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 Une alchimie indescriptible. B&E

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Andréa B. Cromwell

Andréa B. Cromwell

Féminin
Gémeaux Dragon
•• MESSAGES : 37
•• AGE : 35
•• LOCALISATION : dans ma chambre.
•• LOISIRS : La musique et fumer.
•• COTE COEUR : Célibataire, mais .... Pas tant que ça
•• VOTRE AVATAR : Jessica HOT Stam
•• PHOTO D'IDENTITE : Une alchimie indescriptible. B&E Jessica_Stam_gif_by_lau_ane


RELATIONSHIPS ♥
• AMIS • AMOUR • ENNEMIS •:
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MessageSujet: Une alchimie indescriptible. B&E   Une alchimie indescriptible. B&E EmptyMer 9 Mar - 1:40

Him, a Angel.
One Night... One confession.
Une alchimie indescriptible. B&E JL-3-jared-leto-19960973-100-100 Une alchimie indescriptible. B&E Stam-3-jessica-stam-11735188-100-100Une alchimie indescriptible. B&E JL-3-jared-leto-19960958-100-100 Une alchimie indescriptible. B&E Stam-3-jessica-stam-11735253-100-100


Ce n’est rien. Allez, ce n’est rien… pourquoi tu te mets du stress toute seule Baylee ? Je me le demande bien… Soufflant longuement je fermais les yeux en me laissant tomber sur mon lit. Hurlant dans mon coussin j’entendais des bruits de pas venir vers ma chambre. Jude. Bien évidement. Qui d’autre de toute façon ? Personne d’autre ne vivait avec moi dans cette demeure… soupirant longuement, je passais ma main dans mes cheveux en me mettant sur le dos. « Arrête de stresser… Ce n’est qu’un rendez-vous… » Souffla-t-elle en se posant a mes côtés. Sa main se posant sur mon ventre je la laissais faire en fermant les yeux. « Un rendez vous avec un homme, chez moi, le premier que j’invite chez moi Jude. Un homme qui me perturbe… Je crois que j’en tombe amoureuse… » Dis-je doucement en rigolant quelque peu. Sentant sa main monter sur mon ventre, elle passa sur mon sein avant de loger sa main sur mon cou. « Je sais ce qu’il te faut… » Dit-elle de sa voix sensuelle. Oh… Non. Pas de sexe… Le visage d’Ethan dans mes pensées je souriais faiblement en me mordant les lèvres, sentant alors celle de Jude se posant sur les miennes. Me figeant, j’entrouvrais légèrement la bouche la repoussant quelque peu. « Non… J’ai… embrassé Ethan, je le respect pas de tromperie. Donc toi et moi... C'est fini.» Dis-je en me redressant rapidement. « Hey tu aurais pu me dire que tu l’avais embrassé ! » Soupirant longuement je me levais en baissant le haut qu’elle m’avait légèrement relevé en me caressant. « hey j’ai le droit d’avoir une vie privée… Allez oust ! Je ne veux pas que tu sois la ce soir ! Va en boite danse, trouve toi un mec et couche chez lui… Tu aimes bien faire ça hum. » Dis-je doucement en sautillant vers la fenêtre pour l’ouvrir rapidement histoire d’aérer rapidement la chambre, les rayons de soleil entrant dans la chambre, chatouillant alors ma peau. « Ouais, ouais, bon et sort couvert toi ! » Dit-elle en filant de la pièce. Levant les yeux au ciel, je lui tirais la langue en soupirant longuement. Je n’étais pas prête… Non, je n’étais pas prête de coucher avec lui, même si je dois l’avouer…

Le sentiment que j’avais ressentis en lui disant au revoir a notre premier rendez vous… Ces frissons… Il m’attirait… Oh oui il m’attirait… Enormément même. Sa façon d’être sa douceur, sa façon de me faire comprendre qu’il attendrait autant de temps que je le voulais. C’était un homme parfait, était-il fait pour moi ? Pour qu’il attende que je sois prête, que je puisse enfin réellement tourner la page ? Oui, oui je voulais le croire, je voulais a tout prix y arriver. Je voulais que sa soit lui, Ethan qui puisse m’aider. Filant à la cuisine je mis les ingrédients sur la table. Il mangeait énormément, j’avais très bien pu le voir au restaurant. Commençant à peler les pommes de terre j’allumais la télévision pour regarder un feuilleton en même temps. Des frittes, oui, il aime les frittes, sa lui plaira ça. Il sera content d’avoir des frittes. « JUUUUDE y’a de la mayonnaise dans le cellier ? » Dis-je en élevant la voix pour qu’elle m’entende. Entendant ses bruits de pas je la laissais alors allez vérifier. « Non, ni aucun sauce d’ailleurs faut que j’aille faire les courses j’ai oublié hier… » Gémissant je regardais l’heure. Trois heures avant qu’il ne vienne. « Ouais ben bouge ton cul et vas y stp ! Il arrive dans trois heures, je veux que tout soit parfait ! » Soufflais-je en me pressant de peler les patates. Il fallait encore que je me douche et que je m’habiller correctement. J’avais fait le ménage de fond en comble ce matin… Non pas que la maison soit sale, loin de là même… Mais je ne voulais pas passer pour une fille… Une fille quoi d’ailleurs ? Je me le demande bien. Souriant faiblement, je savais très bien ce que j’étais, je n’étais pas psychologue pour rien. Je m’auto jugeais, elle était bonne celle là. J’étais amoureuse, je voulais plaire, je voulais lui plaire. Mais… Comment tomber amoureuse en un seul rendez vous ? Le coup de foudre ? Il existait réellement alors ? Inspirant longuement en soufflant je mis les patates dans de l’eau et les rinça en les frottant énergiquement.

Les enveloppant dans un torchon pour les sécher je les coupais en lamelle et les mis dans un saladier. Hop au frais. Préparant une grande salade en entrée je soufflais longuement. Jude n’était toujours pas revenu. Une heure qu’elle était partie. Plus que deux heures… soufflant longuement, je sortis la viande de frigo, elle était presque décongelé. Parfait. La laissant à l’air libre elle se décongèlerait plus vite. Allant dans la salle de bains, je préparais la pièce pour me doucher quand Jude arriva. « Je range le tout je t’ai pris pleiiiiin de mayonnaise pour ton chéri ! » dit-elle en se foutant de ma gueule. La garce. Claquant la porte, je me mis totalement nue en grimaçant en voyant alors mon corps couvert de cicatrice. Ne pas y penser, non pour une fois, je n’y avais pas pensé de toute une journée, c’était un bon début… Détournant le regard, je filais dans la douche ouvrant rapidement l’eau chaude. Restant un long moment dedans, je sortis de là enveloppé dans une serviette, les cheveux dégoulinant le long de mes épaules. Filant dans la cuisine, il ne me restait presque plus qu’une heure. « Jude, ma belle, putain dégage et vite ! » hurlais-je en la levant du canapé pour qu’elle parte de la maison. « Hey, mais, hey il me reste encore presque soixante dix minutes ! » Dit-elle en me regardant choquée. « Ouais ben s’il te plait… Il est important pour moi… stp… » Murmurais-je en lui lançant un regard attristé. « T’es vraiment amoureusement hein… Tu vas me chasser… » Fermant les yeux, je la lâchais en reculant. « Jude… Pas maintenant, on savait très bien que toi et moi ça ne durerait pas tu cherches l’homme de ta vie. Moi je ne le cherchais pas, mais… J’aime énormément Ethan et je crois que… » « Oui, c’est lui j’ai compris… » Dit-elle en prenant son sac partant de la maison. Levant les yeux au ciel, je filais alors dans ma chambre. Maintenant la tenue. Qu’allais-je mettre… Ouvrant mon dressing, petit certes mais tout de même imposant, je pris une robe simple ample, qui prenait la forme de mon corps, celle-ci s’arrêtant juste au dessus de mes genoux.

D’une couleur grisâtre, elle faisait ressortir mes yeux bleus. Tirant mes cheveux en arrière, je filais dans la chambre de Jude pour lui prendre son maquillage. Filant à la salle de bains, je me regardais un long moment. Pourquoi je faisais cela ? Me rendre belle pour lui ? Toutes les femmes le font non ? Allez… Mascara, crayon noir, liner, fard a paupière, je fis en sorte de faire ressortir mes yeux, toujours mes yeux. Des yeux carboneux, mais pas trop imposant, je me parfumais légèrement en séchant alors ms cheveux les laissant détaché, quelques boucles se formant dans mes cheveux. Tremblant quelque peu, j’enfilais une paire de ballerines avant d’aller mettre la table. Simple, mais classe, je me surpris a mettre des bougies sur la table. Une ambiance… hum…. Tamisé ? Hum. Soupirant je sortais les bouteilles d’alcools les posant sur la table. On ne devait pas arrêter ? Si… Mais pas d’un coup, c’est pathétique, on se restreindra… Pareil pour la clope. Je n’avais pas fumé d’ailleurs depuis plus de six heures… Une clope me détendrait… non… Ne craque pas Baylee. Soupirant longuement pour me calmer je me laissais tomber sur le canapé au même moment ou ma sonnette retentit. Putain… il était là ! Passant ma langue sur mes lèvres, je tournais sur moi-même en allant vers la porte d’entrée. Déverrouillant la porte j’entrouvrais doucement en voyant Ethan. Souriant fortement, j’ouvrais totalement la porte en plongeant mon regard dans le sien. « Hey, entre Ethan, oh attends, je te débarrasse de ça ! » Dis-je en prenant le dessert de ses mains. Lui souriant de plus belle, je filais vers la cuisine. « Ferme la porte à clé hum, j’arrive, je mets ça au frigo ! » dis-je en ouvrant le frigo trouvant rapidement de la place pour mettre la boite dedans et ferma tranquillement la porte du réfrigérateur. Me tournant vers lui je souriais de plus en plus en le regardant de haut en bas. Il était… Il était beau… Terriblement beau. M’approchant de lui, il m’avait terriblement manqué. Posant ma main sur son poignet, je la glissais dans sa main l’attrapant la serrant fermement, en déposant alors mes lèvres sur sa joue avec délicatesse et finesse. Inspirant son odeur, un léger gémissement sorti de ma bouche. Détournant le visage, je plaquais sans réfléchir mes lèvres sur les siennes, ma main libre se posant sur son cou, mon pouce caressant sa mâchoire. Entrouvrant les lèvres, je l’embrassais légèrement sans mettre la langue. Mon corps se figeant, mon cœur ayant un raté, je me reculais doucement en souriant quelque peu. « Tu m’as manqué ces deux derniers jours… » murmurais-je alors en déglutissant longuement.
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Ethan K. Connor

Ethan K. Connor

Cancer Rat
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•• LOCALISATION : « Peut-être au bar »
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•• COTE COEUR : « Amoureux »
•• VOTRE AVATAR : « Jared Leto »
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MessageSujet: Re: Une alchimie indescriptible. B&E   Une alchimie indescriptible. B&E EmptyVen 18 Mar - 1:41

Une alchimie indescriptible. B&E Stam-3-jessica-stam-11889352-100-100 Une alchimie indescriptible. B&E 5204061348_5df8604965
Une alchimie indescriptible. B&E Photo_73261531_avatar_2 Une alchimie indescriptible. B&E Thumbs_aldo_ss2010_jessica_stam_tr_2

Ce n’était pas un rendez-vous d’affaires ! Ce n’était pas non plus un rendez-vous médical qui allait me dire si oui ou non ma vie était en danger. Ce n’était pas une question de vie ou de mort et ce n’était pas d’une nécessité absolue. Et pourtant je stressais comme pas deux. Pour quelle raison ? Tout simplement parce que ce rendez-vous était très important pour moi. Il me tenais sincèrement à cœur et je ne voulais pas passer à côté de cela. A présent j’en étais totalement sûr, je l’aimais … Oui, j’aimais Baylee comme personne. J’étais fou d’elle, du début à la fin. J’aimais qu’elle soit étrange sur les bords, qu’elle soit lunatique comme pas deux et qu’il me faille me montrer d’une extrême patiente pour elle. Je n’étais pas idiot, je voyais bien que quelque chose clochait. J’ignorais toujours de quoi il s’agissait mais j’étais à présent certain que ce n’était pas dû à moi. Non, rien à voir même. Pour moi elle faisait des efforts, elle prenait terriblement sur elle. J’en étais plus que conscient à présent. Mais je devinais que ça avait à voir avec un homme. Ou des hommes, qu’en savais-je ? Oui, quelqu’un, un homme, un jour, lui avait fait du mal. Mais j’ignorais tout le reste et même là, il ne s’agissait que de suppositions qui ne menaient peut-être à rien finalement. Quoi qu’il en soit, peu m’importais ce qui lui étais arrivé, moi j’étais là et j’y resterais jusqu’à ce qu’elle me demande d’elle-même, de partir. Il était clair que je ne le voulais pas le moins du monde. Oh non bien sûr que non … Mais il fallait qu’elle sache qu’un mot de sa part et je la laissais tranquille, aussi difficile que cela puisse être. Je ne voulais pas être de trop dans sa vie. Je ne voulais pas qu’elle se sente étouffée par ma présence et désire mon départ sans oser me le dire clairement. Toutes ces choses me terrifiaient au plus haut point. Oui … Et si du jour au lendemain elle réalisait qu’elle ne voulait pas de moi et que je ne lui correspondais pas ? Eh bien j’accepterais ce fait sans broncher et m’éclipserais de façon rapide et discrète. Etais-je trop docile ? Je l’aimais alors peut-être que oui, avec elle, j’étais trop docile.

Me réveillant assez tardivement, histoire de faire passer le temps plus rapidement, je finis par quitter mon lit dans l’après-midi. L’appel de l’estomac était toujours le plus fort. Surtout chez moi ! Et lorsqu’il criait famine, je le sauvais d’une mort certaine. Avoir faim était un état permanent chez moi. J’avais plus que l’habitude, pas d’inquiétude pour cela ! Me rendant dans ma cuisine en simple boxer, les paupières à peine entrouvertes, luttant face à la lumière du soleil qui entrait à flot par les fenêtres aux stores levés, je faillis me prendre un meuble tant j’étais préoccupé par cette lumière aveuglante. Comme si ce foutu soleil ne pouvait pas attendre que tout le monde soit réveillé et levé avant de se réveiller lui-même, avec lenteur, pour laisser tout le monde s’habituer à sa luminosité. Bon … Certes, pauvres gens qui risquaient d’attendre longtemps, le temps que moi-même je me lève. Surtout les jours comme celui-ci. Mais aujourd’hui j’avais eus une excellente raison de rester aussi longtemps dans mon lit. Faire passer le temps plus vite ! Baillant à m’en décrocher la mâchoire tout en me frottant les yeux de mes doigts, je laissais le café couler dans la cafetière et embaumer l’immense pièce principale, de son odeur corsée. Mes cheveux en bataille, je passais mes doigts dedans en les sentant se tenir presque totalement droits sur ma tête. Foutus cheveux qui faisaient bien ce qu’ils voulaient. Totalement indomptables ces crétins ! Resserrant une main sur mon autre poignet, je m’étendais franchement en avant puis en arrière, faisant craquer plusieurs articulations, tendues par le sommeil. La cafetière ayant rapidement terminée de couler, je pris une tasse dans laquelle je mis du lait, du sucre et une cuillère, je la remplissais ensuite de café. Alors que je prenais la direction de la table de ma cuisine, mon téléphone portable qui se trouvait sur un comptoir, sonna. Surpris par un bruit aussi soudain, je sursautais violemment, répandant du café brûlant sur mon torse. Gémissant de douleur sous la brûlure, je posais violemment ma tasse sur la table, provoquant ainsi des gerbes de café qui s’échappèrent du récipient.

