Zac & Katleen

pique-nique fraternel : bon moment assuré !

Je marchais en direction de la plage toute gaie à l'idée de voir mon frère. Ça faisait quelques jours que je ne l'avais pas vu, quelques jours de trop d'ailleurs à mon gout... Et ça faisait encore plus longtemps que nous n'avions pas passé un moment rien qu'à deux. Certes pour le plupart des personnes se retrouver une fois de temps en temps seuls avec son frère ou même sa sœur n'est pas vital, mais pour moi c'est tout le contraire. Depuis que j'ai retrouvé Zac il fait partie intégrante de ma vie, de mon bonheur. Si je ne le vois je ressens un manque, si je ne le sais pas heureux je ne peux être heureuse... Il a prit une telle place dans ma vie que parfois j'ai même tendance à le définir comme l'homme de ma vie, comme celui sans qui je ne pourrais avancer. En même temps il faut avouer que Zac est une de ces rares personnes à être à mes yeux tout bonnement parfaites. D'ailleurs parfois je me dis que Serena a de la chance qu'il soit mon frère, sinon je me serais mise sur son chemin... Des gars comme lui ça court pas les rues, sinon je serais certainement déjà mariée et enfantée et non pas célibataire et totalement impatiente qu'un couple de mon entourage fasse le grand pas en mettant au monde un p'tit bout que je pourrais chouchouter.

Enfin voilà. Je marchais donc toute sourire me dandinant presque sous un rythme joyeux comme lorsque j'avais six ans et que nous allions au parc avec maman... C'était le bon temps, un temps qui m'avait tant manqué et qu'au travers de mon cher frère je revis d'une toute autre manière certes, mais tout de même... Parfois d'ailleurs comme au moment même ou je le retrouvais, je me demandais si il se rendait compte à quel point il m'était indispensable et surtout si c'était réciproque. Car après tout Zac et moi nous retrouvions dans la même situation... Mis à part que lui avait Serena pour le guider mais bon, au niveau des liens dits de "sang" je suis comme il est pour moi l'unique famille. C'est pourquoi je me demandais si il ressentait la même chose à mon égard... Non pas qu'en sachant qu'il m'aime plus ou moins mes sentiments changeraient juste par simple curiosité et aussi et surtout, pour savoir si c'était réellement moi qui était trop aimante et attachée.

Et alors que je réfléchissais à tout ça, j'arrivais enfin à la plage. Instinctivement j'avais enlevé mes sandales les tenant d'une main alors que l'autre était prise par le panier à déjeuner, pour commencer à marcher dans le sable chaud. Il n'était ni trop chaud ni trop frais, juste à bonne température. C'était étrange de dire cela en plein mois de février pour moi qui avait essentiellement vécut en France mais oui même en hiver ici il faisait chaud... Jamais moins de vingt cinq degrés depuis le début du mois... Ceci s'ajoutait au charme de vivre à Volusia... Le beau temps faisait partie de notre quotidien. Et alors que j'appréciais la douceur et la chaleur du sable sous mes pieds j'examinais les alentours afin de trouver un petit coin tranquille pour Zac et moi qui était étrangement en retard. Dans un sens cela m'arrangeait, pour ne pas changer j'avais moi-même du retard.

Une fois le coin trouvé, je commençais à tout préparer le temps que mon frère arrive au moins je me rendrais utile. J'avais alors sorti du fond du panier une couverture rouge et alors que j'essayais de l'étendre sur le sable je le vis me regarder de loin. JESUS MARIE JOSEPH ET LES ROIS MAGES que je devais avoir l'air d'une idiote... Cependant j'en avais cure, tellement d'ailleurs que pour ajouter un peu plus à mon ridule j'avais lâché la couverture et avait couru le rejoindre telle la grande enfant que j'étais. Une fois proche de mon frère je m'étais lancée dans ses bras avant qu'une fois à nouveau sur le sol je lui avais dit « Rah qu'est ce que tu m'as manqué mon grand frère chéri » . J'affichais alors un large sourire. Je savais que Zac n'aimait pas quand je faisais ce genre de choses, surtout en public car nous avions l'air d'un petit couple. Mais bon les apparences n'étaient certainement pas ce qui m'importaient lorsqu'il s'agissait de mon frère. Après tout si les gens voyaient le mal à une embrassade entre frère et sœur, je n'y pouvais rien... Ils devraient sans aucun doute cesser de regarder le petit écran ou encore de lire des romans étranges qui les rends encore plus tordus qu'ils ne le sont mais plutôt vivre la vie comme elle vient, avec les personnes qu'ils aiment car ce n'est certainement pas quand les gens nous quittent que nous pouvons leur dire ou encore leur montrer que nous les aimons... J'avais perdu du temps avec mes parents il était donc hors de question que j'en perde avec la seule personne qu'il me restait.

