En ce bon jour si bien commencé...

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La journée avait déjà bien mal commencé alors pourquoi diable s'arrangerait-elle ? A peine June Stewart fut-elle réveillé, qu’elle avait été prise d'une migraine infernale. C'était un peu dans le genre d'une gueule de bois, généralement après un lendemain de cuite, et pourtant June n'avait rien fait la veille, si ce n'est travailler jusque tard dans la nuit. Dire qu'elle s'était réveillée du mauvais pied, ne serait pas assez fort. Dans ces jours-là mieux valait ne pas côtoyer notre belle rousse et encore moins l'énerver. Avec la jeune femme, migraine incompréhensible entraînait une humeur massacrante. C'est donc avec les idées noires qu'elle s'était rendu à son travail. Elle avait passé la matinée à remballer les gens dès qu'il venait la voir et à ruminer toutes les mauvaises pensées qui lui passait par la tête. Elle était vraiment exécrable en ce jour, et la journée ne faisait que de commencer. De plus sa migraine la lançait toujours.

Lorsque ce fut l'heure de la pause déjeuner, la jeune femme pensa à rentrer chez elle histoire d’être au calme et trouver un remède pour ses maux de tête sans oublier le fait qu’elle était morte de faim et préférait avoir un vrai déjeuner maison. Elle sortit de son bureau et elle passa des lunettes de soleil car visiblement la lumière du jour ne lui était pas trop favorable. Elle monta en voiture, elle devait traverser pratiquement toute la ville pour rejoindre le côté Ouest de Volusia, siège des Ferguson bien entendu, les locaux de son bureau se trouvent dans le Centre, la partie neutre, elle avait quand même un petit bout de chemin à faire. June conduisait beaucoup trop vite, mais cela traduisait bien son empressement pour rentrer chez elle et souffler un bon coup. Pour elle la journée ne pouvait pas être pire, et si on lui annonçait le contraire, elle demandait bien à voir !

Chose dite, chose faite. A peine cette pensée lui avait traversée l’esprit, elle entendu un bruit sourd, suite à ce bruit assourdissant, elle entendit un martèlement pas normal et puis surtout il y avait eut comme une baisse de pression, à l’arrière de la voiture. Mettant ça sur le compte de son imagination, June roula comme si de rien n’était. Mais le capharnaüm persistant, elle décida de se ranger. Elle était au beau milieu du centre ville de Volusia et elle avait visiblement une panne. Notre jolie rousse sortit de sa voiture et ouvrit le capot avant. Elle noua ses cheveux en un chignon haut et pour le moins informe à l’aide d’un élastique. Bien évidement, June n’y connaissait rien en mécanique, elle ne savait pas quel était le problème et la jeune femme ne savait pas non plus ce qu’elle cherchait. Toujours était-il que dans les nombreux films qu’elle avait regardé, c’était toujours un problème dans le capot avant, genre mauvaise arrivée d’essence ou problème directement lié avec le moteur. Elle essaya de trifouillé quelque chose mais ses doigts se couvrait de cambouis et de crasse à vue d’œil, elle laissa tomber. Elle ferma le capot d’un coup sec et repartit à l’intérieur de la voiture pour mettre le contact et avança de quelque mètres, des fois que ce qu’elle avait trafiqué avait porté des fruits, mais toujours le même problème. Elle s’arrêta une nouvelle fois, et attrapa son sac pour y prendre son portable qui n’était visiblement pas avec elle, mais sûrement sur la table dans son bureau.

S’en était beaucoup trop pour June, qui commença à hurler de rage comme une cinglée, à klaxonner de longs moment pour essayer d’encaisser tout ce qui ce passait. Voyant que cela ne la calmait pas, elle sortit violement de la voiture, claqua la portière de toutes ses forces. Et commença à donner de grands coups dans les pneus, sur la voiture, dans le trottoir, enfin partout où elle pouvait. Car oui, June quand elle n’en pouvait plus, elle se mettait à cogner partout où elle pouvait. Tout en ruant de coups sa voiture, elle hurlait de toutes ses forces, mais à quoi tout cela pouvait servir ? Il n’y avait apparemment personne aux alentours.