Soupirant et gémissant faiblement à la douleur légère, je me précipitais sur mon téléphone pour y répondre sans plus tarder. On ne sait jamais, ça pouvait bien être Baylee. Mais pour quelle raison ? Annuler ? Tout mais pas ça ! Regardant le numéro, je ne pus que lâcher un bref soupir de soulagement en reconnaissant celui de mon agent. Soulagement … C’était vite dit. S’il m’appelait c’était qu’il avait un contrat à me faire signer. Hors … qui disait contrat disait que je devais quitter la ville pour quelques mois et ne revenir que de temps à autre lors de vagues pauses. J’avais beau aimer mon métier, il n’en demeurait pas moins que je ne voulais pas reprendre de tournage de si tôt. Et cela, pour la simple et bonne raison que vis-à-vis de Baylee, au vu de notre relation, il était beaucoup trop tôt. Je ne voulais pas prendre le risque de la perdre. Tout mais pas ça ! J’avais la sensation que nous avions fais un grand pas en avant tous les deux, même si ce n’était pas ce que montraient les apparences. Vu de l’extérieur, nous n’étions qu’au tout début d’une relation normale. Mais pour en arriver à là, il avait d’abord fallut que je gagne sa confiance, ce qui n’avait pas été si simple que cela non plus. Quoi qu’il en soit, je ne regrettais vraiment pas tous les efforts que j’avais du faire. Elle en valait largement le coup, et même bien plus encore. Elle était unique et me correspondait bien plus qu’elle-même ne devait le penser. Oui … Ca ne faisait que très peu de temps que je la connaissais et pourtant, j’étais déjà fou d’elle. Oui je l’aimais bien plus qu’il ne le fallait. Le savait-elle ? J’en doutais terriblement … M’aimait-elle en retour ? J’en doutais aussi. Mais je ne doutais pas qu’elle était déjà attachée à moi. Du moins, je l’espérais. La sonnerie de mon téléphone me rappela brutalement à moi. Soupirant doucement, je finis par décrocher et porter mon téléphone à mon oreille. Accepter de changer de ville pour quelques mois, le temps de faire un film, ou refuser ? J’avais une carrière à assurer. Mais qu’est-ce qui était le plus important ? A l’heure actuelle … Baylee ! C’était plus que certain même. Pas la moindre hésitation à avoir.

« Oui Jim ? » Finis-je par répondre d’une voix encore quelque peu endormie. « Je te réveille ? » Toujours cette question débile … Comme s’il ne savait pas que, en temps normal, je n’étais pas un lève tard. Oui il le savait et pourtant à chaque fois qu’il m’appelait dans l’après midi, il me posait toujours cette même question. De toute évidence il me prenait pour un jeune acteur qui n’avait rien d’autre à faire de son temps libre que de faire la fête et encore la fête. Ce qui n’était pourtant pas mon cas. Certes cela m’arrivais, comme tout le monde. Mais pas de là à devenir un fêtard ambulant. Je n’avais plus quinze … Oh ça non … Et depuis bien longtemps ! « Comme à chaque fois que tu me poses cette question, je te réponds que non … » Finis-je par répondre, lassé, même si cette fois il n’était pas si loin que cela de la vérité. « Oh génial ! Bon je t’appel pour te proposer un … » Sans même lui laisser le temps de terminer sa phrase, je le coupais d’une voix claquante. « Non ! » Sans doute surprit par ma voix sans appel, il resta plusieurs longues secondes silencieux avant de reprendre doucement la parole, semblant ne rien y comprendre. Il fallait dire que je n’avais jusqu’alors, jamais refusé le moindre contrat. Et ce, pour la simple et bonne raison, que j’aimais terriblement mon métier et que je rêvais de décrocher, enfin, un grand rôle. « Comment ça non ? » Voilà … Je l’avais choqué … Pourvu qu’il ne soit pas cardiaque le pauvre. « Ben … Non c’est non hein ! Je ne veux pas tourner dans le moindre film avant … Hm quelques temps. » Un nouveau silence s’installa, me laissant croire que cette fois je l’avais réellement achevé. « Et en quel honneur ? Tu as d’autres projets peut-être » Qu’est-ce que ça pouvait bien lui foutre ? Je le payais pour faire ma pub et trier les propositions de films … Pas pour connaître ma vie. « Exactement ! J’ai des projets mais non professionnels. C’est tout ce que tu voulais savoir. » Cette fois ci, un long soupir se fit entendre au bout du fil. Et là … Il devait s’énerver sans doute. « Ethan … Mon ami Ethan … Tu sais que si tu refuses ne serait-ce qu’un seul film … Cela pourrait bien signifier ta perte ? » Levant les yeux au ciel, ce fut à mon tour de soupirer avant de lui répondre. « Ou alors je passerais pour un type qui n’est pas près à accepter n’importe quoi simplement pour se faire du fric ou se faire voir. Ciao Jim, rappelle-moi dans quelques mois ! » Sans me soucier de sa répondre, je mettais fin à l’appel et reposais mon téléphone sur le comptoir, faisant demi tour pour me resservir un café et prendre un vrai petit déjeuner comme je les aimais.

Une fois mon petit déjeuner, qui ressemblait plus à un déjeuner tout court, pris, je filais dans ma chambre pour prendre une longue douche chaude, décontractant totalement mon corps et prenant soin de me laver les cheveux pour pouvoir ensuite les dompter un minimum. Une fois fait, je rejoignais ma chambre pour récupérer et enfiler des vêtements. Un jean taille basse simple gris, un tee shirt blanc près du corps et un gilet tout aussi gris que mon jean. Une fois vêtu, je retournais dans ma salle de bain pour terminer ma toilette et mettre un tout petit peu de gel dans mes cheveux, histoire qu’ils demeurent parfaitement en place en arrière sans pour autant paraître figés par trop de gel. Une fois totalement près, je constatais en regardant l’heure, que si je partais dès à présent, j’arriverais pile à l’heure, voir même très légèrement en avance. Sans attendre, je décidais de partir, ayant bien trop hâte de revoir Baylee, pour attendre une minute de plus. Rapidement, j’enfilais donc ma paire de Bensimon blanche et allais récupérer le dessert que j’avais prévu d’emporter pour le diner. Totalement près, je quittais mon appartement et le fermait avant de rejoindre ma voiture dans laquelle je ne tardais pas à m’installer et démarrer. Direction la villa de Baylee … Etonnamment, pas vraiment en réalité, je roulais bien trop vite sur la route, ne respectant pas la moindre limitation de vitesse. En temps normal, j’étais extrêmement prudent et respectueux des règles … Mais quand il était question de retrouver celle dont j’étais tombé amoureux, c’était une toute autre question. Lorsque je me garais devant la villa de la jeune femme, je me figeais quelque peu en avisant sa villa. Tout comme moi, elle refusait de toucher à l’héritage qu’elle avait pourtant … Elle était donc devenue sacrément riche, d’elle-même. Certes de mon côté je n’avais franchement pas de quoi me plaindre ! Il suffisait de voir mon appartement pour le comprendre. Mais je n’étais pas multi millionnaire pour autant. Je me laissais vivre en même temps … Il pouvait se passer de longs moments sans que je n’accepte de tourner dans de nouveaux films. Tout simplement parce que je ne voulais pas jouer dans tout et n’importe quoi, sous prétexte que je n’étais pas La star du jour …

Soufflant longuement dans l’espoir de calmer les battements démesurés de mon cœur, je récupérais le dessert sur le siège passager, quittais la voiture, la refermais et m’avançais sans attendre, en direction de la villa. Sonnant sur la sonnette d’entrée, je me passais lentement la langue sur les lèvres en attendant qu’elle ouvre. Merde je devais faire quoi pour lui dire bonjour ? Lui faire la bise ? Berk c’était tout bonnement impossible ! Tellement impersonnel et si peu … Nous ! L’embrasser ? Non … Je ne voulais pas la brusquer. Attendre qu’elle-même décide ? Oui … Pourvu qu’elle ne se lasse pas d’avoir toujours à faire le premier pas dans ce genre de situations. Enfin toujours … Tant que je ne me sentirais pas près à le faire, par crainte de mal agir et de la brusquer ou autres. Lorsqu’elle ouvrit la porte, ce fut comme une bouffée de bonheur et de soulagement qui m’envahis. Souriant franchement en la voyant, je plongeais mon regard dans le sien. « Hey, entre Ethan, oh attends, je te débarrasse de ça ! » Souriant sans répondre, j’entrais lentement dans la villa, refermant la porte derrière moi avant de la regarder filer en déglutissant longuement. Merde qu’elle était belle … Encore plus que dans mes souvenirs. Non … Impossible, mes souvenirs étaient plus que fidèles à la réalité. Ses traits étaient gravés dans mon esprit. Et qu’elle était … Féminine et envoûtante. Non qu’elle ne le soit pas en temps normal ! Mais ce soir là … Une robe, un brin de maquillage qui mettait en valeur ses magnifiques yeux bleus et son teint de porcelaine, une touche de parfum et des cheveux … Bordel que j’aimais ses cheveux ! « Ferme la porte à clé hum, j’arrive, je mets ça au frigo ! » Fermer la porte à clé ? Cela signifiait donc qu’à ses yeux, le danger se trouvait à l’extérieur et non à l’intérieur avec elle. Elle avait donc confiance en moi … Oui j’aurais dû m’en douter suite à notre premier rendez vous. Mais là je prenais conscience qu’elle avait grandement confiance en moi. En même temps … Je lui avais donné matière à ! « Oh … Hum … ok ! » Répondis-je en souriant, ravis, fermant alors la porte à clé en laissant celles-ci, dans la serrure.

Le temps de lancer un regard circulaire autour de moi et faufiler une main dans la poche de mon jean, elle était déjà de retour. La voyant me regarder longuement de la tête aux pieds, je souriais en coin en songeant que j’en avais fais de même avec elle, un moment plus tôt, de manière plus discrète tout de même. Sans broncher, je la regardais alors s’approcher de moi pour enfouir sa main dans la mienne. Souriant toujours, je la serrais doucement en fermant à demi les paupières à son baiser sur ma joue, cessant de respirer en profitant pleinement de sa présence si près de moi. A son gémissement, je dus lutter pour ne pas tourner le visage, surpris alors, qu’elle le fasse d’elle-même pour plaquer ses lèvres sur les miennes. Gémissant faiblement, je répondis à son baiser en refermant simplement mes lèvres sur la sienne, soupirant longuement en fermant totalement les yeux. Profitant pleinement de ce moment, je posais doucement ma main libre sur son poignet, pour la caresser avec douceur, de mon pouce. Le souffle coupé, le cœur battant la chamade, je rouvrais les yeux en la laissant se reculer, la regardant, les yeux brillants de joie et de plaisir. Cette femme avait le pouvoir de me rendre heureux sans avoir grand-chose à faire pour cela. Elle était réellement unique … Elle était celle que j’aimais tout simplement. « Tu m’as manqué ces deux derniers jours… » Ravis, je lui adressais un immense sourire sans la quitter du regard, mon pouce caressant lentement sa main. « Toi aussi tu m’as manqué … Tu m’as terriblement manqué même … » Avouais-je doucement, presque surpris de constater à quel point elle m’avait manqué. Retirant main de sur son poignée, je l’approchais avec extrême lenteur de ses cheveux, sans la quitter du regard, lui laissant le temps de se reculer si jamais elle le voulait, repoussant ensuite ses cheveux derrière l’une de ses oreilles avec lenteur, profitant de leur douceur sous mes doigts.
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MessageSujet: Re: Une alchimie indescriptible. B&E   Une alchimie indescriptible. B&E EmptySam 19 Mar - 3:12

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One Night... One confession.
Une alchimie indescriptible. B&E JL-3-jared-leto-19960973-100-100 Une alchimie indescriptible. B&E Stam-3-jessica-stam-11735188-100-100Une alchimie indescriptible. B&E JL-3-jared-leto-19960958-100-100 Une alchimie indescriptible. B&E Stam-3-jessica-stam-11735253-100-100


Je ne saurais dire si je suis réellement heureuse mais j’essayais à ma façon de me sentir bien, d’être en bonne santé et de faire au maximum pour être bien. Les apparences sont trompeuses, je le savais parfaitement, j’arrivais parfaitement a tromper mon monde, a faire croire aux gens que je vais bien même si je savais parfaitement qu’au fond de moi ce n’était pas le cas. J’allais plutôt mal, si j’avais autant voyagé ce n’était pas pour rien après tout. Oui je me cherchais, je cherchais la ville ou je serais en sécurité ou je me sentirais chez moi ou je pourrais peut être enfin vivre normalement sans être dans l’angoisse et la peur de me faire cambrioler ou bien même… violer. Est-ce que cela se pouvait à nouveau qu’un homme veuille abuser de moi ? Il parait que l’on dit, jamais deux sans trois… Mais est ce que la poisse était avec moi ? Est ce que si je ne me mettais plus sur ma garde l’on me sauterait dessus pour m’anéantir encore et encore ? Je ne voulais plus vivre ce genre de danger je ne voulais plus souffrir, mais malheureusement la vie était faite de souffrance et je n’avais pas le choix… Je devais faire avec, j’étais jeune, très jeune seulement vingt deux ans et j’avais déjà vécu des choses assez marquante. Je n’étais jamais allé voir de psychologue, peut être parce qu’au fond je m’auto analysais ? Je n’en savais foutrement rien, j’étais faite pour être psychologue, mais c’était… je ne pouvais plus supporter la souffrance des patients, je ne pouvais plus… Faire comme si de rien était cet abcès grandissait en moi et n’allait pas tarder à crever. J’avais besoin de vacances, j’avais besoin d’air frais et c’est surement pour ça que j’avais quitté l’Amérique pour retourner sur ma terre natale, l’Australie… Brisbane… Mais il faut croire que ce n’était pas assez… non ça ne m’avait pas réussi. Même si là-bas j’avais rencontré la femme de ma vie. Celle qui faisait battre mon cœur… celle qui me redonnait confiance en moi celle qui essayait de me faire sourire et sortir… elle savait mon passé elle savait que j’avais du mal et ce que j’aimais chez elle c’est qu’elle puisse faire comme si rien ne c’était passé pour me faire avancer. Elle faisait en sorte de me pousser de me faire rencontrer des hommes et c’est grâce à elle que j’avais connu l’amour. Pouvais-je parler d’amour ? Pouvais-je dire que j’étais amoureuse de lui ?

