?
Alors qu'il réfléchissait à tout ceci, essayant de calmer la rage qui l'envahissait, Zac s'entendit son corps en entier se raidir et une terreur immense émergé en lui. Les yeux grand ouvert, le visage pâle, il prit son téléphone portable et essaya d'appeler Riley et Sasha. Aucune réponse. Il espérait du plus profond de son coeur que la petite Mel faisait partie des survivantes, que rien ne lui était arrivé et que personne n'avait oser toucher à un de ses cheveux. Il ne l'avait jamais vraiment remarquer avant mais la petite représenter quelqu'un d'important pour lui. Elle la fille de ses deux amis Riley et Sasha, la petite protégée des Attwood et la petite fille la plus mignonne et la plus gentille qu'il n'avait jamais rencontrer. Il aimait cette gosse comme un oncle, un grand frère, et ne l'avait jamais vraiment remarquer. Faut dire aussi qu'il n'avait pas l'habitude de la voir souvent, seulement en coup de vent. Sans réfléchir longtemps il attrapa le T-Shirt Guess blanc qui était poser sur le fauteuil a coté de lui, l'enfila, mis ses tongue et retroussa les ourlet de son Jean de façon à en faire un penta-court, attrapa les clé de sa voiture et accéléra fortement pour se rendre au domicile de la famille Attwood. La maison ne se trouvait pas vraiment très loin de la sienne et il ne lui faudrais que quelques minutes pour y arriver. Sur le chemin il composa un texto pour avertir Serena de ce qu'il se passait, si elle n'était pas déjà au courant, et pour lui annoncer où il était entrain de se diriger.
Après quelques minutes de zig zag sur une route complètement bouché par la plupart des habitants du quartier, Zac arriva finalement non loin de la maison des Attwood. Il décida de garer sa voiture là, ne pouvant pas attendre plus longtemps et courut jusqu'à la maison de ses amis le plus vite possible. Son coeur battait à une telle vitesse qu'il s'étonna lui même de ne pas avoir encore fait de crise cardiaque. Son visage était blanc comme s'il était malade, de la sueur perlait sur son front et ses mains tremblaient. Il courait, aussi vite qu'il le pouvait, sans s'arrêter. Il arriva devant les barrières de la maison qui délimiter le jardin des Attwood, sans attendre d'arriver devant le portail, il sauta par dessus la barrière et atterrit sur la pelouse. Trébuchant sur une pierre, il se releva aussitôt et accouru vers la porte d'entrée.

« Je vous en prie, faites qu'il ne lui soit rien arrivé. »

Alors qu'il arrivait comme un boulet de canon sur la porte, prêt à la défoncer pour entrer et arrêter sa course, il vit, assise dans le jardin, une petite fille au long cheveux châtain. Cette dernière avait l'air de tenir ce qui ressemblait à une peluche et elle se balancer légèrement d'avant en arrière. Zac ralentit sa course pour finalement s'arrêter et la regardait sous tout les angles. Il s'agissait belle et bien de la petite Melisande et à première vue elle n'avait rien. Aucune égratignure, aucun platre. Elle n'avait rien. Du moins physiquement. Un immense sourire s'afficha sur le visage du jeune professeur de sport. Les yeux brillant de larme qu'il essayait de contenir du mieux qu'il pouvait, il avança doucement vers la petite. Se mettant à genoux, il leva les yeux vers le ciel.

« Merci »

- Coucou ma belle.

Lui annonça-t-il d'une petite voix

Invité

Melisande adorait aller à l'école. Parce qu'elle était curieuse de tout, et que là-bas elle pouvait poser toutes les questions qu'elle voulait et tous les « pourquoi » qu'elle voulait derrière, sans craindre de finir par recevoir un « parce que c'est comme ça! ». Insatiable, la fillette pouvait se révéler plus qu'insistante et ne lachait pas sa cible du savoir avant d'avoir obtenu sa réponse. Et quand elle n'en avait pas, soit elle en inventait une, soit elle disait à la personne qu'elle questionnait qu'il l'empechait de grandir ou qu'il n'était pas assez intelligent.

