Une balade nuptiale !

Il devait être aux alentours de vingt-deux heures, et le jeune homme était allongé sur son lit, dans des draps en soie, encore tout habillé écoutant de la musique plus que triste, et pourtant aucuns sentiments n'apparaissaient sur son visage, comme à son habitude, il restait impassible et il souffrait de ce qu'il était. Une seule chose lui venait à l'esprit, sortir, mais il ne voulait pas aller en discothèque, car encore une fois il rentrerait bourré dans sa solitude, une blonde à son crochet, simplement pour oublier qu'il était amoureux depuis 9 ans, d'une fille qui s'était mariée. Il avait été avec elle une année, et s'était fais expulsé de Volusia, et était revenu il y à quelques semaines. Passant son moral encore une fois dans ses pensées, il prit avec plaisir une dernière gorgé de son shooter rempli de vodka et la substance descendit immédiatement dans ses veines. Il se leva avec difficulté de son lit et sortir dehors, avec un simple t-shirt et son jeans. il ferma la porte de sa maison, et pour une rare fois, ne pris pas sa voiture.

Il marcha une bonne heure, et arriva aux abords de la forêt qui marquait la frontière avec la fin de la petite ville. Il fut instinctivement appelé à rentrer dans la sombre masse d'arbres, car, une lumière en sortait, comme dans les films d'horreur, pris d'un fou rire, il se décida enfin à y rentrer. Il chemina une quinzaine de minute, avant de se retrouver devant une jeune femme, absolument divine, en plein shooting.

- Je suis désolé ... chuchota-t'il

Il ne savait pas si la jeune femme l'avait entendu, et ce n'était pas à son habitude de s'excuser, mais il le fit quand même, car, c'était bien encore la dernière chose qu'il était dans la capacité d’exécuter.

Une ballade nuptiale

Aliénore Delhorme ♦ Drew Windler

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J'étouffais à la maison, je devais sortir, prendre l'air. Faire semblant de prendre les voiles pour au moins quelques heures, le temps que je me calme. Je me suis encore disputée avec mon "père". Avec Jackson. Il est important pour moi, mais il y a des fois, faudrait qu'il arrête cinq minutes et qu'il s'écoute parler. ça ne lui ferait pas de mal. Décidée à faire le mur, je lui faussais compagnie, claquant la porte d'entrée de notre appartement aussi fort que je le pouvais. A savoir donc pas si fort que ça, même si ça a raisonné dans toute la cage d'escalier. Je descend les quatre étages à pieds, prenant soin de ne pas faire cogner mon appareil photo. C'est lui qui me l'a offert celui là. Un jolie reflex canon avec deux objectifs. Petit, facile à manier et par dessus tout léger. Et numérique avec ça. J'étais plutôt de l'ancienne école avec développement dans la chambre noire. Mais dans l'appartement à peine assez grand pour nous deux, je n'avais pas vraiment le choix, je devais passer par l'ordinateur. Je ne m'en plaignais pas tant que ça, ça pouvait être utile pour de petite retouche. Mais je préférais le brut, le naturel, ce qui n'était pas dénaturé par les retouches justement.

Parce que la vie était pareille. Vrai. Et on ne pouvait pas la retoucher comme ça. On ne pouvait pas en gommer les imperfections. Marchant au hasard dans les rues, je me lasse très vite des autres qui polluent mon environnement, je ne supporte plus les sifflements des garçons, les regards mauvais des filles. Je suis belle ? Et alors ? Je suis comme les belles roses, je suis belle, mais j'ai des épines. S'il savait à quel point j'ai mauvais caractère, je ne suis pas sure qu'ils me sifflent de cette manière. Et puis, c'est tellement classique, tellement ... sans originalité. J'accélère avant que l'un d'eux n'ait la stupide idée de m'aborder. Je n'avais pas envie de casser de la racaille du bac à sable ce soir. Je n'étais pas d'humeur, et je risquais d'être plus méchante que je ne l'étais d'habitude. Je décidais de m'enfoncer dans les bois.