Je n’en étais pas réellement sûre mais je restais tout de même persuadé que oui… je tenais à lui d’une façon que je ne comprenais pas… Il était entré dans ma vie simplement en ayant eu le courage de m’accoster et de me parler alors que j’étais resté figée sans pouvoir lui répondre. Je l’avais simplement regardé, longuement, ses yeux bleus m’hypnotisant plus que de raison. Il était tellement beau, il était envoutant, il était… tout, oui il m’avait cloué sur place et je n’avais rien dit. Je remerciais fortement Jude d’avoir été là à ce moment là pour lui donner ma carte professionnelle. Je lui devais beaucoup, je lui devais énormément et elle venait de faire de ma vie, je l’espère un paradis. Oui un paradis, avec Ethan ça ne pouvait qu’être cela… Oui, un paradis et pas autre chose. Il était simple, doux, affectif, attentif, attentionné, il avait tellement de qualité pour lui… Il était patient et j’aimais cruellement cela chez lui. Nous avions surtout des points communs, oui comme le fait d’être orphelins, nous avions tous les deux un passé assez sombre, même s’il ne connaissait pas tout de moi, pas encore… Est-ce que je pourrais le lui dire ? Je n’en savais foutrement rien, je ne savais pas si j’étais prête à me confier à lui. Je savais qu’il ne me ferait rien, il m’aimait il tenait a moi d’une façon que je ne saurais expliquer, le coup de foudre ? Oui il l’avait peut être subit en me voyant, il existait bel et bien et je commençais à croire que je l’avais eu aussi en le voyant malgré moi et sans m’y attendre et surtout sans m’en rendre compte sur le coup. Mais je ne regrettais rien, si j’en étais là aujourd’hui c’était parce que je m’étais attaché a lui, je ne l’avais vu qu’une fois et pourtant le courant été passé, il réussissait a me mettre a l’aise et pour lui, pour nous pour un futur tous les deux je faisais des efforts j’essayais d’avancer j’essayais d’oublier mon passé de tourner la page de la déchirer pour lui pour moi pour nous, car je savais qu’avec lui il y aurait un nous, j’en restais persuadé. Notre premier rendez vous s’était terriblement bien passé et celui-ci ne pouvait que bien se passer je voulais le croire et même si j’étais stressé comme jamais je ne voulais pas me mettre la pression pour tout faire foirer, comme j’avais l’habitude de faire des qu’un homme venait m’accoster pour me draguer ou bien tout autre raison…

Non Ethan lui il était différent, il s’était directement montré patient et j’avais l’impression qu’il faisait tout en fonction de moi, oui il allait lentement il réfléchissait plus d’une fois avant de parler, il analysait la situation et surtout il me regardait avant de parler comme pour voir s’il pouvait dire telle chose et ne pas dire telle chose… Oui Ethan se préoccupait de moi et c’est bien cela qui me rendait totalement accroc à lui. Il était unique, il était… Il était un homme que j’aimais. Lorsque je pensais à lui, mon cœur s’emballait, je me sentais euphorique, je me sentais heureuse et pleine. Je savais parfaitement ce que cela voulait dire. Soupirant longuement j’essayais de ne plus y penser, penser à Ethan alors que je n’allais pas tarder a le voir et pour une longue, très longue soirée… je me demandais… Comment j’allais tenir, est ce que je craquerais ? J’avais peur d’aller trop vite… Mais il me mettait tellement en confiance, il me faisait oublier qu’il était un homme… enfin, façon de parler, il me faisait oublier mon passé, il me rendait heureuse il me faisait sourire, il me faisait oublier mes craintes et mes phobies tout… tout s’échappé lorsque j’étais en sa présence. Etait-il l’homme parfait ? Bien sur que oui… Etais-je trop direct en pensant cela ? Peut être bien mais au final je savais que je ne me trompais pas. Rapidement la sonnette retentit. Il était là. Il était enfin là et j’allais enfin passer un moment avec lui… Oui… Oui, avait-il changé ? Avait-il coupé ses cheveux ? S’était-il rasé ? Mais bon sang, pourquoi je me posais ce genre de question, je ne l’avais pas vu de deux jours… Et voilà que je réagissais comme si je ne l’avais pas vu de trois semaines… J’étais déjà pathétiquement amoureuse de lui. J’étais damné, dieu… J’aimais ça… Inspirant longuement le cœur battant la chamade je filais alors lui ouvrir en me figeant en le voyant. Qu’il était beau, nom d’un chien oui il était beau… Totalement beau, il me tuait, ses yeux, ses cheveux… tout chez lui me plaisait. Rapidement je lui pris alors le dessert qu’il tenait dans ses mains en lui disant que j’allais le débarrasser de cela en allant le mettre au frais. Sans attendre, je lui demandais alors de fermer la porte à clé.

Il était rare que je fasse cela, en général, déjà les hommes n’entraient pas chez moi, il était le premier à avoir mon adresse. Pourquoi chez moi et pas chez lui ? Car je connaissais ma maison et je m’y sentais plus en sécurité, même si je savais que chez lui je ne craindrais absolument rien. Je le savais j’avais confiance en lui. J’espérais ne pas être déçu tout simplement.«Oh … Hum … ok ! » Souriant doucement je mis alors rapidement le dessert dans le frigo lui trouvant une place sans aucun souci. Me tournant je le regardais de haut en bas, puis de bas en haut. Il était… il était beau. Oui il était tout bonnement sublime, je ne pouvais pas passer à côté d’un si bel homme. Inspirant longuement ne pensant même pas à mon passé je m’approchais de lui pour prendre sa main dans la mienne. La douceur de sa peau, la chaleur de celle-ci tout cela m’avait terriblement manqué. M’approchant de lui ne sachant pas quoi faire, je déposais alors mes lèvres sur sa joue avec douceur restant quelques secondes ainsi, sans bouger pressent simplement mes lèvres sur sa peau. Un frisson parcourant mon corps, sentant son pouce caresser le dos de ma main je tournais le visage en gémissant déposant alors mes lèvres sur les siennes. L’embrassant lentement le sentant se figer, je l’embrassais avec plus de conviction sa main attrapant en douceur mon poignet le caressant avec tendresse. Poussant un léger gémissement j’entrouvris la bouche pour caresser sa lèvre de ma langue en gémissant a nouveau avant de reculer pour lui marmonner alors qu’il m’avait terriblement manqué pendant ces deux jours. « Toi aussi tu m’as manqué … Tu m’as terriblement manqué même … » Entrouvrant la bouche, je regardais sa main se lever avec lenteur. Mon corps frissonnant quelque peu je le laissais faire en fermant a moitié les yeux, mon regard se remplissant d’amour et de plaisir. Les fermant totalement en sentant alors sa main dans mes cheveux je serrais un peu plus sa main dans la mienne. Ce garçon aurait ma peau, c’était clair… Il allait m’achever… C’était une certitude …

Me rapprochant lentement, très lentement de lui en me sentant quelque peu rougir, je baissais le visage en posant ma tête sur son épaule. Mon autre main se posant sur sa taille avec douceur je lâchais sa main la posant sur l’autre côté de sa taille en laissant mes mains glisser le long de celle-ci avant de reculer pour regarder la table mes deux mains passant dans mes cheveux. « Je sais qu’on avait dis, enfin je… pour l’alcool… Mais… bon tant pis, on ne bouge pas, on reste chez moi puis on se contrôlera on est grand hum. » Dis-je en rougissant quelque peu ne sachant pas quoi répondre au fait que je lui avais manqué. Ça me plaisait atrocement, oui sa me rendais totalement folle de lui encore plus que je ne l’étais il y a cinq minutes… Lui souriant faiblement je lui fis signe de me suivre en allant alors vers le canapé autour de la table basse ou se trouvait les bouteilles déjà sortis. « Hum fait comme chez toi ! Tu es le bienvenue je vais sortir des truc à grignoter tu dois avoir faim ! » Dis-je en lui tirant doucement la langue avant de filer dans le placard se trouvant non loin de la cuisine pour me baisser et fouiller dedans. Prenant des récipients pour mettre les chips et tout le reste je posais le tout sur la table basse. « Assis toi, j’arrive j’apporte des glaçons ! » Dis-je en filant rapidement vers la cuisine prenant alors un bol et vidant des glaçons du frigo américain en retournant près d’Ethan m’asseyant alors sans aucun souci à ses côtés défaisant les paquets de chips et de conneries les vidant dans les bols. « J’ai pas l’habitude de faire ce genre de soirée… J’espère que... Ça te plait… J’y ais mis tout mon cœur je le promets ! » Dis-je doucement en relevant le regard vers lui tout en souriant ma main se posant sur son genoux avec légèreté.
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Ethan K. Connor

Ethan K. Connor

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MessageSujet: Re: Une alchimie indescriptible. B&E   Une alchimie indescriptible. B&E EmptyDim 27 Mar - 2:36

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Une alchimie indescriptible. B&E Photo_73261531_avatar_2 Une alchimie indescriptible. B&E Thumbs_aldo_ss2010_jessica_stam_tr_2

Il parait que les personnes qui ont eut la pire vie possible, ou vrai, avaient forcément droit au bonheur tôt ou tard. Mais par, bonheur, j’entendais un bonheur complet, puissant et indestructible. Un bonheur qui se devait de guérir toutes, absolument toutes, les blessures du passé. Est-ce que pour ma part, être heureux signifierait être amoureux ? Jamais je n’avais pensé de la sorte. Je ne m’étais même jamais posé la question de savoir si tôt ou tard je connaitrais l’amour. Je ne cherchais pas à savoir si cela existait réellement ou non et si je le méritais ou pas. Je verrais bien. J’avais pour habitude de dire ‘qui vivra verra’. Je vivais et là, j’étais en train de voir. Dans ma vie, je n’avais jamais eus la chance de connaître le bonheur. Ou du moins, si. J’avais commencé à être heureux lorsque j’avais rencontré ma mère et passé du temps avec elle. Elle avait été plus qu’à la hauteur et j’avais franchement commencé à me sentir bien avec elle et à penser de plus en plus de temps en sa présence. Mais le fait de trouver une once de bonheur pour ensuite le perdre avec brutalité, ce n’était pas réellement ce qu’il y avait de mieux. Non … C’était même terriblement atroce ! Toucher le bonheur du bout des doigts et le voir disparaître aussitôt, telle une bulle qui éclate au moindre petit et léger contact. C’était comme de retirer son jouet à un enfant qui vient de trouver son cadeau au pied du sapin, un matin de noël. C’était tout bonnement horrible ! Comment pouvait-on faire ce genre de choses ? En tout cas, je devais bien l’avouer, j’avais été détruit par le décès de ma mère. Et depuis, je n’avais plus du tout eut droit au bonheur. Jusqu’à maintenant …

Maintenant, est-ce que j’étais heureux ? C’était impossible à dire à vrai dire … Tout simplement parce que ce qui m’arrivait était, certes, magnifique et merveilleux. Mais il ne fallait pas mettre la charrue avant les bœufs. Rien ne laissait présager que cela pourrait durer éternellement. Rien n’était là pour me dire que celle dont j’étais en train de tomber peu à peu, irrésistiblement amoureux, veuille de moi autant que moi je voulais d’elle. Peut-être qu’elle se fichait royalement de moi. Oui, c’était bien possible ! Après tout, c’était moi qui l’avais accosté la première fois dans la rue et moi qui lui avait téléphoné deux jours plus tard. Mais c’était tout de même elle qui avait proposé que l’on se voie le jour même et même, qui venait de m’inviter à diner chez elle. Non … Je ne pouvais plus douter. Même si notre relation était encore sur la première marche, elle m’avait donné une chance et j’en avais conscience. Oui, elle voulait me laisser une petite place dans sa vie et c’était déjà un immense pas selon moi. J’espérais qu’au fil du temps, la place soit de plus en plus grande et que je puisse rester à ses côtés. Je ne voulais pas qu’elle change d’avis en cours de route et me rejette quand, pourtant, je commençais à y croire. Quoi qu’il en soit … J’étais près à prendre le risque de souffrir. J’ignorais pourquoi j’étais de la sorte, j’avais bien du mal à me comprendre moi-même. Mais sans doute était-ce tout simplement parce que cela venait d’elle. C’était elle qui me plaisait plus que de raison et que je voulais avec sincérité. Oui, elle était la première femme dans ma vie, que je voulais sincèrement connaître. La seule que je voulais pour autre chose que pour passer une nuit dans son lit. Non seulement parce qu’elle n’était pas ce genre de filles. Mais aussi, et surtout, parce que c’était elle et tout simplement elle qui me plaisait plus que de raison.

Devais-je le lui dire ? Non bien sûr que non, surtout pas. Je ne voulais pas la faire fuir d’une telle façon alors que j’avais une petite chance de lui prouver que j’étais un type bien et que je saurais être patient avec elle. Oui … J’avais tout mon temps tout simplement. Et bien plus encore, pour elle. Ne venais-je pas, après tout, de refuser de tourner un nouveau film, simplement pour être totalement présent pour elle, pour les mois à venir ? Si … Et selon moi, c’était bien une preuve. Oui … Tout simplement parce que jusqu’à ce jour, je n’avais tout bonnement jamais, ô grand jamais, refusé un contrat pour qui que ce soit. Lorsque je refusais de tourner dans un film, c’était uniquement parce que lui, ou le rôle qui m’était proposé, ne me plaisait pas. Je n’étais pas un acteur désespéré qui était prêt à tout accepter simplement pour faire le plus de films possibles et, peut-être, trouver la chance d’être connu. J’avais tout de même joué dans suffisamment de films, pour avoir une petite fortune qui me permettait de vivre sans tourner, durant plusieurs bonnes années. Pour autant, je n’allais pas cesser de travailler. Malgré tout, j’aimais terriblement l’exercer et le faisait même avec un immense plaisir ! C’était une passion que j’avais depuis toujours, ou presque. Mais depuis quelques petits jours que je connaissais Baylee, je ne pensais qu’à elle et ne voulait qu’elle. C’était sans doute étrange d’être déjà aussi accroc en quelques tout petits jours à peine. Et j’en avais pleinement conscience d’ailleurs. Pourtant, je ne pouvais rien faire contre cela. C’était ainsi, point ! Et je me fichais quelque peu de savoir si c’était normal ou pas le moins du monde. C’était ma vie et mes choix après tout … Personne n’avait à me dire quoi que ce soit où à en juger. Seule Baylee le pouvait à présent … Mais il était bien trop tôt à n’en pas douter, pour qu’elle commence à me faire des reproches, quel qu’ils soient. C’était étrange de me dire que j’étais déjà si attaché à elle alors que dans le fond, je ne savais rien d’elle. Rien à part qu’elle était psychologue et orpheline ainsi qu’en possession d’un héritable conséquent. Beaucoup de points communs avec moi. Mais je ne savais pas grand-chose d’autre pour le moment. Oui, pour le moment …

Lorsque j’arrivai enfin devant chez elle et qu’elle m’ouvrit, je cru mourir de bonheur en la revoyant, enfin, avec un immense plaisir et une joie puissante. Elle était belle … Elle était parfaite, envoûtante, hypnotisante et tout ce qui allait avec. Et elle me laissait une chance … D’apprendre à la connaître simplement, pour l’instant. Je devais assurer. Oui, du début à la fin je me devais d’être parfait pour elle. La laissant récupérer le dessert que j’avais apporté, j’entrais tranquillement en fermant à clé derrière moi comme elle m’en avait fait la demande, ce qui eut le don de me surprendre légèrement. Mais surtout, de me faire plaisir plus que de raison. Elle ne se sentait donc pas en danger en ma présence contrairement à nos débuts franchement chaotiques, j’en avais été conscient. Mais peu importait … Le fait était qu’à présent, elle ne semblait plus avoir aussi peur de moi. Avec un peu de chance, plus du tout … Lorsqu’elle revint près de la porte, j’étais toujours dans l’entrée, attendant simplement son retour sans vraiment oser entrer davantage dans la villa tant je m’y sentais minuscule et limite inexistant devant tant de grandeur. C’en était presque intimidant. Pourtant, lorsque je vis Baylee revenir, je ne pus empêcher un franc sourire d’apparaître sur mes lèvres, tant j’étais ravis et rassuré de la revoir et me sentant ainsi moi seul devant tant de grandeur. Lorsqu’elle s’approcha plus encore pour s’emparer de ma main et déposer un tendre baiser sur ma joue, je cru défaillir tant j’aimais ce contact, aussi simple soit-il. Oui … Chez elle tout était merveilleux, je ne pouvais décemment pas passer à côté de tout cela. C’était presque trop beau pour moi. Le méritais-je ? J’en doutais et pourtant … Je refusais de passer à côté. Non … Je ne le voulais pas du tout, vraiment pas. Lorsqu’elle déposa finalement ses lèvres sur les siennes, je me figeais légèrement sous le coup de la surprise avant de répondre à son baiser avec hésitation, espérant qu’elle n’attendait pas que je ne réponde pas le moins du monde à son baiser. Caressant sa main de l’une des miennes, je posais la seconde sur son poignet avec douceur, pour la caresser.