Tous les matins, Mélisande était conduite soit par son père, soit par sa mère à la maternelle. En grande section, elle avait hâte d'aller en CP pour apprendre à lire, mais elle savait déjà écrire plusieurs mots. Elle en était très fière et offrait même à qui voulait des autographes, des « Riley », des « Caca » et même des « Je t'aime ». Elle pouvait passer des heures à recopier. Cela compensait avec son côté surexcité et son besoin de bouger. Elle avait du mal à tenir en place. Et elle n'aurait jamais imaginé que cela pouvait lui sauver la vie.

Ce matin là, à l'école, la maîtresse avait prevu un atelier peinture ; tous les éleves étaient installés face à un chevalet, avec une multitude de tubes de gouache de toutes les couleurs possibles étalés devant eux. Emerveillée, Melisande avait eu du mal à attendre l'autorisation pour y toucher. Elle n'avait d'ailleurs pas attendu, et avait commencé par ouvrir le tube de rouge. Cette couleur l'attirait. Seulement, elle appuya trop fort sur le tube et la moitié se retrouva... sur la robe en coton blanc qu'elle portait. La sanction ne se fit pas attendre ; la maîtresse lui ordonna de se depecher d'aller se débarbouiller dans le petit local d'à côté. C'est pendant que Mélisande frottait sa robe que la fusillade eut lieu. Cachée, sans le savoir, dans la petite pièce, la petite fille avait eu la vie sauve.

Les cris, les bruits violents qui provenaient de la classe la stupéfièrent et, glacée d'effroi, Mélisande s'était cachée, recroquevillée en boule, sous l'un des lavabos. Elle ne bougea que lorsqu'un policier vint la sortir de là, en la prenant dans ses bras, pour la ramener à ses parents, Sasha et Riley, qui attendaient dehors. Le visage caché par l'agent de sécurité, elle n'avait rien vu du sanglant massacre qui régnait dans l'école. Mais elle avait comprit qu'elle avait échappé à quelque chose d'important. Et qu'elle était devenue en quelques sortes une héroine.

Tous les trois ne tardèrent pas à rentrer chez eux. Ils avaient besoin de retrouver le calme et de se rassurer. Mélisande insista pour jouer dans le jardin. Sasha et riley finirent par accepter ; ils avaient des coups de fils à passer pour avertir que la fillette était seine et sauve. La petite brune avait récupéré une peluche au passage, et elle s'amusait dehors, comme si elle avait oublié tout ce qui venait de se passer. Ce qui n'était pas le cas. Mais c'est la facon dont les enfants se protègent. Tout d'un coup, elle vit Zac sauter par dessus la barrière, puis il trébucha sur une pierre. La petite fille la regarda faire, la bouche grande ouverte, avant de poser sa petite main dessus pour se retenir de rire. Le jeune homme finit par s'approcher d'elle. « - Coucou ma belle. » Aussitôt, Mélisande s'approcha pour l'embrasser sur la joue, comme il s'était mis à sa hauteur.

Pourquoi tu cours comme ça? En plus, t'as du avoir suuuuper mal.

Elle avait dit ça en hochant la tête de haut en bas. La chute avait été spectaculaire. Elle avait calé son nounours sous son bras. Elle se prenait au sérieux.

Tu veux que je regarde ton genou?