J'avais envie de capturer la nuit. La vraie, celle sans lumière artificielle. Avec pour seule compagne la lumière cendrée de la lune. Mais la soirée doit passer trop vite. Bientôt il fait nuit noire, mais je n'ai pas envie de rentrer pour autant. Je ne suis pas fatiguée, et quand bien même je le serais, la lune veille sur moi. C'est naïf, ce n'est pas comme si elle pouvait intervenir pour faire quoi que ce soit. Mais je n'ai pas le temps de m'attarder sur la beauté lunaire, qu'une branche craque dans mon dos. Je n'ai jamais eu peur de la nuit, mais je me sais facilement influençable. Je savais bien que je n'aurais pas du regarder ce fichu film avec Jackson. J'ai horreur des films d'horreur, c'est toujours la blonde qui meurt en premier et je suis blonde. J'entends un murmure, mais je n'en distingue pas le sens.

- Montrez-vous ! ordonnais-je, de ma voix la plus froide, et surtout la plus sure d'elle possible.

Je ne suis pas sûre d'avoir réussi, mais tant pis, il faudra faire avec. Je sais me défendre, et même si je ne vois pas à qui j'ai à faire du fait de l'obscurité ambiante, j'ai mes chances de m'en tirer sans trop de mal, j'ai connu bien pire.

Le garçon semblait confus, il ne pensait pas trouver quelqu'un dans les bois à une heures si tardives, de plus, une jeune femme si belle, traînant dans la forêt pouvait être dangereux, surtout seule. Il continuait de regarder la jeune femme, ne sachant que trop faire pour ne pas l'effrayer, il était ici simplement pour se promener, et, n'avait pour une fois aucunes envies de faire du mal à qui que ce soit. Pourtant c'était son habitude, il avait quitté la ville pour avoir commis un meurtre, et il savait que jamais il ne ne changerait. Néanmoins, il restait qui il était, un homme froid et sans sentiments qui s'est toujours juré de n'aimer aucunes femmes, et qui, depuis 8 ans, est accroc à une femme, qu'il ne pourra jamais avoir. Revenant à ses esprits, il savait qu'il ne jouerait pas la carte du sexy manipulateur ce soir, il voulait qu'on le prenne au sérieux, une fois dans sa vie. Il continua de regarder cette femme, tellement belle, et pourtant il était persuadé qu'elle le savait. ça devait être le genre de minette à traîner en talon aiguilles et à se taper tous les mecs possible et s'en venter. Il se décida , pris d'un courage, de casser ce long silence et de faire face à la jeune femme, il se posta devant elle, un peu surpris et soupira :

- Désolé je ne faisais que passer, je ne savais pas qu'il y avait quelqu'un. Tout en disant cela, il ne regardait pas la femme dans les yeux, il scrutait le sol et commença doucement à partir.

Il ne voulait pas embêter la jeune femme et décida donc de continuer son chemin à travers les bois sombres. Cela ne servait à rien de l'effrayer, malgré le fait qu'elle faisait semblant d'un air rassuré, elle devait savoir pertinemment que l'on était jamais à l'abris d'un malade mental. Il prit néanmoins le temps de sussurer ces quelques mots avant de frôler le corps de la jeune femme et de partir :

- Je ne voulais pas vous déranger ...

Non il ne le voulait pas, il reprit donc son chemin, comme si de rien n'était, et il se dit qu'il devait quand même rester dans les alentours au cas ou il arriverait un malheur à cette jeune fille, il n'avait peu être aucuns sentiments, mais il ne voulait pas pour autant devoir re-quitter Volusia pour être accuser de meurtre ou d'une autre horreur ...

Une ballade nuptiale

Aliénore Delhorme ♦ Drew Windler

J'ai à moitié, à moitié seulement, sursauté. Le type qui sorti des arbres qui m'entouraient avait une aura dangereuse et malsaine qui tournoyait autour de lui. Ce type était clairement dangereux. Il était clair que je ne devais pas le laisser m'approcher. Pourtant, j'aimais jouer avec le feu, ce qui m'avait valu cet exil dans cette pu**** de petite ville. Mais, il avait un espèce de truc, pas trèsbien défini qui m'attirait. Comme ce qu'avait mon dealer à l'époque. Mais là, c'était tellement plus fort. Quelque chose d'à la fois animal et sensuel. Non, Alie, c'est pas le moment de penser à ça ma beauté.