En l’entendant me dire que je lui avais manqué, je ne pus m’empêcher de lui répondre qu’elle aussi m’avait terriblement manqué. Oui … Et la retrouver, enfin, même si ça faisait fort peu de temps, me rendait fou de bonheur. A son gémissement, je soupirais doucement de bien être en la laissant alors se reculer, levant lentement une main pour passer le bout de mes doigts sur son visage et ainsi repousser tendrement ses cheveux en arrière, profitant au maximum de leur douceur parfaite. Je le laissais ensuite poser sa tête sur mon épaule et ses mains sur ma taille, posant alors les miennes sur elle, l’une sur ses cheveux que je caressais avec tendresse et plaçant l’autre sur le haut de son dos en la gardant contre moi, un faible sourire de bien être au bout des lèvres. Finalement, à bien y réfléchir, notre relation avait énormément évolué par rapport au tout début. Doucement, je la regardais se reculer, laissant mes mains glisser le long de ses bras avec lenteur, caressant sa peau au passage, avant de laisser tomber mes bras le long de mon corps, la regardant en souriant. « Je sais qu’on avait dis, enfin je… pour l’alcool… Mais… bon tant pis, on ne bouge pas, on reste chez moi puis on se contrôlera on est grand hum. » Sans mot dire, je lançais un vague regard vers la table avant de me tourner vers elle à nouveau en souriant légèrement. « T’inquiète pas ! Je pense qu’on est capable de s’arrêter de boire quand on verra qu’il le faut hm ! » Dis-je d’une voix douce sans la quitter du regard et souriant toujours. Sans ajouter un mot, je la suivis lorsqu’elle prit la direction du canapé en me faisant signe de la suivre. Durant le court chemin, je regardais autour de moi, trouvant étrange et plaisant de me retrouver chez elle, dans son espace personnel, dans lequel elle m’avait invité. Pourtant … J’avais bien du mal à l’imaginer vivre seule ici. C’était tellement … Immense ! Et je la voyais plutôt vivre dans un petit espace qui serait, selon moi, bien plus chaleureux et douillé. Même si c’était le cas de sa villa bien sûr. Mais je ne voyais pas comment elle pouvait se sentir en sécurité là. Mais j’étais bête … Sans doute y avait-il tout un tas d’alarmes et autres.

« Hum fait comme chez toi ! Tu es le bienvenue je vais sortir des trucs à grignoter tu dois avoir faim ! » La voyant me tirer la langue, j’eus un léger sourire, songeant qu’il y avait là un sous entendu. Il fallait dire qu’elle avait put remarquer par elle-même, combien j’étais accroc à la nourriture et combien j’étais capable de manger encore et encore. « Tu commences à me connaître hm … » En fait, je n’avais pas réellement faim. Mais le fait d’en parler … Bon sang j’avais un problème sérieux avec la nourriture moi. Il fallait que j’y fasse quelque chose. A croire que je passais ma vie à manger. Et lorsque ce n’était pas le cas, j’y pensais énormément. Sans me lasser, je la regardais s’éloigner et revenir pour ramener des choses sur la table basse, m’apprêtant à lui proposer de l’aide. « Assis toi, j’arrive j’apporte des glaçons ! » Réalisant que de toute façon elle avait déjà quasiment tout préparé, je me laissais tranquillement tomber dans le canapé, m’asseyant sans la quitter du regard, ne parvenant pas à me lasser de cette vision qu’elle pouvait m’offrir, qu’elle soit vêtue de façon simple et sophistiquée comme ce soir, ou totalement décontractée comme lors de nos précédentes rencontres. Souriant, je la regardai s’installer à mes côtés une minute plus tard en vidant des paquets de chips dans les bols. « J’ai pas l’habitude de faire ce genre de soirée… J’espère que... Ça te plait… J’y ais mis tout mon cœur je le promets ! » Elle n’avait pas l’habitude de ce genre de soirées … Et pourtant elle m’en offrait une ce soir là. Pour moi, rien que pour moi. « J’en doute pas un instant ! Et à première vu, tu as l’air d’avoir vachement assuré ! » Dis-je doucement en posant ma main sur la sienne avec douceur, la regardant en souriant avant de regarder la table basse, par peur que mon regard ne se fasse trop lourd et insistant à son goût. « Alors … Hm tu vis ici toute seule ? » Finis-je par demander doucement.

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Andréa B. Cromwell

Andréa B. Cromwell

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Gémeaux Dragon
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MessageSujet: Re: Une alchimie indescriptible. B&E   Une alchimie indescriptible. B&E EmptyJeu 7 Avr - 0:13

Him, a Angel.
One Night... One confession.
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Si l’amour rime avec toujours ? Surement… Moi dans mon cas on ne peut pas clairement dire que j’en sais quelque chose… Certes il y a Jude… Mais est ce que cela compte ? Non ce n’est pas le même amour que je portais pour elle. Est-ce que je suis en mesure de pouvoir comparer ? Je n’en savais rien du tout… Strictement rien, est ce que j’étais amoureuse ? Est-ce que je le suis vraiment ? Peut être bien que oui finalement. Peut être que j’ai eu le coup de foudre… Mais ça c’était une évidence, j’avais eu le coup de foudre pour Ethan. Un homme parfait ? Oui bien sur qu’il était parfait, du moins en tout point pour moi ! Il était parfait à mes yeux et c’était l’essentiel. Je n’étais pas une fille normale et je ne le serais jamais, il était clair qu’avec le passé que j’avais je ne pouvais pas décemment vivre normalement. Je n’avais jamais vécu normalement. La peur faisait partie de moi, tout le temps, constamment, et peut être que le fait de laisser une chance à Ethan, de nous laisser une chance, me permettrais de devenir heureuse, joyeuse, enfin normale. Oui je voulais enfin vivre normalement et la seule personne capable de me faire vivre une telle chose, c’était lui, Ethan l’homme dont j’étais tombé amoureuse sans même m’en rendre compte. Même si sur le coup j’avais cru ne pas tomber amoureuse. De toute façon on a le droit d’hésiter… De douter de ce que l’on est en train de vivre, même si je dois l’avouer, hésiter sur l’amour c’est plutôt bizarre… Non je ne pouvais pas hésiter sur quoi que se soit concernant Ethan. C’était peut être tôt de croire que lui et moi on pouvait avoir… Une sorte d’avenir ou je ne sais quoi… Mais je voulais y croire parce que… Parce qu’avec lui c’était magique, c’était tout simplement facile. Je ne voulais pas le perdre et si je devais faire un choix entre lui et Jude… C’était de suite lui. De toute façon c’était lui que j’aimais, c’était lui et pas elle. Elle ce n’était pas le même amour c’était de l’amimour… c’était juste un lien fort… Oui elle était ma meilleure amie et rien d’autre… Simplement cela…

Ma vie ne rimait plus comme avant, elle était dictait par mes envies et mes sentiments. En fait si on regardait bien depuis que je connaissais Ethan depuis que nous avions passés du temps ensemble j’étais heureuse, je pensais de moins à moins au passé et j’étais en pleine joie de vivre. Je rêvais de lui, je pensais à lui je ne jurais que par lui… J’étais prête même a tout pour lui faire plaisir. Oui comme aujourd’hui en lui préparant un super bon repas, je ne voulais en aucun cas le perdre. Est-ce que je me cachais ? Est-ce que je montrais une autre facette de moi ? Je n’en savais rien, je ne savais pas ce que j’étais réellement. Mon vrai caractère, je ne le connaissais pas, je ne pouvais pas savoir ce que je pouvais réellement être en oubliant mon passé. Il était clair que j’étais une nouvelle fille et qu’il était en train de me changer pour de bon. J’aimais terriblement ça, oui je tombais plus qu’amoureuse de lui. Cette soirée se devait d’être parfaite, et elle le serait sans Jude dans nos pattes, non qu’elle soit dérangeante loin de là même, mais au moins nous serions que tous les deux et sans personne d’autre. C’était un bon moment pour parler, apprendre à se connaitre, a se découvrir a voir comment il était réellement même si je n’en doutais pas… je voulais tout savoir de lui, absolument tout. Et parler devant un bon repas il n’y avait rien de tel. L’entendant sonner à la porte je ne perdis pas de temps pour lui ouvrir. Rangeant rapidement le dessert le rejoignant tout aussi rapidement je ne pu m’empêcher de l’embrasser fiévreusement pour lui montrer à quel point j’avais envie de le faire et qu’il m’avait terriblement manqué … Pendant ces… deux petits jours. Deux jours terriblement long qui m’avait permis de voir que je tenais a lui plus que je ne le pensais… Rapidement je lui montrais la table et l’alcool en lui rappelant ce que nous nous étions dit la dernière fois au bar. « T’inquiète pas ! Je pense qu’on est capable de s’arrêter de boire quand on verra qu’il le faut hm ! » Plongeant mon regard dans le sien je le regardais un long moment en souriant faiblement. Bon sang… Il me rendait totalement folle… Oui c’était le cas, il me rendait accros a lui… J’étais… Dans un autre monde… Il me rendait totalement folle, oui il me changeait et j’osais enfin espérer pouvoir oublier mon passé. Hochant la tête je lui fis signe de me suivre pour aller vers le canapé.

« Oui, puis si jamais tu ne peux pas rentrer… Je t’appelle un taxi ou tu sais le canapé se transforme en lit… Fin, y’a pas de soucis quoi… » Dis-je en réalisant que je venais de l’inviter limite à dormir sur mon canapé dans mon salon… Fermant brièvement les yeux je souriais en lui proposant de s’assoir sur le canapé le temps que j’aille chercher à manger puisqu’il devait surement… avoir une faim de loup. Je savais qu’il aimait manger et qu’il adorait passer son temps… à manger, alors autant le combler de ce côté-là c’était toujours ça de bien dans notre relation si je le rendais a heureux a table. « Tu commences à me connaître hm … »Passant ma langue sur mes lèvres je souriais faiblement en relevant un regard vers lui me baissant pour attraper de quoi manger et de quoi mettre dedans. Le posant sur la table j’allais rapidement chercher des glaçons pour mettre dans nos verres. « Oui… En même temps… J’ai envie de tout savoir de toi… Absolument tout… » Dis-je d’une voix assez haute pour qu’il puisse m’entendre, même si la cuisine était une cuisine américaine. Revenant rapidement vers lui, je posais le tout sur la table en m’asseyant alors à ces côtés. Regardant la table un léger sourire au bout des lèvres je me mordis celle-ci en soupirant longuement. Je me sentais tellement bien avec lui, et c’était la première fois que je faisais ce genre de chose. Sans tarder je lui annonçais alors que c’était pour moi une première et que j’espérais qu’il puisse aimer… Oui, je voulais tellement lui faire plaisir, je voulais l’impressionner, lui montrer… Lui montrer quoi ? Que j’étais une femme parfaite ? Que je pouvais être une petite amie parfaite ? Oui je pouvais l’être… Je savais qu’avec lui je pourrais être… celle qui pouvait lui correspondre ! « J’en doute pas un instant ! Et à première vu, tu as l’air d’avoir vachement assuré ! » Sa main se posant sur ma main je souriais faiblement en me mordant alors la lèvre en regardant la table puis Ethan. Oui, j’avais fait tout cela pour lui et c’était fait avec tellement de passion et d’envie… j’y avais donné tout mon cœur…

« J’espère avoir assuré… je ne veux pas te décevoir… » soufflais-je doucement en frissonnant aimant terriblement avoir sa main sur la mienne. « Alors … Hm tu vis ici toute seule ? » Sa main sur la mienne, je souriais faiblement tournant celle-ci pour entrelacer nos doigts avec lenteur, mon pouce caressant alors l’intérieur de son poignet. Posant mon autre main sur son menton je lui fis tourner légèrement la tête vers la mienne en effleurant alors mes lèvres des siennes en souriant. « Ton regard n’est pas insistant… N’oublie pas Ethan… je suis psychologue… Même malgré moi... J’analyse les gens… Ne détourne pas ton regard quand tu me regardes longuement… » Soufflais-je doucement en frottant mon nez contre le sien. Je me sentais tellement bien, je me sentais simple, naturelle, enfin libre. Sans passé horrible en moi. Passant ma langue sur mes lèvres en reculant lentement je regardais nos mains en serrant doucement la sienne avant de regarder la villa. « Non, je ne vis pas seule… Je vie avec Jude. Tu sais, la fille qui t’a donné mon numéro ? C’est ma meilleure amie donc elle est autorisée à vivre avec moi… Puis bon… Tu sais le temps qu’elle se trouve un mec… Elle ne vivra pas éternellement là… » Etais-je en train de lui dire clairement qu’il pourrait venir s’installer chez moi une fois notre relation assez… Je crois que oui… ou du moins je venais de le sous entendre… Etait ce bien ? Je n’en savais strictement rien, je ne savais pas si je devais m’inquiéter ou pas… Mais il était clair que si notre relation devenait… sexuelle… je le voudrais auprès de moi assez rapidement, j’avais besoin de sa présence, de son humour, en fait j’avais besoin de lui tout court… Je m’étais attaché a lui plus que de raison je m’en rendais compte à présent. Me rapprochant de lui tenant toujours sa main je me penchais pour prendre les verres et les tirer vers nous. Lâchant doucement sa main la posant sur sa cuisse je le regardais longuement en souriant faiblement. « Tu veux boire quoi ? Vodka ? Whisky ? Jet27 ? Autre ? Dis moi j’ai de tout dans ma maison ! » Dis-je doucement en me rapprochant encore plus de lui nos jambes se frôlant avec tendresse. Le regardant a nouveau souriant toujours comme une fille idiote et amoureuse je passais ma langue sur mes lèvres avant de déposer celle-ci sur sa joue dérivant lentement vers ses lèvres avec fièvre et ardeur embrassant alors les siennes dans un simple et léger baiser.
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Ethan K. Connor