Zac & Katleen

pique-nique fraternel : bon moment assuré !

Ma relation avec Zac n'avait pas toujours été aussi... fusionnelle et belle. Non bien au contraire. Il fut un temps où Zac ne connaissait même pas mon existence et moi je ne connaissais pas la sienne d'ailleurs... Il va donc sans dire que lorsque je l'ai apprise ça a été un choc... Oui un choc. Cependant ce le fut encore plus pour Zac. A mon arrivée à Volusia, la ville était en guerre. Lui du côté des Attwood et moi eh bien je m'en contrefichais de cette guerre, mon seul but étant d'apprendre à connaître mon frère. Je ne pensais pas rester longtemps car ce qu'il se passait ici n'était pas fait pour moi. J'étais une vraie partisante de la paix, une vraie pacifiste. Et je me retrouvais au milieu d'une guerre qui n'avait pour moi ni queue ni tête. Enfin voilà... A mon arrivée donc, tout n'était pas si simple. Zac avait mis un moment à accepter le fait que son père ait pu aller voir ailleurs... Fort heureusement il mit très peu de temps à m'apprécier, à m'accepter... Et finalement aujourd'hui nous vivions la relation fraternelle la plus magnifique à mes yeux... celle dont je ne me saurais jamais permise de rêver vivre. C'est pourquoi je n'imaginais plus ma vie sans mon frère. Il m'était devenu indispensable de part le fait qu'il était ma seule famille, mais aussi et surtout de part le fait qu'il était un peu mon guide. Oui voilà Zac était mon guide. Non pas que j'étais une petite chose qui avait besoin qu'on lui dise quoi faire mais la grande indécise que je suis faisait, que j'avais besoin de quelqu'un pour m'épauler pour me conseiller ou encore pour m'écouter... C'est ce qu'on retrouve la plupart du temps dans une relation amoureuse. Mais étant donné que depuis mon arrivée à Volusia ma vie amoureuse se résume au mot, j'ai su trouver ce point essentiel dans ma relation avec Zac. C'est surement pour cela que je veux si bien mon célibat et que je ne me morfond pas sur mon sort tout les soirs en mangeant un pot de crème glacée... Oui car j'ai su compenser l'amour amoureux avec d'autres choses, à commencer par l'amour fraternel, un amour que je qualifie d'inconditionnel et d'éternel. A tel point qu'il me devenait indispensable de le voir, de lui parler et surtout de me confier et de l'écouter...

Il va donc sans dire que j'attendais avec grande impatience ce petit moment que nous nous étions réservé. Entre mes cours à l'université, son travail à la salle de sport et surtout Serena, ces derniers temps les moments rien qu'à nous avaient été rares, trop rares. C'est pourquoi j'étais si heureuse de le revoir car oui comme je le lui avais dit il m'avait manqué... terriblement manqué. Et donc une fois nos embrassades terminées et ce tendre baiser qu'il avait déposé sur mon front je fus ravie de l'entendre rétorquer avec un air quelque peu narquois mais pas moins tendre « Ma petite sœur que j’aime tant tu m’as encore plus manqué. » A sa phrase je n'avais pu que sourire niaisement... J'avais voulu jouer à la sœur expressive, il en faisait de même et cela me flattait quelque peu je devais l'avouer. Non pas que je ne savais pas que mon frère avait beaucoup d'affection pour moi, bien au contraire, seulement pour nous cela paraissait tellement... évident, que parfois nous ne trouvions pas forcément nécessaire de nous dire à quel point nous comptions l'un pour l'autre. D'ailleurs presque toutes les fois où nous nous le disions, cela découlait du même petit jeu auquel nous venions de jouer. Oui Zac et moi nous taquinions, nous jouions ensemble, sans ambiguïtés bien entendu. Nous n'étions que frère et sœur et l'inceste n'était pas du tout au programme. Seulement cela m'amusait bien trop pour que je ne cesse de jouer.