Je suis surprise, vraiment cette fois, par la timidité dans sa voix. Non mais mon gars, je suis pas une princesse en détresse, je sais me défendre hein. Si tu savais ce que j'ai pu voir ou faire pour m'en sortir, je crois pas que tu utiliserais ce ton là avec moi. Mais j'hésite à lui dire, il va croire que je me donne un genre pour frimer, mais ça ne me ressemble pas ça. Moi, je suis vraie, et si je dis un truc, c'est que c'est vrai. Je ne mentais pas, je ne faisais qu'énoncer une vérité. Je me surpris à le détailler un peu plus en silence, prêtant peu d'attention à ce qu'il disait. Plus grand que moi, mais ce n'était pas dur en même temps, je n'étais pas bien grande, il était brun aux cheveux mi longs qui volaient doucement autour de son visage, masquant de temps en temps ses magnifiques yeux bleu. Les traits durs et anguleux, mais le sourire timide et chaleureux. Ce type était un contraste à lui tout seul.

- Vous m'avez juste surprise, souriais-je, essayant d'être engageante maintenant que je m'étais remise du choc.

Serais-ce déplacer si je lui demandais de rester un peu ? J'avais l'étrange et désagréable impression qu'il avait autant besoin de compagnie que moi. Avec un peu de chance, il ne se ferait pas d'illusion. Je n'avais pas spécialement l'air débraillée. J'avançais mon appareil photo dans la lumière que la lune consentie à nous offrir pendant quelques petites et précieuses secondes.

- Je n'ai juste pas l'habitude d'avoir de gens dans mon objectif à une heure si tardive dans les bois, souriais-je, sur le ton de la plaisanterie.

Aller, jouons le façon sous entendu. Il ferait un bon contraste avec mon modèle féminin de ce matin, dont j'ai déjà oublié le nom d'ailleurs.

Drew aimait jouer avec les gens, et c'est exactement ce qu'il faisait avec la jeune femme, sans pour une fois paraître malsain. Peut-être le verrait-elle comme un prédateur, mais son côté "gentil" la pousserait à lui demander de rester. Il aimait ça, le jeu, à l'état pur. Il prit soin de faire un léger sourire sadique à la jeune femme lorsqu'elle lui annonça qu'elle avait juste été surprise. Tu m'étonnes, un soir, en pleine nuit dans la forêt, il était rare de croiser quelqu'un, encore plus un homme qui se promenait. Néanmoins il garda bien en tête son idée de départ, paraître gentil, il aimait ça de temps en temps, même s'il savait que ça sonné faux, et pour encore plus de personne. Il trouvait aussi, que la jeune femme jouait un jeu, tous ses faits et gestes, et encore plus, ses mots étaient bourrés de sous-entendus, et il ne pu s'empêcher de rire à sa dernière phrase. Il dit alors d'un ton plus que sensuel :

- Besoin de compagnie ?

Oui, Drew avait pour habitude d'aller droit au but, et de ne pas passer par quatre chemins, il aimait être franc et ne prenait jamais de pincette. Pourtant cette femme l'attirait, non pas comme il pouvait mettre des pauvres blondes dans son lit, mais plus dans le sens ou quelque chose semblait l'attirer. Elle était belle oui, mais ce n'était pas ça. C'était plus le sens ou elle semblait jouer le même jeu que lui, et il aimait vraiment ça. Il prit alors l'initiative de la regarder droit dans les yeux et de scruter ses beaux yeux, avant de lui faire un sourire plus que manipulateur. Il attendait toujours la réponse à sa question, et il devait avouer que s'il y avait même cinq minutes quelqu'un lui aurait dit qu'une telle chose se serait passé dans les bois, il n'y aurait pas cru. Néanmoins, tout était bien réel, et il repensa alors à sa journée ennuyeuse, se disant qu'encore une fois, elle terminerait bien.

Il prit soin de regarder l'appareil photo de la jeune femme, il aimait aussi la photographie, mais il n'était pas doué pour cet art. Il pouvait passer des heures à explorer des sites ou se genre de chose, pensant bien que la seule chose qui pouvait l'évacuer de son train-train quotidien était l'alcool, pour lequel encore une fois, il dépendait ce soir, sans être bourré, car avec l'habitude, son seuil de tolérance s'élevait peu à peu.