Ethan K. Connor

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MessageSujet: Re: Une alchimie indescriptible. B&E   Une alchimie indescriptible. B&E EmptyMer 13 Avr - 0:49

Une alchimie indescriptible. B&E Stam-3-jessica-stam-11889352-100-100 Une alchimie indescriptible. B&E 5204061348_5df8604965
Une alchimie indescriptible. B&E Photo_73261531_avatar_2 Une alchimie indescriptible. B&E Thumbs_aldo_ss2010_jessica_stam_tr_2

Il parait que l’amour et le bonheur, ça nous tombe dessus lorsque l’on s’y attend le moins. Il parait qu’il faut réellement le mériter plus que de raison pour obtenir ces deux choses. Eh bien je dois avouer … Que depuis le temps que je ramais dans ma vie et galérais plus que de raison, je trouvais que je méritais quelque peu ces deux choses. Je méritais tout autant de tomber amoureux que d’être heureux. Mais ce n’était pas des choses que l’on avait du jour au lendemain simplement parce qu’on les désirait. Oh ça non … Si tel avait été le cas, je serais amoureux, en couple et heureux depuis des années déjà. Au lieu de cela, j’étais célibataire et je passais de fille en fille sans jamais me caser. J’ignorais trop comment j’allais trouver la bonne en agissant de la sorte. Peut-être que je le saurais dès le premier regard ? En tout cas, c’était ce que je pensais dur comme fer et je voulais y croire ! Oui, pendant des années j’avais attendu le jour où je croiserais son regard pour la première fois et qu’en n’ayant rien à faire, mon cœur se serrerait avant de s’emballer furieusement pendant que mon souffle se couperait. J’attendais impatiemment que ce jour arrive et me file une bouffée de bonheur comme je le méritais selon moi. Et il fallait croire que ce jour était enfin arrivé puisque j’avais rencontré Baylee. Baylee … Rien que de penser à elle je perdais tous mes moyens et me sentais secoué de l’intérieur. Etait-ce cela l’amour ? Je n’en doutais plus du tout à présent. Dès le premier regard que j’avais posé sur elle, j’avais cru mourir sur place, me figeant alors comme un pauvre imbécile en plein milieu du trottoir. Mais ça avait été plus fort que moi. Son regard, son visage, ses cheveux, son corps que je devinais sous ses vêtements. Elle était plus que parfaite … Même si lorsque je l’avais accosté j’avais été franchement refroidi. Elle ne m’avait pas lâché un mot … Non, pas un seul, pas même un bonjour ou un salut. Rien de rien. Et si son amie ne l’avait pas rejoint à ce moment là, en me donnant son numéro de téléphone, cela aurait été notre première et dernière rencontre. Oui … Nous serions passés à côté de cela, l’un comme l’autre.

Mais je n’avais plus de soucis à me faire à présent, puisqu’elle était prête à me laisser une place dans sa vie. J’ignorais encore quelle taille avait cette place. Mais je savais qu’elle était non négligeable. Je ne devais surtout pas laisser passer cela. Ce serait une grave erreur de ma part, à n’en pas douter. Elle semblait avoir prit sur elle et faire un véritable effort pour m’accorder cette chance. Et cela signifiait forcément beaucoup. C’était pour moi qu’elle faisait un effort. Pour moi qu’elle prenait sur elle de la sorte. Non décidément, je n’avais pas le droit de passer à côté de cela. Je devais être là et lui faire comprendre que nous prendrions autant de temps qu’elle le voudrait car, quoi qu’il arrive, je serais bel et bien là, jusqu’à ce qu’elle me dise clairement qu’elle ne voulait plus de moi dans sa vie et qu’elle avait changé d’avis. Mais de toute évidence, nous n’en n’étions pas encore à là. Alors il était inutile que je m’inquiète de trop. Pas encore en tout cas ! Je verrais bien lorsque notre relation aurait un tant soit peu évoluée. Et pour le moment, ça évoluait lentement mais surement. Il suffisait de voir l’accueil qu’elle m’avait réservé à mon entrée chez elle. Ce baiser aussi simple soit-il, m’avait tué plus que de raison, me coupant le souffle et faisant battre mon cœur de manière rapide et désordonnée. J’aimais voir qu’elle prenait un tant soit peu d’aise en ma présence. Elle semblait bien moins mal à l’aise qu’au tout début. Durant notre première rencontre elle avait été franchement distante, semblant éviter le moindre contact physique aussi minime soit-il. Mais à présent, elle avait quelque peu repoussé cette barrière pour me laisser l’approcher, même si ce n’était pas une franche approche. De simples mais parfaits et sublimes baisers. Le contact de sa main dans la mienne. Cela pouvait paraître totalement stupide mais moi j’aimais terriblement. Revenant à l’instant présent, j’eus un léger rire lorsqu’elle mentionna l’alcool et notre décision de ne plus en boire. « Oui, puis si jamais tu ne peux pas rentrer… Je t’appelle un taxi ou tu sais le canapé se transforme en lit… Fin, y’a pas de soucis quoi… » Me figeant quelque peu à ces mots, j’hésitais un moment sans trop savoir que répondre, ne doutant pas qu’elle avait fait cette proposition là, sur un coup de tête. « Mais non, on ira pas jusque là. Je me contrôlerais. De toute façon, il m’en faut pour finir minable. » Dis-je en souriant en coin et lui adressant un bref regard taquin.

Malgré tout, je ne pouvais m’empêcher d’imaginer la situation. Moi dormant sur son canapé et elle venant me réveiller au matin pour que l’on partage notre petit déjeuner. Ce serait bien la première fois que je dormirais chez une fille, sans qu’il ne se soit rien passé du tout. Du moins, rien de plus que de légers baisers. Quoi qu’il en soit, ce n’était pas ce qui m’intéressait le plus chez elle et je pouvais parfaitement me passer de sexe tant qu’elle se trouvait dans ma vie. Enfin … Me passer de sexe oui, mais pas éternellement. Je restais un homme et je ne pouvais pas m’en passer éternellement, malheureusement. Mais dans l’immédiat, il était beaucoup trop tôt pour me poser la moindre question à ce sujet. Notre relation était bien loin d’en être là et ce n’était pas moi qui ferais le premier pas en quoi que ce soit. J’avais bien trop peur de faire un faux pas au point de la faire fuir. Or, c’était là tout ce que je voulais éviter. Tranquillement, je m’installais sur son canapé comme elle m’invita à le faire, la regardant alors filer pour ramener de quoi boire et manger. Lorsqu’elle me fit la remarque concernant mon appétit, je ne pu m’empêcher de rire en lâchant alors, qu’elle commençait à me connaître. Oui et j’aimais terriblement cela … Même si elle ignorait encore un tas de choses à mon sujet. Mais la réciproque était vraie puisque j’avais l’impression de ne rien savoir à son sujet et c’était quelque peu frustrant. Pour autant, la curiosité ne faisait pas vraiment parti de mes défauts. Par conséquent, je n’étais pas trop tenté de lui soutirer des réponses à toutes les questions que je me posais la concernant. « Oui… En même temps… J’ai envie de tout savoir de toi… Absolument tout… » Souriant en coin, je la regardais se déplacer dans sa cuisine en soupirant doucement de bien être. J’aimais terriblement ce moment … Et j’aimais plus que tout savoir qu’elle puisse vouloir tout savoir et tout connaître de moi. Même si, de toute évidence, elle ne tenait pas vraiment à ce que je moi-même je la connaisse autant. Dans l’immédiat, je l’acceptais sans trop de mal. Je ne voulais pas qu’elle se sente un tant soit peu, obligée de tout me raconter dès à présent. Je voulais qu’elle se sente parfaitement libre de me parler quand elle le désirerait et non pas quand moi j’en déciderais ainsi. Je voulais qu’elle parle d’elle-même parce que cela prouverait qu’elle se sentait en confiance avec moi, à n’en pas douter. Oui et c’était une chose que je voulais plus que tout.

Préférant ne rien répondre à sa remarque, je la regardais simplement me rejoindre pour s’installer à mes côtés. J’étais ravi de voir qu’elle semblait être parfaitement à l’aise en ma présence. Bien plus que lors de nos précédentes rencontres. Quoi que la seconde s’était plutôt bien passée même si au début ça avait été tout de même long à démarrer malgré tout. Quoi qu’il en soit, à présent elle me paraissait être plus qu’à l’aise et bien dans sa tête et son corps. Sans doute était-ce du au fait qu’elle se trouvait chez elle. Mais ce qui me surprenait quelque peu, c’était de voir qu’elle était à l’aise malgré le fait que nous étions enfermés, à clés, chez elle. Cela signifiait sans doute qu’elle commençait à me faire confiance et cela me plaisait plus que de raison. Oui … C’était presque trop beau pour être vrai. Et j’avais plutôt intérêt à profiter de cela au maximum. J’ignorais si ce serait toujours de la sorte ou non. De toute façon, j’avais pour principe de toujours profiter de l’instant présent sans trop me poser de questions quant au jours, semaines, mois ou années à venir. Je prenais ce qui venait à l’instant et c’était bien suffisant pour moi. Alors qu’elle mentionna le fait qu’elle avait mit tout son cœur dans la préparation de la soirée, je ne pu que lui répondre qu’elle avait visiblement assurée. Souriant, je posais doucement ma main sur la sienne en la regardant légèrement. « J’espère avoir assuré… je ne veux pas te décevoir… » Souriant faiblement, je détournais lentement le regard d’elle. « Tu ne me décevras pas … » Dis-je doucement en souriant toujours. Sentant ses doigts s’entrelacer aux miens et son pouce caresser lentement l’intérieur de mon poignet, j’eu un faible frisson de bien être, la chaire de poule recouvrant lentement tout mon bras sous le plaisir que je prenais à cette douce et légère caresse.

En sentant sa main se poser doucement sous mon menton pour me faire tourner, lentement, le visage vers elle, j’en eu le souffle coupé, pensant mourir sur place. Mon regard plongé dans le sien, je lâchais un bref soupir de bien être en sentant ses lèvres effleurer doucement les miennes. Trop de bonheur et trop de plaisir d’un seul coup … Elle allait avoir raison de moi pour de bon. « Ton regard n’est pas insistant… N’oublie pas Ethan… je suis psychologue… Même malgré moi... J’analyse les gens… Ne détourne pas ton regard quand tu me regardes longuement… » Surpris, je déglutis difficilement en la regardant toujours, le souffle coupé par le plaisir et le bien être de cet instant aussi parfait et magique. C’était presque trop d’un coup, j’allais mourir … Et bon sang, j’en arrivais même à oublier qu’elle était psychologue et pouvait parfaitement et aisément décrypter la moindre de mes émotions et autres. Etait-ce frustrant ? Non pas tant que cela … En tout cas ça ne me dérangeait pas le moins du monde de ne pas avoir de secret pour elle de ce côté-là. Ce n’était pas comme si je comptais lui cacher quoi que ce soit, de toute façon. J’en étais tout bonnement incapable ! Et puis, je voulais qu’elle me fasse confiance … Or je devais mériter cette confiance, c’était aussi simple que cela ! « C’est … Une habitude. J’ai peur de … Hum te gêner … » Soufflai-je doucement en souriant faiblement, la regardant se reculer à nouveau, avec lenteur, sans la quitter du regard. Tranquillement, je lui demandais alors si elle vivait seule ici. J’avais légèrement du mal à imaginer cela, tant je trouvais sa villa immense. C’était même presque trop … Trop grand, trop luxueux, trop clair, trop … Tout ! Oui c’était vraiment déroutant … Et j’avais du mal à l’imaginer vivre là toute seule. « Non, je ne vis pas seule… Je vie avec Jude. Tu sais, la fille qui t’a donné mon numéro ? C’est ma meilleure amie donc elle est autorisée à vivre avec moi… Puis bon… Tu sais le temps qu’elle se trouve un mec… Elle ne vivra pas éternellement là… »

Souriant faiblement, je ne fis pas de commentaire sur le fait que son amie se trouverait un mec. Qu’en était-il pour elle ? Etait-elle prête à avoir un homme dans sa vie ou non ? Etait-elle prête à m’accueillir, moi, dans sa vie, près d’elle ? Et si elle réalisait que non ? Eh bien je m’effacerais sans me faire prier évidemment … Je ne serais jamais un poids pour elle, je le refusais tout simplement. « Hm oui je me souviens … Et ça fait combien de temps que vous vivez ensemble ? » Demandai-je doucement en la regardant légèrement. Je n’étais pas de nature réellement curieuse mais je devais avouer que j’étais intéressé par tout ce qui la concernait. J’avais envie de la connaître totalement, tout en sachant qu’il était encore trop tôt pour cela. Je saurais être patient pour elle, c’était une évidence pour moi. Souriant légèrement, je la regardais s’approcher de la table après m’avoir lâché la main, pour remplir nos verres. « Tu veux boire quoi ? Vodka ? Whisky ? Jet27 ? Autre ? Dis moi j’ai de tout dans ma maison ! » A ces mots, je ne pu m’empêcher de laisser échapper un bref et léger rire, lui lançant un regard brillant, quelque peu surpris. « De tout ? Et tu comptes arrêter comment de boire, si t’as trop d’alcool chez toi hm ? Tu devrais vider les bouteilles … » Dis-je en souriant faiblement, tournant le regard vers la table et les bouteilles présentes dessus. « Hm pour moi un whisky ça ira … Pur le whisky. » Sentant sa cuisse contre la mienne, je baissais un regard légèrement surprit, me figeant quelque peu en déglutissant longuement. Relevant le regard, je croisais le sien et souriais faiblement en avisant son sourire. Je soupirai doucement en sentant ses lèvres se poser doucement sur ma joue avant de s’approcher lentement des miennes. Entrouvrant à demi les paupières, je la regardais avec tendresse en déposant à mon tour un léger baiser puis un autre et encore un autre, sans la quitter du regard, le souffle coupé.