Après ce moment plein de tendresse et notre déclaration d'amour (a), il s'était emparé de ma main et nous rejoignions l'espace que je nous avais reservé quelques instants auparavant. Je regardais aux alentours m'apercevant que la couverture que j'avais essayé d'étaler sur le sable se trouvait un peu plus loin alors que Zac m'avait lancé en chemin « J’ai fait plein de petit truc que tu aimes ma puce. » . Un sourire s'installa alors sur mes lèvres. Non pas que j'étais une grande mangeuse, mais mon petit estomac aimait les bonnes choses puis surtout j'aimais manger. Je m'en régalais donc d'avance. « Ah t'es un amour, j'ai hâte de voir ça tiens. Moi j'ai amené quelques petits trucs à grignoter, un bon gâteau au chocolat... Et des boissons, pas d'alcool bien entendu je n'ai pas envie de devoir t'amener à ta future femme totalement éméché ! » avais-je alors rétorqué avant de rire. En plus je mentais car j'avais amené une bouteille de vin... Eh oui la France avait laissé ses marques... Pour moi un pique-nique sans vin, n'était pas un pique-nique.

Puis lorsqu'enfin nous étions arrivés à l'endroit où mes affaires étaient déposées, j'avais lâché sa main et lui avais lancé « Attends j'arrive ! » lui montrant du regard la couverture. Cette dernière emparée, j'avais alors rejoins mon frère lui disant « Bon tu m'aides car comme tu as du le voir, cette couverture me fait des misères je me suis battue avec elle, mais pas moyen madame ne veut pas rester correctement sur le sable ! » . Une fois encore j'avais ris, eh oui je n'étais malheureusement pas la fille la plus dégourdie bien au contraire. Mais bon plusieurs fois on m'avait dit que cela me donnait un certain charme, je restais dubitative face à l'idée mais quoi qu'il en soit cela avait au moins le mérite d'amuser un peu la galerie et dans ce cas précis mon grand frère adoré. Et cela suffisait à me dire que ça ne devait pas être le plus gros des fardeaux que d'être mal dégourdie.

En marchant sur la plage, arrivant non loin de la silhouette que je voyais plusieurs mètres devant moi, je repensais à tout ce que nous avions traversé, Katy et moi, depuis notre rencontre. Au tout début ce ne fut pas tout rose. Bien que je n’ai jamais était quelqu’un de méchant, lors de son arrivé en ville et de sa rencontre sous le proche de ma maison, j’étais resté très sceptique, froid et distant avec elle. je n’avais rien contre elle, cependant, je n’arrivais pas à accepter que durant son voyage en Europe, mon père avait pu avoir une aventure avec une inconnue. Et que le fruit de cette aventure se retrouvait désormais sous mes yeux. J’avais du mal à l’accepter car j’avais du mal à accepter la déviance de mon père. Ce fut dur pendant nos premiers jours. Je sentais au fond de moi que la jeune femme était quelqu’un de relativement attachante et gentille et c’est pourquoi, malgré mes doutes, mes peurs, ma colère, je ne pu qu’accepter de faire connaissance avec elle. De lui apprendre un peu des choses sur notre famille, sur notre père. Car oui, c’était son père. Biologique tout du moins. Elle était donc ma sœur. Malgré mes doutes et colères, la sympathie prit rapidement une grande place entre nous et très vite nous avons commencés a nous attaché l’un l’autre. A tel point qu’aujourd’hui, nous sommes pratiquement inséparable. Passer quelques jours sans la voir devenait de plus en plus difficile. Quelques heures sans nouvelles d’elle étaient intenables. Il me fallait mon coup de fil, mon sms. Une relation fusionnelle dont je ne me serais jamais douté de l’existence. Après tout, comment aurais-je pu imaginer que nous en serions là après notre début assez froid et distant ? Et pourtant, je considérais Katy comme ma véritable petite sœur, et non comme le fruit d’une union interdite. Elle était la seule famille qui me restait dans ce monde et je l’aimais, vraiment, profondément. Un amour fraternel que personne n’aurait pu comprendre mais qui était pourtant là. Elle était devenue indispensable à ma vie et à mon équilibre.

Arrivant donc non loin de la jeune femme que j’arrivais très bien à reconnaître désormais, je souriais en ayant qu’une hâte, débuter notre journée en tête à tête. Rien qu’elle et moi. Après tout ce temps, et tout ce qui s’était passé, cela faisait bien longtemps que nous n’avions pas eu un moment pour nous, pour nous retrouver et passer un agréable moment. Les embrassades terminées, le petit baiser de réconfort et de tendresse posé sur son front, je m’étais emparé de sa main et l’avait traînée doucement vers le petit coin où son panier était posé alors que nous échangions de petits mots doux et des phrases toute belle. Comme toujours lorsque nous nous voyons. Un petit jeu qui montrait en réalité combien nous nous aimions et combien on avait besoin l’un de l’autre.
Je lui signalais donc que j’avais préparé quelques petits trucs pour elle, rien de bien sophistiqué mais je savais ce qu’elle aimait et avais pris du plaisir à préparer cela pour elle. Souriante en regardant autour d’elle, elle m’annonça alors qu’elle avait elle-même préparé quelques petite friandise ainsi qu’un gâteau au chocolat. J’en salivais d’avance car je connaissais son don pour ce genre de petit dessert et je savais à l’avance que j’allais me régaler. Tout comme moi, elle avait amenée quelques boissons aussi en précisant qu’elle n’avait pas pris le soin de rapporter de l’alcool. Qu’elle ne voulait pas me ramener éméché à la maison en fin de journée. Je souriais et riais en pensant à cela. Dans un sens, ce n’était pas plus mal. Avec la chaleur qu’il faisait et le soleil qui cognait sur la plage, quelques verres d’alcool auraient pu suffire à me rendre complètement mal.

