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 Tell me what happens...

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Zac Winston

Zac Winston

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MessageSujet: Tell me what happens...   Tell me what happens... EmptyMer 9 Fév - 4:09

Tell me what happens...



feat Dylanne Johnson




Une semaine maintenant que la nouvelle était tombé. Après une dernière bataille des plus sanglantes où les larmes avaient inondées la ville, où le sang avait coulé comme jamais dans les rues, où le nombre de mort avait été d’une ampleur sans précédent, la guerre avait pris fin. Ryan Ferguson, le patriarche et chef de la famille la plus riche de la ville avait trouvé la mort, laissant alors entièrement son clan aux mains de son fils. Les jours étaient passés et ce dernier, dans une réunion officielle avec le maire et Riley, avait signé un accord de paix entre les deux familles et les deux clans. Un accord promettant qu’il n’y aurait plus de bataille, de tuerie et autre au nom de cette histoire vieille de plus de deux cents ans. Tout était fini désormais et Volusia allait pouvoir retrouver la paix et se développer comme toute ville normale. Les frontières s’étaient rouverte et les gens pouvaient maintenant circuler librement dans la ville et dans l’Etat sans avoir peur de se faire abattre par l’armée qui avait d’ailleurs quittée les limites de la ville. Les forces de police étaient présente et plus puissante qu’avant, faisant attention que rien ne dérape en ce début de paix tout frais. Tout le monde savait que cela allait être quand même dur. N’ayant vécu que pour la guerre, le combat et autre tuerie, certains allaient avoir du mal à se faire à l’idée que les combats étaient finis et que désormais ils devraient vivre normalement comme tout citoyen normal. Mais nous comptions sur les anciens hauts gradés des clans pour contrôler leurs hommes et faire en sorte que cette paix perdure.

Moi-même j’avais un peu de mal avec tout ça. Pas du mal avec la paix puisque c’est ce que j’ai toujours voulu. Mais du mal à voir et réaliser que celle-ci était vraiment là. Que tout était vraiment fini et qu’on pouvait désormais faire ce qu’on voulait. Sortir de la ville, visiter d’autres villes et pays. Déménager ailleurs aussi. Nous étions désormais des citoyens normaux, comme tous les autres des USA. Je souriais en imaginant tous ce qu’on pouvait faire désormais. Mais j’avais quand même du mal à m’y faire. Soupirant en regardant le journal qui annonçait toujours la même chose depuis des semaines maintenant, je jetais celui-ci à la poubelle avant de me relever, de prendre les clés de la maison et de sortir de chez moi pour aller prendre l’air. Mes pas me menèrent rapidement aux plaines du quartier Attwood ou le silence régnait. Il n’y avait rien d’autre que la nature, les quelques petits animaux qui passaient dans les hautes herbes et allaient se faufilaient ailleurs, peureux de la présence humaine. Je m’allongeais alors tranquillement dans les herbes autres, me cachant de toute vue si jamais quelqu’un passait par là et ferma les yeux, tranquillement, plongeant rapidement dans un profond sommeil réparateur. Du moins réparateur physiquement. Psychologiquement, ce n’était pas vraiment le cas. Je replongeais dans la dernière bataille, dans le chaos que celle-ci avait apportée. Je me revoyais, arme à la main, protégeant une personne dont le visage ne me revenait pas. Je me voyais blessé, le sang coulant le long de mon corps, l’abdomen perforé d’une balle. Je ressentais la douleur de cette dernière. Malgré le nombre de coup, de coup de couteau mais aussi de balles reçues durant toutes ses années de combat, je ne m’étais jamais fait à cette douleur. Je la surpasser pour survivre mais la ressentais toujours.

Je bougeais légèrement durant mon sommeil, revivant cette bataille, celle-ci eu l’effet de me faire bouger quelque peu alors que j’étais toujours allongé dans les herbes hautes des plaines de Volusia. totalement ancré dans ce rêve, je n’entendis pas au loin les pas d’une personne se rapprochant, écrasant au passage l’herbe, la couchant à son passage pour se rapprocher gentiment de ma position…
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Dylanne Johnson
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Dylanne Johnson

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MessageSujet: Re: Tell me what happens...   Tell me what happens... EmptyDim 13 Fév - 22:14

Dylanne ouvrit un œil puis l’autre alors que les rayons du soleil entraient gentiment dans sa chambre, c’était d’ailleurs leur lueur qui l’avait lentement tirée des bras de Morphée que la jeune femme n’aurait pas voulu quitter. Doucement elle se leva et sortit du lit, ses vêtements de la veille jonchaient le sol de façon éparse et la brunette ne portait qu’un grand t-shirt à l’effigie d’un groupe de rock. Elle se dirigea vers la partie cuisine de son appartement pour se faire chauffer le reste un reste de café, elle en avait bien besoin. Son salon était dans un sale état, d’autres vêtements trainaient un peu partout, il y avait aussi plusieurs canette de bière vide qui était en vrac sur la table basse, on pouvait aussi admirer la fresque que formait la moisissure sur un reste de pizza. Un véritable champ de bataille. Il y en avait au moins un quelque part, pensa Lynn avec amertume. Elle n’arrivait toujours pas à croire que la guerre était finie, qu’une balle avait atteint le cœur de Ryan et que ce n’était pas une des siennes. Une injustice, un coup du destin, l’ancienne Ferguson s’en moquait, le point était que son père avait eu raison depuis le début, la bibliothécaire n’était qu’une bonne à rien.

La jeune femme bu son café noir d’une seule gorgée et jeta la tasse dans son évier déjà plein. Le bruit de la vaisselle qui s’entrechoque aurait pu l’inciter à faire un peu de ménage mais la brunette n’en avait rien à carré. Qui cela dérangeait-il que son appartement soit un dépotoir, personne n’y venait de toute façon. De retour dans sa chambre, la demoiselle retira son t-shirt et attrapa un soutient gorge noir qui pendait à la poignée de son placard et le mit avant de passé un chemisier blanc par-dessus dont elle n’attacha que les deux boutons qui cacheraient sa lingerie. En bas elle prit un short banal qui lui servait en temps de flemme. Dylanne retourna ensuite dans son salon et s’empara d’un sac en carton qui avait jadis contenu des plat à emporter chinois et retourna les reste sur son parquet. Avec ceci en main elle se dirigea vers sa table de chevet et ouvrir le premier tiroir. A l’intérieur se trouvait son Glock et un chargeur plein. Lynn mit le dernier dans le pistolet et le coinça à sa ceinture dans son dos, s’assurant que son chemisier couvrait l’arme. Elle plongea ensuite la main dans le tiroir pour en sortir une boite de minutions entamer. Il y en avait encore beaucoup d’autre dans son dressing mais pour le moment celles-ci feraient l’affaire. Bien sur pour bien faire il lui aurait fallu une cible mais comme elle n’en avait pas la combattante décida de piocher dans ses cadavres de bière. Elle fourra le tout dans son sac et sortit de chez elle.

La jeune femme arpenta les rues du quartier est en se demandant si les gens devinaient son pistolet ou s’ils avaient la moindre idée de ce qu’il se tramait dans son esprit. C’était peu probable, tous se réjouissaient de la paix, du tourisme qui redémarrait et du soleil. Dylanne en était malade, sans connaître l’histoire de la ville on aurait presque cru qu’il ne s’était jamais rien passé. Comme si elle avait toujours été une orpheline, une sans famille. C’était faux ses parents l’attendaient de l’autre côté de la ville, enfin peut-être parce que Lynn n’avait pas encore eu le courage d’aller voir. Chaque matin elle repoussait l’éventualité pour ne rien faire à part travailler. Mais aujourd’hui elle était en congé et comptait bien aller se défouler un peu. Et pour cela, la jeune femme visait la plaine, il n’y aurait personne aussi tôt dans la journée, au pire avec le soleil les jeunes seraient à la plage et elle pourrait tranquillement faire un peu de tir sans crainte de blesser quiconque, bien que finalement ce ne fût pas l’envie qui lui en manqua. D’un pas ferme et décidé et tenant fermement son sac la brune avançait à travers les hautes herbes quand elle cru deviner une silhouette au sol. Elle se mordit la lèvre, la bibliothécaire ne s’était pas attendu à trouver quelqu’un et elle hésita à aller de qui il s’agissait. Ainsi Lynn fit quelque pas dans la direction de la personne allongée avant de faire vivement demi-tour. Tant pis elle s’enfoncerait un peu plus sur le terrain.
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Zac Winston

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MessageSujet: Re: Tell me what happens...   Tell me what happens... EmptyMar 15 Fév - 1:33

Arrivé dans les plaines de l’ancien quartier Attwood, j’avais marché quelques secondes dans les hautes herbes avant de trouver un petit coin sympathique et de me laisser tomber sur le sol. Les bras et les jambes écartés, telle une étoile de mer comme on pouvait s’amuser à faire dans la neige, je restais ainsi quelques secondes, les yeux clos en profitant des rayons chaleureux du soleil. Je pouvais sentir l’astre doré brûlait ma peau déjà assez ambré par le soleil que je prenais durant toute l’année. Je pouvais sentir ma peau brûler ce qui me faisait frissonner légèrement et sourire en même temps. Il faisait bon, pas trop chaud encore, du moins pas dans cette partie de la ville. Je pouvais sentir une légère brise fraiche venir lécher mon visage en le rafraichissant délicatement. Je gardais les yeux clos et profitais de ce moment de paix pour me laisser aller dans une petite sieste réparatrice. Je soupirais doucement et me laissa aller dans les bras de Morphée pour quelques minutes salvatrice.