Une belle journée s'annonçait pour Zac. Il avait rendez vous avec un coatch sportif de New York au centre ville, ce dernier voulait organiser un petit combat entre son boxeur et un boxeur du club de Zac. Bien entendu Zac en avait parler avec ses meilleurs boxeurs et un seul avait décider de relever le défis. Il n'avait certes pas le même niveau que le boxeur qui se trouvait en face, du moins pas la même expérience, mais ce combat pourrait être une bonne occasion pour emmagasiner de l'expérience et aussi se faire connaître en dehors de Volusia. Mais Zac avait confiance en son combattant, il avait confiance en ses méthodes d'entraînements et il savait qu'il l'avait bien préparé. Ce rendez vous avait pour but d'organiser le combat, de savoir le jour, la date ainsi que le lieux, et pourquoi pas aussi de faire venir quelques journalistes de la presse sportive pour pouvoir faire connaître les deux clubs, les deux entraîneurs, qui étaient aussi des combattants professionnels et qui pouvaient à tout moment être contacté pour des combats pro, mais aussi et surtout pour que leur poulains puissent réaliser leurs rêves et venir sur la scène pro. Le combat qui aller se réaliser était un combat de boxe anglaise. Les deux jeunes avaient décider de se spécialiser dans ce sport, ce qui n'était pas plus mal. Contrairement au club de New-York qui n'enseigner que la boxe Anglaise, Zac enseignait plusieurs sport de combat, la boxe anglaise, la boxe thai, le jujitsu brésilien et depuis plus récemment le Kickboxing. En plus de la partie musculation présente dans la salle, Zac pouvait vivre pleinement de sa passion, contrairement aux autres entraîneurs qui devaient avoir un autre job.

Après avoir enfiler un somptueux costume noir, rayé par des bandes noir un poil brillantes, et une chemise noir ouverte sur le col sans cravate, Zac mis ses plus belles chaussures, des chaussures italiennes pour grandes occasions, embrassa Serena qui le complimenta sur sa tenue et le mis en garde contre les autres filles qui risquaient de l'aborder habiller de la sorte, Zac sortit et prit sa voiture, celle qu'il avait garder de son père, mort il y a quelques années, et se mit en route vers le centre ville. Il avait décider de partir plus tôt de façon à arriver en avance et pourquoi traîner un peu en ville. Se regardant dans le rétroviseur intérieur de sa voiture, il ne put s'empêcher de penser que, habillé de la sorte, il aurait pu faire un très bon homme d'affaire. En y réfléchissant bien s'était un petit peu le cas. Il était le gérant, et le concepteur d'une grande salle de sport dans le quartier des Attwood et il commençait à étendre son activité et sa réputation en dehors des frontières de Volusia. De plus il gérait la carrière sportives professionnelles de quelques jeunes de sa salle. La « gestion » de sa « petite entreprise » fonctionner très bien et il se dit que s'il elle devait encore s'accroître, surtout grâce au contrat de sponsoring qu'il était sur le point de réaliser, il devrait peut être embaucher du personnel pour tenir sa salle et l'aider dans le managariat et la gestion.

Il arriva finalement après quelques minutes de conduite au centre de Volusia, il y avait du monde sur les routes et dans les rues et le soleil commençait à frapper fort. Son rendez vous n'était programmer que pour 14h30. Il regarda sa montre et vit qu'il n'était que 11h. Il était donc arrivait bien en avance, ce qui n'était pas bien grave, il aurait le temps de marcher, faire quelques tours dans les boutiques et manger un petit bout près de la plage. De plus Serena avait quelque chose à faire, peut être qu'elle le rejoindrait une fois fini. Continuant sa route sur l'avenue principale du centre, il dépassa quelques voitures et entendit soudainement un hurlement, comme si quelqu'un venait de se blesser ou d'avoir un accident. Regardant tout autour de lui tout en conduisant, il chercha la source de se cri et répara rapidement la personne qui en était la cause. Il s'agissait d'une jeune femme garer au bord de la route, furieuse, frappant de toute ses forces sur sa voiture, et tout ce qui se trouvait à ses cotés. Que lui était-il arrivée ? Ralentissant un peu pour éviter une mauvaise manipulation et un accident, Zac regarda attentivement la jeune femme et la voiture et vit que cette dernière venait de crever un pneu à l'arrière, sa voiture penchait énormément d'un coté. Ce qui surpris le plus le jeune homme était l'ignorance que les personne avait à l'égard de la jeune femme qui était en difficulté t qui avait besoin d'aide. Elle avait l'air énerver, paniquer et ne savait plus quoi faire. Maudissant les habitant de Volusia pour leur comportement égoïste, Zac ralentit brusquement, créant un ralentissement générale de la circulation ce qui lui valut quelques insultes auxquelles il répliqua de vive voix et vint se garer quelques mètres devant la voiture de la jeune femme. Mettant ses lunettes de soleil pour éviter d'être aveuglé par le soleil, Zac descendit de la voiture et avança vers la jeune femme qui s'était adossée contre sa voiture et avait mis ses mains sur le visage, certainement dans le but d'essayer de se calmer. Arrivait à sa hauteur Zac entama la discussion et lui demanda si elle avait besoin d'aide.