« Oh tu sais ce n’est pas grand-chose. Juste une petite salade et des sandwiches coupés tel des toasts avec plusieurs ingrédients. Pas d’alcool ? Dommage on aurait pu rire. »

Répondis-je en lui lançant un clin d’œil. Bien entendu, nous n’avions pas besoin de cela pour rire et nous amuser et elle le savait très bien. C’était simplement pour la taquiner un petit peu. Alors qu’elle lâchait ma main, elle me montra du regard la couverture qui était à quelques mètres de nous. Je lui souris et la laissa filer pour la ramasser alors que je posais mes affaires à cotés des siennes. La jolie blonde revint à mes cotés et me demanda de l’aide en riant. Comme je l’avais vu quelques minutes plus tôt en arrivant sur la plage, elle s’était battue avec le tissu mais n’avais pas gagné et ce dernier s’amusait à lui faire la misère. Douée comme pas deux, cela me fit rire car elle ne manquait jamais une occasion d’étaler devant moi son manque de débrouillardise. En fin, surtout dans ce genre de domaine, mais elle comprenait ce à quoi je pensais. Je pris donc deux bouts de la couverture et la tira en faisant pareille qu’elle avant de l’étaler sur le sable et d’y poser mes genoux dessus. Rapidement, je pris nos sac et les posa sur deux recoins avant d’ôter mes tongues et de me mettre à mes aises sur un autre recoin du tissu de façon à le garder tendu et en place pour nous permettre de nous poser tranquillement. Ma petite sœur en fit de même et nous nous retrouvâmes enfin pour commencer notre belle petite journée.

« Ce sera certainement encore un jour à classer dans les meilleurs moments de ma vie j’en ai bien l’impression. » Lui dis-je en lui lançant un clin d’œil. « Il fait super beau et je suis en compagnie d’une créature de rêve… que demander de mieux ? » Finissais-je en souriant.

Zac & Katleen

pique-nique fraternel : bon moment assuré !

Je regardais mon frère lui tendant la couverture attendant qu'il s'en empare alors qu'un sourire s'était peint sur mon visage. C'était étrange de voir à quel point il m'était aisé de sourire, de me sentir heureuse en présence de Zac. Il était un peu ma source de bonheur, mon petit rayon de soleil... Et juste le fait qu'il soit là me laisser penser que je passerais une bonne journée. Ça devait être pour cela que j'aimais autant passer du temps avec lui. Pour cela et aussi parce qu'il était vraiment incroyable de voir à quel point il réussissait tout dans la vie. Oui ça me flattait l'égo d'avoir un tel frère. Après tout il avait tout pour lui. Il était intelligent, beau, avait un métier qu'il aimait, un mariage en préparation. A dire vrai il ne lui manquait plus qu'un enfant et il serait ce qu'on appelle un homme accompli. Et même si cela aurait dû me contrarier, me rendre jalouse il n'en était rien. Non l'amour que j'avais à son égard faisait que j'étais aussi heureuse que si tout ce qu'il vivait de bien c'est moi qui le vivait. En fait je vivais un bonheur par procuration en quelque sorte... Un bonheur qui était autrefois un malheur car au temps de guerre même si je ne me mêlais pas de tout cela étant bien trop pacifiste je détestais tout autant si ce n'est plus ceux qui voulaient du mal à mon frère. C'est d'ailleurs pour cela que j'avais été étonné de si bien m'entendre avec Drew au début de notre amitié. Mais finalement j'avais compris que c'était parce que Drew ne cherchait pas à tuer ici, et encore moins mon frère car il savait que si il lui arriverait quelque chose j'en mourrais, et cela c'était tout sauf ce qu'il désirait... Quelque part même si je ne lui avais jamais dit je lui en était reconnaissante car même si cette attitude aurait du être normal, car oui c'était anormal de vouloir s'entretuer, vue le contexte je comprenais à quel point cela pouvait être difficile autant d'un côté comme de l'autre. Et cela je m'en étais surtout aperçu à l'université lorsque certains étudiants du côté des Ferguson s'étaient confiés à moi... Chacun avait souffert de cette guerre, tous autant les uns que les autres et j'étais bien heureuse que tout cela soit terminé. Car même si il restait pour chacun des séquelles, un avenir meilleur se profilait pour chacun de nous et j'étais heureuse que ce soit le cas pour Zac, car après toutes ses souffrances il méritait vraiment d'être heureux avec Serena et moi je méritais aussi un peu de repos... Car à l'époque je me rongeais les sangs de peur qu'il arrive quelque chose à la seule famille qu'il me restait.