Je me sentais partir et doucement rejoindre le pays des rêves. Mais ceci ne voulait pas dire que je tombais dans le pays des bisounours où tout était beau et magnifique, où tout était le plus merveilleux dans le meilleur des mondes. Non. Là, les seuls souvenirs que me venaient concernait cette guerre qui s’était arrêtée il y a de cela quelques semaines. Des souvenirs… des cauchemars plutôt. Toujours le même. Je me retrouvais au milieu d’un champ de bataille. Il y avait, à mes cotés, sur ma droite, des véhicules en feux qui venaient tout juste d’exploser. Ma vue était trouble et mes sens complètement brouillés. Je pouvais entendre des sons mais n’arrivais pas à distinguer de quoi il s’agissait. J’essayais de me relever mais je m’apercevais rapidement que mon oreille interne avait était endommagé. Je n’arrivais pas à rester debout et m’écroulais rapidement après deux ou trois pas sur l’asphalte brulant. Il y avait des tâches de sang au sol, mélangés à de la poudre mais aussi à de l’essence. Du moins ça en avait l’air, j’avais du mal à le distinguer clairement et je ne pouvais pas compter sur mon odorat puisque mon nez était rempli de sang. Instinctivement, je passais le haut de ma main pour essuyer mon nez et marqua d’une trace rouge celle-ci, mon sang coulant sur ma main avant de venir tomber par petites goutes sur le sol brûlant de la ville en flamme pour cette ultime bataille. Une main sur l’abdomen, je marchais avec une arme pointé en avant, tirant sur les personnes que je voyais, essayant de rester envie lorsque je sentis une piqure douloureuse venir perforer mon torse, au niveau de mon cœur. Mes jambes cédaient et je m’écrasais à genoux sur le goudron. Je lâchais mon arme et relevais ma main vers mon torse que je palpais, sentant un liquide chaud en ressortir et un trou formé. Je baissais mon regarde, mes yeux embués de larmes se posèrent sur se trou alors que je m’effondrais au sol lamentablement…

Mon corps fut prit de sursaut et je me réveillais alors avec le souffle court et le cœur battant à tout rompre à l’intérieur de mon torse, frappant avec force contre mon thorax. Je pouvais voir celui-ci se décoller sous mes respirations incessantes, comme si j’avais fait un marathon d’une centaine de kilomètre. J’ouvrais les yeux et le soleil m’aveugla alors tellement que je du les refermer et me redresser, le visage entre les mains pour venir m’habituer au soleil. Je me grattais les yeux et regardais autour de moi alors que j’entendais très clairement des pas se faufiler entre les hautes herbes non loin de moi. Je me redressais alors, toujours assis et aperçus le corps d’une jeune fille, brune, assez fine et élancée, partir à l’opposer de moi. Je la regardais alors qu’elle tenait dans ses bras un sac, et aperçu ses cheveux onduler en cascade dans son dos. Sa silhouette me disait quelque chose ainsi que cette coupe de cheveux. Je me remis alors sur mes pieds et avança doucement vers elle jusqu’à voir une partie de son visage alors qu’elle s’éloignait. Je souriais en découvrant Lynn et, prenant une petite motte de terre, la jeta à ses pieds en attendant sa réaction. Allait-elle réagir comme la fois à la piscine et s’emporter avant de me voir ou allait-elle réagir différemment. Il me tardait de voir cela et j’attendis alors qu’elle se retourne tranquillement.
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Dylanne Johnson
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MessageSujet: Re: Tell me what happens...   Tell me what happens... EmptyMar 15 Fév - 19:28

Dylanne aimait le fait que le vent joue dans ses cheveux. Il n’apportait pas une brise fraîche mais au contraire remuait l’air déjà chaud de la matinée. Ainsi la jeune fille se félicita d’être habillée léger, car ses exercice lui donnerait ensuite l’occasion de suer, certes pas comme une véritable sport physique mais tout de même, à cause de la concentration. Ayant renoncé à découvrir qui était la personne qui dormait dans les herbes, la brunette avait changé de direction pour descendre plus au sud de la plaine, face au soleil, l’avoir un peu dans les yeux lui procurerait un handicap appréciable mais le destin ne lui laissa pas le loisir d’aller se faire un stand de tir improvisé. Tournant sur sa droite pour aller dans une partie plus tranquille la bibliothécaire subi alors une attaque atypique. Une motte de terre sèche se fracassa à ses pieds. Les nerfs à fleur de peau, ses réflexes en étaient aiguisés. D’un geste vif Lynn porta la main à sa ceinture et attrapa la crosse de son pistolet pour le pointer en direction du projectile, son doigt près à pousser la détente.

La silhouette de Zac se découpa alors dans le ciel et Lynn se demanda s’il n’avait pas placé un traceur ou quelque chose sur elle pour se trouver partout où la demoiselle allait, tel un cafard increvable. Cependant l’ancienne Ferguson ne relâcha pas tout de suite la pression de son corps. Contemplant l’éventualité de lui tiré dessus. Cette pensée lui envoya un frisson d’effroi dans l’échine et son bras se baissa machinalement sans pour autant ranger l’arme à sa place initiale. Quels avaient pu être les aboutissants qui présidèrent sa volonté pour vouloir blesser la seule personne à qui Dylanne n’aurait jamais voulu faire de mal. Peut-être pour le repousser loin d’elle, lui aussi, comme elle l’avait fait pour Shane. Comme si elle reproduisait inlassablement le même tableau avec tous ses contacts, Dylanne finissait toujours par décevoir les siens, alors à quoi bon. Sans un visage sans expression elle remit enfin son Glock 19 dans l’arrière de son short et déclara.

« J’ignorais que la paix te donnais des tendances suicidaires. »

Son visage était impassible et froid, l’inverse totale de l’émoi que subissait son cœur. Zac avait toujours eu ce don de la mettre dans tous ses états mais là il n’y avait pas que cela. La jeune n’arrivait pas à ce dire que la guerre était finie, que plus jamais elle ne mettrait sa vie en danger, qu’elle n’aurait plus à rentrer chez elle sans regarder sans cesse par-dessus son épaule. Plus d’une quinzaine déjà que la paix avait été signée et qu’elle ne servait plus à rien. C’était pour cela qu’il fallait qu’elle passe ses nerfs, qu’elle supprime la tension dans tous ses muscles. Tirer lui ferait du bien, à force de devoir s’entrainer elle y avait prit goût. Et puis il serait dommage que les balles, les nombreuses balles qu’il lui restait se perde si bêtement dans ses placards.

Sans un autre mot, Lynn détourna le regard et reprit sa marche en tournant le dos à son ami. Elle n’avait pas envie de lui tailler une bavette ou de faire sa coquette, bien qu’elle soit beaucoup plus présentable que durant leur dernière entrevue à la piscine. Tout ce qui l’intéressait était d’aller se trouver une souche, poser ses canette dessus et tirer à ne plus supporter le bruit de la détonation. Bien sur ce dédain n’était pas contre le brun mais Dylanne n’avait pas envie d’entendre à quel point il était pressé d’épouser Serena maintenant qu’il n’y avait plus d’affrontement, tout ce qu’ils avaient prévu pour la cérémonie et tout le reste. Ce mariage la faisait vomir rien que d’y penser et la combattante n’avait pas non plus envie de se monter malpolie avec son ami. C’était pour cela qu’elle fuyait le contact. Comme elle se l’était dit précédemment, elle était de toute façon sans espoir sur ce terrain. Lynn résista à jeter un œil en arrière pour ne pas voir un visage triste ou l’incompréhension dans les yeux de Zac.

A plusieurs mètres de lui, la brunette distingua un vieux bidon d’essence, métallique et rouillé par terre. Posant son sac au sol, elle releva le bidon qui se révéla particulièrement léger et donc vide. Une fois dressé, la bibliothécaire entreprit de poser ses vieilles canettes sur le dessus, puis elle reprit son sac à la main pour reculer de plusieurs pas, toujours en tentant d’ignorer la présence de Zac qui devait avoir comprit ce qui allait se passer. Qu’importe, Lynn n’allait pas changer d’avis, elle voulait sentir la vibration de l’arme, l’odeur de la poudre sur ses doigts, entendre le bruit de l’impact. Tout ce qui lui manquait à cause de la paix. Lâchant les munitions par terre, la brune reprit son pistolet, fit glisser la culasse en arrière pour faire pénétrer une balle dans le canon, visa la cible et posa délicatement son doigt sur la détente. La combattante ferma les yeux, prit une grande inspiration pour se concentrer et fit doucement revenir son index vers elle…
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MessageSujet: Re: Tell me what happens...   Tell me what happens... EmptyMer 16 Fév - 17:21

Le réveil dans ces hautes herbes avait été légèrement brutal. Moi qui voulais me reposer, j’avais complètement oublié, au vus de l’endroit calme et tranquille dans lequel je me retrouvais, que je cauchemardais de la sorte dès que mes yeux se fermaient et que Morphée m’attirait dans son étreinte. Et tout ça, depuis que le traité de paix avait été signé. Depuis ce jour, je n’arrêtais pas de faire ce rêve si… déstabilisant. Si bizarre. Pourquoi faisais-je se genre de rêve ? Pourquoi rêvais-je de cette dernière bataille et transformais-je ceci jusqu’à arriver à une mort ? Je n’arrivais pas à comprendre. Pourtant, lors de cette dernière bataille, je n’avais subis aucun dégât et en avais causé pas mal même. Alors pourquoi rêvais-je d’une mort certaine sur ce champ de bataille ? Je n’arrivais pas à comprendre… c’était comme si, au fond de moi, je pensais devoir mourir en même temps que cette guerre. C’était absurde. Comment pourrais-je avoir envie d’une telle chose ? Inconcevable pour ma part. Et pourtant, le rêve était bien là et me hantait pratiquement tout les soirs.
Je me redressais donc dans les herbes pour me réveiller et chasser tout ceci de ma tête, de façon à essayer de passer une agréable journée, lorsque je vis la silhouettes d’une jeune femme, brune, s’éloigner de moi. Il m’avait bien semblé avoir entendu des bruits de pas quelques secondes au-par-avant près de moi. Je me relevais alors en reconnaissant cette silhouette qui m’était désormais familière et, tout en m’avançant lentement vers elle, m’assura qu’il s’agissait bien de la jeune fille que je connaissais. Une fois cela bien vu, je souriais en prenant une petite motte de terre qui était à mes pieds et la lança doucement vers les pieds de la jeune femme pour lui faire remarquer ma présence. La terre s’écrasa sur le sol à ses pieds et j’attendis une réaction qui arriva bien plus vite que prévue. Rapidement, de façon vive et précise, la jeune femme se retourna en retirant l’arme qu’elle avait en bas du dos et la pointa sur moi. Son regard empli de haine et de colère en disait long. Je levais alors instinctivement les mains vers mon visage et la regarda dans les yeux.

« Hey ! Ce n’est que moi. »

Lui lâchais-je alors rapidement avant qu’elle ne fasse une erreur. Son regard était toujours autant dénudé de joie et d’émotion et je voyais son arme pointé sur moi sans tremblé. Si je ne la connaissais pas, j’aurais pu dire avec certitude qu’à cet instant, elle avait envie de me buter. Les secondes s’écoulèrent de la sorte avant que finalement son bras s’abaisse et que son arme se pointe sur le sol. Je baissais donc aussi mes bras et souffla intérieurement sans pour autant la relâcher des yeux… après de nouvelles secondes où un effroyable silence se posa, Lynn remis son arme dans le bas de son dos, sous sa chemise et déclara sur un ton assez froid et distant qu’elle ignorait que la paix pouvait me donner des tendances suicidaires. Mon visage n’exprimait pas plus d’émotion que le sien et restait bien au contraire assez froid quand à ce qu’il venait de se produire. Avait-elle remarqué son changement de comportement ou non ? Car je ne pensais pas avoir autant changé de la sorte, surtout pour me dire que j’avais des tendances suicidaires. Alors qu’elle détournais son regard puis son corps pour repartir à l’endroit où elle voulait aller, je la regardais puis ouvris la bouche pour répondre à ses paroles.