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Andréa B. Cromwell

Andréa B. Cromwell

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MessageSujet: Re: Une alchimie indescriptible. B&E   Une alchimie indescriptible. B&E EmptyDim 24 Avr - 13:00

Him, a Angel.
One Night... One confession.
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« Mais non, on ira pas jusque là. Je me contrôlerais. De toute façon, il m’en faut pour finir minable. » Rigolant doucement, nous étions bel et bien pareil. Oui il m’en fallait pour me mettre minable moi aussi, mais bon, il suffisait qu’une situation change, qu’une peur s’installe et la c’est le drame. L’alcool me montait directement en tête et je partais plus tôt que prévu et parfois pire que ce que j’aurais dû. Oui, l’alcool est vache, on ne peut pas dire que l’on connait exactement ces limites… Car imaginons que l’on boive comme d’habitude… Et la une peur, quelconque s’installe on vous effraie ou vous fait faire quelque chose inattendu, l’adrénaline fait monter tellement vite l’alcool et ça peut de personne le savent. « Oui de même, mais je préfère que tu le saches… ça ne me pose pas de souci, je ne suis pas le genre de fille qui laisse ces amis en galère. Surtout toi. Si je te laisse partir dans un état… Je crois que je ne m’en remettrais jamais s’il t’arrivait quelque chose… Puis en plus… Je te propose le canapé… Alors qu’il y a une chambre d’ami… Parfois c’est à ce demandé si je ne suis pas réellement blonde… » soufflais-je doucement en partant vers la cuisine. [/color=indianred]« Pas de commentaire, monsieur le brun hum. »[/color] rajoutais-je avant de lui intimer de s’installer et de faire comme s’il était chez soi. Rapidement je revenais en installant quelques trucs sur la table. Je voulais que cette soirée soit des plus parfaite oui. Je voulais lui plaire l’impressionner et faire tout ce qu’il aimait. Mais ce n’était pas chose aisé, j’en étais tellement consciente. M’installant à ces côtés, je posais ma main sur la sienne entrelaçant nos doigts avec douceur puis avec force.

Je voulais tellement apprendre à le connaitre, je voulais simplement vivre quelque chose de fort avec lui, tout savoir de lui, je voulais que notre relation s’approfondisse. Il parait que les hommes ne sont pas patients, mais est ce que lui le serait ? Est-ce qu’il attendrait que je sois prête ? C’était une question qui me venait en tête maintenant … Je devrais me la poser bien plus tard, nous n’étions vraiment pas prêt de coucher ensemble, oh ça non… Je ne me voyais pas coucher avec lui-même si je ressentais beaucoup de plaisir en l’embrassant… Rapidement pour me changer les idées, je lui demandais alors si j’avais assuré car je ne voulais en aucun cas le décevoir. Non, je ne voulais pas le décevoir. Et s’il s’attendait a quelque chose et qu’en fait il voyait a présent que je n’étais pas le genre de femme qu’il attendait ? Je me posais trop de question… Mieux valait que je cesse et sur le champ… « Tu ne me décevras pas … » Mes doigts s’entrelaçant au sien, je plongeais mon regard brillant de joie dans le sien, en souriant. Je ne le décevrais pas. Cet homme était réellement fait pour moi j’en étais plus que convenu. Oui, il était pour moi, il avait été conçu pour moi, pour me plaire, pour que je puisse sortir avec lui. Oui, Ethan était là pour me faire sortir de cet engrenage qui était en moi depuis trop longtemps. Oui j’avais confiance en lui pour y arriver, quelque chose me disait qu’il allait y arriver et en moins de temps que je ne pouvais le croire. Le regardant longuement rougissant légèrement comme une idiote, je soupirais longuement. « C’est vrai ? Quoi que je fasse ? Quoi que j’ai pu être dans le passé ? Je n’ai pas toujours été la petite Baylee si mignonne et si ouverte aux gens tu sais… Tu es le premier garçon que je laisse entrer dans ma vie… » Dis-je doucement en le regardant droit dans les yeux en inspirant longuement. Oui… J’étais tout de même un cas a part, qui avait tenté en vînt de mettre fin a ses jours… On pouvait voir mes traces sur les poignets, il lui suffisait de baisser son regard pour voir les nombreuses cicatrices sur mes avants bras… Et encore si ce n’était que là…

Mes scarifications sur mon ventre et légèrement sur mes cuisses. Certes, les cicatrices partaient avec le temps, mais restaient tout de même visible. Que penserait-il en voyant mon corps ? Je me le demande bien, est ce qu’il prendrait peur et partirait ? Est-ce qu’il ferait comme si de rien était ? Est-ce qu’il essaierait d’aborder le sujet ? Trop de questions qui me venaient en tête sur le coup et je me sentais perdue. Je ne voulais pas perdre celui qui était fait pour moi a cause de mon passé. Mon cœur se serrant j’avais tout a coup peur de le perdre, alors que nous commencions a peine a sortir ensemble. Est-ce que nous étions un couple ? Je me le demandais bien. Le regardant en le voyant détourner le regard, je souriais faiblement en voyant qu’il avait peur de me mettre mal a l’aise. Parfois le fait d’être psychologue m’énervait, dans le sens ou sans le vouloir j’analysais les gens malgré moi, comme là, j’analysais Ethan je le regardais je cherchais a lire en lui a savoir ce qu’il pensait et ainsi de suite. C’était d’un frustrant. Lui murmurant qu’il n’avait pas besoin de détourner le regard qu’il pouvait toujours me regarder, je ne perdis pas de temps pour poser ma main sur son menton et lui tourner le visage vers moi. Je voulais voir ses yeux bleus, oui… encore et encore. « C’est … Une habitude. J’ai peur de … Hum te gêner … » Le regardant surprise, tenant son menton, un léger sourire se logea sur mes lèvres. Me gêner ? Non, non il ne me gênait en aucun cas. Caressant lentement son menton du bout de mes doigts je le regardais longuement, tendrement, remontant ma main sur sa joue, la faufilant dans ses cheveux en souriant doucement. « Ton regard ne me gêne pas, au contraire il m’apaise, il me donne confiance en moi… S’il te plait… Ne t’arrête pas de me regarder… »[/color] Soufflais-je doucement en glissant ma main sur sa nuque la repassant alors dans son cou.

Baissant mon regard sur ses lèvres, je passais ma langue sur la mienne en soupirant longuement de plaisir. Il me plaisait de plus en plus, oui, Ethan était celui qu’il me fallait… Pour une fois que je n’avais pas de doute. Me demandant si je vivais seule dans la maison, je ne pouvais que le comprendre, une si grande maison, mais quand Jude partira… Il est clair que je me retrouverais seule ici, mais qui s’est… peut être que si notre histoire… Avance… Il pourrait… Souriant faiblement je lui répondis sans plus attendre que Jude vivait donc ici. « Hm oui je me souviens … Et ça fait combien de temps que vous vivez ensemble ? » Le regardant quelques secondes, je me mis a calculer depuis combien de temps je connaissais Jude. Depuis un an, oui seulement un an. Je l’avais rencontré en boite de nuit et nous avions passés la nuit ensemble chez elle, dans son studio tout petit, dans son lit. Mais ça, je n’allais pas le lui dire, et je n’allais pas lui dire que ça s’était reproduit à plusieurs reprises… Il n’avait pas besoin de savoir ce que j’avais fait avec elle, tout comme je n’avais pas besoin de savoir ce qu’il avait fait avec ces ex petites amies… C’était du passé, du pur passé même si dans mon cas Jude vivait toujours chez moi. Inspirant doucement en serrant lentement sa main je plongeais mon regard dans le sien. « On vit ensemble depuis qu’on est arrivée ici soit un peu plus d’un mois. Avant on vivait toutes les deux sur Brisbane, elle avait son studio, j’avais mon appartement. » soufflais-je doucement. Souriant faiblement, je détournais lentement le regard vers la table en souriant de plus belle. « Lorsque j’ai décidé de partir ici, je lui en ai parlé, et elle a décidé de venir s’installer avec moi. Rien ne la retenait sur Brisbane et j’ai accepté à condition qu’elle ne ramène pas d’homme dans ma demeure, à vrai dire tu es le premier garçon à rentrer dans ma maison… » Murmurais-je en lui lançant un regard complice et sincère, un regard qui se voulait aimant, un regard qui en disait long sur notre relation qui ne faisait que commencer.

Une relation qui je l’espérais me ferait du bien, une qui puisse me faire oublier mon passé. Je restais persuadé que c’était le bon, il était celui qu’il me fallait… C’était lui, je le sentais au plus profond de moi. Ethan était l’homme que j’attendais depuis toutes ces années. Me détachant doucement de lui pour prendre les verres et l’alcool, je lui demandais alors ce qu’il voulait et qu’il pouvait me dire ce qu’il voulait, j’avais plein de bouteilles dans la maison. « De tout ? Et tu comptes arrêter comment de boire, si t’as trop d’alcool chez toi hm ? Tu devrais vider les bouteilles … » Souriant faiblement, il n’avait pas tord. Les jeter ? Non, autant les boire. Bon sang est ce que je passais pour une ivrogne à penser de la sorte ? Surement, mais j’avais tellement prit l’habitude de boire maintenant… Mais il fallait que cela cesse, du moins que je me mette à boire de moins en moins… ça devenait réellement urgent, je ne voulais pas finir avec une cirrhose ou dieu sait quoi. Non je voulais vivre, je ne voulais pas devenir dépendant comme mon père. Je n’avais que vingt deux ans… J’avais encore la vie devant moi… Oui plein de chose m’était encore réservée, j’osais l’espérer. « Jeter l’alcool ? On a qu’à se faire des soirées toi et moi et une fois fini… J’en achète plus…Je n’aime pas le gaspillage… Même pour l’alcool. » Soufflais-je doucement en lui demandant alors ce qu’il voulait boire. « Hm pour moi un whisky ça ira … Pur le whisky. » Souriant faiblement, je me tournais vers lui, nos jambes se frôlant, étant même collé l’une a l’autre, je l’embrassais lentement sur la joue dérivant peu à peu a ses lèvres avec délices et envie. Mes lèvres effleurant les siennes, je sentis alors ses lèves se presser sur les miennes. Gémissant doucement un frisson s’emparant de moi, je lâchais le verre et la bouteille sur la table, posant alors une main sur l’une de ses cuisses fine et musclée.

La serrant doucement je remontais lentement sur sa cuisse allant vers sa taille redescendant lentement en l’embrassant à mon tour lui faisant plusieurs baisers sur ses lèvres. Le regardant avec désir, je me surprenais à avoir envie de lui, à ressentir cette envie en moi, cette sensation de bien être. Il était en train de me changer, il était totalement en train de me tuer. Me redressant en me collant bien contre lui, je me tournais pour mieux l’embrasser, ma jambe se montant sur la sienne se plaçant entre les siennes. Mon autre main montant à son cou je l’embrassais alors pour la première fois avec autant de franchise. Ma langue glissant lentement dans sa bouche, je cherchais la sienne pressant alors celle-ci de toutes mes forces contre la mienne. Soupirant de bien être, un léger sourire au bout des lèvres, j’accentuais le baiser en penchant lentement ma tête dérivant ma main dans ses cheveux pressant alors nos deux visages pour ne pas qu’il s’éloigne. Ma seconde main se posant sur sa taille je bougeais lentement contre lui pour mieux me rapprocher. Rompant doucement le baiser, un frisson s’emparant de moi, je posais mon front contre le sien déglutissant longuement. C’était la première fois que mon baiser, nos baisers se voulaient si intense. Léchant mes lèvres, soufflant sur son visage, je sentais son souffle contre ma peau, me donnant des frissons par milliers. Serrant sa taille de ma main je relevais un regard vers lui. « Ethan… Je… Hum… » sans pouvoir me retenir, je plaquais a nouveau mes lèvres sur les siennes avec force et envie. Sentant ma robe remonter sur ma cuisse présente sur les jambes d’Ethan je m’en fichais royalement. Le baiser était des plus importants. Fourrageant ses cheveux me collant au maximum contre lui, ma langue heurta la sienne avec délice et envie. Mon souffle totalement coupée, un long gémissement s’échappa de ma bouche. Non… Je ne pouvais pas… J’étais surement en train de lui donner envie, et je me donnais envie moi-même alors que… Me reculant doucement je déposais une multitude de baiser sur ses lèvres avant de me redresser. Me tournant vers la table basse, laissant ma jambe entre les siennes je pris le verre et mis du whisky dedans. Prenant un autre verre, je mis quand à moi du Jet27 mélangeant alors avec de la crème de café pour me faire ce que l’on appel un orgasme. Posant les deux verres à côtés face à nous je pris le récipient de chips le mettant a coté en piquant une pour la manger. « Tu veux des glaçons avec ton whisky ? Ou pas du tout ? » murmurais-je en me tournant vers lui rigolant quelque peu en le voyant. Passant mes mains dans mes cheveux je fis en sorte de les lui remettre correctement, en lui lançant un regard amusée et sincère. Un regard qui en disait long sur la complicité que nous venions d’avoir dans cette étreinte fantastique, ce baiser tout bonnement destructeur et intense. Un baiser qui venait de m’exciter.
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Ethan K. Connor

Ethan K. Connor

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MessageSujet: Re: Une alchimie indescriptible. B&E   Une alchimie indescriptible. B&E EmptyDim 1 Mai - 21:12

Une alchimie indescriptible. B&E Stam-3-jessica-stam-11889352-100-100 Une alchimie indescriptible. B&E 5204061348_5df8604965
Une alchimie indescriptible. B&E Photo_73261531_avatar_2 Une alchimie indescriptible. B&E Thumbs_aldo_ss2010_jessica_stam_tr_2

Je le reconnaissais sans problème … J’avais toujours été doté d’une patience à toutes épreuves. Je n’étais pas du genre à m’emporter facilement, ni même à m’emporter tout court. Tout comme j’étais aisément capable d’attendre quelqu’un ou quelque chose, durant un temps franchement choquant tant il était ample et pouvait s’étirer longuement et s’éterniser. Mais malgré ce trait de caractère qui faisait partie de moi à part entière, je parvenais à me surprendre dans mon comportement vis-à-vis de Baylee. Avec elle c’était pire que de la patience … Je prenais sur moi à un point presque inhumain. Je crevais d’envie de plaquer mes lèvres sur les siennes pour l’embrasser avec fougue et ardeur. Je voulais sentir son cœur s’emballer, son souffle se faire précipiter contre le mien, la douceur de ses lèvres, le goût de celle-ci. Je voulais glisser longuement ma langue contre la sienne. Je voulais parcourir son corps de mes mains, la couvrir de baisers et de caresses. Je voulais lui faire l’amour tout simplement. Mais il était trop tôt. Oui, beaucoup trop tôt. Même pour une relation normale, c’était bien trop tôt pour faire ce genre de choses. A part pour une relation qui se fait dans le précipice. Mais là … Ca ne faisait que quelques petits jours que nous nous connaissions alors nous devions à tout prix prendre notre temps. Surtout que Baylee ne me semblait pas prête à faire évoluer notre relation. J’ignorais encore quel était le frein qui l’empêchait autant d’avancer et je n’osais pas lui en parler. Mais je ne doutais pas que c’était une chose assez grave pour qu’elle soit de la sorte. Je n’étais pas d’une curiosité maladive et je comptais bien lui laisser autant de temps qu’elle le voudrait pour se décider enfin à me parler. Du moins, à trouver cette force. En tout cas, je la laissais aux commandes totales de notre relation, pour ne pas faire la moindre erreur. Si je venais à la perdre, je ne m’en relèverais pas aussi facilement que cela. Oh non, c’était tout bonnement impossible. Elle comptait déjà bien trop pour moi. Non en fait … Pour être plus précis, j’en étais déjà éperdument amoureux. C’était fou, complètement fou … Mais je l’aimais sincèrement. C’était ça le coup de foudre, il parait. Pas le moindre contrôle possible, ça arrive lorsque l’on s’y attend le moins.