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Aliénore Delhorme ♦ Drew Windler

Je l'aimais déjà ce type. Il était évident que ni lui ni moi n'étions vraiment sincères, nous savions tous les deux que l'autre mentait. Pourtant, on se permettait de l'afficher clairement sans que l'autre nous le reproche. La situation était des plus irréelle. Certes, je pourrais très bien me défendre, j'avais suivit pas mal de cours de self défense chez les marshalls quand ils avaient compris qu'ils ne pourraient pas m'enfermer comme ils l'avaient initialement prévu. Ils s'étaient vite rendu compte que je ne supporterais pas de me terrer en attendant un procès qui mettrait des années à aboutir à une condamnation. Du moins je l'espérais. Je ne sais pas si je serais capable de cacher mon vrai nom très longtemps. Quoique cela ne changerait pas grand chose, je suis toujours moi, les cheveux teint et encore plus irascible qu'avant, mais je suis toujours moi.

Enfin, le moment était mal choisi pour m'indigner sur mon statu flou aux yeux de la société. J'avais quand même en face de moi un type pas très clair qui me souriait avec un sourire malveillant et déplaisant. S'il croyait pouvoir me manipuler le pauvre, il ne savait pas sur qui il venait de tomber. Enfin, ça c'était son problème, tant qu'il ne me cherchait pas, je ne voyais pas pourquoi je devrais faire quelque chose.

- Besoin d'un cobaye, surtout, répliquais-je, avec un sourire supérieur.

Je relevais légèrement mon appareil photo qu'il avait à peine regarder tantôt, attirant son attention dessus une fois encore pour lui signifier quel genre de cobaye j'attendais qu'il soit. Je lui laissais le choix de refuser bien sur, tant qu'il ne me gênait pas dans mon travail en fait, je m'en foutais. Il pouvait rester, et refuser, ça n'avait pas d'importance, je pourrais toujours trouver quelqu'un d'autre pour faire contraste avec mon sujet de ce matin. Mais bon, puisque je l'avais sous la main, pourquoi ne pas en profiter, et puis si je trouvais mieux après je pourrais toujours changer.

[dsl légère baisse de régime ><]

Son corps fut pris d'un frisson gigantesque lorsque une petite brise s’étala sur son visage. Il aimait le vent plus que tout, et la pluie, c'était quelque chose de vraiment excitant. En effet, malgré le mois plutôt rayonnant, et le soleil qui commençait à se gâcher à cause de la nuit qui tombait rapidement, quelques fines gouttelettes tombait, laissant la musculature du jeune paraître encore plus sexy. Pourtant il n'aimait pas se montrer, il n'aimait se donner qu'aux femmes avec lesquelles il passait la nuit. Il prit soin de sourire à la jeune femme, car elle semblait pensait à de milliers de choses en même temps. De plus, elle était vraiment étrange et semblait adopter le même comportement que lui.

Il l'a regarda de tout son long, riant à la remarque qu'elle venait de faire. Lui, Cobaye ? Lui, faire des poses? il ria de plus en plus, pourtant une part de lui avait envie de dire oui, la part qui était imbibée d'alcool probablement. Alors il tenta de reprendre son sérieux, afin de répondre avec le plus grand sérieux :

- Bien sur, mais je ne fais pas de nu, dans la nature.

C'est vrai, que si la jeune femme voulait le prendre nu, cela ne se ferait pas dans une forêt humide, de plus avec la chance qu'il avait, il tomberait probablement malade, et il avait cela pour horreur, même s'il vomissait à longueur de journée, à cause du taux d'alcool qu'il ingurgitait. Il enleva alors son pull qui le serrait légèrement, afin de laisser paraître un Marcel blanc cassé, celui-ci se mariait extrêmement bien avec ses yeux bleus-blanc, et ses cheveux noirs tombant légèrement sur son regard de braise.

Il n'aimait pas dire qu'il était irrésistible, mais il savait pertinemment qu'il pouvait certaine fois abuser de son charme, pourtant, il ne désirait pas la jeune femme, il désirait simplement continuer et voir comment les choses se produiraient, mais il ne serait pas déçu si elle ne finirait pas dans son lit, pour une fois.

