Sujet: Quand la morosité nous tient... PV Katleen Lun 21 Fév - 2:11
La journée n'avait pas été des plus facile, notamment à la galerie. En effet, il n'y avait pas vraiment eu le nombre de clients auquel je m'attendais et le chiffre que je comptais faire était loin d'avoir été atteint. Et puis, s'il n'y avait eu que cela encore, sans doute que ce serait passé mais c'était sans compter cet homme imbu de sa personne qui m'avait faire perdre mon temps durant plus de 30 minutes avec ses remontrances à deux sous. Cela m'avait complétement gâché la journée et surtout, mis le moral au plus bas. J'avais donc décidé d'aller faire un tour au port de plaisance, endroit où m'emmenait souvent mon défunt père lorsque j'étais enfant, dans le but de me changer un temps soit peu les idées. Arrivé à destination, je ne perdis pas une seconde et commençai à marcher le long des rivages, observant les bateaux qui naviguait. Certains étaient accostés d'ailleurs avec des personnes à leur bord, ou pas... On aurait dit que chaque bateau avait sa propre histoire, sa propre vie et ses propres peines. Je me plaisais à me dire que je n'étais pas le seul à avoir eu une sale journée et que celle-ci s'arrangerait, comme tout finissait toujours par s'arrangeait d'ailleurs. « Une bonne nuit de sommeil et demain serait un jour meilleur » C'était même un dicton que j'avais fréquemment entendu durant mon adolescence, notamment en période de guerre civile comme j'y avais été confrontée depuis ma tendre enfance. Après vingt bonnes minutes de marche, je m'assis sur un banc face au rivage et à l'étendue d'eau. Les vagues étaient régulières, comme si rien ne pouvait les perturber. A cet instant précis, j'aurais aimé être une vague... Mais cela était impossible ! C'est à cet instant que je réalisai que j'étais parti en plein délire et que la morosité n'était pas vraiment bonne pour moi. Je secouais donc énergiquement la tête, comme si cela pouvait me remettre les idées en place rapidement et relevais celle-ci en direction des bateaux. Je me remis ensuite sur mes jambes afin de reprendre ma marche quand je vis quelqu'un que je n'avais vraiment pas envie de voir aujourd'hui et encore moins en ce lieu : Katleen. Je n'avais jamais su pourquoi mais après un baiser échangé lors d'une soirée trop arrosée, à chaque fois qu'on se revoyait, cela partait en chamailleries. Et sans doute que cela allait se passer une nouvelle fois comme ça... Je continuais donc à avancer et quand nos chemins finirent par se croiser, je lui dis sur un ton qui se voulait sincère :
TYLER : « Bonjour Katleen. Qu'est-ce qui t'amène dans le coin ? »
Sujet: Re: Quand la morosité nous tient... PV Katleen Mer 23 Fév - 18:46
Tyler & Katleen
quand la morosité nous tient...
Je marchais le long du port tout en ressassant ma journée. Je n'étais pas du genre à aller mal ou encore à me morfondre, seulement il y avait certains jours plus difficiles que d'autres et ces jours-là j'avais besoin de souffler, de me vider l'esprit... Et depuis que j'étais ici la seule façon que j'avais trouvé été de me rendre sur le port. De voir tout ces bateaux, les vagues, le coucher du soleil... Tout ça éveillé en moi un tel bonheur, une telle paix, qu'après je rentrais chez moi le cœur léger. Ces petites balades m'étaient donc devenues presque vitales, elles me permettaient de décompresser et donc de garder mon éternelle joie de vivre. Je me rappelle que quelques mois auparavant, je me rendais ici après avoir été vérifier que mon frère, que mes amis allaient bien car même si je ne participais à cette guerre, elle me touchait et de très près... Et j'étais donc constamment en stress, la peur me guettant à chaque moment car je savais qu'il m'étais possible de perdre en à peine quelques secondes une personne qui m'était chère, une personne qui m'était indispensable. Aujourd'hui il n'en était rien. Non la guerre était finie, enfin plus ou moins car même si les combats et les coups bas étaient interdits les rivalités elles, ne pouvaient s'effacer du jour au lendemain... Cette guerre avait blessée des gens à tel point que certains en resteraient meurtris à jamais car ils avaient perdus de la famille, des amis. Cette guerre avait aussi séparée des âmes amoureuses, divisée la ville et créée la haine, une haine que même le temps ne pourrait certainement pas effacer. Et moi depuis le début j'étais au milieu de ça, partagée entre ma peur pour mes proches notamment Zac, et mon incapacité à haïr de toutes mes forces ou encore d'être méchante avec quelqu'un. Ce n'était pas dans ma nature et pourtant parfois je m'étais surprise à haïr certaines personnes du côté des Ferguson pour avoir essayé de tuer mon frère, pour l'avoir ne serait-ce imaginé... Et même si à l'heure actuelle cette haine nouvelle m'avait quitté en laissant place à la Katy que j'étais avant de me retrouver entre ces deux familles qui se déchiraient, l'ambiance n'était pas des meilleures. Entre Zac qui surveillait que ses anciens ennemis ne m'approchaient pas de trop près et justement ces dits ennemis qui essayaient de s'intégrer pour la plupart au mieux ce n'était pas toujours facile. A cela ajouté l'étrange sensation de donner des cours à des enfants dont j'ai pu haïr la famille... Franchement même si tout allait mieux, il fallait avouer qu'il restait des séquelles qui n'étaient pas toujours facile à vivre au quotidien. Enfin voilà, c'est donc en réfléchissant à tout cela que je me baladais le long du port. A cette guerre terminée. Aux pressions qui m'entouraient et me tiraillaient. A Zac. A mes proches. A mes très chers élèves. A tout ce qui faisait ma vie aujourd'hui.