Lorsqu’elle me proposa de m’héberger pour la nuit si je venais à trop boire, je ne pus m’empêcher de rire doucement en lui disant que nous n’en arriverions pas à un tel point et que de toute façon, il m’en fallait pour que je sois réellement ivre au point de ne pas pouvoir partir de chez elle. « Oui de même, mais je préfère que tu le saches… ça ne me pose pas de souci, je ne suis pas le genre de fille qui laisse ces amis en galère. Surtout toi. Si je te laisse partir dans un état… Je crois que je ne m’en remettrais jamais s’il t’arrivait quelque chose… Puis en plus… Je te propose le canapé… Alors qu’il y a une chambre d’ami… Parfois c’est à ce demandé si je ne suis pas réellement blonde… » Riant doucement, je lui adressais un regard gentiment moqueur, préférant oublier de suite le fait qu’elle me considérait comme un simple ami. Paf dans la gueule … Ce n’était pas comme si nous nous étions déjà embrassés bien sûr. Ironie ! J’avais pourtant eu l’impression que nous ressemblions davantage à un couple qu’à des amis. Certes un couple à ses tous débuts de relation. Mais un couple tout de même. Etais-je donc le seul dans cette relation, à nous voir de la sorte ? Visiblement oui. C’était assez … frustrant, déroutant et vexant. Mais j’allais prendre sur moi. Je ne voulais pas risquer de gâcher notre début de relation. Même si j’étais le seul à considérer que nous en étions à un début de relation amoureuse. Tant pis je devais prendre sur moi alors j’allais le faire sans trop montrer que j’étais vexé et tout ce qui va avec ce sentiment là. « Oui tu es blonde. Une très jolie blonde ! Un peu étourdie certes … Mais intelligente avec ça. » Dis-je simplement, en souriant en coin, sans rien ajouter concernant ladite chambre d’amis. Je savais parfaitement que je ne resterais pas ici ce soir. Ni même dans les jours qui arriveraient. En fait … Je n’étais vraiment pas près de rester dormir chez elle, que ce soit dans la chambre d’amis ou dans sa chambre à elle, avec elle. Notre relation allait très certainement connaître un fort ralentissement. Un baiser ok … Mais plus ? Je doutais qu’elle soit prête à cela avant un petit moment. Déjà que de simples baisers avaient semblé être une étape franchement importante pour elle.

Alors qu’elle venait d’apporter de quoi boire et grignoter avant le repas, elle s’inquiéta de savoir si elle ne me décevrait pas. Ce qui me surprit … Comment pouvait-elle me décevoir, elle qui était si parfaite et dont j’étais si éperdument amoureux ? Certes elle ignorait totalement mes sentiments très puissants à son encontre. Mais tout de même … Cela devait bien se voir que j’étais plus attaché à elle qu’il ne pouvait y paraître au premier abord, non ? Je ne lui cachais pas du tout mes sentiments à son encontre. Je me contentais de ne pas les lui dire clairement avec un ‘je t’aime’ ou autre déclaration de ce genre. Je savais que pour cela aussi, elle n’était pas prête. « C’est vrai ? Quoi que je fasse ? Quoi que j’ai pu être dans le passé ? Je n’ai pas toujours été la petite Baylee si mignonne et si ouverte aux gens tu sais… Tu es le premier garçon que je laisse entrer dans ma vie… » Soupirant doucement, je plongeais mon regard dans le sien en serrant tendrement sa main de la mienne, baissant lentement le regard sur ses bras sur lesquels j’avais aperçu des cicatrices un moment plus tôt. Sans mot dire, je passais lentement un index dessus avant d’abandonner ma main sur les notre, liées, relevant un regard sérieux et sincère vers elle. J’ignorais encore tout d’elle et j‘en étais conscient. Je ne savais pas pourquoi j’étais le premier qu’elle laissait s’approcher de la sorte d’elle et entrer dans sa vie. J’ignorais pourquoi elle s’était faite du mal physiquement, et sans doute même mentalement, mais j’étais là et je l’aimais. J’étais persuadé qu’elle était la femme de ma vie et rien ni personne ne pourrait me faire changer d’avis. Ni maintenant ni jamais ! « Qui que tu aies put être, quoi que tu aies fais et vécut. Qui que tu sois maintenant, je suis là et je le resterais Baylee. Il n’y a que toi qui a le pouvoir de … Me faire partir, m’éloigner de toi. Simplement en me disant clairement que tu ne veux pas de moi. » Est-ce que j’accepterais de partir ? Oui ... Pour elle, pour son bien, pour son bonheur. Mais je savais que j’aurais beaucoup de mal et que je souffrirais plus que de raison. Elle serait la première, et la dernière, à me faire souffrir simplement de la sorte, par son absence. Bon sang … Je préférais ne même pas imaginer ce que je vivrais et ressentirais si elle venait à me laisser tomber. Enfin laisser tomber … C’était un bien grand mot puisque de toute évidence pour elle, nous n’étions pas du tout ensemble. Je n’étais qu’un ami. Pour l’instant je l’espérais. Oui … J’espérais qu’elle finirait par me voir autrement que de la sorte. Je ne voulais pas me faire trop d’espoir mais dans cette situation des plus complexes, je ne pouvais pas m’en empêcher. J’avais pu l’embrasser … Du moins elle m’avait embrassé. Cela ne signifiait donc rien pour elle ? Un ami qu’elle embrassait …

Un instant plus tard, alors que la conversation continuait inlassablement, je ne pu m’empêcher de détourner le regard après l’avoir un peu trop longuement regardé. C’était plus fort que moi … Depuis que nous nous étions donné rendez-vous le premier jour, je craignais de la mettre mal à l’aise en étant tout simplement incapable de regarder ailleurs qu’elle. Lui dissimuler ma fascination pour elle, était tout simplement impossible. Pourtant je me forçais en tentant de la regarder le moins longtemps possible. Lorsqu’elle mentionna cela en posant sa main sous mon menton pour me faire tourner la tête vers elle, je lui répondis simplement la vérité. A savoir, que j’avais pris cette habitude par peur de la gêner. « Ton regard ne me gêne pas, au contraire il m’apaise, il me donne confiance en moi… S’il te plait… Ne t’arrête pas de me regarder… » Souriant faiblement de bien être à ces mots, je la regardais longuement en frissonnant quelque peu, sa main passant sur ma nuque avant de descendre dans mon cou. J’aimais terriblement ces instants de douceur et de tendresse, aussi brefs soient-ils. Ils me plaisaient même démesurément. Sans mot dire, je me contentais de sourire faiblement, mon regard parcourant lentement son visage, ses lèvres, ses yeux. Tentant de ne pas finir gêner, moi-même, je lui demandais alors si elle vivait seule ici. Il fallait dire que la villa était assez grande pour que je me pose la question. Vivre seul dans une habitation de cette taille … Oh non, je ne pourrais pas pour ma part. Je ne serais pas très à l’aise et ne me sentirais pas franchement chez moi. Lorsqu’elle m’informa qu’elle vivait là avec son amie, je lui demandais depuis combien de temps. Ce n’était pas de la curiosité excessive et mal placée. C’était juste … Que je m’intéressais à elle, à Baylee et toute sa vie. « On vit ensemble depuis qu’on est arrivée ici soit un peu plus d’un mois. Avant on vivait toutes les deux sur Brisbane, elle avait son studio, j’avais mon appartement. » Hochant lentement la tête, j’eus un nouveau sourire en lui adressant un regard attendri. C’était presque plus fort que moi. Elle m’inspirait tellement … D’amour et de tendresse que je ne pouvais tout simplement pas le lui cacher. A quoi bon le lui cacher de toute façon ? De toute évidence cela ne lui déplaisait pas. Sinon … Je m’en serais sans doute aperçu déjà !

« Lorsque j’ai décidé de partir ici, je lui en ai parlé, et elle a décidé de venir s’installer avec moi. Rien ne la retenait sur Brisbane et j’ai accepté à condition qu’elle ne ramène pas d’homme dans ma demeure, à vrai dire tu es le premier garçon à rentrer dans ma maison… » Riant doucement, je laissais un sourire s’installer à nouveau sur mes lèvres. A croire que je ne faisais que sourire en sa présence. A ce rythme là, les rides d’expression à mes yeux et mes lèvres, s’installeraient rapidement pour de bon. « Hm c’est rare les amis qui acceptent de suivre quelqu’un de la sorte. Woaw … j’en suis honoré alors. » Plus qu’honoré même. J’avais bien commencé à comprendre que d’habitude elle mettait une sacré grande distance entre elle et les hommes. Mais je n’aurais jamais pu deviner que c’était à ce point là. Je n’allais pas m’en plaindre. Oh ça … Non ! Surtout pas même. J’en étais terriblement ravi. Alors que nous parlions d’alcool, j’appris qu’elle en avait encore plein chez elle. Riant doucement, je lui demandais comment elle comptait arrêter de boire si elle en avait tant que cela chez elle. Je lui conseillais même de jeter les bouteilles en les vidant, sans doute dans l’évier. Sacrilège ! Moi-même je serais incapable de faire pareil chose. Quel terrible gâchis. « Jeter l’alcool ? On a qu’à se faire des soirées toi et moi et une fois fini… J’en achète plus…Je n’aime pas le gaspillage… Même pour l’alcool. » Riant à nouveau, je lui lançais un regard complice. « Je n’aime pas le gaspillage non plus, rassure toi. Hm ces soirées à boire comme des trous, ce qui signifie peu de soirées ? Ou des soirées à alcoolisme modéré, ce qui veut dire ... Un tas de soirées ? » Demandais-je en souriant faiblement, luttant contre mon envie de rire, souriant franchement en coin, la commissure de mes lèvres tremblotant légèrement sous la lutte acharnée que je menais pour ne pas rire. J’étais meilleur que le rire, je gagnais ! J’étais surtout stupide. Tant pis. La regardant se tourner à nouveau vers la table basse pour servir nos verres, je lui indiquais alors ce que je voulais. Whisky pur. Je n’avais jamais vraiment compris l’intérêt de boire ce genre d’alcool si c’était pour le noyer dans du jus de fruit ou encore du coca. Sans doute parce que c’était plus doux et donc … Plus traitre. L’on buvait cela plus aisément, sans même réaliser que nous étions en train de virer ivre avec brutalité. Pour ma part j’aimais bien sentir le coup m’arriver droit dessus. Et sentir l’alcool me brûler vivement la gorge et se frayer un passage en brûlant tout sur son passage. Chaleur réconfortante. Lorsque je vis Baylee se tourner à nouveau vers moi pour poser un simple baiser sur mes lèvres, j’eu un bref soupir, ne pouvant m’empêcher alors, de déposer une série de tendres baisers sur ses lèvres, la regardant à travers mes paupières à demi closes. C’était plus fort que moi, j’aimais trop l’embrasser. Même si je restais encore correct en me contentant de simples baisers aussi doux et tendres soient-ils.

Sentant sa main se poser sur ma cuisse, je lâchais un nouveau soupir de bien être, déposant toujours de tendres baisers sur ses lèvres, les miennes se faisant lentes et tendres contre les siennes. Un doux gémissement de bien être s’échappa de mes lèvres lorsqu’elle déposa à son tour de légers baisers sur ma bouche, sa main faisant de lents allers et retour entre ma taille et ma cuisse, mon regard plongé dans le sien. Sa jambe se plaçant contre les miennes, j’eus un violent frisson de plaisir et de bien être, répondant alors à son baiser qui se fit plus pressant, sa langue se glissant entre mes lèvres pour trouver la mienne. Gémissant à nouveau presque malgré moi, je plaquais totalement mes lèvres contre les siennes, pour faufiler ma langue dans sa bouche, caressant longuement la sienne avec insistance, mon souffle se coupant et ma main se posant doucement sur sa joue, mon pouce caressant lentement sa peau. Le baiser se fit plus pressant, plus insistant, sa main plaquant franchement nos visages l’un contre l’autre. Le souffle totalement coupé, je la laissais l’interrompre et poser son front contre le mien. Paupières closes, le cœur battant la chamade, je me passais lentement la langue sur les lèvres en souriant faiblement de bien être et de joie, caressant toujours lentement sa joue de mon pouce. « Ethan… Je… Hum… » Ses lèvres se plaquant à nouveau contre les miennes avec force, un nouveau gémissement s’échappa de mes lèvres. Le souffle à nouveau coupé, je répondis à son baiser avec ardeur, faufilant une main sur sa nuque pour répondre à son baiser avec tout autant de fièvre qu’elle, ma langue heurtant la sienne sans se lasser. Après un long gémissement de sa part qui me fit frissonner, je la laissais se reculer à nouveau pour déposer de brefs baisers sur mes lèvres, descendant lentement ma main dans son cou en gardant les yeux fermés et déglutissant longuement, retrouvant difficilement ma respiration. La laissant se reculer, je la regardais se tourner vers la table pour approcher nos verres et un bol de chips. Souriant en coin, je la regardais longuement, les yeux brillants. « Tu veux des glaçons avec ton whisky ? Ou pas du tout ? » Riant doucement devant le changement radical, je me détournais juste le temps de récupérer mon verre pour le porter à mes lèvres et en boire une gorgée. « Non … Ca va très bien comme ça … » Dis-je doucement en lui lançant un regard complice, souriant faiblement en sentant ses mains dans mes cheveux pour me recoiffer doucement après la passion mal contrôlée de notre baiser. Soupirant doucement, je me penchais lentement pour déposer un bref baiser sur sa joue, descendant lentement dans son cou pour y déposer un nouveau baiser, avec lenteur et tendresse, en profitant pour inspirer longuement son odeur avant de me redresser et la regarder en souriant. « Hm … On t’as déjà dis que t’étais unique dans ton genre ? » L’air de rien, je me détournais lentement en regardant la pièce. « La déco est de toi ? Ou t’as fais appel à un décorateur d’intérieur ? »


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Andréa B. Cromwell

Andréa B. Cromwell

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MessageSujet: Re: Une alchimie indescriptible. B&E   Une alchimie indescriptible. B&E EmptySam 7 Mai - 23:03

Him, a Angel.
One Night... One confession.
Une alchimie indescriptible. B&E JL-3-jared-leto-19960973-100-100 Une alchimie indescriptible. B&E Stam-3-jessica-stam-11735188-100-100Une alchimie indescriptible. B&E JL-3-jared-leto-19960958-100-100 Une alchimie indescriptible. B&E Stam-3-jessica-stam-11735253-100-100