« Je ne savais pas que la paix te donner envie de flinguer tes « amis » »

Déclarais-je sur un ton assez froid tout en insistant bien sur le mot ami. Son comportement avait totalement changé vis-à-vis de moi. Déjà qu’elle était assez renfermée sur elle-même avec les autres du clan, elle avait réussi à se libérer un peu avec moi et voila que maintenant, depuis la signature du traité de paix, je n’avais plus eu de nouvelle de sa part. Simplement un regard froid et plein de haine aujourd’hui, qui m’était destiné. Je ne la reconnaissais plus et me demandais alors rapidement si, avec la fin de cette guerre, elle voulait mettre un terme à tout ceci et à l’amitié qui nous caractérisait. Je la laissais donc s’éloigner de quelques mètres tout en la regardant faire. Elle avait redressée un bidon d’essence qui avait l’air vide, et posé quelques canettes sur le dessus avant de se reculer et de sortir son arme. Elle fit glisser une balle dans le canon, chargeant son flingue avant de viser et de presser doucement la détente. Je la regardais faire et mes yeux se fermèrent automatiquement au moment ou la détonation retentit dans le calme plat des plaines. Je reportais mon attention sur le bidon et les canettes, apercevant alors qu’il en manquait une. Elle l’avait sans aucun doute touché assez facilement. Je restais là sans plus rien dire, la regardant alors faire avant de m’asseoir dans l’herbe et de fermer les yeux…
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Dylanne Johnson
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MessageSujet: Re: Tell me what happens...   Tell me what happens... EmptyMar 22 Fév - 23:10

Le bruit de la détonation fut presque salvateur dans les oreilles de Dylanne qui apprécia plus que jamais de sentir l’arme vibrer entre ses doigts. Bizarrement elle n’avait jamais détesté ce bruit, parce qu’aussi loin que la jeune femme puisse se souvenir, ce son lui était familier. Qu’il s’agisse de son père qui s’entrainait dans le jardin, ou qui apprenait à Devon à se servir d’un révolver, ou encore des rixes qui avaient lieux dans les rues du quartier de son enfance. La brune aurait presque décrit cela comme une berceuse, oui une berceuse assassine mais ce n’était pas très réjouissant comme perspective, un peu comme son moral et son avenir en somme. L’ancienne Ferguson rouvrit les yeux pour découvrir que la balle avait atteint la cible, il manquait une canette sur le haut du bidon et la jeune femme s’en félicita. Capable d’atteindre son objectif les yeux fermés, tout ce qu’Henry avait toujours attendu d’elle. Et pourtant, pourtant c’était les globes oculaires grands ouvert que Lynn avait vu Ryan tombé sous les balles et pas les siennes. C’était incroyable, l’ensemble de sa vie gâcher par un tireur plus doué, par une personne capable de saisir une opportunité. De rage, la brunette, qui avait gardé son arme pointer vers le bidon, vida son chargeur dégommant une à une chaque canette avec une précision digne d’un lanceur de couteau qui au moindres faux pas tue son assistante. Maudit soi le peuple de Volusia et tous les autres combattants lui ayant volé sa victoire.

Quand la chambre supérieure du Glock resta coincée en arrière signifiant qu’il ne restait plus de balle dans le révolver, la demoiselle la fit revenir d’une petite pression sur la gâchette. Les cadavres de bières jonchaient désormais le sol de la plaine avec pour nouvelle fonction celle de passoire. Par chance il lui en restait encore quelques unes dans le sachet à ses pieds qui contenait le reste des munitions. La combattante prit un moment pour respirer l’air chaud, l’odeur de la terre et de l’herbe sèche lui emplissait les narines de façon obsédante. Elle pouvait sentir que Zac était encore là, pas très loin derrière, le regard probablement braqué sur son dos, s’interrogeant sur son attitude mais n’osant peut-être plus approcher après la dernière réaction de la bibliothécaire. Elle se mordit la lèvre inférieure, hésitante. Bien sur elle voulait s’excuser mais Dylanne ne voulait pas non plus avoir à expliquer son geste ou ses humeurs. Ce n’était pas son but, elle voulait simplement se détendre, vider son esprit et son chargeur. Elle fit d’ailleurs tomber ce dernier dans ses mains et se baisser pour remettre des balles dedans et le remit ensuite à sa place dans la crosse de son arme. Elle refit se même mouvement précis qui qu’une balle prenne place dans le canon.

Lynn se retourna pour voir son ami assit un peu plus loin. Avec force elle lui jeta son arme qui atterrit à environs un mètre du jeune homme dans le même bruit métallique d’une mallette qui tombe au sol. La jeune femme récupéra ensuite son sac en papier pour aller de nouveau poser des canettes vides sur le haut du bidon. Elle ne vérifia pas si Zac, s’était emparé du pistolet ou s’il avait simplement pensé à réagir mais une fois sa tâche accomplie la brune le fixa, accrochant son regard. De la main elle lui désigna la cible et en la bougeant, elle l’invita à tirer à son tour. L’annonce était claire, ils n’étaient pas là pour bavasser mais cela ne les empêchaient pas d’apprécier ce moment ensemble. Après tout Dylanne avait offert de lui montrer de quoi elle était capable avec son Glock et de lui apprendre à en faire autant, ce n’était pas parce qu’il ne pourrait jamais aller défoncé la tête d’un Ferguson avec un calibre 12 que le prof de sport ne pouvait pas améliorer son talent avec une arme à feu.

La brunette resta volontairement à proximité des cibles, testant à la fois le courage de son ami et le destin. Quelles étaient les chances qu’une balle l’atteigne et la délivre de la souffrance ? Peu si on en croyait sa chance mais cela ne coutait rien d’essayer. Une légère brise soufflait toujours sur la plaine et jouait un opéra aux oreilles de la demoiselle qui contemplait les reflets du soleil sur l’aluminium des cannettes. Une fois qu’il n’y en aurait plus ils pourraient toujours décider de plomb le bidon. Peut-être qu’il y aurait encore un peu de liquide dedans et qu’il suffirait d’une étincelle pour le faire flamber. Mais pour le moment ce qui intéressait Lynn, c’était de savoir si Zac avait comprit son message, s’il allait prendre le pistolet et tirer. Il y avait une chance sur deux, et la jeune femme se fit alors la réflexion qu’elle aurait dû être attentive à l’éventuelle réponse que le brun avait pu lui faire après sa remarque qui était, en y réfléchissant bien, relativement blessante. Ce n’était pas parce que Dylanne ne supportait pas l’idée de la paix que tous les combattants étaient dans son cas. Son ami devait surement s’en réjouir, plus de souci à se faire pour sa futur épouse, plus de problème pour fonder un véritable foyer, plus de danger, plus rien…
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Zac Winston

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MessageSujet: Re: Tell me what happens...   Tell me what happens... EmptyJeu 24 Fév - 22:44

Assis dans l’herbe, à quelques mètres de la jeune brune, je gardais mes yeux posé sur elle pour alors ce qu’elle allait faire. Elle avait placée quelques secondes avant des canettes sur le dessus d’un bidon d’essence. J’espérais grandement que ce dernier était complètement vide, de façon à ce que si elle rate un tir, rien ne pourrait s’enflammer ou exploser. M’enfin, je restais quand même sur place en prenant soin de l’observer attentivement. Je savais que Dylanne avait certaine capacité dans le maniement des armes à feux et plus particulièrement des armes de poing comme le Glock qu’elle tenait en main. Mais je n’avais jamais réellement pris le temps de voir ô combien elle excellait dans se domaine. Le visage fermé et serré, les yeux clos, la jeune femme pressa sur la détente et une détonation qui m’était depuis plusieurs années maintenant, familière se fit entendre dans l’enceinte des plaines, résonnant telle une mélodie dans mes oreilles en faisant vibrer mes tympans.
Lentement, avec un visage tout aussi inexpressif que le sien, je tournais la tête vers les canettes posées et aperçut alors qu’il en manquait une. Je souriais intérieurement, me rendant compte alors pour de vrai qu’elle était réellement douée dans ce domaine. Pouvoir dégommer les yeux fermés une canette qui se trouvait à plusieurs mètres d’elle, ceci n’était pas donné à tout le monde. Encore moins à moi. Certes, je savais manier une arme et je n’avais jamais eu peur à m’en servir. Certaines personnes tremblaient et paniquaient rien qu’en tenant une arme et ne pouvaient dès lors pas la pointer vers les autres. Cependant, je n’avais pas autant de dextérité et de facilité dans ce domaine là. Je pouvais tuer des ennemis à plusieurs mètres mais je visais simplement la première partie du corps que le dit ennemi me laissait découvrir. Ce que je préférais, et ça tout le monde le savait, c’était le corps à corps. Les combats à mains nue ou encore à l’aide d’arme telle qu’une batte de baseball, une barre en métal ou autre.

Le bruit de nouvelles détonations me sortit rapidement de mes pensées concernant mes anciennes habitudes lors de combats de rue qui n’allaient plus avoir lieu, à part bien entendu si un imbécile osait venir embêter mes proches, je me ferais alors une joie de le corriger de la plus belle des manières, et je vis alors la jeune femme, le visage encore plus serré et froid que les premières minutes passaient, décharger totalement l’ensemble des balles de son chargeur sur les autres canettes présentent. Je regardais le tout tomber, me disant donc qu’elle n’avait rien rater et qu’il n’y avait aucune balle perdue. C’était vraiment exceptionnel de voir autant de précision et de facilité dans cet exercice. La jeune femme ne bougeait plus, ne réagissait plus. Elle restait plantée tel un piqué de bois, à regarder en face d’elle et voir sans nul doute le score qu’elle avait fait. Mes yeux faisaient des aller retours entre elle et les canettes qui jonchaient le sol, criblées de balles, avant de l’a voir s’abaisser et réarmer son chargeur qu’elle replaça dans son arme. Elle réarmait le tout et se redressa en attendant quelques secondes. Comme si elle réfléchissait à quelque chose. Je n’essayais pas trop de comprendre, à vrai dire, là tout de suite je n’en avais strictement rien à faire. Après la réaction des plus bizarre qu’elle eut à m’en encontre, tout ceci m’étais resté au travers de la gorge.
Redressant mes yeux vers elle je la vis alors se retourner vivement vers moi et me lancer avec force son arme dans ma direction. Cette dernière frappa lourdement le sol dans un bruit métallique et glissa jusqu’à moi, s’arrêtant à seulement un petit mètre de moi. Je levais un sourcil sans comprendre son geste mais ne dis rien, attendant simplement de voir les suites des évènements. La jeune femme se remis en route, retrouvant son bidon d’essence vide et, piochant dans le sac qu’elle tenait, déposa de nouvelles canettes les unes à cotés des autres. Ses se posèrent dans les miens malgré la distance, la première fois depuis notre rencontre dans les hautes herbes quelques minutes plus tôt et, dans un petit geste de la main, me montra alors les canettes une à une.