La petite se retourna et s'approcha de lui tout en lui demandant pourquoi il courait comme ça. Elle ne se doutait pas de la peur qu'il avait eu en voyant le JT chez lui. Étant à sa hauteur, la petite Meli n'eut pas de mal à l'attraper et à lui donner un bisou sur la joue. Zac en profita pour la serrer dans ses bras quelques secondes, suffisamment longtemps pour se calmer et se rendre compte qu'elle était belle et bien là, en vie, face à lui et que rien ne lui était arriver. Tout en attrapant le visage de la petite dans ses mains, il lui caressa la joue du pouce et découvrit son magnifique sourire. De toute évidence elle n'avait pas vraiment comprit ce qu'il s'était passer. Ou peut être cachait-elle ses émotions vis a vis de ce qu'elle avait vécu ? Zac se le demandait, il savait la petite très intelligente pour son âge.

- En plus, t'as du avoir suuuuper mal.

La voix de la petite Meli le sortit de ses réflexion. Ce qui importait s'était qu'elle aller bien. Le pourquoi du comment se verrai plus tard, en discussion avec les parents de celle-ci.

- Tu sais, avec mon travail j'ai l'habitude d'avoir mal donc ça va. L'important c'est que toi tu ailles bien, j'ai eu super peur en regardant la télé se matin, j'ai cru que mon coeur allait s'arrêter. Mais maintenant que je te vois, je me sens mieux, beaucoup mieux.

Lui avoua-t-il avant de lui ébouriffer les cheveux. Son petit nounours caler sous le bras, la petite Méli lui demanda s'il voulait qu'elle s'occupe de lui, qu'elle regarde son genoux. Déjà à son âge, elle se soucier du bien être des personnes qu'elle connaissait. Elle était magnifique, intelligente et avait le coeur sur la main. Si un jour il devait avoir une fille, Zac aimerait qu'elle lui ressemble. Aucun parent ne pouvait rêver mieux. Il entendait l'intérieur de la maison s'agiter. De toute évidence, Riley et Sasha était ici. Zac aurait pu les engueuler si jamais ils avaient laisser la petite avec ce qu'il venait de ce passer. Mais comme il les connaissait, il savait que ce n'était pas le cas. Retournant son regard vers Meli, il la vit s'impatienter et ne voulant pas la faire attendre longtemps, de peur de recevoir une pluie de coups de ces petites mains, il lui répondit. Même si l'idée de ce faire taper par la petite lui esquissa un léger sourire.

- Ah euh... ben... si ça peut te faire plaisir et te rassurer tu peux.

Zac s'assit sur les fesses retroussa un peu son jean et découvrit ses genoux pour que la petite puisse l'examiner. Les bras tendu vers l'arrière pour se poser et soutenir son corps, il attendit l'examen approfondi de la petite. Une légère brise lui fouetta le visage, le rafraîchissant, et fit voleter les long cheveux châtain de Méli. Il sentit alors une petite vibration sur sa cuisse droite, signe qu'il venait de recevoir un SMS. Prenant son I-Phone dans la main il lut le message que venait de lui envoyer Serena. Celle-ci lui annonça qu'elle avait vu aussi le JT et qu'elle était inquiète au sujet de la santé de la petite Méli. Affichant un sourire, il composa son message tout en s'adressant à la fille de ses amis.

- C'est Serena. Elle s'inquiétait pour toi et veux savoir comment tu vas. Elle t'embrasse.

Il décrivit à sa bien aimée comment se trouvait Melisande qui était en face de lui. La petite affichait un sourire angélique tout en s'occupant de lui. Elle prenait son petit rôle au sérieux et de toute évidence elle avait l'air apaisé, calme et en forme. Du moins c'est ce qu'il pouvait voir de l'intérieur. Il espérait du plus profond de lui même que cette catastrophe ne lui avait pas causer des dégâts internes. Elle était trop petite encore pour subir un tel choc psychologique.

- Comment tu te sens ma belle ?

