La famille de Kristen est une famille pro Ferguson, et ce, depuis la nuit des temps. Son père voulait d'ailleurs qu'elle sorte avec Chad Ferguson, manque de chance pour elle, elle n'a jamais réussi à l'avoir, mais cependant, cela ne lui fait ni chaud, ni froid. A vrai il ne lui intéressait pas vraiment. Kristen est fille unique, et autant dire, qu'elle n'en s'en plaint pas le moins du monde. Elle trouve même des avantages à cette situation. Le premier ? Tous l'héritage de ses parents, un jour, lui reviendra, n'est-ce pas beau cela ? Le deuxième ? Petite elle avait tout l'amour de papa et maman uniquement pour elle. Ses parents, de riches personnes de la haute société, de la « bourdeoisie » comme certains aiment à l'appeler. L'un travaillant comme juriste et l'autre travaillant comme avocat. Mais depuis quelques temps, du sans doute, à la guerre des clans, ils n'exercent que très peu peu le métier, voir pas du tout. Malgré leur travail respectif on aurait pu croire qu'ils étaient que très peu voir pas du tout présent pour leur, fille mais cela n'était pas le cas, puisqu'ils faisaient tout pour être au maximum auprès de Kristen, que ce soit pour ses premiers pas, ses premiers mots, son première anniversaire, sa première peine de cœur, et cetera...

Kristen n'est pas du genre à s'investir dans une relation, ou du moins elle a des difficultés à avoir des relations amoureuses sur longues durées. Se lassant très vite, n'aimant pas lorsque la routine commence à s'installer. Néanmoins lorsqu'elle est avec une personne c'est parce qu'elle l'aime comparée à toutes ces autres personnes qui se mettent en couple juste pour faire genre « j'ai un copain, c'est le plus beau de tous. » Elle a déjà eu une relation ayant atteint une période d'un an, elle était bien ... elle était heureuse ... mais toutes les belles choses ont une fin comme on le dit si bien. Il faut le dire, les histoires de Kristen se compte sur les doigts de la main. A 24 ans, elle ne collectionne pas les conquête comme on collectionne des timbres. Il faut savoir qu'elle est très possessive, ce qui peut parfois rendre ses relations quelque peu difficile.

« Kristen ... Kristen ... Kristen où es-tu ? » En entendant la voie affolée de ma mère, je sortais de ma cachette, ma cachette qui n'est étais pas une en fait. Le fait est que j'avais un endroit préféré ou je pouvais lire tranquille. Oui, j'aimais la lecture, du moins, des lectures enfantines pour mon jeune âge de sept ans. Je retrouvais dans les livres, l'endroit où m'évader, l'endroit ou je pouvais sortir de cette vie mêlée à ce conflit qu'était la guerre des clans. Dans les livres, je retrouvais un havre de pais, un lieu calme, un lieu où l'imaginaire ... où mon imaginaire travaillait. Je créais mes propres histoires à partir de celle que je lisais. Je sortais donc de ma cachette, derrière le fauteuil, entre le mur et le dossier du meuble. « Ici, je suis ici maman ! » Je la rejoignais alors, délaissant mon livre sur le coussin. Elle me prenait alors dans ses bras, me serait très fort, comme si elle avait peur de me perdre ... comme si elle avait cru m'avoir perdue. Cela pouvait tellement bien se comprendre lorsque l'on voyait ce qu'il se passait dehors. Dehors, où craintes et peurs étaient très solidement emmêlés. J'ignorais encore à cet âge là, l'étendue que prenait le conflit entre les Ferguson et les Attwood, et je ne m'en souciait que très peu à dire vrai. J'étais toujours dans les bras de ma mère. Une femme simple, une femme aimante, une femme présente pour son enfant, pour sa fille, pour moi. Depuis ma naissance, elle me donnait tout, elle me donnait tout l'amour que j'avais besoin, mais elle me donnait aussi tout le