Et alors que je sentais en moi la zen attitude revenir, s'ancrer dans tous mes membres, je LE vis. Instinctivement j'avais fait un pas en arrière afin d'essayer de fuir seulement je vis ses yeux se poser sur moi, pire son regard s'était plongé dans le mien. Je m'étais donc stoppé net, avais soufflé un bon coup et avais repris ma marche espérant qu'il n'aurait pas le courage de me parler. Que le fait que je le fuis depuis cette fameuse soirée lui indiquerait que je n'avais nullement envie de discuter avec lui. Il n'en fut malheureusement rien car alors que j'avais essayé de dévier afin de ne pas le croiser et baissé les yeux pour ne pas que son regard plonge à nouveau dans le mien, cette voix que j'aurais reconnue entre mille tant je ne voulais pas l'entendre avait chatouillait mon oreille. Oui oui Tyler Ferguson certainement le garçon avec qui je voulais le moins parler venait de me lancer avec une certaine tendresse dans la voix « Bonjour Katleen. Qu'est-ce qui t'amène dans le coin ? » . Me sentant alors prise au piège j'avais doucement mais surement levé le regard avant de lui lancer « Salut Ferguson ! Eh bien je fais un tour comme tout le monde ici. Pourquoi ? C'est interdit ? » . Habituellement je n'étais pas si froide seulement j'éprouvais pour Tyler une certaine rancoeur et même si j'aurais voulu savoir m'en détacher et faire comme lui, comme si tout était normal, je n'y arrivais pas.
- bon désolée c'est archi archi archi nul, promis je fais mieux la prochaine fois ♥ -
Invité Invité
Sujet: Re: Quand la morosité nous tient... PV Katleen Sam 5 Mar - 19:49
Elle m’avait reconnu bien évidemment et m’avait même répondu. Néanmoins, c’était une remarque presque agressive, ce qui ne lui ressemblait pas vraiment. J’avais beau ne la connaitre que très peu, la soirée où tout avait dérapé m’avait permis de beaucoup discuter avec elle et d’en savoir beaucoup plus sur elle. Elle m’avait expliqué la manière dont elle se comportait avec les gens au cours d’une discussion autour de nos deux caractères. Je n’avais pas vraiment le courage d’essayer de comprendre, ni le courage de me rebeller. Le cœur n’était pas non plus au rendez-vous quand il s’agissait de dire des choses méchantes. Cependant, je n’étais pas d’une nature à me laisser marcher sur les pieds et encore moins par une fille alors je n’allais sûrement pas rester planté là à me laisser parler comme un chien par Kathleen. Mon ton sincère laissa alors la place à de la colère et surtout à un ton beaucoup plus sec.
TYLER : Ca aurait pu mais nous sommes dans le centre ville et la trêve entre les clans Ferguson et Attwood a été annoncé donc malheureusement non.
J’aurais pu dire bien pire que ça et je me retenais même pour ne pas faire sortir de mots plus blessants car ce n’était absolument pas mon but de me prendre encore la tête. La guerre était finie alors ne devons-nous pas faire la paix, que ce soit avec ces satanés Attwood ou les gens de centre ? Je n’avais pas changé d’avis sur les Attwood mais mon cousin avait été assez clair pour que je ne tente plus rien contre eux. Mon regard se posa bientôt de nouveau sur le flot d’eau qui se trouvait plus bas et un instant, je me demandais s’il ne valait mieux pas que je m’éloigne tout de suite, en mettant immédiatement un terme à cette conversation inutile. Après tout, j’avais juste envie d’être seul, rien de plus. Mais sans savoir ce qui me pris, je ressentis le besoin inévitable de m’expliquer avec elle, de savoir pourquoi elle m’avait agresser dès le début alors que je n’avais rien fait de plus que de lui demander ce qu’elle faisait là, ce qui en soit n’était pas réellement à prendre mal…
TYLER : Ecoute, je sais qu’on n’a jamais vraiment été amis mais il y a un moment où on s’entendait bien quand même ! Je n’ai pas envie qu’on continue la guerre alors qu’elle est terminée, surtout que tu ne t’y est jamais impliquée… Et ce baiser, il n’était pas pour rien je pense !