Je me redressais, prenant le Glock dans la main et tout en me relevant, m’avança vers l’endroit où Lynn se trouvait un peu plus tôt au moment où elle avait dégommé la première série de canette. Je me posais donc sur place, regarda au loin la jeune femme qui se trouvait à coté des canettes et qui devait certainement attendre que je commence moi-même à tirer. Mes yeux s’ancraient l’espace de deux petites secondes dans ceux de Lynn, tout en pensant au fait que la situation était des plus bizarres. Les seuls mots que nous nous étions échangés n’avaient pas été des plus amicaux. Loin de là même. C’est alors que je levais l’arme qui n’était pas mienne, remarquant la différence avec celle que je détenais chez moi et que je n’avais pas pris aujourd’hui, ce qui « tait rare, même depuis la paix, et pointa le canon verre les canettes au loin. Je les regardais sans sourciller, me concentrant quelque peu pour ne pas faire de gaffe, surtout que Dylanne se trouvait juste à coté d’elles. Je respirais lentement, empêcha ma mais de bouger et, appuyant légèrement sur la détente, ramena cette dernière jusqu’à moi pour que la détonation se fit entendre et la balle éjectée à vive allure vers ma première cible…
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Dylanne Johnson
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MessageSujet: Re: Tell me what happens...   Tell me what happens... EmptyJeu 3 Mar - 0:53

Dylanne nota la sensible incompréhension qui régnait sur le visage de Zac. Elle pouvait ne pouvait que plussoyer à ses interrogations. C’était comme si la brune avait une télécommande intérieure qui la faisait passer de gentille à méchante puis à déprimée, en un temps record. Alors elle représentait certainement une sorte d’énigme pour le jeune homme. Et puis il ne fallait pas oublier qu’un moment auparavant elle avait contemplé l’idée de lui tirer dessus et ce qu’elle lui avait adressé en mot n’était pas des plus sympathique. Seulement Lynn n’avait pas envie d’être aimable ou sympathique. La bibliothécaire voulait simplement dégommer ses canettes, titre dans des arbres, se donné l’illusion d’une guerre qui aurait toujours lieu, qu’il lui faudrait toujours protéger sa vie pour tenir jusqu’à sa vengeance. Le monde réel n’avait plus aucun intérêt aux yeux de la combattante, d’ailleurs pouvait-elle encore se définir par ce terme alors qu’elle ne livrerait plus jamais une seule bataille ? C’était idiot, tout le monde se réjouissait de la paix tant attendu par le peuple de Volusia. Tout le monde sauf Dylanne. Depuis l’annonce du traité, la demoiselle avait l’impression de son cœur se dissolvait lentement, comme une rose qui perds ses pétales, l’un après l’autre pour finalement mourir en silence.

Mais la brunette reporta son attention sur son ami qui capta son regard avant de tirer la première balle. Lynn pouvait presque voir le chemin de celle-ci, les ondes du projectile perçant l’air pour venir s’écraser dans l’aluminium. Une canette sur la gauche fut touchée et la façon dont elle pivota avant de tomber fit savoir à la jeune femme que l’objet n’avait pas été bien touché avant même qu’elle ne baisse la tête pour voir les dégâts. La boite de métal arborait un joli trou sur son coin supérieur, un adversaire aurait été gravement blessé avec ça. Mais comparer à ses propres cibles, tous seraient mort. Cela fit monter un sourire jusqu’à ses lèvres. Ces dernières étaient d’ailleurs dans un mauvais état, gercées, sèches, Dylanne les avait triturées par la nervosité. Bien vite cependant, elle ne pensa plus à ce détail pour rigoler franchement. Elle ne se moquait pas de Zac mais plutôt de sa technique. Comment avait-il pu rater un tir si facile ?! Cette fois, la brune était dans la position du prof et elle avait nombre de conseil à dispenser. Pourtant les réflexes à avoir étaient finalement semblables à ceux d’un combat à main nues mais pour en avoir fait l’expérience Lynn savait que ce n’était pas évident de jouer sur les deux tableaux ou d’aller chercher un savoir qui peut être universel. Décidant de jouer à fond la carte du maitre d’apprentissage. La jeune femme lâcha son sachet en papier qu’elle tenait toujours à la main et elle se rapprocha de son ami.

« Tu ne t’y prends pas comme il faut. Là ton adversaire est simplement blessé, et s’il est armé lui aussi, il peut riposter. »

Lentement elle contourna le brun pour se placer derrière lui, la manœuvre ne serait pas évidente car Zac était plus grand que Dylanne mais cela n’empêcha pas la demoiselle d’aller au bout de son explication. Doucement elle se colla à son dos et passa ses mains sur les pectoraux du jeune homme. D’une petite impulsion elle lui fit pencher le buste, puis elle lui redressa les épaules.

« C’est comme pour tenir ta défense, le haut de ton corps doit être légèrement en avant pour supporter le recul. »

Après cette petite explication, la bibliothécaire entreprit d’écarter les jambes du brun avec son pieds, il devait être stable sur ses appuis, le B-A BA de n’importe quel sport. Car oui le tire était un sport, comme pour le reste il fallait avoir la volonté de gagner, d’être le vainqueur. Henry le lui avait assez répéter, celui qui vient seulement pour jouer est celui qui repart les pieds devant. Un aller simple pour la morgue. D’accord il n’y avait aucun enjeu dans la situation présente mais cela n’empêcha pas de prendre la leçon au sérieux. Faisant glisser ses doigts jusqu’à la taille du brun elle continua.

« Écartes un peu mais pas trop, l’ouverture du bassin, soi stable sur tes appuis pour répartir l’énergie du coup. Maintenant lève légèrement les bras et surtout ouvre les deux yeux. »

La dernière indication pouvait paraître stupide mais de nombreuse personne avait tendance à s’appuyer sur leur yeux directeur pour viser mais cela faussait en fait l’emplacement du tir en annulant le point de convergence. Et puis avec les deux yeux on voit deux fois mieux. Lynn se recula enfin pour venir se placer à côté de son ami. Elle se passa une main dans les cheveux pour remettre quelque mèche en place, ouvrant presque un rideau sur le monde. L’ancienne Ferguson avait oublié le bien qu’elle ressentait aux côté de Zac, à quel point il l’apaisait et de fait elle s’en voulait réellement pour ce qu’elle lui avait fait subir à leur rencontre de tout à l’heure. Simplement la paix lui atteignait véritablement les nerfs. Cette impression d’être inutile, bonne à rien. Ce n’était pas un hasard si désormais elle se fichait de tout, tel que Lynn voyait les choses, son avenir n’était qu’une page vide, pas vierge mais bel et bien vide, sens aucun intérêt. Avec amertume la situation lui rappela ses heures d’entrainement avec son père, finalement tout cela avait été vain. Secouant légèrement la tête pour chasser ses idées noires, la jeune femme reprit la parole. Elle appuya aussi ses paroles d’un mouvement du doigt.

« Respire doucement et vise la plus à droite. »
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MessageSujet: Re: Tell me what happens...   Tell me what happens... EmptyVen 4 Mar - 21:36

Une légère brise se leva dans les plaines ou nous nous tenions, sifflant à mes oreilles alors que l’air soulevait légèrement mes cheveux et permettait ainsi de stopper le silence de plomb qui s’était installé une fois l’exercice de la jeune brune terminé. Je me tenais droit, fier et concentré, le Glock pointé vers mes cibles et attendaient patiemment que tout soit « parfait » pour que mon tire ait une chance d’atteindre l’une des canettes de bière qui se trouvait à plusieurs mètre en face de moi. Les yeux braquaient sur celles-ci, une question se posa à moi alors que j’étais sur le point de tirer. L’ancienne étudiante disposée d’un stock assez impressionnant de canettes de bière et je me demandais alors comment cela se faisait-il, elle qui, normalement, ne buvait pas ? Combien de fois m’avait-elle rembarrée alors que je lui proposais un simple verre ? Et là, tout ceci avait l’air de montrer qu’elle s’était mise à l’alcool et bien plus que nécessaire. Je soupirais doucement, essayant de ne plus penser à cela alors que je me demandais tout de même ce qui avait bien pu arriver pour qu’elle tombe là dedans. Je n’avais cependant aucune preuve de ce que j’étais entrain de penser alors je ne devais pas continuer sur cette voie et restait plutôt concentré sur l’activité du moment.

L’arme pointée sur les canettes, je tirai doucement sur la détente en la ramenant vers moi jusqu’au moment où la détonation retentie. Mes yeux se fermèrent instinctivement avant que ne les rouvre et je découvris alors la balle frapper la canette, la faisant vaciller avant de tomber au sol. La balle alla s’écraser dans le tronc d’un arbre et j’abaissais alors l’arme, remettant le cran de sureté tout en regardant au niveau des canettes avant de reposer mes yeux sur Lynn, surpris de la voir sourire puis rigoler à plein poumon. Avais-je fais une connerie ? Il me semblait que non pourtant, je ne comprenais donc pas vraiment de quoi elle riait. De moi ? Elle savait pourtant bien que j’étais beaucoup plus doué au corps à corps qu’aux armes à feux. Si elle se moquait réellement de ça alors cela me choquerai vraiment. Je la regardais alors sans rien dire, n’ayant pas vraiment envie de parler de toute manière alors que cette dernière se rapprochait, toute joyeuse. Son comportement était des plus bizarres et j’avais du mal à reconnaître la Dylanne que je connaissais. Quoi qu’il en soit, je la laisser donc faire sans bouger, ne la regardant plus tout en refixant mon attention sur les canettes puis sentis d’un coup les petites mains de la brune se poser sur mon torse. Je sursauter légèrement, ne m’attendant pas du tout à ce genre de chose alors qu’elle me fit pencher le buste en avant tout en redressant mes épaules. J’écoutais avec attention ses paroles et instructions, je savais de toute manière qu’elle s’y connaissait mieux que moi, et la laissa donc m’enseigner son savoir en la matière.