soutient, l'amour matériel que je voulais, car il fallait bien le dire, j'étais une petite fille capricieuse. « Seigneur ... Kristen ne me refait plus jamais ça » Je me détachais alors d'elle et la regardais droit dans les yeux, des yeux aussi profonds, aussi marrons que les miens, un trait physique que je tenais d'elle, c'était bien le seul d'ailleurs, on me disait souvent que j'étais le portrait craché de mon père ... mise à part les yeux, j'avais les yeux de ma mère. « Promis maman » Lui avais-je dit en accompagnant mes paroles d'un sourire qui en disait long sur le fait que j'étais désolée. Quelques instants plus tard, c'était mon père qui entrait dans la pièce, avec la même attitude qu'avait eu ma mère quelques instants plus tôt. Celle de la peur ! « Kristen ... » C'était le seul mot qu'il m'avait adressé, mais dans ce seul mot, dans ce prénom, mon prénom, j'avais sentit tout le poids de la crainte et de la peur s'envoler. Un sentiment de soulagement emplissait maintenant la pièce. Mes parents étaient des personnes connues et reconnues dans le monde du droit. Ma mère avocate et mon père juriste ! Malgré leur travail prenant, ils étaient toujours présents pour moi, pour me voir évoluer. C'est d'ailleurs pour cette raison, que je n'étais pas le genre d'enfant qui était élevé par une nounou différente chaque moi, non, j'étais élevée par mes parents, me donnant ainsi l'éducation qu'ils souhaitaient pour moi. Je me dirigeais alors vers mon père qui se trouvait non loin de la cachette que je m'étais fabriquée. Il m'ouvrait ses bras, me signifiant qu'il me voulait dans ses bras. J'allais alors dans ces derniers, murmurant des paroles presque inaudibles pour toute personnes se trouvant à plus d'un mètre de nous. « Je suis désolée papa. » Je l'entendais alors soupirer, d'un soupir de soulagement. Il me lâchait alors et me déposait un baiser sur le front.

« Lautner ! » Je me retournais alors afin de voir qui s'adressait à moi sur ce ton. Un ton que je n'appréciais pas que l'on prenne avec moi. C'est alors que je voyais que c'était une fille du clan adverse, celui des Attwood. Je n'étais pas du genre à me battre à la première occasion, seigneur j'aurais pu me casser un ongle, non, mais je laissais cela au garçons, après tout, ils étaient là pour ça. Les garçons pour la baston, les filles pour les paroles. Car oui, pour ma part, je les affrontais à coup de paroles, vexantes, cyniques, méchantes, alors que, habituellement ce n'était pas dans ma nature. Disons que ce clan adverse faisait ressortir en moi, la part la plus malsaine, la plus diabolique, la plus méchante de moi. Je dévisageais alors la fille en question, elle n'avait rien pour elle, du moins c'est ce que je me disais. Blonde, plate comme une planche, faisant presque une tête et demi en plus que moi. « Alors ... c'est quoi ton bouquin ? « Comment me faire des amis et par la même occasion comment me faire un type » » Je levais alors un sourcil, me retenant d'éclater de rire, si cette fille croyait me faire peur, elle se trompait complètement sur ma personne. Je rangeais alors mon livre dans mon sac et me levais du muret sur lequel je m'étais confortablement installer. Seigneur ... je ne retrouverais plus une position aussi confortable que celle que j'avais trouvée. Je m'approchais alors de la blonde. « Bon dieu ... tu m'as forcée à quitter un emplacement de choix ! » Je m'approchait encore un petit eu plus de celle que je ne portais pas dans mon cœur. « C'est pas bon ... c'est pas bon du tout ça ! » Je me plantais alors en face d'elle. Les bras croisées sur ma poitrine. J'avais un regard mauvais, le regard que je destinais habituellement aux personnes pro Attwood. « Si tu penses me faire