Ce baiser… Des souvenirs me revinrent en tête en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Je serais incapable de dire si c’était elle ou moi qui avait fait le premier pas. Peut-être que c’était nous deux après tout… Il avait été bref mais passionné, en tout cas pour moi. Et si c’était arrivé, c’est que ça devait arrivé. Je ne l’avais d’ailleurs jamais regretté, même si j’avais fait la connerie de le raconter à un de mes amis qui l’avait rapidement raconté à d’autres. L’histoire avait ainsi fait le tour très rapidement. C’était peut-être pour cela que Kathleen m’en voulait d’ailleurs… Si elle croyait que c’était moi… Et pourtant, si elle savait la vérité…
TYLER : En tout cas, il signifiait quelque chose pour moi, même si ce n’était pas forcément ton cas !
Sujet: Re: Quand la morosité nous tient... PV Katleen Mar 19 Avr - 12:41
Tyler & Katleen
quand la morosité nous tient...
Pas un sourire. Non je n'avais pas réussi. En même temps pourquoi l'aurais-je fait ? Tyler était une erreur, du moins c'est ce que je me répétais depuis cette fameuse soirée. Après cette dernière j'avais été en constante crainte que la nouvelle aille dans les oreilles de Zac et je n'avais donc pu réfléchir à la réelle signification de ce qu'il s'était passé. Et aujourd'hui, alors que Zac le savait ? J'étais tellement en colère, que je n'arrivais à me défaire de cette dernière qui me rongeait d'ailleurs un peu plus à chaque fois que je l'apercevais ou qu'on me parlait de Tyler. C'était malheureux certes, d'autant plus que je n'étais pas à la base ce genre de fille rancunière et désagréable, non au contraire j'étais souriante, agréable et serviable. J'étais gentille à souhait. Seulement pour cela il ne fallait pas toucher aux gens que j'aime et ne pas me trahir. Et malheureusement pour lui, Tyler avait fait les deux.
En effet après cette fameuse soirée nous nous étions revus. Un malaise que ni lui ni moi n'avions pu expliquer subsistait et tant je craignais que mon frère apprenne quoi que ce soit de cette soirée, je lui avais donc fait comprendre que ceci devait rester entre lui et moi, entre nous. Et quelque part j'appréciais le fait de partager quelque chose avec Tyler. J'étais une grande joueuse et Tyler aussi Ferguson était-il était un garçon avec qui il était agréable de jouer. Malheureusement comme pour me rappeler qu'un Ferguson restait un Ferguson, trêve ou pas, il y a de cela un peu plus d'une semaine j'avais reçu un coup de téléphone de Zac en furie, m'accusant de l'avoir trahi et que sais-je encore. En effet la nouvelle était arrivée à bon port : mon frère était au courant. J'avais essayé de lui trouver des excuses, de ne pas alimenter ma rancœur, seulement l'énervement de mon frère à mon égard avait suffit à réduire à néant tous les efforts que j'avais pu entreprendre pour ne pas le détester. Était-ce légitime d'avoir une réaction aussi extrême pour si peu ? N'était-ce pas excessif ? Peut-être bien que si, peut-être bien que non. Quoiqu'il en soit, cela me prouvait bien que Tyler n'était pas une personne de confiance et qu'il ne bénéficierait jamais de la mienne. Aussi agréable avait pu être cette soirée partagée avec mon nouvel ennemi.
Oui pour la première fois de ma vie j'avais un ennemi direct. Lors des temps de guerre ceux que je considérais comme ennemis étaient tout ceux qui étaient du clan ennemi de mon frère et donc qui mettaient sa vie en danger. Cependant ça n'étaient pas mes ennemis à moi, juste les ennemis de mon frère que j'aurais bien pu apprécier. Seulement aujourd'hui cela venait de changer, en me trahissant il était devenu MON ennemi. Et bien que notre relation tournait plus à la négative qu'autre chose, cela avait quelque chose de plaisant. Tyler éveillait en moi des sentiments nouveaux tels que le besoin de vengeance. Des sentiments nouveaux qui me rendaient peut-être un peu moins moi, mais beaucoup plus normale. En fin de compte je n'étais peut-être pas si pacifiste que je l'aurais cru... Comme quoi il ne faut pas grand chose pour qu'une bonne personne puisse devenir mauvaise. Bon certes nous n'en étions pas encore là et heureusement d'ailleurs, je ne désirais nullement devenir une tueuse ou que sais-je encore. J'aimais juste cet éveil de mon côté sombre, aussi faible soit-il.