Ce moment était parfait, tout bonnement simpliste et sublime. Ethan était le premier garçon a entrer dans la maison, mais ça valait vraiment le coup. Je ne pouvais pas dire le contraire sur ce point là même. Le fait de l’avoir invité et de passer un bon moment avec lui était plus que plaisant. Je ne savais pas où aller nous mener cette soirée, mais il était clair que cela nous rapprocherait. Dans quel sens ? J’osais espérer dans le bon. Devenir mon petit ami ? Oui, bien sur, il l’était, je ne l’embrassais pas pour faire plaisir… Si je l’embrassais c’est parce que cela me faisait plaisir. Revenant vers lui après avoir amener les bouteilles et de quoi manger un peu avant le repas, je m’installais à côté de lui tout en souriant faiblement. Il est vrai que l’on devait faire attention sur l’alcool mais bon tout de même… J’en avais autant les boire. Lui précisant alors que s’il voulait il pouvait dormir ici, je ne laisserais jamais un ami dans la merde… Non… Surtout pas lui en plus… Lui marmonnant qu’en plus j’avais une chambre d’ami et non un canapé, je me trouvais stupide de pouvoir oublier ma chambre d’ami… Ma blondeur comme dirait beaucoup d’homme… Les blagues sur les blondes étaient tellement stupide et puéril… « Oui tu es blonde. Une très jolie blonde ! Un peu étourdie certes … Mais intelligente avec ça. » Souriant en coin, je baissais vaguement le regard sur ses cuisses fines et qui avait l’air très musclés. Il avait des cuisses a me faire rêver… En fait, Ethan était sacrément bien foutu… Il n’y avait pas a redire sur ce point là, il était beau. Un cou parfait, un torse qui avait l’air très musclé, des cuisses fines et longues, une taille raisonnable, une voix grave suave au ténor parfait… Une chevelure qui me plaisait, des mains… Mon dieu ses mains fines et masculines… Ses veines qui en ressortaient… Hum… Ethan était vraiment, parfait à mes yeux… Je ne pouvais pas cracher sur ça. Oh ça non… Une très jolie blonde ? Il parait que les blondes sont toujours belles, et surtout désirable des hommes, c’est un bon fantasme… Enfin, il parait. Je n’en savais trop rien. Ne préférant pas répondre, passant alors a un autre sujet. Moi. Mon passé, il ne savait pas qui j’étais réellement ce que j’étais et j’en passe. Le regardant simplement droit dans les yeux je souriais vaguement en sentant alors sa main se resserrait sur la mienne, son index passant alors sur mon bas. Me figeant, je baissais un vague regard pour le voir suivre mes cicatrices. Il avait… vu et surement compris. Rougissant légèrement je détournais le regard en lui, il… Qu’allait-il penser de moi ? De ce que j’avais pu m’infliger et tout ce qui s’en suis ? Je me le demande bien, est ce que cela allait le faire fuir ? Je me le demande bien… Je ne voulais pas le perdre pour un passé qui était en fait plus présent que jamais… J’avais besoin de lui pour avancer, il me changeait, il me faisait oublier… Je ne voulais pas qu’il ait peur… Il ne pouvait pas avoir peur de moi…

« Qui que tu aies put être, quoi que tu aies fais et vécut. Qui que tu sois maintenant, je suis là et je le resterais Baylee. Il n’y a que toi qui a le pouvoir de … Me faire partir, m’éloigner de toi. Simplement en me disant clairement que tu ne veux pas de moi. » Serrant franchement sa main, je le regardais longuement essayant d’analyser ses paroles. Non… Je ne lui demanderai jamais de partir, je ne pouvais pas lui demander une telle chose, surtout lorsque l’on voit que c’était lui qui était mon futur. Lui qui modifiait ma vie, lui qui me donnait espoir et confiance… Je ne pourrai jamais lui demander de partir… oh ça non, je ne pouvais pas le lui dire, c’était même impossible. Je ne le connaissais que depuis quelques jours mais il m’était vital… Je ne pouvais pas… Non… Fermant brièvement les yeux je souriais faiblement en m’approchant légèrement de lui. Caressant quelque peu ces cheveux mon pouce caressant sa tempe je souriais de plus belle le regardant longuement sans aucune gène. Il était tellement beau, oh oui très beau même… Ces cheveux légèrement long bien coiffé, son regard bien perçant, son sourire, ses dents, sa peau… Ethan était un homme parfait, beau, très beau même… « Ethan… Serais-tu l’homme parfait ? Je ne te demanderai jamais de partir… Je ne veux pas, je veux que tu restes, je t’ai fait entrer dans ma vie, je ne t’en demanderai jamais de partir… Je tiens à toi… Je m’attache à toi… Tu m’intrigues… Je te veux… » soufflai-je doucement le regardant a nouveau longuement. Ethan… Doux et bel Ethan… Il était sensuel et mystérieux, il était gentil et attentionné, il me plaisait de plus en plus… Même si j’avais un temps soit peu peur. Parlant alors de la villa et de savoir si j’y vivais seule, je lui expliquais que je vivais avec Jude, ma meilleure amie. Est-ce que je devais lui dire que j’avais eu des rapports avec elle ? Est-ce qu’il devait savoir que l’on avait couchée ensemble à plusieurs reprises ? Je ne savais pas quoi faire… Ni quoi dire. Meilleure amie convenait le plus, de toute façon c’était la vérité, il n’avait pas besoin de savoir que c’était une sorte de plan cul ? Meilleure amie plan cul ? Un sexe friend ? Non il n’avait pas besoin de savoir, je ne voulais pas qu’il parte alors que notre relation commençait tout juste… Parlant alors de notre vie, du fait qu’elle m’avait suivit a l’autre bout du monde pour moi, je ne pus m’empêcher de sourire. C’était une amie en or, on ne pouvait pas négliger ce point là. Elle avait tout claqué pour moi et c’était rare que des gens puissent faire ça si facilement. Jude était unique, oh ça oui. Très unique, tout comme Ethan. « Hm c’est rare les amis qui acceptent de suivre quelqu’un de la sorte. Woaw … j’en suis honoré alors. »

Oui c’était rare, très rare, comme les amis sont rares. On savait tous que les amis se comptent sur les doigts d’une main… On ne peut pas se fier aux gens de la sorte. Je n’avais jamais vraiment eu d’amis. On ne peut pas dire que je sois le genre de fille a se faire des amis. J’en avais bien eu pourtant… Je me souvenais parfaitement de mes amis lorsque j’étais parti en Angleterre pensant pouvoir oublier mon passé sur l’Arizona… Je savais parfaitement que ça n’avait pas été facile… J’avais même eu un petit ami, de mon âge, alors que j’avais deux ans d’avance sur ceux de mon âge. Mais le fait que l’on abuse de moi une seconde fois… Avait terriblement chamboulé ma vie, ma façon d’être et j’étais à nouveau partie de la ville. Préférant partir pour la capitale, Londres ou j’avais obtenue mon diplôme en psychologie. Et j’étais parti pour Brisbane, là ou j’avais alors connu ma Jude, celle qui a su me rendre quelque peu différente… Celle qui comprend ma vie, mon passé… Celle qui m’a poussé dans les bras de l’homme de ma vie. Est-ce qu’il était réellement l’homme de ma vie. Surement… « Très rare, Jude est une fille sublime et tout bonne parfaite. Je ne supporterais pas qu’on lui fasse du mal… quand à toi… Tu es unique, spécial… Je ne veux pas te perdre, tu es entré dans ma vie… Ce qui n’était pas facile… Et maintenant… J’ai dû mal a me voir ne plus te parler, t’embrasser… Toi tu n’es pas qu’un ami… Tu es mon petit ami. » Dis-je doucement en plongeant mon regard dans le sien. Oui, mon petit ami… Il était mon petit ami… Il était là, chez moi, il n’était pas n’importe qui… Oh ça non, il était bien plus qu’un ami, il était un tout, il était entré dans mon cœur, et il fallait a présent que je le considère comme tel. Oui est ce que ça me posait un souci ? Non bien sur que non… Mais c’était bizarre de me dire que j’avais un petit ami… surtout qu’aujourd’hui… J’avais réellement envie de lui autrement que par de simple baiser. Je ressentais au fond de moi cette envie puissante, forte, une envie, une pulsion sexuelle… Comme si… Non. Je ne pouvais pas. Non je ne pouvais pas faire l’amour avec lui, un homme. Je ne voulais pas subir à nouveau les même choses… je savais parfaitement qu’Ethan ne me ferait pas de mal… mais rien que l’idée de l’avoir sur moi… Non… Je ne pouvais pas, j’avais encore du mal avec ça. Relevant la tête lorsqu’il me parla d’alcool, je lui annonçais alors que je ne comptais pas jeter l’alcool, je n’aimais pas le gaspillage et je n’avais jamais aimé… Autant faire des soirées pour le boire lui et moi, seul, ensemble… « Je n’aime pas le gaspillage non plus, rassure toi. Hm ces soirées à boire comme des trous, ce qui signifie peu de soirées ? Ou des soirées à alcoolisme modéré, ce qui veut dire ... Un tas de soirées ? »

Me mordant la lèvre, je plongeais mon regard envieux dans le sien, beaucoup… Oh oui beaucoup de soirée, j’en voulais des tonnes, des masses en pagaille, tous les soirs s’il le fallait… Je voulais le voir tout le temps, tous les jours l’avoir près de moi, rire sourire, m’amuser être taquine avec lui et j’en passe. Je voulais vraiment passer de nombreuses soirées avec lui, j’en rêvais, je m’imaginais déjà avec lui a boire a manger et a faire tant d’autre chose, que sa soit chez moi ou… chez lui ? Est-ce que je serais capable d’aller chez lui ? De me retrouver enfermer ? J’avais confiance en lui se serait une étape assez dure pour moi mais je ne doutais pas d’y arriver, non j’étais forte, il me rendait forte. Et avec lui je me sentais tellement bien, oui ce genre de soirée me permettrait de me rapprocher de lui au maximum… « Des soirées à alcool très, très modéré… Histoire de se voir beaucoup de fois…Beaucoup… Oui beaucoup de fois… Je suis libre tous les jours, toutes les heures, toutes les minutes… Tout le temps… quand tu veux… » dis-je doucement en lui lançant un regard quelque peu aguicheur. Oh oui des soirées en pagaille, des soirées avec lui, seulement lui et moi et personne d’autre. Ethan et Baylee seuls au monde, chez moi, sur mon canapé… Me rapprochant de lui je me mis alors à l’embrasser, doucement, lentement sensuellement, avec timidité, puis avec plus de conviction. L’envie était là, comment ne pas l’avoir ? Je me le demande bien… soupirant longuement, glissant alors ma langue ans sa bouche, je sentis la sienne contre la mienne, mon corps tremblant violemment tant l’envie était intense. Me rapprochant de lui une jambe contre les sienne, je caressais longuement sa cuisse de ma main. Le baiser s’intensifiant comme jamais je n’avais embrassé quelqu’un, sa main se posant sur ma nuque, je cru mourir sur place, un frisson s’emparant de mon corps. Ses gémissements et ses soupires me rendant encore plus folle que possible, je me collais contre lui tout en gémissant a mon tour nos langues se heurtant avec délices et envie. Non d’un chien, j’aimais l’embrasser, j’aimais faire des baisers de la sorte… Oh oui… Ethan… Rompant lentement le baiser je me tournais vers la table pour nous servir à boire essayant un tant soit peu de me contrôler comme je le pouvais. Je n’avais qu’une envie… L’embrasser de plus en plus l’embrasser a perdre le souffle, découvrir sa langue, sa bouche… Sensuellement, longuement langoureusement. Lui proposant des glaçons, sans qu’il réponde il prit le verre tout en buvant lentement dedans, buvant à mon tour lentement une gorgé de mon petit nectar, je souriais faiblement. « Non … Ca va très bien comme ça … »

Plongeant mon regard tout aussi complice que le sien dans ses yeux, je me mordis lentement les lèvres tout en soupirant de bien être. J’étais folle de lui, je m’en rendais de plus en plus compte au fil du temps qui passé… Il créait en moi quelque chose que je ne saurais expliquer… C’était présent, c’était là et c’était bien là pour quelque temps… Buvant lentement une gorgée de mon verre je le reposais pour glisser alors mes mains dans ses cheveux que j’avais ébouriffés de trop. Le voyant s’approcher de moi, je me figeais légèrement en sentant alors ses lèvres sur ma joue. Souriant en coin je frissonnais longuement de bien être en fermant les yeux, sentant ses lèvres descendre dans mon cou. Poussant un léger gémissement je penchais la tête légèrement en arrière. Bon dieu il allait me tuer… Se reculant je frissonnais a nouveau essayant de me remettre de ses baisers bien trop tentant. « Hm … On t’as déjà dis que t’étais unique dans ton genre ? » Passant ma langue sur mes lèvres, je souriais faiblement en le regardant, celui-ci détournant alors le regard pour regarder la pièce. « La déco est de toi ? Ou t’as fais appel à un décorateur d’intérieur ? » Souriant faiblement en le regardant je me mordis la lèvre avec douceur. Il était hors de question que je fasse appel à un décorateur et puis quoi encore ? J’avais tout peint, j’avais tout fait, avec l’aide bien entendu de Jude. Même si Jude n’était pas si douée que cela dans ce qui était de la peinture… Oh ça non. Mais moi j’aimais peindre, je me débrouillais un tant soit peu et faire la déco de la maison avait été parfait. Je n’avais que cela à faire de toute façon… Même si je devais encore peindre quelques pièces… Après tout nous ne vivions ici que depuis un petit mois… autant dire que le temps passe vite et n’ayant que deux voir parfois quatre bras, ce n’était pas non plus de tout repos. Prenant mon verre j’en bus d’abord une gorgée avant de le boire entièrement et le poser en silence sur la table basse tournant alors mon visage vers lui, souriant franchement. « Moi. J’ai choisi les peintures, tout. J’ai tout décoré, Jude m’a aidé pour l’installation, mais il reste encore pas mal de pièce à faire, cette maison est grande. Et comme cela ne fait qu’un petit mois que nous sommes dedans… Autant dire que le temps d’aménager les meubles et tout… » dis-je doucement en donnant un regard circulaire au salon souriant faiblement. Piquant des chips je me levais rapidement pour mettre les frittes à cuir. Lui faisant signe d’attendre, je filais rapidement a la cuisine sortant alors les pommes de terre du frigo. Ouvrant la friteuse je les mis dedans mettant alors le minuteur mettant par la même occasion la ventilation de la maison en marche pour que la fumée parte directement. Revenant vers lui je m’installais un peu plus a ces cotés croisant alors les jambes me servant un autre verre, le servant par la même occasion sans rien lui demander. Souriant faiblement, je bu mon verre cul sec avant de me laisser tomber dans le fond du canapé tout en m’étirant quelque peu croisant alors mes jambes ma robe se découvrant un peu plus mes cuisses que je regardais longuement avant de tourner un regard vers Ethan souriant faiblement attrapant alors sa main de la mienne tout en fermant les yeux. « Frittes et viande… avec une salade en entrée… J’espère que ça va t’aller ? Et après ben le dessert hum… et après… Tu veux faire quoi après le repas ? » demandai-je doucement en relevant le regard vers lui souriant faiblement caressant alors sa main de mon pouce le tirant lentement vers moi. J’avais envie d’un câlin, j’avais envie… D’être proche de lui… Bizarrement c’était…. Tentant, j’avais envie d’être proche de lui comme s’il me faisait oublier les choses, comme s’il suffisait que je ne pense qu’à lui pour oublier le passé.
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