peur Lautner tu te trompes complètement ! » Ses copines derrière elle se mettaient alors à rigoler comme des pimbêches ... ce qu'au passage elle était. De véritables cruches blondes sans la moindre once d'intelligence. Je ne pouvais m'empêcher de lever les yeux au ciel, devaient-elles vraiment être à trois pour m'affronter ? Quand l'une ne savait plus quoi dire, la seconde prenait le relais et ainsi de suite ? Si c'était le cas c'était bien désespérant. « Oh non ... je n'essaye pas du tout de te faire peur ... je me dis juste que c'est bien un truc de blonde ça ... » Elle me regardais d'un air étonné, ou plutôt d'un air incompréhensif. « Et bien oui, me sortir des imbécilités à deux balles comme si tu croyais que je pouvais te craindre ! » Je me taisais un instant. Songeais à quelques choses. « Pardon, mes phrases sont peut-être trop longues pour que tu puisses tout assimiler. » Sur ces derniers mots, je lui tournais le dos et prenait la direction de mon domicile pour rentrer. Mais je devais encore m'arrêter lorsqu'elle me héla encore quelques mots. « Je te jure que dès que j'en ai l'occasion je t'étripe Lautner ! » Je levais à nouveau les yeux au ciel. Me retournais vers la fille, qui était à la limite de la colère. « Oui, je sais, tu n'es d'ailleurs pas la première à me le dire ... et j'attends toujours. » disais-je d'un ton lasse. Une bonne fois pour toute, je partais, rentrais chez moi.

« C'est finis ! » Trois mots que j'avais eu du mal à prononcer. Trois mots qui faisaient mal autant à lui qu'a moi. Une relation d'un an qui se terminait, ici et maintenant. Pour toujours ? Je l'avais aimé ... je l'aimais toujours, mais je n'en pouvais plus, j'étouffais, je mourrais à petit feu. Je n'y arrivais plus. Une jalousie sans limite, un comportement devenant à la fin déplaisant et insoutenable. Sean avait été tout pour moi, Sean avait été celui que j'avais le plus aimé. Il avait été celui qui me remontait le moral que je n'allais pas bien. Il avait été l'épaule sur laquelle je pouvais me reposer en cas de problème, il avait été l'oreille attentive que j'avais, durant longtemps, chercher. « Mais pourquoi ... comment ? » Lui-même ne me comprenait, je ne pouvais pas lui en vouloir, moi-même à sa place je n'aurais pas compris, ma décision avait été si soudaine, bien que depuis quelques jours des gestes, des paroles me trahissaient. Je lui tournais alors le dos durant à peine quelques instant, le temps de me diriger vers la fenêtre. Au dehors le soleil brillait, au dedans, le soleil s'enfouissait, disparaissait, laissant les nuages entrer. A peine étais-je arrivée à la fenêtre, que je me retournais à nouveau, lui faisant ainsi face. J'inspirais alors profondément, comme si ce que j'allais dire allait sceller mon destin à jamais. Comme si ce que j'allais dire allait être d'une importance capitale. « Je n'en peux plus, ton comportement, ta jalousie ... j'en ai marre ... je sature ... je n'y arrive plus. » J'étais à la limite de la crise de nerfs, je me disais que ce n'était qu'un mauvais moment à passer, qu'après je passerais à autre chose, que je l'oublierais – oui, c'est quand même beau de rêver – que j'en aimerais un autre qui me ferait oublier Sean, du moins, c'est ce que j'espérais au plus profond de moi. Je restais toujours sur place, platée, comme si mes pieds avaient été coulés dans du béton à séchage rapide. Je le regardais, j'avais du mal, je voulais que ce moment se termine, je n'en pouvais plus. C'est alors qui décidait de me poser la question fatidique. « M'aimes-tu ? » Je ne m'y étais pas attendue à celle-là, pire encore, je ne m'y étais pas préparée. Devais-je lui mentir ? Devais-je lui dire la vérité. Car oui, la vérité était qu'au