Invité

Tandis que Zac la serrait dans ses bras, la petite fille ferma les yeux en souriant. Elle n'aimait rien de plus que les calins, et n'en refusait jamais un. Elle enlaca Zac a son tour, et posa sa petite tête sur l'epaule du sportif. Apres ces effusions, Melisande s'inquieta du genou de Zac. « - Tu sais, avec mon travail j'ai l'habitude d'avoir mal donc ça va. L'important c'est que toi tu ailles bien, j'ai eu super peur en regardant la télé se matin, j'ai cru que mon coeur allait s'arrêter. Mais maintenant que je te vois, je me sens mieux, beaucoup mieux. » Ce matin? Melisande n'avait pas envie d'en parler. Depuis qu'elle s'etait cachée dans la salle annexe à la classe, tout le monde se comportait de facon bizarre avec elle. Et elle ne comprenait pas vraiment pourquoi un policier l'avait retirée de l'ecole. Elle avait l'impression d'avoir été punie, elle qui adorait y aller. Elle éluda donc les propos de Zac, pour se concentrer sur son genou. Elle voulait etre docteur plus tard. « - Ah euh... ben... si ça peut te faire plaisir et te rassurer tu peux. » Il s'allongea et retroussa son jean ; Melisande posa son ours en peluche à coté de lui.

Tiens. Si t'as trop peur, ou trop mal, tu peux lui serrer la main. D'accord?

Apres s'etre assurée que Zac supporterait l'examen, Melisande s'agenouilla à la hauteur du genou de l'homme et commenca à le palper entre ses petits doigts. Puis elle donna plusieurs petits coups dessus, avec son poing, avant de poser son oreille sur l'articulation comme pour écouter ce qui s'y passait. Pensa son examen, le portable de Zac vibra. « - C'est Serena. Elle s'inquiétait pour toi et veux savoir comment tu vas. Elle t'embrasse. »

Moi aussi, heu! Je lui fais des bisous!

Là dessus, Melisande se releva et envoya des bisous avec ses mains vers le telephone avant de se mettre à rigoler. Jamais elle ne refusait une preuve d'affection. Si Zac avait eu Serena au téléphone, elle aurait été attraper l'appareil pour faire des « moua! Moua! » dedans. « - Comment tu te sens ma belle ? » D'habitude, Melisande aurait sauté en l'air en cirant « Ca vaaaaaaa », ou elle aurait mit ses deux mains en avant avec les pouces en l'air, pour montrer que tout était Ok. Cependant, une nouvelle fois, elle éluda la question. On n'arretait pas de le lui demander depuis le matin, ça faisait trop, et elle avait l'impression qu'elle devait aller mal ou qu'elle avait fait quelque chose.

Bon, tu as eu beaucoup de chance. Ton genou n'est pas facturé.

Elle faisait encore des petites fautes de francais, surtout sur les mots difficiles. Facturé au lieu de fracturé. Fiere de son diagnostic, elle l'avait prononcé les deux mains sur les hanches, très sérieusement.

Tu veux que je te fasse un pansement quand même?

Zac n'avait jamais eu d'enfant ni de petit frère ou de petite soeur et, même s'il avait un certain dons avec les enfants, ils ne savaient pas trop comment ce comporter avec eux dans ce genre de situation. Certes il ne s'agissait pas d'une situation dont tout les parents ont l'habitude, cependant après ce que la petite venait de vivre, elle ne comprenait sans doute pas tout ce qu'il s'était passer, n'avait pas encore réaliser et il fallait éviter de la brusquer. Éviter de lui avouer certaine chose encore trop horrible pour ces petites oreilles. C'est pourquoi Zac n'en dit pas plus sur sa venue. La petite était assez intelligente pour comprendre d'elle même. Et puis, même s'il n'y avait pas eu cette terrible tragédie, Zac serait de toute façon venu la voir. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas vu ce petit ange et le moins qu'il pouvait dire s'était qu'elle avait bien changer, grandi et elle s'exprimer déjà très bien. D'après ce qu'il compris, la petite Meli voulait devenir médecin plus tard. Quel beau travail, le plus noble selon lui. Ce concentrer au bien être des autres et tout faire pour les soigner ou leur sauver la vie.
Prenant le nounours sur les genoux, Zac remercia la petite Méli d'un large sourire et d'un clin d'oeil et la laissa effectué son diagnostic. Elle embrassa de ses mains Serena et Zac le marqua dans son SMS. Plaçant ces petites mains sur le genoux du jeune prof de sport, Méli regarda attentivement ce dernier sous tout les angles, mis quelques coups avec son poing, comme le font les médecins avec leur matériel pour tester la réaction du patient, puis cola finalement son oreille dessus. Zac n'avait jamais vu ça et cela le fit rire. C'est comme si la petite essayait d'entendre le mécanisme du genoux pour voir si celui-ci faisait un son pas normale. Malgré un petit craquement, son diagnostic était sans appel :