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Aliénore Delhorme ♦ Drew Windler

Il riait pourtant. Oui, c'était bien un rire. Mais il n'était pas joyeux, il n'était pas heureux, il ne résonnait pas, et par dessus tout, il n'était pas contagieux. Preuve en ait que ça ne m'a même pas arraché le moindre sourire. Mes lèvres n'ont pas bougé et pourtant, ce garçon riait devant moi. Les mystères de l'homme au masculin je suppose, ils sont pour moi une espèce étrange que je ne comprendrais probablement jamais.

- Je ne vous ais pas demandé un nu non plus, vu le temps ce serait stupide, ce que je ne suis bien évidemment pas, répliquais-je.

Ouais, j'étais irritée qu'il soit si étrange, et qu'il me ressemble à ce point. On ne pourras pas tenir longtemps avec tous ses non dits. Surtout s'il me ressemble vraiment, comme le laisse pensé sa façon de parler, ou même de se tenir. ça finira par claché entre nous, mais je ne peux pas m'empêcher de bien l'aimer, enfin quelqu'un comme moi. Ou presque. Enfin, on peut toujours voir ce que ça va donner. Surtout qu'il est pas moche, il est même plutôt beau. Tout en grâce animal et en muscles fins et déliés. Exactement ce que mon objectif recherchait pour faire l'opposer de la jeune femme de ce matin. Magnifique. Une super journée quoi. J'ai l'impression que le déclic pour mon projet artistique a eu lieu aujourd'hui, je vais finir plus vite que ce que je pensais ce matin en me levant. Un fin sourire finit par étirer mes lèvres un petit peu. Je souris rarement, mais là, je suis fière de moi. S'il accepte, plus facilement que la fille de ce matin, j'aurais fini dans une ou deux semaines. Si c'était pas magnifique ça tient. Enfin, faut encore qu'il accepte, mais si j'en juge par le retirer de pull alors que moi, j'en aurais bien pris en plus, c'est en bonne voie. A moins qu'il ne pense à autre chose, mais là il va être déçu, quand je suis en mode photographe, y a peu de chance que je m'intéresse à autre chose que mon objectif, d'autant plus que mon projet pèse sur mes bourrelets (qu'il faudrait développé, selon mon adorable tuteur...) et mon sommeil.

Il trouvait la jeune femme bien froide dans ces propos, pourtant une partie de lui savait qu'il était exactement pareille : provocateur au possible. Il avait toujours aimait ça, et il n'était pas du genre à se laisser faire, il aimait jouer avec les gens, et s'importer peu des conséquences. Alors cette jeune femme, en face de lui, qui ne riait pas et qui fixait Drew d'un air supérieur, ne pouvait que le faire rire. Il avait habituellement horreur de ce genre de nana, mais il savait qu'elle lui ressemblait trop pour que ce soit fait exprès. Alors, il lui laissait le bénéfice du doute. Ce fut dans les propos qui suivirent qu'il ne pu s'empêcher d'étouffer un rire, maintenant elle était l'intelligence même, il aimait cette fille. Bien sur qu'il allait accepter de poser pour ces photos, ce n'était pas son passe-temps préféré, mais étant donné qu'il n'avait rien de mieux à faire ce soir, cela pourrait être une expérience enrichissante.

« allons-y .. »

Il était désormais en T-shirt, même si l'air n'était pas très agréable ce soir, et, attendu patiemment les consignes, il n'était pas pro' et pouvait paraître légèrement maladroit, mais peut-être que ceci faisait son charme. Il regarda avec insistance la jeune femme, l’interrogeant de l'oeil sur sa tenu, il portait un simple t-shirt moulant son corps et un jeans, bien loin d'incarner la perfection. Puis il prit une moue déconcerté, pourquoi avait-il accepté ? Cette jeune femme était bien assez grande pour traîner seule dans les bois, mais, si cela pouvait l'aider, il n'allait pas refuser.

« Que dois-je faire ? »

Il se posa contre un arme de manière à retenir le poids de son corps, il était là, comme un gosse attendant les instructions d'une chasse au trésor. Il sourit et attendit patiemment, pourtant il n'était pas patient, il plongea ses yeux, d'un regard sadique dans ceux de la femme, sachant pertinemment qu'il ne recherchait rien ce soir, un autre peut-être.