fond, je l'aimais encore, et là était tout le nœud du problème. Là était toute la difficulté que j'éprouvais à mettre un terme à notre relation. « Oui ... » Je baissais alors les yeux, juste quelques instants, les instants dont j'avais besoin afin de reprendre mon souffle, pour reprendre une respiration plus ou moins normal, si normal pouvait être le mot adéquat. A peine avais-je relever la tête, qu'il se rapprochait de quelques pas, la distance entre nous diminuant ainsi pas la même occasion « Donne-moi une seconde chance. » Je le sentais sincère, je savais au plus profond de moi, qu'il l'étais, mais je ne voulais pas souffrir. J'avais bien trop peur de ce que mes sentiments à son égard allaient me faire. Du mal, c'est ce qu'éprouvais à chaque fois qu'il draguait ouvertement une fille alors que je me trouvais à ses côté, du mal, lorsqu'il me suivait partout où j'allais pour savoir ou j'étais, du mal, du à sa maladive jalousie. « Non ... » Alors qu'il se rapprochait encore un peu plus de moi, je le plantais là, je me dirigeais alors vers la porte. L'ouvrait. « Je suis désolée. » disais-je avant de refermer la porte derrière moi et de repartir.

Comment définir le caractère de la jeune femme ? Comme tout le monde, elle est fait de qualités et de défauts. Certes, elle n'est pas parfaite, mais parfois, elle aime à le penser. Un peu trop naïve sur les bords, elle a tendance à croire beaucoup de chose ... parfois même des histoires qui n'ont ni queues ni têtes. Même si il est donc facile de lui mentir, il vaudrait mieux pour vous que vous évitiez, pour la simple et bonne raison que si elle venait à le découvrir, cela irait mal pour vous. Il faut bien le dire, elle est rancunière ... très rancunière, peut-être même trop, elle n'oublie pas facilement lorsqu'on la trahie, et elle cherche toujours à se venger. Comme on le dit souvent, « la vengeance est un plat qui se mange froid ». Drôle et souriante, elle met là joie de vivre partout où elle passe ... ou presque. Toujours le mot pour rendre le sourire, toujours la bonne parole pour remonter le moral, toujours une vanne pourrie à sortir pour remettre du « punch » dans une conversation qui devient quelque peu ennuyante. Car il faut vraiment l'avouer, niveau blague, Kristen se place bien bas dans l'échelle, elle ne sort que des blagues pourries et parfois, elle-même ne s'en rend pas compte ... et en fin de compte c'est cela qui fait sourire son entourage. Kristen est ce que l'on pourrait qualifier de fille insouciante, en effet, elle se soucie très peu de tout, de ses actes, des répercussions que pourrait avoir ces derniers. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'elle est je-m'en-foutiste, mais presque. Elle est plutôt du genre à mettre en action, puis seulement à réfléchir. Un peu trop maniaque sur les bords, la jeune Lautner déteste le désordre et se sent obliger de tout ranger lorsque c'est déranger, de remettre droit lorsque c'est de travers, enfin, je vous laisse donc imaginer le calvaire que cela doit être pour les personnes qui l'entourent au quotidien. Kristen, n'est pas du genre jalouse, néanmoins, elle n'en reste pas moins possessive et veux toujours tout pour elle, quitte àperdre quelque chose derrière. Dynamique, elle n'aime pas lorsque la routine s'installe, lorsque la vie devient monotone, il faut toujours que ça bouge, il faut encore que ça bouge, il ne faut jamais que cela s'arrête de bouger. Susceptible, elle se vexe avec une très grande facilité, ce qui la rend encore un peu plus impulsive que ce qu'elle ne l'est déjà. En résumé elle est: naïve, rancunière, vengeresse, souriante, drôle, insouciante, fonceuse, maniaque, possessive, dynamique, susceptible, impulsive.