C'est donc en pensant à tout cela surtout à ce qui nous attendait de bien dans le futur, que je le regardais faire. J'étais étonnée de voir avec quelle habilité il déposait la couverture sur le sable et indirectement j'en prenais de la graine pour la prochaine fois au moins je paraitrais moins ridicule. Surtout qu'il n'y avait rien de bien compliqué, on tend, on dépose on se laisse tomber on pose les sacs et hop le tour est joué. J'avais presque honte en le voyant faire car moi j'avais cherché midi à quatorze heure, comme à mon habitude. Enfin voilà une fois la couverture posée il s'y était installé et j'avais fait de même plaçant mes pieds tout de même en dehors de celle-ci car j'aimais sentir la douceur du sable chaud sur ces derniers. Puis tout en me lançant un clin d'oeil Zac m'avait alors lancé « Ce sera certainement encore un jour à classer dans les meilleurs moments de ma vie j’en ai bien l’impression. » Je lui avais alors sourit en répondant du tac au tac « De même pour moi ! J'avais peur que tu ne penses qu'une journée à la plage avec ta collante de soeur ne soit une journée de perdue je suis donc ravie de te l'entendre dire » . Je lui avais alors rendu son clin d'œil avec difficulté, car les clins d'œil et moins n'étions pas tellement copains, avant de rire tandis que lui avait levé les yeux au ciel et avait reprit « Il fait super beau et je suis en compagnie d’une créature de rêve… que demander de mieux ? ». A ses mots mon rire s'était fait alors plus intense avant que je ne reprenne « HOU! tu me flattes Winston, en même temps je te comprends c'est la classe d'être en compagnie d'un canon tel que moi ! » . J'avais alors posé une de mes jambes sur mon genou jouant la pin-up. Ensuite j'avais reprise une pause normale et un sourire malicieux s'était alors installé sur mon visage. « Trêve de plaisanteries, parlons choses sérieuses ! » Doucement je m'étais alors fait basculer vers mon panier et une fois que je m'en étais emparé je m'étais à nouveau assise correctement à me place initiale, posant le panier sur mes genoux. J'avais alors ouvert le panier afin d'en sortir deux verres et une bouteille de bon vin. Le tout déposé sur la couette et le panier placé de mon autre côté je lui avais alors fait mon sourire colgate avant de lui lancer « Tu croyais sérieusement que miss Tilman ferait un pique-nique avec son frère adoré sans amené un bon vin ? Tu me déçois presque de si mal me connaître ! Par contre... Je vais avoir besoin de tes muscles irrésistibles parce que c'est une bonne bouteille et j'aurais mal au cœur de mal l'ouvrir. » tout en lui tendant la bouteille ainsi qu'un ouvre bouteille de la forme d'un corps masculin dont je m'étais emparé entre temps. J'avais alors souris de plus belle en reprenant « Tu excuseras l'ouvre-bouteille mais dans mon bazar j'ai pas trouvé quelque chose de plus "normal" » .

Alors que Katy me tendait les bouts de la couverture sur laquelle nous allions nous poser pour pique-niquer, je la regardais faire, imitant mes gestes avec un sérieux des plus comiques et je m’empêchais de rire tout en dépliant la couverture et en la posant doucement sur le sable. Je faisais de manière douce et précise pour être sûr qu’elle arrive à suivre les étapes et ensuite, le refaire d’elle-même plus tard. Ma sœur n’était pas débile, loin de là et je ne la prenais pas comme tel. Il y avait juste des moments où elle n’était pas débrouillarde pour deux sous et où je me devais de l’aider en lui montrant comment faire. Comme ici avec la couverture. Ce qui était sûr c’est qu’elle mémorisait vraiment tout ce que je pouvais lui montrer. N’importe quoi et elle pouvait ensuite le refaire tranquillement. Pour tout exemple, une fois, j’étais dans mon garage entrain de faire la vidange de ma voiture. Je lui avais expliqué quoi me passer comme matériel au moment où je lui avais demandé. Quelques mois plus tard, lors d’une autre vidange, elle me repassa instinctivement le matériel sans que j’aie besoin de lui ré-expliquer. Ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autre. En tout cas, j’adorais son coté pas très débrouillarde, cela nous mettait souvent dans des situations assez comique et permettait aussi parfois de détendre l’atmosphère quand celui-ci était assez électrique. Mais bon, avec elle, il n’y avait jamais eu de tension ou autre alors tout était pour le mieux.
Le point positif que je pouvais voir avec la fin de cette guerre, c’était que je pouvais dorénavant être beaucoup plus en sécurité quand à la survie de ma petite sœur. Avant, j’étais tout le temps stressé dès qu’elle sortait ou se baladait en ville. Un combat et une fusillade pouvait si vite arriver que cela me stressait énormément. Une balle perdue qui file vers ma sœur et me l’enlève. Non. Je ne pouvais plus concevoir ma vie sans elle. C’était impossible. Grimaçant intérieurement, je chassais alors vivement ce genre de pensée de mon esprit pour me concentrer sur l’instant présent, sur Katy et notre moment en tête à tête, au lieu de penser à des choses tristes qui me feraient déprimer. Déjà que la dépression rodait ses derniers temps autour de moi, je ne devais pas me laisser abattre par des scénarios qui n’avaient pas lieu d’être.

La mise en place de la couverture effectuée, je me posais donc dans celle-ci, pieds nus, en posant les sacs dessus. Je regardais la mer et ses petites vagues qui s’échouaient sur le sable blanc de la plage alors que j’annonçais en même temps que cette journée allait certainement ce classer dans les inoubliables. En même temps, cela était vrai. Passer une journée avec ma sœur était pour moi quelque chose de magique et inoubliable. D’une part, parce qu’on rattrapait le temps perdu ensemble et d’autre part, parce que sa compagnie était des plus agréable. Une fille belle, amusante, taquine, joueuse, câline, avec le cœur sur la main et de l’amour à revendre. Une fille splendide avec qui je passais toujours de très bon moment. Je l’écoutais me répondre après lui avoir lancé un clin d’œil et secouais ma tête à ses paroles, souriant grandement avant d’éclater de rire en la voyant essayer le clin d’œil. Depuis qu’on se connaissait, elle n’avait jamais réussi à m’en faire un vrai. Cela lui était difficile et cela me faisait rire de la voir essayer. Elle tirait une de ses têtes, c’était à tomber.
« Comme si une journée avec toi pouvait être une journée de perdue. Ce qui ne faut pas entendre… » Lui répondis-je en souriant avant de rire en lui lançant un nouveau clin d’œil. J’enchainais rapidement sur le temps qu’il faisait ainsi que sur la compagnie magnifique que j’avais. Je souriais en regardant ma sœur du coin de l’œil alors qu’elle riait à ma phrase, prenant une pose mannequin genre pin up tout en me répondant. « Ben c’est bien ce que je dis, que demander de mieux que cela ? » Je me joignis à son rire quelques secondes avant que nous nous réinstallions comme il le faut.

Sa vois s’éleva de nouveau, et la jeune blonde m’indiqua alors qu’il nous fallait passer aux choses sérieuses. Je la regardais alors en souriant en coin, attendant de savoir ce qu’elle mijotait, ce qu’elle avait préparé. Je la laissais faire, la regardant se pencher pour prendre son panier alors que je m’étirais longuement pour me sentir complètement bien, installé sur la couverture, sur le sable de la plage. Après quelques secondes, Katy se redressa, toute sourire, et me montra alors deux verres à pieds ainsi qu’une bouteille de vin. Je souriais en regardant mas sœur dans les yeux tout en me disant qu’elle avait fait sa cachotière sur ce fait.


« Je me disais bien que quelque chose manquait. Moi je te connais mal ? Haaaan saleté va. Allez donne ça avant de faire une gaffe et de gâcher cette bouteille qui ma l’air somptueuse. » je riais en attrapant le tout avant de sourire sous la forme du tire bouchon. « Oh non je n’excuse rien du tout. Je connais ton coté coquine alors bon. » Je me mis à rire de nouveau avant d’enfoncer le tire bouchon dans la bouteille et de tirer pour l’ouvrir. Un petit bruit se fit entendre et je me mis à servir à moitié les verres que Katy tenait en main avant de reboucher la bouteille et la poser dans le panier, à l’abri du soleil. Je pris le verre qu’elle me tendit et, tout en souriant, trinqua alors avec elle.

« A toi ma belle, et à cette journée de rêve. »

Zac & Katleen

pique-nique fraternel : bon moment assuré !

Je continuais de le regarder tout en souriant attendant qu'il s'empare de ce que je lui tendais. Je savais que cet ouvre-bouteille ne choquerait pas Zac. Certes il était mon frère mais ce genre de choses n'étaient pas vraiment un sujet tabou. Après tout nous étions des adultes. Une fois le tout prit par Zac il m'avait alors lancé « Je me disais bien que quelque chose manquait. Moi je te connais mal ? Haaaan saleté va. Allez donne ça avant de faire une gaffe et de gâcher cette bouteille qui ma l’air somptueuse. » Puis lorsque ses yeux s'étaient posés sur le tire bouchon il avait alors rit tout en reprenant « Oh non je n’excuse rien du tout. Je connais ton coté coquine alors bon. » Mon rire s'était alors joint au sien alors que j'essayais de me concentrer au mieux afin de ne pas trop bouger les verres afin qu'il puisse servir. Une fois mon fou rire passé et alors qu'il versait le vin dans les deux verres je lui avais lancé « C'est une bonne bouteille, en effet. Et... et... Non mais vraiment n'importe quoi, si je suis coquine qu'es-tu alors ? » . Un sourire malicieux s'était alors peint sur mon visage alors qu'il venait de finir de nous servir. Après cela je lui avais tendu un verre et nous avions traqué et alors que je m'apprêtais à apporter le liquide bordeaux à mes lèvres il m'avait alors lancé « A toi ma belle, et à cette journée de rêve. » . Je lui avais sourit alors que le verre frôlait mes lèvres et avait enfin bu une gorgée. Une fois ceci fait, j'avais relevé la tête, mes lèvres s'étaient pincés et j'avais finalement baissé mon verre pour lui lancer « Vue la chaleur un rosé aurait mieux convenu, m'enfin ce sera pour la prochaine fois. » . Une fois encore j'avais apporté le verre à mes lèvres et une fois une nouvelle gorgée bu j'avais repris « Tout ce que j'espère c'est que ça ne nous montera pas trop à la tête. » .

Après cela je m'étais laissé à nouveau tomber sur mes coudes tout en prenant soin de ne pas renverser mon verre et j'avais fermé les yeux guidant à l'aveugle mon visage vers le soleil. En cet instant je me sentais... bien. J'étais apaisé et la personne qui m'était alors le plus chère était à mes côtés. Je ne demandais rien de plus à la vie, juste ça, cette source de bonheur. C'est pourquoi, silencieusement, je profitais de cet instant. Seulement mon naturel revint très vite au galop et je ne pu rester longtemps ainsi car quelques minutes plus tard j'avais à nouveau posé mes yeux sur mon frère et lui avait lancé « Alors racontes-moi tout ! Je veux tout savoir... La vie, Serena, le travail, cette... nouvelle paix. Je veux tout savoir de la vie de mon grand frère et dans les moindres détails ! » Je connaissais Zac et je me doutais un peu que malgré les ordres du maire, il ne s'était pas mis en un instant à apprécier ses ennemis. Il n'était pas comme ça. De plus tout ces changements avaient forcément dû chambouler le reste de sa vie à commencer par son travail, je le scrutais donc, attendant une réponse de sa part car je voulais tout savoir. Tout savoir de sa vie, de ses joies, de ses maux... Tout. Car même si Zac et moi nous nous voyons assez régulièrement il fallait avouer que depuis quelques temps nous ne parlions plus réellement et je ressentais en moi le besoin de faire une sorte de récap. Un récapitulatif de sa vie, afin que je sache où il en était, comment il allait réellement et surtout si il avait besoin de mon soutien, de mes conseils, de mon aide, de moi...


- trop trop trop trop désolée de la nullité mais j'ai eut du mal à me remettre dedans pour le coup ♥ -