- Bon, tu as eu beaucoup de chance. Ton genoux n'est pas facturé.

Facturé ? Ah petite faute de français ici ma belle, pensa sur le coup Zac. Cependant la petite était tellement fière d'avoir pratiquait un examen aussi sérieux que Zac ne la rectifia pas. S'était elle le médecin, elle avait donc raison. La regardant se poser tout en lui annonçant son verdict, Zac sourit en la voyant debout devant lui, bien droite, le torse en avant et les mains sur les hanches, très sérieuse. De toute évidence elle était fière d'elle.

- Merci docteur.

Lui lança-t-il tout aussi sérieux. Il fallait bien rentré dans le jeux et Zac s'y prêta sans s'y faire prier. L'examen pas totalement fini, il allait se redresser quand Méli l'intercepta et lui demanda s'il voulait quand même un pansement. Zac regarda son genoux et réfléchit à la réponse. Il y avait bien quelques égratignures mais rien de vraiment bien grave pour mettre un pansement. Mais bon d'un autre coté cela pourrait permettre à la petite de déjà s'entraîner à son futur métier, bien qu'elle était déjà sur la bonne route. Connaissant bien Sasha pour sa faculté à apprendre Zac savait que la petite tenait ça de sa mère, bien que son père n'en était pas moins intelligent, mais Sasha avait quelque chose en plus lorsqu'il s'agissait des cours et d'apprendre. Quelue chose que n'avait pas Zac et qui, de toute évidence, avait été transmise à Mélisande. Il était sûr que cette petite allait faire de grande étude et qu'elle réaliserait son rêve. Sa soif d'apprendre était déjà élever pour son âge.
Méli tapota du pied, la mine toujours aussi sérieuse, elle attendait que Zac lui donne une réponse. Un pansement ou pas ? Aller va, pourquoi pas. Cela ne lui ferait rien de mal de toute façon.

- Un pansement serait parfait oui. Cela permettrais de bien tenir mon genoux en place, on ne sait jamais si je dois retomber ou subir un choc dessus. Et puis ça couvrira les petites égratignures.

Le soleil commençait à éclairer de façon plus intensive le jardin et la chaleur l'accompagner. S'était une belle journée, comme beaucoup d'autre à Volusia, bien que celle-ci restera graver dans toute les mémoires. Zac pensait aux familles qui avait perdu leur enfant. Comment allaient-elles faire pour continuer à vivre et à aller de l'avant ? Zac essayait de se mettre à leur place, même si s'était difficile. Il savait que lui aurait très mal réagis, qu'il aurait remuer ciel et mer pour retrouver le commanditaire de ces atrocité et qu'il l'aurait fait payer au centuple. La vengeance n'est pas une solution certes, mais dans ce cas là, Zac aurait succomber. Il était cependant soulager et content que la petite n'ai rien et soit encore vivante, belle et bien là à s'occuper de lui. Ça aurait dû être l'inverse normalement. Lui la réconfortant. Mais la petite avait l'intention de ne pas se laisser abattre et de ne pas parler de ce qui lui était arriver. Zac accepta se choix et laissa Méli s'occuper de lui. Cela l'aiderai peut être à oublier, l'espace d'un instant.