Ses mains glissèrent sur ma taille alors qu’avec son pied elle poussa les miens pour que mes jambes soient un peu plus écartées tout en continuant ses explications au sujet de la position et technique à adopter pour avoir des tirs parfait. Je la laissais enseigner, si cela pouvait lui faire plaisir, même si je me disais que de toute manière, tout ceci ne servirait plus à grand-chose désormais. Me perfectionner au tir alors que je n’allais certainement plus tirer une balle de ma vie… bizarre n’est ce pas ? J’avais survécu jusqu’à maintenant et tué la plupart de mes ennemis avec ma petite technique et voila que j’essayais maintenant de m’améliorer alors que je n’en aurais certainement plus besoin. Je soufflais et soupirais intérieurement, respirant un bon coup en gonflant largement mon torse alors que je souriais légèrement lorsque je l’entendis me dire d’ouvrir les deux yeux. C’était une chose que je savais déjà. La perception était bel et bien différent en visée lorsqu’on avait un ou les deux yeux d’ouvert. Mais peut-être avais-je merdé sur ceci tout à l’heure, inconsciemment. Je n’en savais que trop rien cependant je me mis à sourire et à adopter la position exacte qu’elle m’avait annoncé. La jeune femme se retira de mon dos et vint se placer à mes coté tout en regardant à son tour les canettes en face de moi. je la regardais du coin de l’œil, appréciant de voir une certaine sérénité s’’être installée en elle et de la voir un peu plus détendue qu’avant. je reportais mon attention sur mes cibles et les regarda avec sérieux, imaginant des ennemis que je devais abattre. Ses dernières recommandations se firent entendre et c’est alors qu’une des canettes apparut dans mon viseur que j’appuyais sur la détente, libérant une nouvelle balle qui fila à une vitesse époustouflante vers ma cible. Je reçu une sorte de décharge dans l’entièreté de mon bras, une décharge d’adrénaline qui m’envahit et une sensation assez bizarre, comme si je savais que ce coup ci allait être bien mieux que le précédent. J’avais bizarrement eu l’impression qu’au moment où mon doigt s’était abaissé sur la détente, de voir la canette en « zoom » et d’ainsi apercevoir avec précision l’endroit que j’allais atteindre. Une sensation non déplaisante qui donnait une certaine confiance et un sentiment de réussite. Etait-ce vraiment le cas au finale ? Avais-je réellement touché en son centre cette cible ? Nous allions le découvrir mais pour le moment, je laissais ma main tourner doucement vers les autres qui attendaient leur balle et libéra le chargeur de celles-ci qui partirent en sifflant dans les airs…
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MessageSujet: Re: Tell me what happens...   Tell me what happens... EmptyLun 14 Mar - 20:41

Du coin de l’œil, Dylanne pouvait lire la concentration sur le visage de Zac qui prenait visiblement à cœur les conseils qu’elle venait de lui prodiguer. En soi c’était stupide, il n’y avait aucun intérêt à ce qu’il s’améliore dans ce domaine, même pas celui de protéger sa maison ou sa femme et tous leurs futurs enfants. Le brun était connu en ville et personne ne s’en prendrait à sa famille maintenant que la paix était officielle, et puis il faudrait être très bête pour vouloir cambrioler une maison du quartier pauvre. En temps c’était un peu ce qu’elle avait raconté pour expliquer la présence de Shane dans son appartement et l’état de sa porte. La demoiselle eut un pincement au cœur en pensant à lui, devait-elle retourner le voir ou lui faire ses excuses avec les nouveaux évènements. Avec de la chance il lui en voudrait toujours et à peine Lynn aurait-elle posé un pied sur sa propriété qu’il l’abattrait froidement. Une hypothèse à garder en tête. Oui c’était sa deuxième pensée suicidaire en moins de quinze minutes mais il ne fallait pas se voiler la face, l’ancienne avait beau y réfléchir, elle ne se voyait pas vivre encore très longtemps. Elle n’avait rien de concret dans cette vie alors pourquoi continuer à vivre, sans raison de se lever le matin, sans rien ni personne à chérir, tout cela n’avait aucun intérêt. Mais la bibliothécaire était encore trop lâche pour mettre fin à ses jours elle-même.

Reportant son intérêt sur le prof de sport, Dylanne le regarda abattre la première canette, qui fit cette fois une chute un peu plus gracieuse, son tir était déjà plus net. Très vite avant qu’elle ne puisse ajouter quoi que ce soit, Zac sembla prit de cette même frénésie et vide son chargeur sur les autres canettes. La leçon ne fut pas appliquer sur toute la série, soit les nerfs ou un autre facteur ne suivait pas et les derniers restes de ses beuveries en solitaire s’écrasèrent lamentablement par terre. Lynn ne savait que penser de ce geste. Une lueur d’excitation brillait dans le regard du brun, c’était immanquable, et la jeune femme savait que comme elle, il était un combattant, un homme qui avait presque besoin de mettre sa vie en jeu pour protéger son camp, sa vie. Comme tous ceux qui participaient à la guerre, celui coulait dans leur veine. Lynn avait l’impression de s’être fait amputée d’une partie de son âme. C’était extrême mais c’était vrai. Cependant, la bibliothécaire n’aurait jamais imaginé que son ami puisse être atteint par la nouvelle de la même façon qu’elle. Elle serra la mâchoire pour ne pas poser de question. Non pas pour protéger une certaine intimité mais parce qu’au fond de son cœur, Dylanne savait qu’elle n’avait aucune envie d’entendre parler de la vie merveilleuse de Serena et Zac pourraient vivre maintenant que la paix était une réalité. D’accord aller se battre manquerait au jeune homme, mais c’était un homme avec la tête sur les épaules, il s’en remettrait, l’ancienne Ferguson, probablement pas.

Quand il eut fini de passer ses nerfs, Dylanne fit glisser sa main contre celle du brun et récupéra son Glock, sans un mot. Le bras tenant l’arme, le long de son corps, la brunette retourna doucement près du bidon pour retrouver son sac en papier. Il ne restait que deux cadavres de bière mais bien plus de munition. La demoiselle s'accroupie et remplie une nouvelle fois son chargeur. Le geste était mécanique, quasiment instinctif, elle aurait pu le faire les yeux fermés, d’ailleurs adolescente, Lynn l’avait déjà fait, pour s’amuser un peu. La jeune femme plaça les deux dernières bières sur le haut du bidon et recula de quelque pas, virevoltant sur un pied pour se remettre face à Zac. Elle dodelina ensuite de la tête avant de pointer le canon de son arme sur sa tempe. Le cran de sécurité était en place, alors elle ne risquait pas grand-chose, mais un petit mouvement du doigt suivit d’une pression de l’index et pouf plus de Dylanne, c’eût été si facile à faire.

« De toute façon on s’en fiche ça ne sert à rien… »

La bibliothécaire faisait référence à ce petit entrainement improvisé et elle espérait que son ami le comprendrait pour qu’elle n’ait pas besoin de s’épancher. Doucement Lynn s’était rapprochée du brun, son pistolet toujours coller à sa peau. Elle pouvait sentir la petite brulure ronde s’imprimer dans ses chaires, le canon était encore légèrement chaud. Un moment la demoiselle se demanda si son frère s’était retrouver dans cette position, ou s’il était à terre quand on lui avait tiré une balle dans la tête. Ne pas savoir ce qu’il s’était passé relevait de l’insupportable. A qui avait pensé Devon avant de mourir, avait-il eu peur, avait-il affronté son adversaire du regard, comme il l’avait si souvent fait avec leur père ? Des questions à jamais sans réponse. Du pouce, Dylanne fit sauter la sécurité du Glock et avec un sourire amer elle commença à bouger son index. Au dernier moment son, la brune écarta son bras et dégomma les deux canettes, vidant le reste de ses balles dans le bidon qui d’ailleurs à sa grande déception était totalement sec. Aucune petite étincelle, et donc aucune flamme. Comme son cœur, c’était une jolie métaphore. Puis elle lâcha le pistolet et se laissa tomber par terre, elle ne pleurait pas, non, Lynn était simplement dépitée. Elle était là, à ne rien faire de concret, elle savait que la vie ne lui promettait rien et le pire elle n’avait même plus une seule bière pleine sous la main.
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MessageSujet: Re: Tell me what happens...   Tell me what happens... EmptyJeu 17 Mar - 17:15

Les conseils que m’avait prodigué la jeune combattante étaient resté ancré dans ma tête et j’essayais du mieux possible de les écouter. Je passais alors du statut de prof à celui d’élève, ce qui me changea grandement alors que ça faisait des années que je n’avais reçu aucun cours, dans quelques domaines que ce soit. Cela me faisait légèrement sourire, un sourire bref qui se dessinait sur mon visage pour disparaître aussitôt, ne voulant pas trop le montrer. Restant droit, bien posé sur mes appuis, je visais tranquillement les canettes au loin et abattis l’une d’entre elle. La balle fusa à une vitesse phénoménale, transperçant l’air pour venir se loger, même pas une seconde après, en plein milieux de la première canette qui s’écrasa sur le sol. Je souriais une nouvelle fois, tournant l’arme vers les autres canettes sur lesquelles je tirais sans m’arrêter, jusqu’à ce qu’elles soient toutes sur le sol. Toutes les cibles avaient été touchées, sans aucun manqué. Cependant, était-ce assez bien aux yeux de ma professeure du jour ? Je ne le savais pas vraiment et j’en doutais. Les dernières canettes n’avaient pas vraiment étaient propulsées comme les deux premières, ce qui me laissait voir que je n’avais pas dû les toucher comme il le fallait. L’ennemi serait simplement blessé comme l’aurait dit la brunette. Blessé et capable de riposter. Ce sont des risques. Même si désormais, il n’y aurait plus vraiment d’ennemi.
En l’espace de quelques secondes, lors de ses petits tirs, j’avais complètement oublié tout ce qui m’entourait. Tout ce qui s’était passé dans cette ville et toute la peine que je ressentais et la peur que j’avais de cette nouvelle vie. Mes yeux étaient toujours posés sur l’horizon, vers les canettes qui jonchaient le sol alors que je sentais doucement la main de Dylanne se poser sur la mienne afin de récupérer son arme. Mon visage se tourna doucement vers la jeune femme alors qu’elle était collée à moi et que sa main s’était entremêlée à la mienne pour récupérer son jouet, et je la regardais alors, reprenant conscience de ce qui se passait et du fait que la jeune femme n’était pas en forme. Cela se lisait aux traits de son visage, au manque de lueur dans ses yeux. Ses gestes étaient lents, sans envie, limite dicté par une autre conscience. Tel un zombi.

Elle avança alors sans un bruit, sans un mot, dans les hautes herbes pour retrouver son sac, replaçait simplement deux canettes et remplir de nouveau le chargeur de son arme. A croire qu’elle disposait de munitions illimitées. Je la regardais faire, sans un mot non plus, sans rien dire pour la brusquer ou la déranger, me contentant simplement de l’observer et de voir tout le mal dont elle était emprunt. Avec un peu d’attention, je pouvais voir très clairement le mal-être dont elle était habitée et toute cette souffrance qui émanait de son corps. Se retournant vers moi, elle s’avançait doucement et je pouvais encore voir la tristesse parcourir ses yeux mais aussi tout se manque d’envie et de joie. Cela m’attristait beaucoup. Vraiment beaucoup. La voir dans un tel état était assez insupportable mais je ne voulais pas lui montrer. Je ne voulais pas lui faire croire que j’avais pitié d’elle. Ce qui n’était pas du tout le cas, mais lui montrer que j’étais triste de la voir comme ça pouvait être pris pour de la pitié. Elle était une combattante, une fille forte et fière. Elle ne supporterait sans doute pas qu’on la prenne en pitié, tout comme moi je ne le supporterais pas. C’est pourquoi je ne disais rien et ne montrais rien de ce qui me préoccupait à son sujet. Mais je l’observais et faisais grandement attention.
Arrivant non loin de moi, je la vis alors venir lever sa main pour poser son arme sur sa tempe et simuler un suicide. Je soupirais doucement. Ce geste me montrait combien j’avais raison de m’inquiéter et combien j’avais raison concernant son mal-être et ses peines. Je la regardais toujours, attendant de voir ce qu’elle allait faire. Devais-je me précipité à ses cotés et lui retirer l’arme avant qu’elle ne fasse une bêtise ? Oui, je le devais, mais bizarrement, je ne bougeais pas. Comme si je savais que de toute manière elle ne ferait pas ça. Elle ne me ferait pas ça. Comment pouvais-je savoir se genre de chose ? Je n’en avais aucune idée mais c’était plus fort que moi. J’avais peur qu’elle fasse une bêtise mais je savais aussi qu’elle ne le ferait pas. Du moins j’essayais de m’en persuader. Ses lèvres se mirent à bouger et sa voix vint glisser à mes oreilles, écarquillant doucement mes yeux alors que je ne comprenais pas vraiment ce dont elle était entrain de parler. Parlait-elle de sa vie ou alors de cette séance d’entraînement ? Vu l’état dans lequel elle était, cela était quand même assez difficile de pouvoir prédire ce à quoi elle pensait.