- Bonjour mademoiselle, je vous ai entendu crier il y a quelques secondes, c'est pourquoi je suis là, pour voir si vous avait besoin d'aide.

La question était simpliste et la réponse évidente, cependant Zac ne voulait pas s'imposer envers la jeune femme c'est pourquoi il lui proposa poliment son aide. Affichant un petit sourire, il attendit la réponse de la jeune femme qui avait l'air un peu plus calme désormais.

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Désespérée, c’était bien trop faible comme mot pour décrire l’état de June à ce moment précis, mais peut-être aussi ne convenait-il pas tout simplement. En ce moment la jeune femme était plus rageuse qu’autre chose. Elle ne comprenait pas pourquoi tout ceci lui arrivait ce jour-là, et personne, sans doute, ne pourrait trouver solution à son questionnement. Elle venait de subir, ou plutôt venait de faire subir, l’un de ses grands pétages de plombs, dont probablement elle-seule avait le secret, à sa voiture. Ce n’était vraiment pas de chance pour les personnes, qui avaient étés spectateurs de la scène, sans doute seraient-ils choqués. Mais bon, dans la mesure où personne ne s’était préoccupé d’elle, ce devait être bien fait, pensa la belle rousse.

Quelques malheureuses secondes eurent le courage de passées, June s’était immobilisée, penchée, les mains à plat sur le capot avant de sa voiture. Quelques nouvelles secondes s’écoulèrent de nouveau, la jeune femme finit par se redresser. Elle s’essuya les mains sur son chemisier blanc cassé laissant de grandes traces sur ce dernier, de toute façon il était complètement fichu, elle réajusta les pans dans sa jupe taille haute noire, qu’elle lissa au passage. Bon nombre de gens penserait qu’elle s’était calmée mais il n’en était rien, il se pourrait même que se soit pire. Durant sa crise de nerf, elle avait oublié, sans doute, qu’elle avait des escarpins à talons hauts aux pieds, c’est la douleur qui lui rappela la chose. Elle les ôta de ses pieds se retrouvant ainsi les pieds recouverts uniquement par ses fins collants couleurs chair. Puis ses chaussures, toujours en main, elle s’assit sur le bord du trottoir, elle les laissa tomber à côté d’elle. Son regard était vague et elle était encore, rosie par la colère qui l’avait prise.

Alors qu’elle se remémora tout son début de journée, en y trouvant aucun point positif, elle vit qu’un homme s’était prostré devant elle. Elle leva des yeux noirs, mais attendit voir quand même, des fois qu’il avait quelque chose d’important à dire, dans le genre, que Tyler allait arriver la récupérer, ce qui ne serait probablement pas le cas. Quand il acheva de parler, June sentit ses joues cramées et surtout, surtout la moutarde lui monter très rapidement au nez. Elle détestait lorsqu’on se moquait d’elle ainsi, surtout que ce qu’il lui arrivait n’avait rien de bien amusant. Elle le toisa assez durement, il portait un costume bon marché et ne semblait être quelqu’un qui comptait ici à Volusia. June sourit intérieurement, il allait en avoir pour son grade, se dit-elle. C’est alors qu’elle ouvrit la bouche pour laisser échapper un flot de paroles, tout ce qui lui passait par la tête en fait.

- Pardon ? Non, non ! Ne vous inquiétez pas, je n’ai pas besoin d’aide ! Je suis là à crier après et à taper sur ma voiture, mais je n’ai pas de problème. Ce n’est pas comme si cette p****n de voiture avait un disfonctionnement dont j’ignore la cause. Mais tout va bien je vous assure, je fais ça pour m’amuser, voyez-vous cela me détend énormément. Permettez que je vous montre sur votre voiture ?!