Souriant en attrapant le tir bouchon et la bouteille je riais en voyant la forme de se dernier tout en indiquant à ma petite sœur que je ne l’excusais en rien. Que je connaissais son coté coquine alors qu’elle ne devait pas faire la sainte. Je souriais et riais avec elle qui tremblait de tout les cotés, ce qui était difficile de servir. J’essayais de me calmer moi-même pour ne pas en renverser partout alors que Katy en faisait de même. Une fois le fou rire passé, ce qui ne prit quand même pas loin de cinq minutes, nous arrivions enfin à servir convenablement un peu de ce rouge dans nos verres. Je rebouchais la bouteille que ma sœur avait apporté pour l’occasion et me mis à sourire lorsqu’elle me lança « C'est une bonne bouteille, en effet. Et... et... Non mais vraiment n'importe quoi, si je suis coquine qu'es-tu alors ? » Un imposant sourire se dessina sur son visage, un sourire plein de malice et de taquinerie et c’est alors que je posais la bouteille dans un coin d’ombre, malgré la présence insistante du soleil, que je récupérais le verre qu’elle me tendait et lui rendis son sourire. « Nous allons gouter pour voir ça et voir surtout si ma sœur si connait. » Petit sourire. « Moi ? Je suis tout aussi coquin que peux l’être ma jeune sœur. » Lui répondis-je en souriant plus grandement avant de lui lancer un clin d’œil. Levant le verre vers ma sœur, je la laissais faire de même afin que nous trinquions ensemble. Souriant, j’apportais le verre à mes lèvres et laissa le liquide couler doucement le long de ma trachée. Je me délectais alors de ce vin et reporta le verre sur la couverture en le tenant toujours dans mes mains, je m’apprêtais à lui dire qu’elle avait eu raison et que le vin était délicieux cependant je fus coupé dans mon élan lorsqu’elle m’annonça « Vue la chaleur un rosé aurait mieux convenu, m'enfin ce sera pour la prochaine fois. » J’acquiesçais donc d’un signe de tête en regardant ma sœur alors que j’apportais à mon tour le verre à mes lèvres pour reprendre une gorgée. « Tout ce que j'espère c'est que ça ne nous montera pas trop à la tête. » Je souriais et étais assez d’accords avec elle. Vu la chaleur, l’alcool pouvait rapidement nous monter à la tête. C’est pourquoi, alors que ma jolie sœur se posait sur ses coudes en fermant les yeux, mettant son visage vers le soleil pour en profiter un maximum, j’avais tapoté le panier et lui avait dit « C’est pourquoi il va falloir que tu remplie ce petit ventre que je vois là pour éviter que tu tombes trop facilement sous les effets du vin ma chérie. Quoi que… ce serait bien drôle de te voir éméchée. »

Je souriais et me mis à rire doucement en prenant une nouvelle gorgée de se somptueux vin, abaissant mes lunette de soleil sur mon visage pour me protéger des rayons mortels du soleil qui m’aveuglaient plus qu’autre chose. je regardais la mer en face de moi et profitais du silence du lieu, étant simplement bercé par le bruit des vagues qui venaient s’écraser sur le sable, me sentant bien et détendue en compagnie de ma sœur qui était la personne la plus chère à mes yeux. Ma famille. Soudains, alors que le calme régnait, la voix de ma sœur vint résonner à mes oreilles et je me mis à sourire en reposant mon regard dans celui de Katy, m’ancrant dans ses prunelles bleutées. « Alors racontes-moi tout ! Je veux tout savoir... La vie, Serena, le travail, cette... nouvelle paix. Je veux tout savoir de la vie de mon grand frère et dans les moindres détails ! » Lentement, je me mis à réfléchir quelques instant, essayant de trouver quoi lui dire. Cela faisait quand même un petit moment que nous n’avions pas parler et c’était donc normal qu’elle puisse vouloir savoir tout ce qui s’était passé. J’avais la même envie la concernant. M’étirant doucement, je me posais sur l’un de mes coudes et lui souris avant de prendre la parole à mon tour. « Je sais pas trop par où commencer… Ça à l’air d’aller. Du moins j’essaye de faire que tout va pour le mieux. La vie se déroule normalement et le travail, bien que j’ai eu une baisse d’activité suite à cette connerie de paix ben… j’arrive quand même à m’en sortir en développant de nouveaux projet. Comme la mise en place de participation à des tournois régionaux et nationaux. Il me faut gagner des titres de combattant pour augmenter la réputation du club et donc attirer les clients. En ce qui concerne Serena tout va bien. Comme tu le sais on compte se marier et puis … » Je souriais en me rapprochant d’elle. « J’aimerai faire de toi la marraine de notre premier enfant. » je souriais encore plus et déposa un long baiser sur sa joue avant de la regarder et d’attendre une réaction de sa part. Je tenais le verre dans la main et regardais ma sœur alors que la faim venait. Je mettais toutefois celle ce de coté pour attendre sa réponse ou sa réaction. Je savais qu’elle adorait les enfants et les bébés et je savais qu’elle attendait patiemment que quelqu’un de son entourage en ait un. C’est pourquoi ayant pour projet d’avoir des enfants avec Serena, je voulais que Katy, qui allait donc être tata, soit encore bien plus que cela et devienne la marraine de notre petit ou notre petite qui viendrait.