Alors que je me posais les questions, j’entendis la sécurité de l’arme sauter et en voyant le sourire de Dylanne se peindre sur son visage et son doigt descendre sur la détente. Une douleur se fit sentir dans ma poitrine et j’avais tout d’un coup peur qu’elle ne cède et mette fin à ses jours. Ouvrant légèrement la bouche pour dire quelque chose, je m’arrêtais au moment ou son bras quitta sa tempe pour se retourner vers les canettes et les dégommer avec hargne. Elle vida alors le reste de son chargeur dans le bidon, avant de lâcher son arme toute chaude sur le sol et de se laisser tomber à terre. S’effondrant comme si ses jambes ne la tenaient plus. Je la regardais, reprenant mon calme et calmant les assauts que mon cœur faisait dans ma poitrine. Lentement, mes jambes bougèrent et apportèrent mon corps vers celui de la jeune brune qui était à mes pieds. Je la regardais, triste de la voir comme ça, ne sachant pas trop quoi faire. Je ne voulais pas être rejeté une nouvelle fois, mais je ne pouvais pas la laisser comme ça et faire comme si tout allait bien. Elle n’allait pas bien et à ce moment précis, elle n’avait que moi pour l’aider. Lentement je m’abaissais et venais m’assoir à ses cotés, restant tout contre elle pour lui montrer ma présence, attendant simplement qu’elle redresse son visage pour qu’elle me parle. Je n’allais pas l’obliger à le faire. Je n’en avais pas le droit. S’il fallait attendre des heures ainsi, alors je le ferais. Mais je ne la laisserais pas. Pouvais-je avoir un geste tendre à son encontre ? Poser une main sur son épaule, caresser doucement son dos pour la réconforter ? C’est ce que j’aurais fait en temps normal mais là, je ne savais plus trop. Le regard froid et les paroles qu’elle m’avait lancée en début de journée m’avaient complètement refroidie et maintenant, je ne savais plus trop quoi faire à son sujet pour ne pas la blesser et pour ne pas me sentir rejeté une nouvelle fois. Un sentiment contradictoire m’habitait. Rester là et l’aider ou simplement attendre. Je ne savais pas trop quoi faire… Je tournais mon visage vers le sien et doucement me pencha de façon à ce que mon épaule pousse très légèrement la sienne. Son visage se tourna vers le mien et mes yeux s’ancrèrent dans les siens pour ne plus les lâcher, pour lui montrer ma présence et mon soutiens. C’est alors que très lentement, dans un murmure, je lui dit :

« Je suis là… »
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Dylanne Johnson
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MessageSujet: Re: Tell me what happens...   Tell me what happens... EmptyMar 29 Mar - 18:03

Dylanne resta un moment les yeux dans le vide à fixer un point imaginaire dans l’horizon. Elle ne savait pas ce qu’elle avait bien pu s’imaginer en venant vider son flingue ici mais il était clair que la brunette ne s’était jamais attendue à tomber sur Zac. Parmi tant d’autre il fallait qu’elle soit nez à nez avec lui. C’était presque un comble et dans le même temps, le prof lui faisait un minimum de bien. Sa présence silencieuse, l’aura de calme qu’il dégageait apaisait un peu la tempête qui faisait rage dans le cœur de Lynn depuis un bon moment maintenant. Mais plus la demoiselle y réfléchissait et plus elle se disait que tout cela n’avait pas commencé à la signature de la paix. Avant cela déjà, la brunette n’allait pas pour le mieux. En cherchant plus loin, la bibliothécaire pensait à l’intrusion de Shane à son appartement mais il n’avait été qu’une pierre de plus à l’édifice. Avant de le revoir le moral de la combattante était déjà bas. La chute la plus dure remontait déjà à la mort de Devon, c’était depuis là que tout avait dégénéré. Dès cette nuit précise, Dylanne avait entamé une longue descente dans les abimes pour ne plus jamais remonter. Il y avait des moments de joie bien sur, il lui était arrivé de sourire durant toutes ses années mais jamais rien que Lynn eu pu comparer à une lumière salvatrice, mais au moins elle avait eu un but, une raison de se lever le matin, et maintenant ? Il n’y avait plus rien, qu’un champ en ruine, aussi désert que cette plaine.

Zac vint s’asseoir à ses côtés et Dylanne tourna distinctement le visage pour le regarder. Elle savait que sa tristesse transparaissait dans ses yeux, et la jeune femme ne faisait aucun effort pour le cacher. A quoi bon de toute façon. Elle allait mal, c’était un fait alors pourquoi se voiler la face devant un de ses plus chers amis. L’ancienne Ferguson n’attendait rien de lui, pas aujourd’hui jamais. Elle ne comprenait même pas que le brun puisse avoir de l’affection pour elle mais elle ne chercherait pas plus loin, c’était inutile, tout comme sa vie. Et avec la guerre ce n’était même plus une question de survie, Dylanne ne respirait encore que le temps d’attendre la mort. Elle n’était plus en vie depuis longtemps, un simple zombie à qui l’on n’a pas encore réglé son compte. Une carcasse, un étui vide, un corps sans âme, en ces termes, Lynn se retrouvait parfaitement. Il n’y avait rien qui puisse lui redonné le gout de se battre pour quelque chose, elle n’avait plus d’usage en ce monde et serait donc tout aussi bien dans l’autre.

Doucement mais distinctement la jeune femme entendit son ami lui dire qu’il était là, c’était ben beau mais pourquoi ?! Pour se faire insulter si Lynn en ressentait le besoin ou bien pour l’abattre si elle le lui demandait ? C’était stupide comme phrase. La brune savait que l’intention était bonne et surtout gentille mais elle se sentit irrité par cela. Ce n’était qu’un monceau de connerie. Non il ne serait pas là ce soir dans l’appartement pour l’empêcher de prendre la dernière bière du pack, parce qu’il n’aurait pas été au magasin pour que Dylanne n’achète pas d’alcool. Et ensuite il ne serait pas là pour lui tenir les cheveux quand elle vomirait ses trippes dans les chiottes après s’être prit une cuite. Zac avait une vie, c’était un fait et la brunette n’allait certainement pas le lui reprocher, seulement il ne pouvait pas arriver et lui dire de croire au Père Noël tout en sachant pertinemment que c’était un mensonge. Parce qu’une fois hors de la plaine, une fois passé la porte de sa maison, il retrouverait Serena ou bien ses autres amis et il ne serait plus là. Lynn eu donc un petit rire ironique puis elle le regarda franchement avant de déclarer.

« Oui c’était aussi ce que disait mon frère avant de se faire plomber la tête par un des tiens. Comme quoi me faire ce type de déclaration ne porte pas vraiment chance ! »

Immédiatement après Dylanne se mordit la lèvre, ses paroles étaient sèches, dures et acerbes, ce qui n’avait pas été son objectif au départ. Elle devait avoir eut l’air d’une petite snob tout droit sortie du quartier riche de la ville, celle que la demoiselle était à l’origine en fin de compte. Mais cette fille n’existait plus, ni celle qui avait trahi son clan, ni celle qui avait rejoint les Attwood. L’ombre d’elle-même c’était tout ce qui restait de Lynn aujourd’hui. Elle porta une main à son front et secoua la tête de lassitude.

« C’est pas ce que je voulais dire…c’est juste que tu es là tout de suite maintenant…mais une fois qu’on sera tout les deux rentré chez nous, je serai de nouveau seule…c’est, enfin laisse tomber, je dis n’importe quoi. »

La belle appuya sa phrase avec un geste de la main, comme si elle envoyait tout balader. Elle n’avait jamais eu l’intention d’étaler ses problèmes sur la place publique et Dylanne ne voulait pas non plus que Zac se fasse du souci pour elle ou commence à vouloir faire dans le sentimental. Il ne pourrait rien de plus pour l’aider, personne ne le pouvait à moins de lui mettre un 9mm entre les deux yeux et d’appuyer sur la détente. Et il était clair que le prof de sport n’en serait jamais capable, ne serait-ce parce que maintenant qu’elle Lynn l’avait vu tirer elle savait qu’avec ses réflexes de combattante, elle aurait la main supérieur à ce petit jeu. D’aussi près l’ancienne Ferguson pouvait le désarmé en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Un claquement de doigt et l’arme aurait changée de main. Et le pire dans tout cela, serait le plaisir qu’elle pourrait prendre à l’exercice. De colère elle arracha une poigner d’herbe sèche et se leva pour la jeter rageusement. Même au bout du rouleau comment pouvait-elle être aussi faible et finalement aussi féminine. Ce n’était pas pour cela qu’on l’avait éduqué. Son prénom même était un indice, elle aurait dû être un homme, un garçon et grandir comme Devon. Tout aurait été tellement plus simple si elle avait été de l’autre sexe. Du moins c’était souvent ce que la demoiselle se disait ces derniers temps.

« Peut-être que je devrais rentrer, le soleil me tape sur la tête… »

C’était vrai que l’astre du jour cognait pas mal mais Dylanne y était habituée, elle avait toujours vécue ici mais c’était une excuse comme une autre après tout. Toujours de dos au professeur elle tâtonna un caillou du bout du pied. Une bonne bière lui ferait le plus grand bien. Enfin « bonne » c’était vite dit, elle détestait ce goût et ne prenait aucun plaisir à boire cela, seulement c’était ce qu’elle avait trouvé de plus doux pour s’enivrer facilement et rapidement. C’était lamentable d’avoir recours à ce type de procéder pour oublier, ne serait-ce qu’un tout petit peu la peine dans son cœur et tout son cortège de souffrance et Dylanne avait un jour craché sur ces gens là mais maintenant son discours avait changé. La fin justifie véritablement les moyens. Si elle avait comprit ça un peu plus tôt, durant la guerre, les choses auraient peut-être été différentes pour la demoiselle. Il n’y avait pas de moyen d’en être sur mais dans sa tête en tout cas cela ne faisait aucun doute. Lynn avait raté sur toute la ligne, sa vie n’avait aucun sens et n’en aurait plus jamais.
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Zac Winston

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MessageSujet: Re: Tell me what happens...   Tell me what happens... EmptyMer 30 Mar - 19:06

Restant debout en face des cibles que la jeune femme avait placée à quelques mètres en face de nous, je regardais le tout partir sur le sol avant que le reste des balles du chargeur de la belle terminent leur chemin dans le bidon d’essence usagé. Heureusement, ce dernier ne contenait plus aucune goute d’essence et donc le contact avec la chaleur des balles et les étincelles que cela pouvaient provoquer, n’amena aucun début d’incendie ou d’explosion. Je soupirais intérieurement de soulagement, je n’avais pas envie de jouer maintenant au pompier et de devoir faire le nécessaire pour arrêter un début d’incendie en attendant que les professionnels ne viennent. J’avais dû y jouer il y a de cela quelques années et malgré l’expérience que la chose m’apporta, je ne me sentais toujours pas en sécurité et capable de réussir ce que des professionnels apprenaient pendant de longues années. Je me rappelle les années en arrière, lors du début de ma salle de sport, cette dernière étant en rénovation. Les professionnels du bâtiment avaient fait une faute, quelques choses de pas vraiment énorme mais qui prit des conséquences monstrueuses.
Ne voulant pas que mes efforts pour mener à bien cette salle et ce projet que j’avais soient vains, j’avais alors pris mon courage a deux mains et m’étais lancé à la lutte contre les flammes grâce aux quelques extincteurs présent sur les lieux. Nous étions deux ou trois à nous battre avec les premières flammes alors que les sirènes se rapprochaient. Je voulais à tout prix minimiser les dégâts et c’est alors que les pompiers arrivèrent que je me mis sur le coté en espérant qu’ils arrivent à maîtriser la situation. Je savais que de toute manière, l’assurance couvrirait l’entièreté des réparations à effectué. J’avais donc joué pendant quelques minutes, pour sauver ma salle et mon projet, les pompiers et cela était certes une bonne expérience mais je n’étais pas près à le rejouer aujourd’hui, dans ses plaines. En plus de ça nous n’avions rien à porter de main pour éteindre un début d’incendie.

Revenant dans la réalité, dans les plaines dans lesquelles je me trouvais avec la jeune brune. Cette dernière, après s’être acharnée sur le bidon d’essence, s’était lamentablement laissé tomber sur le sol. Elle était triste et cela se voyait. Son esprit était ailleurs, complètement lointain. Elle allait mal, ce voyait très clairement et je ne pouvais rien pour elle. Du moins c’est ce qu’elle laissait transparaître puisqu’en m’installant à ses cotés et en lui annonçant que j’étais là pour elle, cette dernière avait totalement renvoyé mes mots d’une manière assez sec et direct. J’avais vraiment l’impression de me retrouver en face d’une autre personne. D’une femme que je ne connaissais pas du tout. Elle n’avait plus rien à voir avec la Lynn que je connaissais. Son frère qui s’était fait plomber par l’un des miens… c’était quoi cette façon de parler ? C’était quoi cette façon de nous traiter, de nous rabaisser ? Se sentait-elle supérieur ? Qu’essayait-elle de faire ? La regardant sans rien dire, je crispé la mâchoire quelques secondes pour me calmer alors que l’envie de partir et de retrouver les miens comme elle le disait si bien, se faisait de plus en plus grande. La laisser ici et l’abandonner ? Après les mots et le ton qu’elle avait utilisé, c’était la seule envie qui me traversait l’esprit. Or le maso que j’étais restait sur place et attendait. Il attendait de voir la vrai réaction de la jeune femme, de voir vraiment que tout ceci était faux et qu’elle agissait à cause d’un mal aise et un mal être très palpable. Enfin, elle s’excusa et m’annonça très clairement ce qu’elle voulait dire. Je l’écoutais attentivement, enregistrant chacune de ses paroles en les comprenant, me mordant l’intérieur de la joue en me sentant mal pour elle. Je ne devais pas le lui montrer. Lui montrer la tristesse que cela m’apportait, je devais être fort pour elle et l’aider.

« Non… tu ne dis pas n’importe quoi. Je comprends parfaitement et je m’excuse pour tout ceci parce que je ne l’avais jamais vu comme tel. »

Je m’en voulais un petit peu de l’avoir laisser dans cette phase de dépression suite à tout ce qui s’était passé. Mais bizarrement, j’avais l’impression que cette dépression n’était pas simplement due au fait qu’un accord de paix avait été signé. J’avais l’impression que cela venait aussi d’ailleurs. De plus lointain. De son frère comme elle m’en avait que peu parler. Car si je me souvenais bien, elle avait toujours par le passé quelques petites phases de déprime. Comme l’autre jour à la salle de sport lors de son premier entraînement. Oui, elle était mal et je m’étais laissé berner par son beau sourire et ses joies qui cachaient au final des peines terribles et profondes. Que pouvais-je faire pour l’aider ? Je ne savais pas vraiment. Je n’en avais aucune idée. Mais je ne voulais pas l’abandonner et la laisser là comme ça. Sans rien faire et la laisser d’autodétruire. Je me devais de trouver rapidement une solution pour elle, pour qu’elle retrouve un véritable sourire plein de joie et pour qu’elle chasse ses malheurs et peines. Elle ne devait pas vivre avec tout ça. Elle devait apprendre à les surpasser pour continuer sa vie. Comme je l’avais fait par le passer.

« Allons dans un coin plus à l’ombre alors ou réfrigéré ? Je te paye un verre bien frais même. Ça te dit ? »

Peut-être allait-elle le prendre mal, je ne savais pas, vu l’état dans lequel elle était. Cependant je me relevais à mon tour et avant qu’elle ne puisse contester, j’avais attrapé sa main en nouant mes doigts aux siens avant de l’attirer tout doucement, sans gestes brusques, vers la sortie des plaines. Je marchais a reculons, faisant face à Lynn tout en lui souriant, essayant alors de la faire sourire et la faire sortir quelque peu de cette dépression qui se lisait sur son visage. J’espérai tout du moins qu’elle ne m’envoie pas boulet à nouveau. Ce serait quelque chose que je ne pourrais encaisser et supporter encore une fois.
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MessageSujet: Re: Tell me what happens...   Tell me what happens... EmptyLun 4 Avr - 13:12

Dylanne ressenti un petit pincement au cœur quand Zac lui répondit qu’elle ne disait pas n’importe et encore plus quand il s’excusa. C’était étrange pour la jeune femme, parce qu’elle avait l’impression que plus elle le repoussait et plus elle était méchante avec le brun et plus il insistait pour prendre soin de sa personne. Elle ne le méritait pourtant pas. Lynn n’avait ni la plastique, ni la gentillesse de Serena, ni même son sens de l’amour ou de la famille. En même temps la bibliothécaire était plutôt du genre pessimiste dans la vie. Elle avait traversé tant d’épreuve sans jamais rien en tirer en conséquence ou en moral, ce n’était simplement pas son genre. A quoi bon de toute façon puisqu’elle mourrait bientôt. Enfin ça elle n’en avait pas la garantie mais la jeune femme, n’envisageait plus la vie comme du point de vue qu’elle se laissait vivre mais à l’inverse qu’elle se laissait mourir. Prendre autant d’alcool aussi souvent, négliger ses repas et sa santé, clairement elle ne prenait plus soin de son être surtout elle n’en avait plus envie.

La brunette était cependant contente d’avoir pu exprimer une partie de sa peine et que son ami comprenne pourquoi elle s’était emportée à partir d’une simple phrase, une phrase qui se voulait gentille et réconfortante en plus. Mais elle avait plus de mal que de bien. Si on réfléchissait là-dessus, l’ancienne Ferguson pouvait poser sa candidature pour l’hôpital psychiatrique, double personnalité, dépression profonde, elle cumulait pas mal. Surtout qu’elle refusait d’en parler, se confier n’avait jamais été son truc. Si dans un journal au début de l’adolescence, un peu à Devon avant qu’il ne soit trop impliqué dans la guerre. C’était il y a bien longtemps. Et alors que la demoiselle luttait contre les larmes après sa dernière déclaration, Zac intervint de nouveau pour lui proposer de l’aide. Il voulait l’entrainer à l’ombre ou lui payer un verre. C’était si gentil de sa part mais Dylanne ne pouvait pas accepter. Entrer dans un bar était une tentation qu’elle préférait éviter mais elle ne voulait pas non plus lui dire non. Sans rien dire, la combattante le laissa attraper sa main et l’entrainer sur un petit sentier. Après quelques minutes elle cessa cependant de marcher, elle ne pouvait pas partir en oubliant son pistolet et une partie de ses munitions. C’était trop dangereux à cause des gosses qui venaient jouer là après l’école.

« Attends… »

A contre cœur, Lynn détacha ses doigts de ceux du brun et retourna là où elle s’était assise un moment auparavant et y récupéra son Glock. Elle passa délicatement les doigts dessus pour en chasser un minimum la poussière avant de le remettre à sa ceinture sous son chemisier. Puis la bibliothécaire s’approcha du bidon d’essence pour reprendre son sachet en papier, il n’y avait plus une seule canette à l’intérieur mais il restait pas mal de balle, que l’ancienne Ferguson aurait aimé utiliser là tout de suite mais c’était impossible. Il fallait qu’elle se calme et prenne un moment pour se reposer. Elle n’allait pas bien, pas bien du tout et tirer sur des cibles imaginaires n’arrangerait jamais son cas. Elle referma le sac et le tint fermement dans sa main tout en se retournant vers Zac. Peut-être qu’il ne comprenait pas ses actions et dans un sens c’était un peu ce qu’espérait Dylanne.

« Je…c’est stupide mais j’y tiens c’est le mien. »

Elle ne fut pas capable de rajouter que c’était le seul cadeau ou plutôt le dernier que son père lui avait fait et qu’en le gardant précieusement, Lynn gardait un peu s on enfance avec elle. Retourner voir ses parents lui faisait tellement envie depuis la signature de la paix mais il y avait toujours une bonne raison pour la brune de ne pas y aller. Ce n’était pas seulement sa lâcheté mais aussi la certitude qu’Henry ne pourrait jamais lui pardonner sa trahison, c’était impossible, il ne l’aimait pas assez pour cela. Même si gamine, elle avait été sa petite princesse, la combattante n’avait jamais ignoré que son frère était le préféré, le seul véritablement compté dans la vie de leur paternel. Et Dylanne s’en était fait une raison. Avec un sourire triste elle reprit la main du prof de sport et le regarda dans les yeux.

« J’apprécie que tu veuille prendre soin de moi, vraiment, mais je préfèrerais que tu me ramène chez moi plutôt. J’ai fais assez de bêtise pour aujourd’hui. »

C’était le bon choix, Dylanne le savait. Aller prendre un verre même un jus de fruit et la brunette ne saurait pas si elle pourrait résister à la tentation de prendre quelque chose de plus fort mais elle ne souhait pas se mettre dans un tel état face à Zac. Il semblait avoir encore un peu d’estime pour la demoiselle et elle tenait à ce que cela reste ainsi. Rentrer à son appartement même si elle devait y rester seule lui permettrait de faire un petit point. D’une impulsion la jeune femme se défit de son sachet et se mit sur la pointe des pied pour pouvoir se pendre au cou du brun non sans avoir d’abord déposé un rapide baiser sur sa joue. Elle ne lui demandait même pas de répondre à son étreinte mais comme il était toujours là, un pilier stable dans sa vie, Lynn voulait s’y raccrocher un peu. La bibliothécaire ne savait pas combien de temps elle resta ainsi mais éventuellement elle recula et se frotta les yeux, comme pour chasser ses pleurs, elle était si pathétique mais c’était plus fort qu’elle. Il y avait des jours comme ça. Un mince sourire illumina de nouveau son visage et en cherchant le regard de son ami, la jeune femme déclara.

« Je n’ai pas été très gentille avec toi et j’en suis désolée. Alors je veux que tu sache que je suis très contente de d’avoir… Serena a beaucoup de chance… »

C’était un peu bête de dire ça, enfin surtout la dernière partie mais Dylanne le pensait réellement. Elle s’en était aperçu il y avait un moment déjà mais elle aurait aimé considérer Zac autrement que comme un simple ami, mais la brunette le savait heureux avec sa fiancée et future femme et elle ne ferait jamais rien pour mettre leur couple en danger. Elle respectait bien trop les deux protagonistes pour cela. Qu’à cela ne tienne, elle ajouterait ça à sa longue liste d’échecs sentimentaux et d’échecs tout court.
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MessageSujet: Re: Tell me what happens...   Tell me what happens... EmptyJeu 7 Avr - 14:36

J’avais l’impression que les choses étaient entrain de se calmer. Que la furie et la haine de Lynn était entrain de s’estomper et que la jeune femme se calmait petit à petit, soufflant pour tout laisser partir et s’apaiser. Depuis que je connaissais la jeune brune, j’avais appris à la connaître et à comprendre ses sautes d’humeur. J’avais appris à les canaliser et à ne pas me laisser abattre par ses mots, ses gestes ou ses réactions qui pouvaient être blessants et durs par moment. Il était arrivé, comme aujourd’hui, que je sente le poids de la haine et de la colère s’abattre sur mes épaules lorsqu’elle réagissait de la sorte. De sentir ma mâchoire se crispée ou encore mes poings se serrer avec l’envie de partir et de la laisser dans ses tourments. J’avais déjà pu sentir cela, mais j’étais toujours resté. Tout ça parce que d’une part je n’abandonnais jamais un ami, dans n’importe quelle merde pouvait-il se trouver, et d’autre part je savais qu’elle ne pensait pas un seul mot de ce qu’elle pouvait me dire. Une façon pour elle d’essayer de me blesser, de m’éloigner pour s’enfermer dans son monde de solitude. Je l’avais compris et c’est pourquoi je ne partais pas. Je ne voulais pas qu’elle s’enfonce encore et encore.

Attrapant sa main et marchant à reculons, je nouais mes doigts aux siens tout en l’entraînant dans les plaines, essayant de nous mettre à l’ombre alors que je lui demandais, avec un sourire, si cela lui disait d’aller prendre un verre bien frais dans un endroit climatisé ou autre. Un endroit où on pourrait être au calme, au frais et où on pourrait se désaltérer tranquillement. Lynn ne disait rien et se laissait entraîner, restant dans ses pensées alors qu’on avançait toujours, doucement certes, mais surement. Je regardais vers le ciel et aperçus le soleil bien présent, sans une ombre de nuage. Celui tapait fort et il était certain que de passer des heures en plein soleil pouvait nous donner des maux de têtes ou encore des insolations dans le pire des cas. Surtout que comme je l’avais remarqué, ni elle ni moi n’avions de quoi nous désaltérer ici dans ce coin sans ombre et en plein cagnard. Après quelques longues secondes de marche, Lynn s’arrêta d’un seul coup et, me regardant, sourit légèrement avant de me dire d’attendre. Elle détacha ses doigts des miens et repartit en arrière assez rapidement, retournant là où nous étions quelques secondes ou minutes plus tôt. Je ne disais rien, inclinais simplement la tête pour lui dire que j’attendais et la laissa partir. Les secondes passèrent et elle revint finalement avec son sac et son arme en main.

« Il n’y a rien de stupide. Tu y tiens c’est normal de vouloir le garder. Et puis on ne sait jamais… un gamin aurait pu le trouver et ça aurait été le drame. »

Je lui souriais doucement alors qu’elle venait d’essayer de s’excuser pour le fait d’avoir été rechercher son arme. Elle n’avait pas à le faire, bien au contraire. Elle récupérait simplement ce qui lui appartenait et évitait ainsi un drame si jamais un gosse ou une bande de jeune abrutit venait à le trouver. On ne pouvait pas prévoir ce qui pouvait se passer dans ce genre de situation. Je la regardais alors en lui annonçant qu’il n’y avait rien de stupide là dedans tout en lui souriant légèrement. Je voulais lui faire retrouver sa confiance en elle, sa joie et son sourire, et lui faire perdre toutes les mauvaises choses qu’elle pensait sur elle-même et sa vie. Cette dépression aller certainement être difficile à combattre mais j’étais là pour elle, elle le savait et j’étais prêt à l’aider. Pourquoi ? Tout simplement parce que j’en avais envie, rien de plus. Elle était mon amie, et je prenais soin de mes amis. Elle attrapa alors ma main et se rapprocha de moi avant de me dire qu’elle appréciait ce que je faisais pour elle et me demander de la raccompagner chez elle. Qu’elle préférait. Qu’elle avait fait assez de bêtise pour aujourd’hui et qu’elle préférait rentrer chez elle pour terminer cette journée.

« D’accord. Je te ramène chez toi dans ce cas là. »

Lui répondis-je tout simplement avant de sourire une nouvelle fois. M’apprêtant à la tirait doucement de nouveau dans les plaines, je sentis la jeune femme me tirer tout doucement et, lâchant ma main, venir se pendre à mon cou en enlaçant ses bras autour de celui-ci. Restant surpris quelques secondes, étant toujours surpris de la vitesse à laquelle elle pouvait passer du stade de fille détestable à celui d’attendrissante, je restais sans bouger l’espace de quelques secondes avant de poser mes mains dans le bas de son dos et de répondre à sa petite étreinte. Elle avait besoin de calme et de stabilité et avait l’air de le retrouver lorsque j’étais là. Qu’à cela ne tienne, si je pouvais l’aider alors je le ferai sans problème.

« Je commence à te connaître et ce n’est pas grave. Si je peux t’aider alors je suis là, ne l’oublie pas. Et merci pour le compliment et pour Serena. »

Je lui souriais et déposais un petit bisou sur sa joue avant de reprendre ses mains dans les miennes et de l’entraîner alors doucement dans les plaines, la laissant reprendre le sac qu’elle avait poser sur le sol et l’amenant doucement prêt de la voiture.
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Dylanne Johnson
•• I'mliving a nightmare

Dylanne Johnson

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MessageSujet: Re: Tell me what happens...   Tell me what happens... EmptyDim 10 Avr - 12:02

Dylanne n’émit aucune objection quand Zac annonça qu’il commençait à la connaître, ce n’était pas faux d’un certain point de vu, mais la jeune femme doutai qu’il la connaissance aussi bien qu’il le prétende. Elle savait juste prendre son temps avec elle, et faire preuve d’une certaine patience. Il savait comment la prendre mais il ne connaissait pas la véritable Lynn. Et il ne l’aurait jamais aimé autrement, comme la vraie était cella qui l’avait envoyé boulé tout à l’heure. Bien sur l’ancienne Ferguson, ne jouait pas un jeu ou autre chose, elle était toujours très nature dans ses comportements ou ses affects mais elle possédait toujours cette part d’ombre qui devait rester sous la surface, barricadé derrière les murs de glace qui entouraient son cœur. Ainsi la bibliothécaire se contenta de lui sourire doucement et de e suivre jusqu’à sa voiture. Si elle avait bonne mémoire c’était la première fois que la combattante mettait un pied dans ce véhicule.

La demoiselle grimpa sur le siège passage et claqua la portière un peu mollement. Elle laissa tomber son sac à ses pieds puis posa sa tête contre la vitre pour regarder le paysage défilé quand la voiture démarra. Déjà enfant, Lynn n’appréciait que moyennement les trajets en auto, elle préférait nettement la marche à pied. Cela venait peut-être aussi du fait qu’elle n’avait jamais passé son permis et ne s’était donc jamais vu offrir cette sublime voiture que son père lui avait toujours promis. Comme cela avait été le cas pour Devon. Le soleil brillait sur toute la ville et la chaleur dans l’habitacle aurait pu être insoutenable mais la brunette ne s’en souciait pas. Elle n’était de toute façon pas très vêtue et elle était habituée à la chaleur de Floride. Malgré tous les malheurs qu’elle avait connus dans cette ville, Dylanne ne se voyait pas vivre ailleurs ou autrement. Qu’allait-elle devenir sans la guerre ? Comment apprendre à se fondre dans la masse, retrouver une vie dite normale, après n’avoir connu que le combat et la souffrance toute sa vie. La jeune femme ne savait pas si elle s’en sortirait mais en tout cas elle était heureuse d’avoir pu rencontrer Zac dans tout ce bazar.

Le trajet jusqu’à son appartement fut silencieux, seulement entrecoupé par les divers bruits de la rue. Le brun se gara juste devant l’entré de l’immeuble et la jeune femme mit un petit moment avant de se rendre compte que le véhicule était arrêté, trop perdue dans ses pensées. Elle se redressa finalement et récupéra son sac de munition en se demandant encore ce qu’elle pourrait bien en faire. Elle fit un sourire à son ami et se pencha doucement pour lui faire une bise sur la joue, mais un peu plus du côté de la bouche que de l’oreille. Avant de refermer la portière Lynn déclara.

« Merci…d’être mon ami. »

Sans lui laisser le temps de répondre, la brune referma la porte et s’éloigna rapidement pour retrouver l’ombre rafraichissante de son hall d’entrée. Elle grimpa les escaliers jusqu’à sa porte, réparée depuis un certain évènement, qu’elle ouvrit à la volée. La jeune femme la referma avec un coup de pied et elle partie se glisser sous une douche bien froide. Cette journée s’était révéler pleine de surprise, trop à son goût et il lui faudrait au moins ça pour lutter contre l’envie d’ouvrir la bouteille de vodka qui attendait dans le placard.
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