Demanda-t-elle en se redressant tout à coup prête à démolir pièce par pièce la voiture du seul homme qui lui était venu en aide quand elle aurait trouvé un moyen de le faire et surtout avec quoi : le temps où elle se trimballait avec une barre de fer à l’arrière de sa voiture, dans le capot, était révolu depuis bien longtemps. Le ton qu’elle avait employé était des plus ironique, on ne connaissait pas un tel humour venant de June, mais c’est qu’elle était à bout de nerf. Et quitte à ce que l’homme reprenne sa route sans l’avoir aidée, elle n’était en aucun cas disposée à se montrer aimable avec lui. Etant donné qu’elle ne le connaissait pas et n’avait aucune idée de qu’elle partie de Volusia, Ouest, Centre ou Est, il était issu.

Les yeux cachés derrière ses lunettes de soleil, Zac attendit patiemment la réponse de la jeune femme, cette dernière ayant mis ses deux mains sur le capot de sa voiture, essayant de se calmer. Regardant autour de lui il remarqua les centaines de personnes, toutes assises confortablement dans leur voiture, roulant lentement, à la vitesse de la circulation qui se faisait désormais dense, et les regardant curieusement. Midi approchait rapidement, Zac s'aperçut qu'il était au coté de la jeune femme depuis plusieurs minutes et que rien ne s'était encore passer. L'avait-elle entendu ? Ses soupçons s'estompèrent au moment où la jeune femme décida de lui faire face. Elle lui lança un regard noir, presque mauvais et sa tête, plus précisément ses joues, commencèrent à rougir d'énervement. Qu'avait-il bien put lui dire pour qu'elle réagisse de cette façon ? Il ne lui semblait pas avoir était mauvais dans ses paroles, pour cela, Zac ne comprenait pas la réaction de cette femme. Elle lui répondit d'un ton assez ironique, avec humour presque mais qui démontrait un état d'énervement extrême. Elle essayait de se contrôler pourtant, c'est pour cela qu'elle lui avait répondu de la sorte.
Elle stipula que sa voiture avait un problème dont elle ignorait la cause et surtout qu'elle s'amusait bien à la rouer de coups. Elle lui demanda même s'il voulait bien avoir une démonstration sur sa propre voiture. La proposition de la jeune femme lui étira un petit sourire en coin. Elle ne manquer pas de culot et elle avait du répondant. Zac se retourna vers sa voiture pour la regarder, visiblement amuser puis redirigea son regard vers la jeune femme.

- Ca aurait été avec plaisir mademoiselle, mais voyez vous je viens tout juste de finir de la retaper. Une autre fois peut être.

Zac s'apprêtait à repartir vers sa voiture, et aller vers la plage pour manger un morceau avant son rendez vous mais il décida finalement de rester ici et d'aider la jeune femme. Même si cette dernière était irritante, il se devait de l'aider. Elle devait certainement avoir des circonstances pour démontrer une telle haine. Personne ne pouvait agir de la sorte à la normale. C'est pourquoi Zac ne prêta aucune attention aux paroles et autres injures de cette dernière, si jamais elle lui en lançait.

- En arrivant j'ai remarquer que votre voiture pencher étrangement sur un coté à l'arrière. Il ne s'agit donc visiblement pas d'un problème mécanique lié au moteur mais plus à une des roues arrière. Vous avez certainement dû crever. Si vous me le permettez je peux peut être vous aider. C'est à vous de voir.

Zac lui proposa donc finalement son aide de façon assez claire et précise. La balle était dans son camps.

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Ahhh mais c’était que le destin faisait bien les choses. La journée vraiment chaotique de June, ne faisait que de s’empirer au fur et à mesure que les minutes passaient. Elle avait beau essayer de se calmer, histoire de relativiser les choses et de trouver peut-être, même si cela paraissait carrément impossible, une solution. Mais il y avait cet homme devant elle, qui n’arrêtait pas de l’énerver, difficile pour elle de se contenir si chaque paroles qu’il avait le malheur de prononcer l’agaçait au plus haut point. Ses grandes lunettes de soleil, par chance, cachaient à l’inconnu ses roulements d’yeux frénétiques ainsi que ses haussements de sourcils. Se redressant enfin, elle toisa de nouveau le jeune homme.

- Oui oui c’est ça… Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, je ne suis pas spécialement d’humeur à rire.

Elle soupira, enfin la colère redescendait laissant en fait place à l’animosité qu’elle ressentait à présent mais cela nous n’allons certainement pas nous en plaindre. June avait effectivement le choix, soit elle attendait bien sagement que quelqu’un ai l’amabilité de la prendre pour la ramener chez elle, de préférence une personne dont elle avait connaissance. Elle pouvait aussi marcher à pied, donc abandonner sa voiture et envoyer plus tard une dépanneuse pour la reprendre. Ou – troisième choix – elle pouvait accepter l’aide que lui proposait, assez gentiment – il fallait le noter – cet homme qui se tenait devant elle. Si la jeune femme choisissait la première proposition, elle pouvait en avoir pour des heures et on la savait en ce jour, non consentante à la patience. Il ne lui restait plus qu’à accepter la dernière proposition, celle qui consistait à faire confiance à ce gars-là, car bien sûr il était hors de question pour elle de faire le chemin entièrement à pied. Bien qu’elle savait ce qui lui restait à faire, elle était tout de même un peu hésitante, elle était assez intelligente pour savoir qu’on ne pouvait pas faire confiance à tout le monde, encore moins aux parfaits inconnus qui jouaient les gentils.

- Et vous êtes quoi au juste ? Garagiste ? Vous vous y connaissez au moins ?

Il commençait à faire de plus en plus chaud dans les rues de la ville. Les voitures passaient les unes à la suite des autres et les minutes défilèrent. Si la jeune femme ne lui donner pas de réponse dans les secondes qui arrivaient, Zac la laisserait se débrouiller toute seule. Il était bien gentil mais il ne fallait pas le prendre pour un c.. pour autant. Déjà que le ton de la jeune femme était assez déplaisant, Zac ne voulait pas continuer de passer pour un imbécile.
Malgré son énervement et sa mauvaise humeur, la jeune femme essayait de se calmer, pesant le pour et le contre des solutions qui lui était proposer. Soit attendre qu’une connaissance daigne passer non loin de là et la ramener chez elle, soit faire le chemin à pied, soit finalement accepter la proposition du jeune homme et le laisser l’aider. Il était clair que le choix était assez délicat à faire même s’il penchait fortement vers la solution la plus efficace. En même temps Zac comprenait pourquoi elle hésitait. Il était difficile, et ici plus qu’ailleurs, de laisser un inconnue vous aider. Dans cette ville, rien n’était sûr, on ne savait pas ce qu’il pouvait se passer. Cependant elle n’avait pas vraiment d’autre choix et était obliger de faire avec. C’est pourquoi elle accepta finalement, à contre cœur, de laisser le jeune inconnue l’aider à réparer sa voiture.
Zac avait bien remarqué que cette dernière n’était pas spécialement d’humeur à rire. Elle l’avait bien dit et bien montrer depuis le début de leur rencontre. C’est pourquoi il ne prêta aucune attention à cette dernière phrase et évité d’y répondre ne serait-ce que pour éviter d’entendre des injures ou autres mots déplacer.

- Non madame, je ne suis pas garagiste. Mais je m’y connais quand même en mécanique et carrosserie. Si vous me laisser faire, vous pourrez repartir tranquillement dans quelques minutes.

N’attendant pas le feu vert de la jeune femme, Zac enleva sa chemise pour éviter de la tâcher puis fit le tour de la voiture pour voir exactement les dégâts qu’elle avait. S’était claire, la roue arrière droite était complètement à plat. Pratiquement posée sur la jante. Sac alla rapidement chercher des calles dans le coffre de sa voiture et les plaça de chaque coté de la roue, évitant ainsi que tout le poids de la voiture ne repose sur la jante et ne l’abîme. Il y posa ensuite un cric et commença à soulever la voiture. Il avait préalablement desserrer les boulons qui retenait la roue.
Quelques minutes plus tard, après avoir demander à la jeune femme où se trouvait sa roue de secours, Zac termina son travail. La voiture était parfaitement en état de rouler. Il ne restait maintenant qu’à la jeune femme d’amener sa roue crever à un garage, ces dernier s’occuperait de la remettre en état. Comme il l’avait annoncer, ceci ne lui avait pris que quelques minutes.