C'est donc emprunte de tous ces sentiments que je lui avais répondu. Et quelque part même si j'allais sans aucun doute avoir du remord, j'étais fière de moi. Et cette fierté s'évanouit très vite, trop vite car à peine puis-je apercevoir son étonnement puis sa colère que comme je l'avais prédit le remord était déjà de la partie. Et alors que mes traits s'adoucirent lentement il m'avais répondu « Ca aurait pu mais nous sommes dans le centre ville et la trêve entre les clans Ferguson et Attwood a été annoncé donc malheureusement non. » . Malheureusement. MALHEUREUSEMENT. Que voulait-il dire par là ? Je n'avais jamais prise part à cette guerre, elle n'était pas mienne mais avait touchée des personnes desquelles j'étais proche, des personnes pour qui la peur et l'angoisse de les perdre avaient durant ces mois de vie à Volusia, faits partie de mon quotidien. Aujourd'hui cette trêve n'avait rien de malheureux... Zac avait raison, les Ferguson n'avaient rien de bon en eux, surtout Tyler apparemment. Car il semblait n'être à l'instant que méchanceté. Lors de cette fameuse soirée il m'avait donc si bien berné. J'étais déçue de moi-même d'avoir seulement pu croire qu'il n'était pas si mauvais...
C'est donc à nouveau en colère que j'avais répondu « Tu es désespérant Tyler. Petit un j'ai toujours été neutre, petit deux selon moi c'est plus qu'une bonne chose que la trêve ait été imposée à vos deux clans, la guerre n'a jamais été une solution... » . Et alors que je m'apprêtais à partir excédée de voir à quel point il n'en avait rien à tirer, Tyler et moi étions bien trop différents, ce dernier avait alors lancé à mon égard « Ecoute, je sais qu’on n’a jamais vraiment été amis mais il y a un moment où on s’entendait bien quand même ! Je n’ai pas envie qu’on continue la guerre alors qu’elle est terminée, surtout que tu ne t’y est jamais impliquée… Et ce baiser, il n’était pas pour rien je pense ! » alors que son regard était rivé vers l'eau. Oui c'était pour cela que j'en arrivais à le détester. Tyler et moi avions échangés un baiser. Seulement même après cette trêve un baiser entre un Ferguson et la sœur d'un Attwood ne pouvait être que mal vu, notamment par le frère de cette dernière. Et c'est d'ailleurs ce qu'il était arrivé. Malgré tout un certain apaisement c'était alors emparé de moi alors que je repensais à ce baiser que nous avions échangé. Certes j'étais bien amochée, seulement je m'en souvenais remarquablement bien. D'ailleurs je me pinçais instinctivement les lèvres tandis qu'en y repensant je pus ressentir à nouveau le souvenir de la douceur des siennes. Et comme pour me déstabiliser un peu plus encore il avait alors ajouté « En tout cas, il signifiait quelque chose pour moi, même si ce n’était pas forcément ton cas ! » .
Que voulait-il dire ? Que signifiait ce petit jeu auquel il jouait ? Je n'en savais strictement rien et je n'étais pas bien certaine de vouloir le savoir. Après tout quoique signifie toute cette mascarade, cela ne changerait rien aux faits : nous étions ce que nous étions et il m'avait trahi. C'est pourquoi ne voulant que ni lui ni moi nous ne nous fassions des illusions j'avais lancé « Ah ça doit être pour cela que tu t'es empressé d'aller le raconter à tes petits copains, qui se sont faits comme tu l'imagines, une joie d'aller narguer mon frère ! . J'avais quelque peu la voix coupée par la déception, seulement je ne voulais pas qu'il s'en aperçoive c'est pourquoi j'avais repris « C'était une mauvaise idée de me balader ici. Après tout ce serait peut-être mieux que toi et moi nous baladions dans des endroits où nous sommes certains de ne pas se croiser, tu as fait assez de mal comme ça et moi je t'ai offert un peu trop de ma confiance. » . Et à peine ces mots avaient-ils quittés ma bouche que je m'apprêtais déjà à partir en direction de chez moi...
-désolée un peu long pour pas grand chose j'espère que ça te plaira tout de même ♥ -
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Quand la morosité nous tient... PV Katleen
Quand la morosité nous tient... PV Katleen
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum