Until the end of the night ! [PV: Serena Swank]

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00h00. Jenny commença à s'habiller. C'était sur un des ses coups de tête hatuel qu'elle s'apprêtait, ce soir, à se rendre en boite de nuit. Elle n'avait prévenu personne en particulier pour être accompagnée et avait opté pour le Midnight qui se trouvait au centre de Volusia. Pas le plus branché des clubs mais là où elle était sûre de s'amuser sans forcément croiser les mêmes personnes que lorsqu'elle se rendait dans les discothèques du quartier de Ferguson. La jeune femme enfila une robe noir qui lui arrivait au juste en dessous du postérieur signé Stella McCartney. Peut être un peu courte mais elle n'allait pas à l'église, à ce qu'elle sache. Elle se dirigea ensuite vers la salle de bain, composée de deux éviers en marbre, d'un jacuzzi au coin et d'une spacieuse baignoire à droite. Elle s'empara d'un eyeliner, traça un trait précis sur chacune de ses paupières, puis s'aspergea rapidement de Midnight Poison by Dior avant de ne dévaler les escaliers, sa paire de chaussures Gucci dans une main et les clés de sa Porsche dans l'autre.
Son père lui avait légué - comme vous avez pu le comprendre - quelques dizaines de millions de dollard après sa mort. Jen' ne faisait pas les magasins. C'est sa mère qui lui offrait tout ça, lui disant que ça aurait fait plaisir à son paternel qu'elle prenne "soin" d'elle.

01h00 La brunette démarra et fonça droit vers le centre ville. Elle n'avait pas pris de sac, "inutile" pensa-t-elle. Cinqt minutes plus tard, elle se trouvait à l'entrée de la boite mais elle savait que ça n'était pas là où elle pouvait passer le plus rapidement. Elle marcha donc en direction du derrière du bâtiment. Deux gorilles surveillaient une porte fermée, l'air peu comode. Jenny leur adressa un sourire, puis un clin d'oeil et le mec baraqué de gauche lui ouvrit la porte en ajoutant: "Passez une bonne soirée, mademoiselle Evans. C'est toujours un plaisir de vous accueillir dans notre établissement." La jeune femme lui répondit brièvement avant de ne tourner les talons pour s'installer au bar. Elle commanda une vodka orange puis, buvant une gorgée, observa la salle remplie de monde. Elle reconnue le carré V.I.P au premier étage, pouvant y entrer quand elle le désirait mais l'ambiance, c'était sur la piste de danse centrale qu'elle se trouvait. Après avoir comtempler plusieurs danseurs en pleine action, ses yeux se posèrent sur une jeune femme brune aux cheveux bouclés et à la peau mate qui se trémoussait par-ci, par-là. Une Attwood, ici? Cette soirée commençait enfin à devenir intéressante !

Journée épuisante au travail, par moment je courais tellement partout que je me demandais si on me faisait pas faire le boulot de deux personnes et que par économie il n'embauchait pas plus de monde. Parfois la demande était importante et avec les beaux jours qui arrivent les gens sont en demande de beauté et de soins au sein du salon de bien-être, même la patronne se voit obligé de faire refuser quelques rendez-vous si ce n'est pas des habituées du salon. Dans cette ville les gens possèdent une arme avec eux, mais ils n'en oublient pas de vouloir avoir l'air le plus séduisant possible. La vie est difficile dans Volusia alors un petit moment de bien-être est désiré par beaucoup, à entendre le téléphone qui ne cesse de sonner même après les horaires d'ouverture, au moins je ne risquais pas d'en perdre mon travail à ce train là. Du coup quand je pouvais m'évader un peu du quotidien alors je n'hésitais pas à me lier à mes amies, avec elle j'étais sûre de pouvoir me vider la tête et puis ça laissait à Zac l'opportunité de pouvoir lui aussi prendre un verre avec quelques gars du clan. On est complémentaire lui et moi mais on aspire tout de même à une certaine liberté de vivre des moments un peu loin l'un de l'autre pour mieux se retrouver ensuite.

Besoin de s'évader par la danse ce soir, ce qu'on pouvait aimer danser avec Lola je me souviens que plus jeune on mettait la musique à plein tube et on dansait comme des folles sur une piste de danse imaginaire. Quand on eut l'âge de pouvoir entrer dans fausse carte d'identité alors là on se lâchait vraiment et c'était encore le cas ce soir où ma meilleure amie se la jouait sur la piste de danse comme toujours cherchant à attirer toute l'attention du monde. Mais depuis quelques minutes déjà ça n'était plus pareil car j'avais eu signe qu'un Ferguson n'était pas loin, disons que j'espérais que ça nous gâche pas la soirée cette venue surprise. Tout le monde du clan présent s'échangeait quelques regards, histoire de voir qui était ce Ferguson arrivant, et en un regard j'ai eu facilement le doute que c'était une et que je la connaissais vaguement. Elle regardait d'un air ma meilleure amie, apparemment ça ne semblait pas lui plaire comment elle pouvait s'étaler devant tout le monde, je ne lui en fis pas part après tout tant que la Ferguson ne se la ramenait pas pourquoi l'inquiéter plus que ça.

La laissant sur la piste j'en reviens au comptoir pour commander une autre carafe de ce cocktail fruité qu'on aimait tant, les filles qui ne dansaient pas avec la descente rapide car je n'avais moi-même pas eu le temps d'en gouter un seul verre. Je la sentais pas si loin de moi et j'avais l'impression qu'elle me dévisageait déjà, à croire que mon mini short lui plaisait ou bien qu'elle voulait les mêmes chaussures à talon que je portais, limite j'avais envie de savoir pourquoi elle nous matait tant.

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Jen' détourna rapidement le regard de la jeune femme qui se donnait en "spectacle", jugeant qu'elle était loin d'être intéressante. Elle n'avait pas eut une journée de ce qu'on peut appeler des plus épuisantes. Lorsqu'elle s'était réveillée aux allant tour des onzes heures, Matthew avait déjà filé. Il restait très prudent lorsqu'ils se retrouvaient car l'un et l'autre savaient parfaitement quels desastres cela pouvait engendrer s'ils se faisaient pincer. Rien qu'à l'idée, la jeune femme avait envi de vomir. Elle n'avait pas la moindre idée dans quel situation leur relation se trouverait demain, dans une semaine, un mois... Tout pouvait basculer sans prévenir. Ils ont été assez malin pour se cacher pendant presque un an des yeux des deux clans mais pourront-ils continuer ainsi pendant longtemps ? Miss Evans commanda quelque chose de plus fort pour éviter de penser à d'autres choses déplaisantes: deux shots de 9/11 au shaker. Elle les avala d'un trait. Sa gorge la brûlait mais elle se sentait déjà mieux.

L'ambiance de la piste commençait à s'emflammer, la musique était de plus en plus entrainante et la jeune femme n'allait pas tarder à sauter de sa chaie et à se fondre dans la masse occupant la piste. Lorsqu'elle se retourna coté bar. Elle remarqua qu'une Attwood la surveillait du coin de l'oeil, les coudes appuyés sur le comptoire. S'il fallait réagir, Jen' n'hésiterait pas à s'emparer de son arme bien cachée sous le peu de vêtements qu'elle portait. Elle passa un coup d'oeil vite fait sur ce que constituait la tenue de son ennemie. Rien de très originale, ce qui était sans surprise. La jeune femme enfonça sa main dans la seule petite poche que comportait sa robe et en sorti un paquet de marlboro light. Elle saisit une cigarette, l'a mis à la bouche mais avant qu'elle n'ait eu le temps de prendre son briquet, le barman lui tendait déjà son zippo. Elle inspira une grande bouffée, puis expira. C'était assez mal vu de fumer dans une discothèque mais elle connaissait le gérant de celle-ci et savait par avance que ça ne lui posait aucuns problèmes. Reprenant une taffe, elle s'étonna que l'Attwood soit encore présente. Apparament, elle ne semblait pas ravie de l'attitude dont faisait preuve Jen' mais elle se moquait pas mal de ce que cette dernière pouvait penser. Elle s'amusait beaucoup de son l'agacement en tout cas.

Ce que j'aimais pas quand certaines s'en croyaient en pensant qu'en étant Ferguson tout leur était acquis, et rien qu'à avoir un échange de regards avec elle je comprenais qu'elle en était. Pour ma part je ne m'affichais en aucun cas Attwood quand j'étais au centre car rien que cette guerre je la trouvais stupide alors si en plus fallait s'afficher tel clan, cela en devenait plus que pitoyable. Mais c'était plutôt par sécurité que j'écoutais ou regardais ce qu'elle faisait car je n'avais pas envie de me ramasser un coup de lame ou une cartouche de son arme de feu, de toute façon pour ma part je n'avais ni l'un et ni l'autre. Malgré la violence de mon père j'avais toujours refusé d'avoir une arme quelconque sur moi ou dans mon sac à main, peu m'importait si mes ennemis en avaient car pour moi rien qu'à en porter une ça laissait signe d'une lâcheté à s'en servir. Mon homme m'entrainait parfois à me défendre mais je lui interdisais de m'apprendre à attaquer volontairement quelqu'un, juste de quoi m'écarter d'une emprise quelconque d'un ennemi. Elle me dévisageait et j'en faisais autant, ce n'était pas la première que je croisais sur ma route, mais pour une fois ça n'était pas une de ces hyènes hargneuses que possédaient les Ferguson, ça me reposait l'esprit de savoir ça. Car les tarées du genre je m'en passais, pas qu'elles me faisaient peur mais ça me faisait plus perdre mon temps qu'autre chose.

Surtout que ce soir j'étais là pour passer du bon temps, j'aurais pu aller dans mon quartier comme dirait un Ferguson, mais comme je n'en fais qu'à ma tête et surtout que je n'aime pas avoir des non-droits surtout par au centre, me voilà au comptoir d'un lieu que je fréquentais si souvent étant jeune. Bien qu'ensuite j'en essuyais les coups de mon paternel qui l'apprenait bien trop rapidement que je m'étais enfuie qu'il disait, du quartier Attwood en pleine nuit. Faisant signe à Lola sur la piste que j'arrivais avec le ravitaillement, je fis signe au barman de bien vouloir me faire livrer cela sur place, je n'avais juste par envie de m'étaler sur le sol avec la boisson. Jetant un dernier regard sur cette Ferguson j'en haussais les épaules, finalement je ne comptais pas m'en occuper plus que ça si elle ne cherchait pas à nous nuire. Prenant place entre deux de mes amies, Lola était venue nous rejoindre tout aussi excité que si elle n'avait pas encore dansé, c'était fou comme parfois rien ne l'épuisait celle là mais ça me faisait rire de la voir ainsi. Trinquant toutes ensembles j'en buvais ce petit nectar tout en ayant un sourire aux lèvres, et m'apercevant que je n'étais pas la seule qui surveillait par moment cette Ferguson, au moins ça m'évitait de le faire plus que ça. De toute façon qu'elle agisse si elle le voulait car je ne pourrais rien faire si crise lui passait de sortir son arme en voulant nous tuer toutes ensembles après tout on était des cibles facile ici.

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Son père lui avait un jour dit: « N'attaque jamais la première mais lorsqu'on te cogne, n'hésite pas à répliquer et renvoie les coups de ton adversaire encore plus violemment. » Depuis l'âge de dix ans, Daniel Evans entrainait sa fille dans le pavillon de leur villa. Il a eut le temps de tout lui apprendre avant d'être battu à mort, 5 ans plus tard. Il lui avait laissé un fameux héritage mais cela ne compensait en rien sa perte aux yeux de Jen'. Elle s'était promis d'en faire baver aux Attwood coûte que coûte. Depuis, sa crise d'adolescence était passée et elle avait rencontré l'homme qui partageait en ce moment sa vie. Il est clair que dans un coin de sa tête, elle cherchait toujours une revanche mais ce n'était pas ou plus une folle de la gachette. Elle ne se battait dorénavant que pour se défendre, non par plaisir malsain. Elle aimait son clan et ferait tout pour lui mais pas au point de ne plus savoir qui elle était. Elle a toujours fait preuve arrogante envers les ordres et les règles mais elle en respectait la plus part ce qui ne voulait pas dire qu'elle était très docile pour autant. Elle reprit la vodka orange qu'elle avait laissé sur le coté et aperçu un Ferguson.

Une vieil connaissance qu'elle n'avait pas eu l'occasion de revoir depuis un moment, celui-ci ayant quitté la ville. Tout sourires, elle se jetta dans ses bras avec complicité et commanda deux coupes de champagne. Ils s'installèrent dans les canapés en cuir faisant dos au bar. Son "coéquipier" n'eut pas de mal à identifier les intrus au loin qui se déhanchaient sans que Jen' ait besoin de l'en informer. Un verre à la main, ils trinquèrent et discutèrent tout en sentant des regards posés sur eux de l'autre bout de la salle. Elle était quelque peu soulagée de rencontrer quelqu'un qu'elle connaissait ayant cru, une demi-seconde qu'elle allait s'ennuyer ferme. Le jeune homme lui parla à voix basse de la raison de son départ et celle de son retour. Enchantée qu'il soit de nouveau parmis eux, elle l'entraina sur la piste de danse, ignorant les Attwood plus si loin d'eux, à présent. Jenny n'avait jamais été une pro de danse mais elle se débrouillait assez bien, surtout avec l'aide d'un partenaire. La situation allait-elle dégénérer entre les deux clans ou passeront-ils une bonne soirée, chacun de leur coté?

Je n'aimais pas avoir la sensation de ne pas pouvoir m'amuser au maximum, devoir regarder derrière mon épaule si on me transperçait pas d'une balle ou d'un coup de poignard dans le dos. Je ne voulais déjà pas prendre partit dans cette guerre, mais alors qu'on me prive de ma liberté j'adhère encore moins, d'ailleurs je n'ai pas vraiment peur à aller me balader dans le quartier interdit. Je n'y vais pas car j'en ai pas vraiment l'occasion et que du coup le quartier neutre du centre se voit infliger des querelles entre les deux clans, car bien sûr chacun prime le droit de venir s'y amuser. Je dois dire que vivre avec eux, partager quelque chose avec eux ne me dérange pas plus que ça, à la limite de ce qu'ils me fichent la paix mais pour eux ça serait trop demander comme effort et j'en connais assez bien pour sauter sur l'occasion à chaque fois de faire foirer les soirées habituelles. Une présence s'était faite sentir dans ce lieu et je m'en souciais guère jusqu'à ce que je la vois de mon propre champ de vision, elle était là sur le comptoir limite à se penser mieux que moi. Je n'aimais pas qu'on se croit mieux que quelqu'un, que moi car à mon simple avis chacun à sa manière d'être et son style d'apparence, je n'ai pas d'appriorit sur les gens et encore moins sur ce qu'ils sont tant qu'ils vont dans un sens respectable bien sûr.

Dégustant une bonne boisson voilà que ma meilleure amie Lola ne tenait pas en place à voir une adversaire non loin de là, je lui fis remarquer qu'elle était plus seule, apparemment un autre semblable l'avait rejoint. Je n'en tenais même plus d'attention car voyant deux gars de mon clan je savais que s'il y avait un soucis quelconque ils interviendraient, mais j'en soupirais en sachant bien que Lola ne tiendrait pas en place. Qu'elle irait chercher des noises juste pour amuser son grain de folie, et grande gueule que je suis, je serais encore là pour la défendre si l'ennemie répondait en la blessant ou en disant des choses fausses. Et voilà qu'elle se moquait de la manière dont elle dansait, certes il lui fallait des cours de danse mais je trouvais qu'elle se débrouillait pas trop mal, qu'il y avait pire malgré tout mais pas pour Lola qui la montrait limite du doigts.

▬ ... Lola arrête ça tout de suite ... je suis venue avec toi pour m'amuser et pas pour me pendre la tête ...
▬ ... Relax Nana ... elle a sans doute même pas capté qu'elle dansait si mal que ça ...
▬ ... Je te préviens si elle nous cherche des noises je te défendrais pas cette fois ...
▬ ... C'est ce que tu dis toujours ... et après tu es la première à leur aboyer dessus

Je n'aimais pas quand elle avait raison, quand elle me connaissait trop bien et surtout quand elle ne m'écoutait pas et qu'elle n'en faisait qu'à sa tête, en plus de cela elle n'était plus la seule à en rire et à en plaisanter, les deux autres s'y étaient mit et je semblais la seule à ne pas trouver cela à la fois amusant et drôle.