- Voila madame, votre roue est réparée, vous pouvez maintenant repartir tranquillement.

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Clair qu’il commençait à faire de plus en plus chaud, et l’heure avançait aussi très vite mine de rien. Elle retira son cardigan, qu’elle déposa à l’intérieur de sa voiture, regardant tout de même en coin, l’homme des fois que des idées lui passeraient par la tête et qu’il voudrait s’en prendre à elle. Même si elle n’avait pas exactement dis « oui », il était quand même sous-entendu qu’elle acceptait l’offre. De toute façon elle n’avait pas le choix donc bon, il ne fallait pas chercher midi à quatorze heure.

- Je vous préviens, que si vous me faites du mal… Soyez sûr que vous n’allez pas vous en sortir !

Menace qui était complètement inutile et débile à la fois. Oui June n’était pas à l’aise. Oui June était réellement irrespectueuse envers l’homme qui l’aidait, en plus elle s’en rendait bien évidemment compte. Mais bon on ne change pas les gens, notre belle rousse avait toujours été une tête de mule, peut-être encore plus têtue que Tyler. Lorsqu’elle s’était mis quelque chose en tête la tâche était vraiment dure –voir impossible – pour la faire changer. Le rapport avec cette situation ? Et bien, aussi bizarre et invraisemblable que cela puisse paraître, surtout venant de la part de June, la jeune femme croyait dur comme fer que cet homme ne lui voulait que du mal. Elle le suivait et épiait le moindre de ses gestes, s’il voulait tenter quelque chose, elle se tenait prête. Mais bientôt, il eut finit et son pneu et ce sans qu’elle eu besoin touché à quoi que ce soit. Bien sûr elle n’avait pas pu s’empêcher de commenter tout ce qu’elle avait trouvé à commenté, en fait June avait vraiment été infernale. Elle-même ne comprenait pas ce qui lui arrivait, et surtout s’il y avait bien une chose qui lui échappait c’est pourquoi l’inconnu l’avait aidé. Lorsqu’il lui annonça qu’il avait terminé, la jeune femme roula des yeux pour la énième fois, relevant ses lunettes elle épia, encore une fois pour la énième fois. Elle aurait du normalement le remercier mais les mots peinaient réellement à sortir de sa bouche.

- Mer… Je vous… Remercie.

parvint-elle finalement à maugréer.

prenez combien ?

Le questionna-t-elle en fouillant dans son sac à la recherche de son porte-monnaie.

Alors qu’il changer la roue de la jeune femme, Zac l’entendait rouspéter et marmonner dans sa barbe, si elle en avait eu, des paroles inaudibles et quelques reproches à son égard. De toute évidence il ne faisait pas assez bien ni assez vite son travail. Elle voulait quoi de plus ? Qu’il la laisse tomber, toute seule comme une Co… avec sa roue et la clé en croix ? Bon on pouvait bien prendre en compte le fait que plusieurs pépin lui soit arriver aujourd’hui et qu’elle soit énerver, à cran, mais de là à faire chier une personne assez sympathique pour venir l’aider … elle devait au contraire se trouver reconnaissante et sympathique envers lui. Beaucoup de personne seraient passer, et était surement déjà passer, à coté d’elle sans bouger le moindre doigt.

- Ne vous inquiétez pas, je n’ai pas l’intention de faire quoi que se soit de déplacer à votre égard. Je n’ai jamais lever la main sur une fille et c’est pas parce que vous me faites ch… que je vais commencer maintenant.

Zac avait été assez franc et directe avec la jeune femme, il fallait bien qu’elle comprenne qu’elle était entrain de dépasser les bornes. Elle devait au plus vite se calmer et apprendre a apprécier les gens à leur juste valeur. Les gens ne sont pas tous des pervers en puissance qui saute sur n’importe quelle occasion pour se lever une minette. Il en existe, c’est vrai, mais ils doivent représenter qu’une partie infime de la population. Il ne fallait donc pas vivre dans un état de psychose aussi alarmant. S’essuyant un peu le front Zac entendit finalement des paroles assez gentille de la part de la jeune femme dont il ignorer encore le nom. Pour la première fois depuis qu’ils s’étaient rencontrer, la jeune femme avait l’air sympathique et gratifiante du travail que venait d’effectuer le jeune homme. Il l’avait de toute évidence bien aider.

- Oh vous ne me devez rien du tout. Je vous ai simplement aider parce que j’en ai eu envie, pas pour avoir quelque chose en retour.

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- Je ne vous fais pas ch… ! Il ne faut pas pousser non plus !

S’écria la jeune femme à la limite de l’indignation. Okay elle était super désagréable avec cet inconnu, elle l’admettait volontiers car c’était la stricte vérité, mais pour June elle ne le faisait pas ch… pour autant. En même temps s’il avait cru qu’elle allait se montrer aimable avec lui, alors qu’elle ne le connaissait absolument pas, et ce qu’il l’ait aidé ou pas, il s’était vraisemblablement trompé de personne. On connaissait June pour son gros et fort caractère, elle passait souvent d’un extrême à l’autre sans qu’on ait le temps de souffler, mais bon on avait appris à la connaître comme cela, et donc à la supporter tel qu’elle était. Néanmoins, s’il y avait quelque chose qui rassurait bien la jeune femme rousse, dans les paroles de son « sauveur », c’était le fait qu’il dise qu’il n’avait jamais lever la main sur une femme, et donc qu’il n’allait pas le faire sur elle, encore heureux ! Soulagée ? Cela oui elle l’était ! Mais détendue à présent ? Cela restait à voir.

- Vous en êtes sûr ? Non sérieusement tenez, vous avez l’air d’en avoir besoin en plus !

Elle insista donc, en disant cela, lui faisait attraper le billet qu’elle lui tendait. June était une Ferguson, donc bon l’argent ne posait pas trop de soucis chez elle, donc le billet de cent dollars qu’elle venait d’offrir à l’homme, représentait plus ou moins son merci « à la ra riche » Outre le dernière partie de sa phrase, June s’était montrer « aimable », de plus cela partait réellement d’une bonne intention. Depuis toujours, même quand elle était petite, on lui répétait de tourner cent fois la langue dans sa bouche avant de parler, cent parce que sept ça ne servait à rien pour elle, mais rien n’y faisait elle ne l’avait jamais fait et ne le fera jamais, préférant au mieux la franchise, même si réflexion faite elle ne se rendait pas compte de ce qu’elle disait, même après l’avoir dit.

Comment appelait-elle ça alors, si se n’est pas lui faire ch… ? Comprenez le, il était simplement venue aider cette jeune et jolie femme et voila comment elle le traité, comme un moins que rien, presque un esclave, un animal dont il fallait faire attention à tout moment. Normale donc qu’à la fin, n’ayant rien dit de la journée, il lui dise un peu ce qu’il a pensé d’elle sur le coup. Il ne fallait pas qu’elle se voile la face, elle avait été horrible avec lui elle pouvait au moins le reconnaître.
D’après la voiture qu’elle avait et la marque de vêtement qu’elle portait, la jeune femme avait l’air assez aisée. Peut être était-ce une Ferguson ? Mais bon il s’agissait d’une femme, donc d’une personne qui ne lui avait rien fait. Cela ne le gêné donc pas de l’aider si vraiment elle était une Ferguson, chose qu’il ignorait et qu’il ne pouvait deviner comme ça.

- Vous en êtes sûr ? Non sérieusement tenez, vous avez l’air d’en avoir besoin en plus !

Mais c’est qu’elle insistait. Zac aurait pu prendre l’argent, ça l’aurait bien aider dans ses finances, cependant la dernière phrase qu’elle prononça lui fit froid dans le dos. « vous avez l’air d’en avoir besoin en plus ! ». Qu’elle dise carrément qu’il avait l’air d’un clochard, au moins sa aurait été clair. Non mais franchement pour qui elle se prenait ? Bon Zac admettait bien que son costume n’était pas un costume de grande marque, cependant ce n’était pas un costume premier prix non plus. Il avait dépenser beaucoup d’argent, enfin, beaucoup d’argent vu les fonds qu’il a, pour se le payer.
Essayant de ne pas s’énerver contre elle, Zac le prit pour soit et se demanda en même temps si elle avait fait exprès de dire ça. Si s’était bien ce qu’elle voulait dire ou pas. Peut être s’était-elle mal exprimé ? Ça pouvait arriver. En pensant à ça Zac ne se mit pas en colère.

- Je ne suis pas aussi pauvre que j’en ai l’air. C’est bien aimable à vous mademoiselle mais non, encore une fois je refuse de prendre votre argent.